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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Chapitre 1er
«Il les guida dans le droit chemin». (Ps. 107:7)
Par la grâce de Dieu, nous allons passer maintenant à lâétude du livre de lâExode, dont le sujet principal est la Rédemption. Les cinq premiers versets rappellent les dernières scènes du livre précédent. Les objets élus de la faveur de Dieu sont dâabord placés devant nous, après quoi lâauteur inspiré nous transporte immédiatement au milieu des faits qui forment le sujet de lâenseignement du livre.
Nous avons vu, en méditant la Genèse, que ce fut la conduite des frères de Joseph, à lâégard de ce dernier, qui amena la famille de Jacob en Ãgypte. On peut envisager ce fait de deux manières; et trouver dâabord dans la conduite dâIsraël à lâégard de Dieu, un solennel enseignement; puis, dans le déploiement des voies de Dieu envers Israël, une leçon pleine dâencouragement.
En premier lieu donc, pour ce qui regarde la conduite des enfants dâIsraël à lâégard de Dieu, est-il rien de plus solennel que de suivre jusquâau bout les résultats de la méchanceté dont ils usèrent envers celui en qui lâÅil spirituel discerne le type frappant du Seigneur Jésus? Sans égard pour lâangoisse dont son âme est remplie, les fils de Jacob livrent Joseph entre les mains des incirconcis. Et quelle est, pour eux, la conséquence de cet acte? Ils sont conduits en Ãgypte pour y passer par ces profonds et douloureux exercices de cÅur, que dépeignent dâune manière si simple et si touchante les derniers chapitres de la Genèse. Ce nâest pas tout: un long temps dâépreuve est réservé encore à leur postérité dans ce même pays où Joseph a trouvé une prison.
Mais Dieu était dans tout cela, aussi bien que lâhomme; et câest la prérogative de Dieu de tirer le bien du mal. Les frères de Joseph peuvent bien le vendre aux Ismaélites; ceux-ci peuvent le vendre à Potiphar, et Potiphar peut le jeter en prison, mais lâÃternel est au-dessus de tout, et il accomplit ses grands et merveilleux desseins. «La colère de lâhomme te louera». (Psaumes 74:10). Le temps nâétait pas encore venu, où les héritiers seraient prêts pour lâhéritage, et lâhéritage pour les héritiers. La postérité dâAbraham devait passer par la dure école du travail des briques, en Ãgypte, en attendant que lâiniquité des Amoréens fût venue à son comble au milieu des «montagnes et des vallées» de la terre promise. (Voy. Gen. 15:16 et Deut. 11:11).
Tout ceci est intéressant et instructif à un haut degré. Dans le gouvernement de Dieu, «une roue est au milieu dâune roue». (Ãz. 1:16 ez 1-15-21). Dieu se sert de moyens infiniment variés pour accomplir ses insondables desseins. La femme de Potiphar, le grand échanson de Pharaon, le songe de Pharaon, Pharaon lui-même, la prison, le trône les fers, le cachet royal, la famine, tout cela est à sa souveraine disposition, et Il fait tout concourir à lâaccomplissement de ses plans merveilleux. Lâhomme spirituel trouve son plaisir à méditer ces choses, il aime à parcourir en esprit le vaste domaine de la création et de la providence, et à reconnaître partout cet agencement dont le Dieu Tout-Sage et Tout-Puissant se sert pour développer les desseins de son amour rédempteur. On découvre, il est vrai, mainte trace du serpent, mainte empreinte profonde et bien marquée du pied de lâennemi de Dieu et de lâhomme; nombre de choses que nous ne pouvons expliquer, ni même comprendre: lâinnocence qui souffre et la méchanceté qui prospère peuvent donner aux raisonnements incrédules des sceptiques une apparence de fondement de vérité; mais le vrai croyant se repose avec confiance sur la certitude que «le Juge de toute la terre fera ce qui est juste». (Gen. 18:25). Il sait que lâincrédulité aveugle ne peut quâerrer, et quâelle scrute en vain les voies de Celui qui est lui-même son propre interprète.
Bénissons Dieu pour la consolation et lâencouragement que notre âme puise dans des réflexions de cette nature. Nous en avons sans cesse besoin pendant que nous traversons ce monde mauvais dans lequel lâEnnemi a introduit un mal et un désordre si effrayants, dans lequel les convoitises et les passions des hommes produisent des fruits si amers, et dans lequel le sentier du fidèle disciple est si raboteux que la nature, réduite à elle-même, ne pourrait jamais sây maintenir. La foi sait, dâune manière parfaitement certaine, quâil y a, derrière la scène, quelquâun que le monde ne voit pas et duquel il ne se soucie pas; et dans cette assurance, elle peut dire avec calme: «tout va bien,» et «tout ira bien».
Les premières lignes du livre de lâExode nous ont suggéré les pensées qui précèdent. «Mon conseil sâaccomplira, et je ferai tout mon bon plaisir» (Ãsaïe 46:10). LâEnnemi peut résister; mais Dieu se montrera toujours plus fort que lui, et quant à nous, tout ce dont nous avons besoin, câest de la simplicité et de lâesprit dâun petit enfant, qui se repose avec confiance sur Dieu et ses desseins. Lâincrédule regarde plutôt aux efforts que fait lâEnnemi pour contrecarrer les plans de Dieu, quâà la puissance de Dieu pour les accomplir. La foi porte ses regards sur la puissance de Dieu; elle remporte ainsi la victoire, et jouit dâune paix constante; elle a affaire à Dieu et à sa fidélité qui ne fait jamais défaut; elle ne sâappuie pas sur le sable mouvant des choses humaines et des influences terrestres, mais sur le roc immuable de la Parole éternelle de Dieu. Cette Parole est le saint et sûr asile de la foi; quoi quâil arrive, le croyant demeure dans ce sanctuaire de la force. «Joseph mourut, et tous ses frères et toute cette génération-là ». Mais quâimporte? La mort porterait-elle atteinte aux conseils du Dieu vivant? Non, assurément. Dieu nâattendait que le moment fixé, le temps convenable, pour faire servir au développement de ses desseins les influences les plus hostiles.
«Et un nouveau roi se leva sur lâÃgypte, qui nâavait point connu Joseph. Et il dit à son peuple: Voici, le peuple des fils dâIsraël est plus nombreux et plus fort que nous. Allons, soyons prudents à son égard, de peur quâil ne se multiplie, et que, sâil arrivait une guerre, il ne se joigne, lui aussi, à nos ennemis, et ne fasse la guerre contre nous, et ne monte hors du pays». (Vers. 8-10). Tel est le raisonnement dâun cÅur qui nâa pas appris à faire entrer Dieu dans ses calculs. Un cÅur irrégénéré ne peut pas tenir compte de Dieu; aussi, du moment quâil sâagit de Lui, tous ses raisonnements tombent dans le néant: en dehors de Dieu ou indépendamment de Lui, ses plans et ses calculs peuvent paraître fort sages: mais dès que Dieu est introduit sur la scène, leur complète folie est manifestée.
Pourquoi donc nous laisserions-nous, en aucune manière, influencer par des raisonnements dont lâapparence de vérité repose sur lâexclusion complète de Dieu? Faire ainsi, câest, en principe, de lâathéisme pratique. Pharaon pouvait juger exactement les diverses éventualités des affaires humaines: lâaccroissement du peuple, la chance dâune guerre, la possibilité que les Israélites se joignissent à lâennemi, leur fuite du pays; il pouvait, avec une pénétration peu commune, mettre toutes ces circonstances dans la balance, mais il ne lui est jamais venu un instant la pensée que Dieu pouvait avoir quelque chose à faire dans tout cela. Cette seule pensée, si elle fût montée dans son cÅur, aurait renversé tous les raisonnements et mis à nu la folie de tous ses plans.
Or il est bon dâêtre persuadé quâil en est toujours de même: les raisonnements de lâesprit incrédule de lâhomme excluent Dieu absolument; bien plus, leur vérité et leur force reposent sur cette exclusion même. Lâintroduction de Dieu sur la scène porte le coup mortel à tout scepticisme et à toute incrédulité. Si, jusquâà ce que Dieu paraisse, ils peuvent se glorifier en faisant étalage de leur habileté, du moment que lâÅil aperçoit le plus petit reflet du Dieu béni, ils se voient dépouillés de leur manteau et mis à nu dans toute, leur difformité.
Pour ce qui regarde le roi dâÃgypte, on peut bien dire quâil «était dans une grande erreur,» ne connaissant pas Dieu, ni ses conseils immuables. (Comp. Marc 12:24-27 mc 12.18-27). Il ignorait que depuis des siècles, dès avant même quâil eût respiré le souffle de la vie, la parole et le serment de Dieu, «ces deux choses immuables,» avaient assuré la délivrance complète et glorieuse de ce même peuple, que lui, Pharaon, se proposait dâécraser. Pharaon ne connaissait rien de tout cela, toutes ses pensées et tous ses plans reposaient sur lâignorance de cette grande vérité, fondement de toutes les vérités, savoir que Dieu est. Il sâimaginait follement que, par sa sagesse et son pouvoir, il pourrait empêcher lâaccroissement de ce peuple, au sujet duquel Dieu avait dit: «Je multiplierai abondamment ta semence comme les étoiles des cieux et comme le sable qui est sur le bord de la mer» (Gen. 22:17): câest pourquoi tous ses plans et toute sa sagesse nâétaient que folie.
Lâerreur la plus grande dans laquelle un homme puisse tomber, câest dâagir sans tenir compte de Dieu. Tôt ou tard, la pensée de Dieu sâimposera à son esprit, et alors tous ses plans et tous ses calculs seront anéantis. Tout ce que lâhomme entreprend, indépendamment de Dieu, peut durer tout au plus pendant le temps présent. Tout ce qui nâest quâhumain, quelque solide, quelque brillant et attrayant que cela puisse être, est destiné à devenir la proie de la mort et à tomber en poussière dans les ténèbres et le silence de la tombe. Toute gloire et toute lâexcellence de lâhomme seront ensevelies sous les «mottes de la vallée» (Job 21:33). Lâhomme porte sur son front le cachet de la mort, et tous ses projets sâévanouissent, car ils ne sont que passagers. En revanche, tout ce qui se rapporte à Dieu et repose sur Lui, demeure à jamais. «Son nom sera pour toujours; son nom se perpétuera devant le soleil». (Psaumes 72:17).
Quelle nâest donc pas la folie du faible mortel qui sâélève contre le Dieu éternel, «qui court contre lui, le cou tendu, sous les bosses épaisses de ses boucliers». (Job 15:26). Le monarque de lâÃgypte aurait pu, tout aussi bien, tenter dâarrêter, de sa faible main, le mouvement des eaux de la mer, que de vouloir empêcher lâaccroissement de ce peuple, objet des desseins éternels de Dieu. Aussi, lors même quâil «établit sur le peuple des chefs de corvée pour lâopprimer par leurs fardeaux» (Vers. 11), «selon quâils lâopprimaient. il multipliait et croissait» (Vers. 12). Il en sera toujours ainsi. «Celui qui habite dans les cieux se rira dâeux, le Seigneur sâen moquera». (Ps. 2:4). Une confusion éternelle reposera sur toute lâopposition des hommes et des démons. Cette assurance met le cÅur en repos, dans un monde où tout apparaît si contraire à Dieu et à la foi. Si nous nâavions la ferme confiance que «la colère de lâhomme louera Dieu» (Ps. 76:10), nous serions souvent abattus en présence des circonstances et des influences au milieu desquelles nous nous trouvons dans ce monde. Mais, que Dieu en soit béni, nos regards ne sont pas fixés sur les choses qui se voient, mais sur celles qui ne se voient pas: car «celles qui ne se voient pas sont éternelles». (2 Cor. 4:18). Avec cette certitude, nous pouvons bien dire: «Demeure tranquille, appuyé sur lâÃternel, et attends-toi à lui. Ne tâirrite pas à cause de celui qui prospère dans son chemin, à cause de lâhomme qui vient à bout de ses desseins». (Ps. 37:7). Comme la vérité de ces paroles se manifeste clairement dans le récit qui nous occupe, tant pour ce qui concerne les opprimés, que pour ce qui regarde lâoppresseur! Si Israël regardait aux choses «qui se voient,» que voyait-il? La colère de Pharaon, des commissaires dâimpôts, un service rigoureux, une rude servitude, du mortier et des briques. Mais «les choses qui ne se voient pas,» quâétaient-elles? Le dessein éternel de Dieu, sa promesse infaillible, lâaurore prochaine dâun jour de salut, le «brandon de feu» de la délivrance de lâÃternel, Merveilleux contraste! La foi seule pouvait le saisir, comme aussi ce nâest que par la foi quâun pauvre Israélite opprimé pouvait détourner ses regards du four fumant de lâÃgypte, pour les fixer sur les vertes campagnes et les riches vignobles de la terre de Canaan. La foi seule était capable de reconnaître, dans ces esclaves opprimés et asservis au rude travail des fours à briques de lâÃgypte, les objets de lâintérêt et de la faveur spéciale du Ciel.
Comme il en était alors, ainsi en est-il maintenant: «Nous marchons par la foi, non par la vue». (2 Cor. 5:7). «Ce que nous serons nâa pas encore été manifesté». (1 Jean 3:2). Nous sommes ici «présents dans le corps, absents du Seigneur». (2 Cor. 5:6). Si, de fait, nous sommes en Ãgypte, toutefois, en esprit, nous sommes dans la Canaan céleste. La foi place le cÅur dans la puissance des choses célestes et invisibles, le rendant ainsi capable de sâélever au-dessus de tout ce qui est dâici-bas, où règnent les ténèbres de la mort. Que nâavons-nous cette foi enfantine, qui sâassied près de la source pure et éternelle de la vérité, sâabreuvant à longs traits à ces eaux rafraîchissantes qui relèvent lââme abattue et qui communiquent à lâhomme nouveau la force quâil lui faut pour avancer dans sa course vers le ciel!
Les derniers versets de ce chapitre nous fournissent, dans la conduite de Shiphra et de Pua, femmes craignant Dieu, une édifiante leçon. Bravant la colère du roi, ces deux femmes ne voulurent point faire ce que Pharaon avait ordonné, «et Dieu leur fit des maisons». «Ceux qui mâhonorent, je les honorerai; et ceux qui me méprisent seront en petite estime». (1 Sam. 2:30). Puissions-nous nous en souvenir toujours et agir pour Dieu en toutes circonstances!