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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezra-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-28
Esdras
Nous entrons ici dans une nouvelle période de notre histoire. Quarante-sept ans se sont écoulés depuis la dédicace du temple, soixante-huit environ depuis lâédit de Cyrus. Assuérus (connu aussi sous le nom de Xerxès), le monarque dont nous parle le livre dâEsther, fils du Darius (Hystapis) dâEsdras 5 et 6, a pendant cet intervalle succédé à son père, et a été suivi sur le trône par Artaxerxès son fils (Artaxerxès Longue-main), dont il est question dans notre chapitre.
Au chap. 5, le réveil avait été caractérisé par la puissance de la parole prophétique, produisant un renouvellement dâénergie chez le peuple, qui depuis longtemps avait abandonné le travail de la maison de Dieu. Les chap. 5 et 6 nous ont parlé des résultats de ce réveil.
LâÅuvre première étant achevée, le peuple est appelé à en goûter paisiblement les fruits. Son niveau spirituel se conservera-t-il dans ces nouvelles circonstances? Non, des temps surviennent où il baisse rapidement. Le monde sâinfiltre; des alliances profanes, comme nous le verrons à la fin de ce livre, sont tolérées et détendent le ressort moral. Le mal était encore caché au temps où Esdras fut suscité, car ce fut sa présence, avec de nouveaux éléments non contaminés, qui décela le mal.
Où donc trouver une ressource contre cet affaissement spirituel et ses suites? Il nây en a quâune seule: la parole de Dieu. Dieu suscite Esdras pour enseigner au peuple la loi de Moïse et lui en rappeler lâimportance. Il ne sâagit pas ici de révélations nouvelles, comme lorsque Aggée et Zacharie parlèrent au peuple, mais simplement de remettre en lumière et dâappliquer aux consciences «les statuts et les ordonnances» (v. 10) contenus dans «la loi de lâÃternel».
Nâoublions pas que câest aussi, dans le jour actuel, notre seule sauvegarde et notre seul moyen de restauration. «Câest à celui-ci», dit lâÃternel, «que je regarderai: à lâaffligé, et à celui qui a lâesprit contrit, et qui tremble à ma parole» (Ãsaïe 66:2).
Esdras était, de tout point, remarquable en tant que choisi de Dieu pour remplir cette mission. Nous trouvons dâabord (v. 1-5) sa généalogie qui ne présentait aucune lacune. Il était de race sacerdotale et remontait, par ses ancêtres et leurs vertus (la fidélité dâun Tsadok, le zèle dâun Phinées), jusquâà «Aaron, le chef des sacrificateurs».
Ne doit-il pas en être ainsi, de nos jours, pour les ministres de la Parole? Leur personne, leurs Åuvres et leur conduite doivent montrer clairement que «leurs sources sont en Christ», le vrai souverain sacrificateur. Il doit être évident aux yeux de tous quel est leur Chef et de qui ils ont reçu la vie.
Esdras était «un scribe versé dans la loi de Moïse, quâavait donnée lâÃternel, le Dieu dâIsraël» (v. 6). Dieu lâavait préparé dâavance, comme un don spécial, pour être conducteur du peuple, mais cela ne suffisait pas pour le qualifier à exercer son ministère: «Esdras avait disposé son cÅur à rechercher la loi de lâÃternel et à la faire» (v. 10). à la rechercher dâabord, à la faire ensuite, car, en ce qui le concernait lui-même, il ne séparait pas la pratique de la connaissance. Il nâétait pas semblable à ces docteurs de la loi qui, aux jours de Jésus, «chargeaient les hommes de fardeaux difficiles à porter, et eux-mêmes ne touchaient pas ces fardeaux dâun seul de leurs doigts» (Luc 11:46). Sa vie pratique était imprégnée des préceptes de la Parole dont il faisait sa nourriture. Et ce nâétait quâensuite quâil avait disposé son cÅur «à enseigner en Israël les statuts et les ordonnances» (v. 10). En un mot, sa vie et sa conduite étaient complètement dâaccord avec son enseignement.
La conséquence de cette entière consécration à la Parole et à lâÅuvre, fut que «la bonne main de son Dieu était sur lui», car, est-il dit (remarquez ce «car») il avait disposé son cÅur. Nous rencontrons cela toujours et à toute époque: la protection de Dieu repose spécialement sur ceux qui, sâoubliant eux-mêmes pour ne dépendre que de Lui, se consacrent sans réserve à son Åuvre.
Pour suivre ce chemin dâobéissance, sans danger de sâen écarter, Esdras avait besoin dâune connaissance spéciale de lâÃcriture tout entière. Il était versé dans la loi de Moïse (v. 6); il était «le scribe, scribe des paroles des commandements de lâÃternel et de ses statuts donnés à Israël» (v. 11). Souvent rien nâest plus fatal aux âmes quâune connaissance superficielle et bornée de la Parole. Combien de divisions, de contestations, seraient évitées parmi les enfants de Dieu, sâils considéraient les Ãcritures sous leurs faces diverses. Séparer une vérité dâautres vérités connexes, sans tenir compte de ces dernières, est généralement une preuve dâignorance et de propre volonté, quand ce nâest pas le fruit dâune orgueilleuse satisfaction de soi-même qui veut enseigner les autres, et se refuse à se laisser enseigner de Dieu. Presque toutes les fausses doctrines ont leur point de départ dans une vérité sortie de sa place, par conséquent mal comprise, et devenant ainsi la racine même dâune erreur.
Lâédit dâArtaxerxès, aussi bien que la lettre de Darius (chap. 6), nous montre les dispositions mentales des souverains de Perse. Sans foi vivifiante, ils avaient une certaine crainte de Dieu. Comme son grand-père Darius, Artaxerxès reconnaissait le Dieu des cieux. Sâil laissait, au dire de lâhistoire, à chaque peuple ses idoles, lui nâen avait pas. La doctrine de Zoroastre, la croyance en un Dieu suprême, lâenseignement des mages, tout cela mêlé à des vues philosophiques quant au principe du bien et du mal, formait la religion de ces souverains. Cela les disposait, sans doute, à reconnaître le «Dieu des cieux», mais, dans son édit, Artaxerxès va plus loin: il reconnaît le Dieu dâEsdras (v. 14), le Dieu dâIsraël (v. 15), le Dieu de Jérusalem (v. 19). Il reconnaît aussi sa responsabilité envers ce Dieu dont on doit craindre la colère (v. 23). Il montre de plus beaucoup de confiance en Esdras, homme de Dieu, car il lui remet lâétablissement des magistrats et des juges de lâautre côté du fleuve (v. 25); il sait fort bien que le pieux Esdras nâen choisira pas qui se révoltent contre lâautorité royale. Il veut que cet homme instruise les ignorants, et câest pour lui la garantie de paix de son règne (v. 25). Il ordonne enfin des mesures sévères contre ceux qui enfreignent la loi de Dieu et du roi, car, dans sa pensée, il identifie ensemble ces deux lois (v. 26).
Quant à Esdras, il rapporte tout à Dieu, même la faveur du roi: «Béni soit lâÃternel, le Dieu de nos pères, qui a mis de telles pensées dans le cÅur du roi, dâorner la maison de lâÃternel qui est à Jérusalem, et qui a étendu sur moi sa bonté devant le roi, et ses conseillers, et tous les puissants princes du roi» (v. 27-28). Avant toutes choses, il vit dans la présence de son Dieu et éprouve que «la main de lâÃternel est sur lui» pour lâexaucer (v. 6), le protéger (v. 9), le fortifier (v. 28) et le délivrer (8, 31).