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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 18". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-18.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 18". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-27
Nous arrivons ici à la fin dâune portion bien remarquable de lâExode. Dieu, dans lâexercice de sa grâce parfaite, a visité et racheté son peuple il lâa fait sortir du pays dâÃgypte et lâa délivré dâabord de la main de Pharaon, puis de celle dâAmalek. En outre, nous avons pu voir dans la manne, un type de Christ descendu du ciel; dans le rocher, un type de Christ frappé pour son peuple et dans lâeau qui jaillit, un type du Saint Esprit puis enfin, selon cet ordre merveilleux des Ãcritures, nous allons trouver un tableau de la gloire à venir, comprenant trois grandes parties; le Juif, le Gentil et lâÃglise de Dieu.
Pendant la période de la rejection de Moïse par ses frères, il fut mis à part et une épouse lui fut donnée, â la compagne de sa rejection; et le commencement de ce livre nous a appris quel était le caractère de la relation de Moïse avec cette épouse. Il était pour elle «un époux de sang». Câest précisément ce que Christ est pour lâÃglise. Lâunion de lâÃglise avec lui est fondée sur la mort et la résurrection; et lâÃglise est appelée à la communion de ses souffrances. Nous savons que câest pendant la période de lâincrédulité dâIsraël et de la rejection de Christ, que lâÃglise est rassemblée; et quand elle sera complète selon les conseils divins, quand la «plénitude des nations sera entrée» (Rom. 11:25), alors Israël reparaîtra de nouveau sur la scène.
Il en fut de même de Séphora et de lâancien Israël. Moïse avait renvoyé Séphora pendant la durée de sa mission auprès dâIsraël; et quand celui-ci eut été manifesté comme un peuple entièrement délivré, il est dit que «Jéthro, beau-père de Moïse, prit Séphora, la femme de Moïse, après que celui-ci lâeut renvoyée, et ses deux fils, dont lâun sâappelait Guershom, car il avait dit: Jâai séjourné dans un pays étranger; et lâautre, Ãliézer: Car le Dieu de mon père mâa été en aide, et mâa délivré de lâépée du Pharaon. Et Jéthro, â vint avec les fils et la femme de Moïse, vers celui-ci, au désert où il était campé, à la montagne de Dieu; et il fit dire à Moïse: Moi, ton beau-père Jéthro, je suis venu vers toi, et ta femme, et ses deux fils avec elle. Et Moïse sortit à la rencontre de son beau-père, et se prosterna et le baisa; et ils sâenquirent lâun de lâautre touchant leur bien-être, et entrèrent dans la tente. Et Moïse raconta à son beau-père tout ce que lâÃternel avait fait au Pharaon et à lâÃgypte à cause dâIsraël, toute la fatigue qui les avait atteints en chemin, et comment lâÃternel les avait délivrés. Et Jéthro se réjouit de tout le bien que lâÃternel avait fait à Israël, en ce quâil lâavait délivré de la main des Ãgyptiens. Et Jéthro dit: Béni soit lâÃternel, qui vous a délivrés de la main des Ãgyptiens et de la main du Pharaon. â Maintenant je connais que lâÃternel est plus grand que tous les dieux; car en cela même en quoi ils ont agi présomptueusement, il a été au-dessus dâeux. Et Jéthro, beau-père de Moïse, prit un holocauste et des sacrifices pour Dieu; et Aaron et tous les anciens dâIsraël vinrent pour manger le pain avec le beau-père de Moïse, en la présence de Dieu». (Vers. 2-12).
Cette scène est dâun intérêt profond. Toute la congrégation est réunie en triomphe devant lâÃternel: le Gentil offre un sacrifice et, pour compléter le tableau, lâépouse du Libérateur est introduite avec les enfants que Dieu lui a donnés. En un mot, câest une représentation singulièrement frappante du royaume à venir. «LâÃternel donnera la grâce et la gloire». (Ps. 84:12). Les pages qui précèdent nous ont montré de nombreuses opérations de la «grâce»; ici le Saint Esprit place devant nos yeux un magnifique tableau de la «gloire», et nous y présente en figure les diverses sphères dans lesquelles cette gloire sera manifestée. LâÃcriture distingue le Juif, le Gentil et lâÃglise de Dieu (comp. 1 Cor. 10:32 1cr 10.32-33); et nâen pas tenir compte renverse tout cet ordre parfait de la vérité, que Dieu a révélé dans sa Parole. La distinction que lâÃcriture fait ainsi, a existé depuis que le mystère de lâÃglise a été pleinement révélé par le ministère de Paul, et elle existera durant toute la période millénaire. Tout chrétien spirituel qui étudie la Parole leur donnera donc, dans son esprit, la place qui leur est due.
Lâapôtre enseigne expressément, dans son épître aux Ãphésiens, que le mystère de lâÃglise nâavait pas été donné à connaître aux fils des hommes dans dâautres générations, comme il lui a été révélé. (Ãph. 3 ep 3.8-12, comp. Col. 1:25-28 cl 1.24-29). Mais, bien quâil nâeût pas été révélé directement, ce mystère avait été représenté cependant en figure, dâune manière ou dâune autre; ainsi, par exemple, dans la relation dâAdam et dâÃve, dans le mariage de Joseph avec une Ãgyptienne, et dans celui de Moïse avec une femme Cushite. Le type ou lâombre dâune vérité diffère beaucoup de la révélation directe et positive de cette vérité. Le grand mystère de lâÃglise ne fut pas manifesté jusquâà ce que Christ, du milieu de la gloire céleste, le révélât à Saul de Tarse. Ainsi, tous ceux qui cherchent la révélation complète de ce mystère dans la loi, les prophètes ou les psaumes, sâengagent dans une fausse voie; mais ceux qui ont bien compris lâenseignement de lâépître aux Ãphésiens à ce sujet, peuvent en suivre avec intérêt et profit les ombres préfiguratives dans les écrits de lâAncien Testament.
Nous avons donc, au commencement de ce chapitre, une scène millénaire. Tous les champs de la gloire sont ouverts devant nos yeux. «Le peuple Juif» est là comme le grand témoin sur la terre, de lâunité, de la fidélité, de la miséricorde et de la puissance de lâÃternel (voyez par ex.: Ãsaïe 43:10-12, 21 es 43.10-21): il lâa été dans les générations passées, il lâest maintenant, et il le sera éternellement. «Le Gentil» lit dans le livre des voies de Dieu envers les Juifs: il suit lâhistoire merveilleuse de ce peuple choisi et mis à part, «ce peuple merveilleux dès ce temps et au delà » (Ãsaïe 18:2, comp. Ex. 33:16 ex 33.15-17; Deut. 4:6-8 dt 4.4-9); il voit des trônes et des empires renversés, des nations ébranlées jusque dans leur fondement, toute chose et tout homme obligés de céder, pour que la suprématie de ce peuple, dans lequel l'Ãternel a mis son affection, soit établie. «Maintenant je connais, dit le Gentil, que lâÃternel est plus grand que tous les dieux; car en cela même en quoi ils ont agi présomptueusement, il a été au-dessus dâeux» (Vers. 11): oui, telle est la confession du Gentil, quand les pages merveilleuses de lâhistoire du peuple juif sont déroulées devant lui.
Enfin «lâÃglise de Dieu», représentée, collectivement par Séphora et, individuellement dans les membres qui la composent, par les fils de Séphora, lâÃglise de Dieu apparaît comme étant unie dans la relation la plus intime avec le Libérateur. Si lâon demande la preuve de tout cela, lâapôtre répond: «Je parle comme à des personnes intelligentes: jugez vous-mêmes de ce que je dis». (1 Cor. 10:15). On ne peut pas fonder une doctrine sur un type; mais quand la doctrine est révélée, on peut avec exactitude en discerner le type et étudier celui-ci avec profit. De toute manière, il faut du discernement spirituel, soit pour comprendre la doctrine, soit pour discerner le type. «Or lâhomme animal ne reçoit pas les choses qui sont de lâEsprit de Dieu, car elles lui sont folie, et il ne peut les connaître, parce quâelles se discernent spirituellement». (1 Cor. 2:14).
Depuis le verset 13 jusquâà la fin, lâÃcriture nous parle de lâétablissement des chefs qui devaient assister Moïse dans lâadministration des affaires de la congrégation. Ceci eut lieu dâaprès le conseil de Jéthro qui craignait que Moïse ne «sâépuisât sous le poids de sa charge», et il peut être utile de rapprocher de ce fait la mise à part des soixante-dix hommes, mentionnés dans les Nombres, où lâon voit Moïse écrasé sous le poids de la responsabilité qui pèse sur lui, et exprimant lâangoisse de son âme, en disant à lâÃternel: «Pourquoi as-tu fait ce mal à ton serviteur? et pourquoi nâai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi le fardeau de tout ce peuple? Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple? Est-ce moi qui lâai enfanté, pour que tu me dises: Porte-le dans ton sein, comme le nourricier porte lâenfant qui tette, jusquâau pays que tu as promis par serment à ses pères? â Je ne puis, moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Et si tu agis ainsi avec moi, tue-moi donc, je te prie, si jâai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur». (Nomb. 11:11-15).
Il est évident que Moïse, ici, se retire dâun poste dâhonneur. Si Dieu trouvait bon de faire de lui le seul instrument pour gouverner lâassemblée, nâétait-ce pas le combler dâautant plus et dâhonneur et de faveur? Il est vrai que la responsabilité était immense, mais la foi aurait reconnu que Dieu était suffisant pour toutes choses. Mais Moïse perdit courage (tout grand serviteur quâil était), et il dit: «Je ne puis, moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi». Il nâétait pas trop pesant pour Dieu, et câétait Lui qui le portait: Moïse nâétait que lâinstrument. Moïse aurait aussi bien pu dire de sa verge, quâelle portait le peuple, car il nâétait pas lui-même, dans la main de Dieu, plus que nâétait sa verge dans la sienne propre. Câest en ceci que les serviteurs de Dieu faiblissent continuellement, et dâune manière dâautant plus funeste que cette faute revêt lâapparence de lâhumilité. Reculer devant une grande responsabilité ressemble à de la défiance de soi-même et à une profonde humilité, dâesprit; mais la seule chose quâil nous importe de savoir est celle-ci: est-ce Dieu qui nous a placés sous cette responsabilité? Sâil en est ainsi, certainement Dieu sera avec nous pour nous aider à la porter, et, avec lui, nous pouvons tout supporter. Avec lui, le poids dâune montagne nâest rien; tandis que, sans lui, le poids dâune plume nous écrase. Si un homme, dans la vanité de ses pensées, se met en avant, prend sur lui un fardeau que Dieu ne lâa jamais appelé à porter, et entreprend ainsi une Åuvre pour laquelle, par conséquent, Dieu ne lâa jamais qualifié, nous pouvons nous attendre à voir un tel homme succomber sous le poids de ce fardeau; mais si câest Dieu qui met un fardeau sur un homme, Dieu le fortifiera et le rendra capable de le porter.
Quitter un poste qui nous a été assigné par Dieu nâest jamais un fruit de lâhumilité: bien au contraire, lâhumilité la plus profonde se manifestera en restant à ce poste, dans une simple dépendance de Dieu. Câest une preuve évidente que nous sommes occupés de nous-mêmes, quand nous reculons devant le service sous prétexte dâincapacité. Dieu ne nous appelle pas au service sur le fondement de notre capacité, mais de la sienne, à lui; par conséquent, à moins dâêtre exclusivement occupé de moi-même, ou dâêtre plein de méfiance envers Dieu, je ne dois pas abandonner une position de service ou de témoignage, à cause de la responsabilité qui sây rattache. Toute puissance appartient à Dieu, et soit que cette puissance agisse par le moyen dâun seul agent, ou par le moyen de soixante et dix, peu importe: cette puissance est toujours la même; mais si lâagent refuse la charge qui lui est imposée, il ne sâen trouvera que plus mal. Dieu ne veut forcer personne à occuper un poste dâhonneur, si on ne sait pas se confier en lui pour y être soutenu. Le chemin nous est toujours ouvert pour abandonner notre haute position, et nous amener là où une misérable incrédulité voudrait nous placer.
Câest ce qui arriva à Moïse: il se plaignit du fardeau quâil avait à porter, et il lui fut immédiatement enlevé; mais avec le fardeau il perdit lâinsigne honneur de le porter. «Et lâÃternel dit à Moïse: Assemble-moi soixante-dix hommes des anciens dâIsraël, que tu sais être les anciens du peuple et ses magistrats, et amène-les à la tente dâassignation, et ils se tiendront là avec toi. Et je descendrai, et je parlerai là avec toi, et jâôterai de lâEsprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin quâils portent avec toi le fardeau du peuple, et que tu ne le portes pas, toi seul». (Nomb. 11:16, 17). Aucune nouvelle puissance nâest introduite: dans un seul homme, comme dans soixante-dix, il y avait le même Esprit. Soixante-dix hommes nâavaient pas en eux-mêmes plus de valeur ou de mérite quâun seul. «Câest lâEsprit qui vivifie; la chair ne profite de rien». (Jean 6:63). Ce pas de Moïse ne lui fit rien gagner en fait de puissance, mais lui fit perdre beaucoup en fait de gloire.
Dans la dernière partie de ce chapitre des Nombres, Moïse profère des paroles dâincrédulité, qui lui attirent une réprimande sévère de la part de lâÃternel: «La main de lâÃternel est-elle devenue courte? Tu verras maintenant si ce que jâai dit tâarrivera, ou non». (Vers. 23). Si lâon compare les versets 11 à 15 et 21 à 23, on remarque entre eux un rapport évident et solennel. Celui qui recule devant la responsabilité à cause de sa propre faiblesse, court le danger de mettre en doute la plénitude et la suffisance des ressources de Dieu.
Toute cette scène est dâun enseignement précieux pour le serviteur de Christ, qui serait tenté de se sentir seul ou surchargé dans son Åuvre. Quâil se souvienne que là où le Saint Esprit opère, un seul instrument est aussi bon et aussi efficace que soixante-dix; et que là où Dieu nâopère pas, soixante-dix ne valent pas plus quâun seul. Tout dépend de lâénergie du Saint Esprit. Avec lui, un seul homme peut tout faire, tout endurer, tout supporter; sans lui, soixante-dix hommes ne peuvent rien. Que le serviteur isolé se souvienne, pour la consolation et lâencouragement de son cÅur fatigué, que pourvu quâil ait avec lui la présence et la puissance du Saint Esprit, il nâa pas lieu de se plaindre de sa charge, ou de soupirer après une diminution de son travail. Si Dieu honore un homme en lui donnant beaucoup à faire, que cet homme se réjouisse et ne murmure pas; car sâil murmure, il pourrait bientôt perdre cet honneur. Dieu nâest pas embarrassé pour trouver des instruments. Il aurait pu des pierres faire naître des enfants à Abraham, et de ces mêmes pierres il peut susciter les agents nécessaires à lâaccomplissement de son Åuvre glorieuse.
Ah! que nâavons-nous un cÅur pour le servir un cÅur patient, humble, dévoué, dépouillé de lui-même! un cÅur prêt à servir avec dâautres, et prêt à servir seul; un cÅur tellement rempli dâamour pour Christ, quâil trouve sa joie, sa plus grande joie, à le servir, dans quelque sphère que ce soit, et quel que soit le caractère du service! Câest là , assurément, ce dont nous avons particulièrement besoin aux jours où nous vivons. Que le Saint Esprit ranime dans nos cÅurs un sentiment plus profond de lâexcellence et du prix du nom de Jésus, et nous donne de pouvoir répondre dâune manière plus entière et plus puissante à lâamour immuable de son cÅur!