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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezra-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Dieu favorise particulièrement le réveil quâil a provoqué, tout en faisant sentir de plus en plus aux réchappés la ruine causée par leur infidélité. Darius le Perse appuie les Juifs et prononce une sentence équitable, fondée du reste sur le fait que, selon «la loi des Mèdes et des Perses, aucune défense ou aucun statut que le roi a établi ne peut être changé» (Dan. 6:15). En tout cela, lâon peut voir la providence de Dieu, veillant sur le peuple. Lâédit de Cyrus est trouvé à Ecbatane, dans la province de Médie et non pas à Babylone, ce qui prouve que, sans lâintervention divine, des recherches, même minutieuses, auraient pu être vaines. Darius, sâil ne va pas jusquâà proclamer, comme Nebucadnetsar humilié, que le Très-Haut domine sur les royaumes des hommes, reconnaît toutefois le Dieu des cieux, et le temple de Jérusalem comme la maison de Dieu (6:9, 10; 3:7, 8). Il en ordonne les dimensions qui dénotent son inintelligence, parce quâelles ne correspondent plus aux chiffres symboliques du temple primitif (v. 3; 1 Rois 6:2), et ainsi plus dâune pensée de Dieu reste comme ensevelie sous ces nombres nouveaux. Darius reconnaît aussi que les prières de ces gens méprisés et humiliés sont efficaces pour la vie du roi et de ses fils (v. 10); il use de lâautorité qui lui est confiée pour punir ceux qui voudraient sâopposer à la volonté de Dieu; il fait enfin un appel solennel au Dieu qui habite à Jérusalem pour quâil exerce la vengeance sur ceux qui sâopposent à Lui: «Et que le Dieu qui y a fait demeurer son nom renverse tout roi et peuple qui étendrait sa main pour changer et pour détruire cette maison de Dieu qui est à Jérusalem» (v. 12). Les adversaires, qui nâont aucun respect pour le peuple de Dieu, se hâtent de se conformer à lâédit du roi, car câest la crainte de lâhomme qui remplit leurs cÅurs, mais Dieu se sert de tout, et de cette crainte même, afin dâaccomplir ses desseins de grâce pour la protection des siens.
Les anciens des Juifs bâtissent et prospèrent par la prophétie dâAggée et de Zacharie. Ils achèvent le temple, non seulement selon lâordre du Dieu dâIsraël, mais aussi selon lâordre des souverains de Perse (v. 14). Câest le caractère spécial de ce réveil produit au milieu de lâhumiliation et sous lâesclavage des gentils. Le travail du temple avait été interrompu pendant quinze ans, depuis la deuxième année de Cyrus jusquâà la deuxième année de Darius le Perse (4:24; Aggée 1:1). Quatre années plus tard la maison de Dieu était achevée (v. 15). Combien sont désastreux les retards produits par la crainte des hommes et par le manque de confiance dans le Seigneur, qui en est la suite nécessaire!
Au mois dâAdar, le douzième mois, correspondant à notre mois de mars, a lieu la dédicace de la maison, mais elle nâest plus, comme nous lâavons dit, selon ses dimensions premières et divines. Cette dédicace nâest célébrée que bien pauvrement, comparée à celle de Salomon, de glorieuse mémoire, mais, malgré cela, la joie remplit le cÅur du peuple, car Dieu fait de nouveau «demeurer son nom» (v. 12) dâune manière publique et avouée dans cette maison restaurée. Non pas que sa gloire y rentre, ni son trône entre les chérubins, mais sa présence spirituelle ne peut manquer, quand le centre du rassemblement de son peuple est reconnu. Si, dix-neuf ans auparavant, ils avaient manifesté leur unité, lors de lâérection de lâautel, maintenant, lors de la dédicace du temple, ils réalisent cette vérité bénie, que lâÃternel est au milieu dâeux. Il consacre, pour ainsi dire, leur unité, par Sa présence, mais ici encore elle porte lâempreinte de leur péché et de leur ruine. Comme sacrifice pour le péché, ils offrent douze boucs, selon le nombre des tribus dâIsraël (v. 17). Aucune tribu nâest exclue de la confession publique du péché exprimée par le sacrifice. On ne trouve plus, comme au temps dâÃlie, un autel de douze pierres exprimant lâunité du peuple, mais douze boucs offerts sur lâautel pour lâexpiation dâun péché commun. Ils reconnaissent ainsi leur solidarité et leur égalité dans le péché. Le péché de Juda et de Benjamin, auquel ces transportés appartiennent, est aussi grand à leurs yeux que celui des dix autres tribus et a besoin de la même expiation. Au milieu de ces circonstances, câest à la Parole seule, à «ce qui est écrit au livre de Moïse» quâils recourent pour organiser le service (v. 18).
Tout cela ne nous parle-t-il pas de la position des croyants de nos jours? Ils ont à reconnaître le péché de lâÃglise et à en porter la responsabilité devant Dieu, sans penser à la rejeter sur dâautres. Chercher la présence de Dieu au milieu des siens qui sont rassemblés autour de son nom; ne pas prétendre à restaurer dans son entier ce que nous avons ruiné; nous en tenir à la parole de Dieu seule pour lâétablissement et le maintien de lâordre dans lâAssemblée; nous réjouir, au milieu de notre grande pauvreté, dâavoir, dans notre humiliation, le Saint et le Véritable pour nous et avec nous, tels sont nos privilèges actuels.
Outre ces bénédictions, le résidu en découvre encore de nouvelles. Au douzième mois avait eu lieu la dédicace du temple; au mois suivant, le mois dâAbib (avril), le premier de la nouvelle année, le peuple célèbre la Pâque. Il retrouve lâordre des fêtes, tel quâil a été institué de Dieu, du moment quâun ordre complet â lâautel et le temple, le rassemblement et lâunité du peuple, la présence de lâÃternel au milieu dâeux â est retrouvé. Au chap. 3, après avoir bâti lâautel, ils avaient célébré la fête des Tabernacles avec les holocaustes, et cela était légitime, car ils avaient retrouvé leur demeure en Canaan. Ici ils font la Pâque. Elle était le mémorial du sacrifice par lequel Israël avait été, dâune part préservé du jugement de Dieu, dâautre part délivré de lâesclavage dâÃgypte. Cette fête correspond pour nous, chrétiens, au mémorial de la mort de Christ, de notre délivrance et des bienfaits de la nouvelle alliance en son sang. Ce mémorial est célébré le premier jour de la semaine, jour de la résurrection, qui est pour nous «le commencement des mois».
Les sacrificateurs et les lévites sâétaient purifiés «comme un seul homme»; ils étaient tous purs (v. 20) pour célébrer la Pâque. Ils sentaient quâils ne pouvaient apporter lâimpureté à ce saint repas commémoratif, et, comme ils avaient été unanimes pour bâtir lâautel, pour surveiller lâouvrage et poser les fondements du temple, ils le sont maintenant pour se purifier, «et avec eux, tous ceux qui sâétaient séparés de lâimpureté des nations du pays, pour rechercher lâÃternel, le Dieu dâIsraël» (v. 21).
Tel doit être toujours le caractère du témoignage dâun résidu, au milieu de la ruine. Il sent que la souillure ne peut être admise à la table du Seigneur et que le monde nây a aucune place; il sent que ce repas ne peut avoir lieu sans le jugement de soi-même: «Que chacun sâéprouve soi-même, et quâainsi il mange du pain et boive de la coupe» (1 Cor. 11:28).
En dernier lieu, «ils célébrèrent la fête des pains sans levain, pendant sept jours avec joie; car lâÃternel les avait rendus joyeux, et il avait tourné vers eux le cÅur du roi dâAssyrie, pour fortifier leurs mains dans lâÅuvre de la maison de Dieu, du Dieu dâIsraël» (v. 22). Cette fête des pains sans levain est le type dâune sanctification complète et continue, poursuivie pendant sept jours, nombre de la plénitude, image du cours entier de notre vie, dâune vie dévouée à Celui qui nous a délivrés par sa mort et auquel nous appartenons en propre. Câest en figure la sanctification collective et individuelle dont il est parlé en 2 Cor. 6:17 à 7:1. Le résidu restauré célèbre cette fête avec joie, comme il lâavait fait à la fête des tabernacles, à la dédicace des fondements et de la maison (3:13; 6:16, 22). En cela elle différait de ce qui était dit dans la loi de Moïse: «Pendant sept jours du mangeras des pains sans levain, pains dâaffliction, parce que tu es sorti en hâte du pays dâÃgypte» (Deut. 16:3). Ici, dans toutes les bénédictions retrouvées, il nây avait place que pour la joie.
Le résidu de la transportation nâétait pas seul à célébrer la fête. Parmi le peuple, resté dans le pays pendant la captivité, «tous ceux qui sâétaient séparés de lâimpureté des nations pour rechercher lâÃternel» (v. 21) avaient part à cette solennité. Sans faire partie du témoignage, proprement dit, ils venaient sây associer avec une vraie sainteté pratique. Aussi avaient-ils part au mémorial et à la fête.
Cette vérité est dâune grande importance pour le jour actuel. Tous les chrétiens séparés du monde et de la profession sans vie qui nous entoure, ont droit à la table du Seigneur et y sont reçus avec joie par leurs frères.
Malgré tant de bénédictions, les ressources du peuple, soit pour les offrandes, soit pour le service, étaient très diminuées (comp. 1 Rois 8:63), mais cela nâentravait en rien lâordre du service. Ils avaient, pour cet ordre, une autorité infaillible, à laquelle ils pouvaient toujours recourir: «Ce qui est écrit au livre de Moïse»; autrement dit, la parole de Dieu (v. 17-18).