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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-19.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
Nous voici arrivés à une période fort importante de lâhistoire dâIsraël. Le peuple a été amené au pied de «la montagne qui peut être touchée et au feu brûlant» (Héb. 12:18). La scène de gloire millénaire, que nous a présentée le chapitre précédent, a disparu. Cette vive image du royaume, éclairée un moment par le soleil, sâest évanouie et a fait place aux épais nuages qui vont sâamoncelant autour de cette «montagne qui peut être touchée», où Israël, poussé par un esprit de légalisme, aveugle et insensé, abandonna lâalliance de grâce de lâÃternel pour lâalliance des Åuvres de lâhomme. Mouvement fatal! qui fut suivi des résultats les plus funestes. Jusquâici, comme nous lâavons vu, aucun ennemi nâavait pu subsister devant Israël; nul obstacle nâavait pu arrêter sa marche victorieuse. Les armées de Pharaon avaient été détruites; Amalek et les siens avaient été passés au fil de lâépée: tout avait été victoire, car Dieu intervenait en faveur de son peuple, en vertu des promesses quâil avait faites à Abraham, Isaac et Jacob.
Au début de notre chapitre, lâÃternel résume, dâune manière touchante, ce quâil a fait pour Israël: «Tu diras ainsi à la maison de Jacob, et tu lâannonceras aux fils dâIsraël: Vous avez vu ce que jâai fait à lâÃgypte, et comment je vous ai portés sur des ailes dâaigle, et vous ai amenés à moi. Et maintenant, si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez mon alliance, vous mâappartiendrez en propre dâentre tous les peuples; car toute la terre est à moi; et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte». (Vers. 3-6). Remarquez que lâÃternel dit: «ma voix» et «mon alliance». Or que disait cette «voix»? Et quâest-ce quâimpliquait cette «alliance»? LâÃternel avait-il parlé pour imposer les lois et les ordonnances dâun législateur sévère et inflexible? Bien au contraire, lâÃternel était intervenu pour demander la liberté des captifs, pour leur procurer un refuge de devant le glaive du destructeur; pour préparer un chemin à ses rachetés; pour faire descendre le pain du ciel, et faire jaillir lâeau du rocher. Câest ainsi que la «voix» de lâÃternel, intelligible et pleine de grâce, avait parlé jusquâau moment où Israël «se tint au pied de la montagne» (Vers. 17).
Lâalliance de lâÃternel était une alliance de pure grâce. Elle ne posait aucune condition, ne demandait rien, nâimposait ni joug, ni fardeau. Quand «le Dieu de gloire apparut à Abraham» (Actes 7:2), à Ur des Chaldéens, il ne sâadressa certainement pas à Abraham en lui disant: «tu feras ceci» et «tu ne feras pas cela». Non, un pareil langage nâeût pas été selon le cÅur de Dieu. Il aime bien mieux mettre «une tiare pure» sur la tête du pécheur, quâun «joug de fer sur son cou» (Zach. 3:5; Deut. 28:48). Sa parole à Abraham fut: «Je te donnerai». La terre de Canaan ne pouvait être acquise par des Åuvres dâhomme, elle ne pouvait être que le don de la grâce de Dieu. Et au commencement de ce livre de lâExode, nous voyons Dieu visiter son peuple dans sa grâce, pour accomplir la promesse quâil avait faite en faveur de la postérité dâAbraham. Lâétat dans lequel lâÃternel trouva cette postérité, ne mettait pas obstacle à lâaccomplissement de ses desseins de grâce, attendu que le sang de lâAgneau lui fournissait un fondement parfaitement juste, en vertu duquel il pouvait accomplir ce quâil avait promis. Ãvidemment lâÃternel nâavait pas promis la terre de Canaan à la postérité dâAbraham, en vertu de quoi que ce soit quâil attendît de cette postérité, car cela eût détruit complètement la vraie nature dâune promesse: Dieu aurait fait un contrat, non une promesse; mais «Dieu a fait le don à Abraham par promesse», et non par un contrat réciproque. (Voyez Gal. 3 gl 3.1-29).
Câest pourquoi, au commencement de ce chapitre, lâÃternel rappelle à son peuple la grâce dont il a jusquâici usé envers lui; en même temps il lâassure de ce quâil sera encore maintenant, pourvu quâil persévère dans lâobéissance à la «voix» de la grâce dâen haut, et quâil demeure dans «lâalliance» de grâce. «Vous mâappartiendrez en propre,» leur dit-il, «dâentre tous les peuples». à quelle condition les Israélites pouvaient-ils être cette plus précieuse propriété de lâÃternel? Ãtait-ce en montant péniblement le chemin de la propre justice et du légalisme? Les malédictions dâune loi violée, violée avant même quâils lâeussent reçue, pouvaient-elles les amener là ? Non, assurément. Comment donc pouvaient-ils jouir de cette position glorieuse? Simplement en demeurant dans la position dans laquelle lâÃternel les voyait du ciel, alors quâil obligea le prophète qui aima le salaire dâiniquité à sâécrier: «Que tes tentes sont belles, ô Jacob! et tes demeures, ô Israël! Comme des vallées, elles sâétendent, comme des jardins auprès dâun fleuve, comme des arbres dâaloès que lâÃternel a plantés, comme des cèdres auprès des eaux. Lâeau coulera de ses seaux, et sa semence sera au milieu de grandes eaux; et son roi sera élevé au-dessus dâAgag, et son royaume sera haut élevé. Dieu lâa fait sortir dâÃgypte; il a comme la force des buffles». (Nomb. 24:5-8).
Toutefois Israël nâétait pas disposé à occuper cette heureuse position. Au lieu de se réjouir dans la «sainte promesse» de Dieu, il osa prendre lâengagement le plus présomptueux que des lèvres humaines puissent formuler. «Et tout le peuple ensemble répondit et dit: Tout ce que lâÃternel a dit, nous le ferons». (Vers. 8). Câétait parler témérairement. Les Israélites ne disent pas même: «Nous espérons faire,» ou «nous tâcherons de faire», langage qui eût montré chez eux un certain degré de méfiance dâeux-mêmes. Ils se prononcent de la manière la plus absolue. «Nous ferons». Ceux qui parlaient ainsi nâétaient pas seulement quelques esprits vaniteux, pleins de confiance en eux-mêmes, qui se distinguaient du reste de lâassemblée; non, «tout le peuple ensemble répondit». Ils étaient unanimes dans lâabandon de la «sainte promesse», «la sainte alliance».
Quel en est le résultat? Du moment où Israël eut prononcé son «vÅu», du moment où il entreprit de «faire», les choses changèrent complètement dâaspect. «Et lâÃternel dit à Moïse: Voici, je viendrai à toi dans lâobscurité dâune nuée⦠Et tu mettras des bornes pour le peuple, à lâentour, disant: Donnez-vous garde de monter sur la montagne, et dâen toucher lâextrémité. Quiconque touchera la montagne, sera certainement mis à mort». (Vers. 9-12). Câétait là un changement manifeste. Celui qui avait dit: «Je vous ai portés sur des ailes dâaigle et vous ai amenés à moi,» sâenveloppe maintenant «dans lâobscurité dâune nuée», et dit: «Tu mettras des bornes pour le peuple à lâentour». Les doux accents de la grâce ont fait place «aux tonnerres et aux éclairs» de la montagne en feu. (Vers. 16). Lâhomme avait osé parler de ses misérables Åuvres, en présence de la grâce magnifique de Dieu. Israël avait dit: «Nous voulons faire,» et il faut quâil soit placé à distance, afin que lâon voie ce quâil est en état de faire. Dieu prend une position de distance morale, et le peuple nâest que trop disposé à sâen arranger, car il était rempli de frayeur et de crainte, et nous ne devons pas nous en étonner, car ce quâil voyait était terrible, «si terrible que Moïse dit: Je suis épouvanté et tout tremblant» (Héb. 12:21). Qui aurait pu supporter la vue de ce «feu consumant», juste expression de la sainteté divine? «LâÃternel est venu de Sinaï, et il sâest levé pour eux de Séhir; il a resplendi de la montagne de Paran, et est venu des saintes myriades; de sa droite sortit une loi de feu pour eux». (Deut. 33:2). Lâexpression de «feu», appliquée à la loi, exprime la sainteté de cette loi. «Notre Dieu est un feu consumant» (Héb. 12:29), qui ne tolère le mal ni en pensée, ni en parole, ni en action.
Israël commit donc une fatale erreur en disant: «Nous ferons». Câétait prendre un engagement quâil nâétait pas capable de tenir, quand même il lâeût voulu; et nous savons quel est celui qui a dit: «Mieux vaut que tu ne fasses point de vÅu, que dâen faire un et de ne pas lâaccomplir». (Eccl. 5:5). La nature même dâun vÅu implique la capacité de lâaccomplir, et quelle est la capacité de lâhomme? Un homme en faillite pourrait aussi bien faire un bon sur la banque, quâun pécheur sans force faire un vÅu. Celui qui fait un vÅu nie la vérité, quant à sa nature et à sa condition. Il est ruiné, que peut-il faire? Privé de toute force, il ne peut ni vouloir, ni faire quoi que ce soit de bon. Israël a-t-il tenu son engagement? A-t-il «fait tout ce que lâÃternel a dit?» Le veau dâor, les tables brisées, le sabbat profané, les ordonnances méprisées et négligées, les messagers lapidés, le Christ rejeté et crucifié, le Saint Esprit contristé, en rendent témoignage!
Lecteur chrétien, ne vous réjouissez-vous pas de ce que votre salut éternel ne repose pas sur vos misérables vÅux et vos chimériques résolutions, mais sur «lâoffrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes?» (Héb. 10:10). Oui, câest là notre joie; elle ne peut nous faire défaut. Christ a pris sur lui tous nos vÅux, et les a éternellement et glorieusement accomplis. La vie de résurrection coule dans les membres de son corps, et produit en eux des résultats que ni les vÅux, ni les exigences de la loi nâauraient jamais pu effectuer. Câest Lui qui est notre vie, et câest Lui qui est notre justice. Puisse son nom être cher à nos cÅurs, et sa cause dominer et diriger notre vie entière! Que ce soit notre viande et notre breuvage, que de nous dépenser et dâêtre dépensés à son bienheureux service!
Je ne terminerai pas ce chapitre, sans faire mention dâun passage du Deutéronome qui pourrait offrir quelque difficulté à certains esprits, et qui se rapporte directement au sujet que nous venons de traiter: «Et lâÃternel entendit la voix de vos paroles; lorsque vous me parliez; et lâÃternel me dit: Jâai entendu la voix des paroles de ce peuple, quâils tâont dites: tout ce quâils ont dit, ils lâont bien dit». (Deut. 5:28). Il pourrait sembler, dâaprès ces paroles, que lâÃternel approuvait que les enfants dâIsraël fissent un vÅu; mais si on lit lâensemble du passage, depuis le verset 24 jusquâau 27, on voit aussitôt quâil nâest ici aucunement question du vÅu, mais de la terreur du peuple à la suite et en conséquence de son vÅu. Ils ne pouvaient supporter ce qui était commandé. «Si, dirent-ils, nous entendons encore la voix de lâÃternel, notre Dieu, nous mourrons. Car qui, de toute chair, a entendu, comme nous, la voix du Dieu vivant parlant du milieu du feu, et est demeuré en vie? Toi, approche, et écoute tout ce que dira lâÃternel, notre Dieu; et toi tu nous diras tout ce que lâÃternel, notre Dieu, tâaura dit, et nous lâécouterons, et nous le pratiquerons». Câétait la confession de leur incapacité à rencontrer lâÃternel sous lâaspect effrayant que leur orgueilleux légalisme lui avait fait prendre. Il est impossible que lâÃternel eût pu jamais approuver lâabandon dâune grâce gratuite et immuable, pour remplacer celle-ci par le fondement sans consistance des «Åuvres de loi».