Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ephesians-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
V. 1-6
Après avoir présenté ce grand déploiement de vérité, Paul commence à nous exhorter à marcher dâune manière digne dâun appel [ou: vocation] aussi élevé. Nous le voyons si nous lisons ensemble les premiers versets des chapitres 3 et 4. Tout le chapitre trois, sauf le premier verset, est une parenthèse dans laquelle il indique combien le Seigneur lui a précisément confié le ministère en rapport avec toute cette vérité â quâil appelle, «le mystère»; et dans cette parenthèse, une nouvelle fois, il rapporte le contenu de ses prières pour les Ãphésiens croyants.
V. 7-8
Ãvidemment, il sentait que son exhortation à marcher dâune manière digne de notre appel [ou: vocation] aurait plus de force si nous comprenions combien toute lâautorité du Seigneur était derrière cette exhortation. Une «dispensation» ou «administration» de la grâce de Dieu envers des êtres tels que nous, lui avait été confiée, car le «mystère» lui avait été spécialement révélé, et il venait juste dâécrire brièvement à ce sujet. Câest une allusion, évidemment, à ce quâil avait écrit de 1:19 à 2:22. Un résumé encore plus bref est donné en 3:6, où il insiste de nouveau sur la merveilleuse place accordée aux Gentils (= nations). Les trois expressions «cohéritier», «dâun même corps» et «coparticipants» ont le mérite de faire voir la pensée principale de lâEsprit de Dieu dans ce verset. Or câétait un aspect du propos de Dieu en bénédiction qui était tout à fait inconnu dans les siècles précédents: forcément inconnu, bien sûr, car sâil avait été connu, lâordre de choses établi en rapport avec la loi et Israël était ipso facto détruit. Câétait donc un secret caché en Dieu jusquâà ce que Christ fût exalté dans les lieux célestes et que le Saint Esprit soit envoyé ici-bas.
Mais maintenant ce mystère est révélé, et lâapôtre Paul en était fait le serviteur. Il nâa pas été révélé quâà lui, mais aussi aux autres apôtres et prophètes. Ainsi la réalité de ce mystère était indubitable et incontestable. Cependant le service [ou: ministère] en a été donné à Paul, selon lâaffirmation claire du verset 7. En accord avec ceci, il nâest fait aucune autre allusion au mystère dans les épîtres écrites par des apôtres autres que Paul.
Nous pouvons comprendre la grandeur de ce thème si nous avons un peu saisi ce que nous venons de survoler rapidement. Paul lui-même était si impressionné par sa grandeur quâil parle de son ministère comme consistant à annoncer [ou: évangéliser] «les richesses insondables de Christ».
Si nous lisons cette expression «les richesses insondables de Christ» dans son contexte, nous nous apercevons quâelle se réfère, non pas à toutes les richesses qui Lui appartiennent personnellement, mais plutôt à tout ce qui est en Lui pour les Siens. Si nous regardons de près le ch. 1, nous trouvons environ douze fois lâexpression «en Christ», ou ses équivalents («dans le Bien-aimé», «en Lui», «en qui»; elle se trouve six fois au ch. 2, et trois fois au chapitre 3. Prenons lâun des passages seulement: «bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ». Pouvons-nous chercher et identifier ces bénédictions de manière à dominer entièrement le sujet? Nous ne le pouvons pas. Elles sont trop grandes pour notre petite compréhension. Elles sont insondables, et il en est de même pour tout ce que nous avons en Christ. Mais, bien quâinsondables, elles peuvent nous être données à connaître, et câest ainsi quâelles étaient le sujet du ministère de lâapôtre.
V. 9
Son ministère recouvrait un second sujet. Il était chargé de nous faire connaître à tous, non seulement ce quâest le mystère, mais quelle est «lâadministration du mystère». Le mystère concerne Christ et lâéglise, et plus particulièrement la place que les Gentils occupent en elle, comme Paul lâa déjà expliqué. Lâadministration concerne les dispositions pratiques pour la vie de lâassemblée, son ordre et son témoignage, que Paul avait établies partout. Ces dispositions étaient commandées par le Seigneur pour que, même dans la condition actuelle de lâéglise, il puisse y avoir une manifestation des choses qui sont vraies et établies concernant lâassemblée dans les conseils éternels de Dieu.
Le mystère lui-même était quelque chose dâentièrement nouveau, car depuis le commencement du monde jusquâalors, il avait été caché en Dieu. Par conséquent lâadministration du mystère était entièrement nouvelle. Auparavant Dieu ne sâétait occupé que dâune seule nation, et Il lâavait fait sur la base de la loi. Or Dieu était en train dâappeler des gens élus dâentre toutes les nations selon Sa grâce, et ce qui était simplement national se retrouvait fondu dans ce propos plus vaste et plus complet. Dans lâassemblée de Dieu tout devait être mis en ordre et administré selon ces propos de Dieu. Lâapôtre ne cesse pas dans cette épître de nous instruire sur les détails de cette administration ordonnée divinement; il le fera encore en écrivant sa première lettre aux Corinthiens.
Lâassemblée à Corinthe ne marchait pas en ordre, contrairement à celles dâÃphèse et de Colosses. Il y avait beaucoup dâignorance, dâerreur et de désordre parmi eux, et ceci fournit à lâEsprit de Dieu lâoccasion de leur inculquer lâadministration du mystère, au moins dans beaucoup de ses détails, traitant les affaires rendues publiques dont nâimporte qui pouvait se rendre compte de lâextérieur. Pour ne pas passer à côté de ceci, prenons un détail parmi beaucoup dâautres pour servir dâexemple.
Notre épître établit que nous, Juifs ou Gentils, sommes «édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par lâEsprit» (2:22). Câest un des grands sujets inclus dans le mystère. Nous nous tournons alors vers lâépître aux Corinthiens, et nous découvrons que ce nâest pas une simple doctrine, une idée séparée de tout effet pratique sur les dispositions présentes concernant la vie de lâassemblée et le comportement. Tout au contraire; Paul déclare quâen conséquence lâEsprit est souverain dans la maison où Il habite. Il habite là pour pouvoir agir à la gloire de Dieu: «Mais le seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît» (1 Cor. 12:11). Et vu que lâEsprit distribue et anime lâexercice des dons variés, nous trouvons au ch. 14 de la même épître quâil nous est demandé de reconnaître que les instructions données sont «le commandement du Seigneur». Le Seigneur est, voyez-vous, le grand Administrateur dans lâassemblée de Dieu, et Paul était le serviteur choisi pour nous faire connaître Son administration.
V. 10-13
Jâai bien peur que de nos jours lâadministration du mystère soit mise de côté, avec légèreté, par beaucoup de chrétiens, et même par de bons chrétiens sérieux; mais nous sommes assurés quâils le font pour leur grande perte, à la fois maintenant et dans le siècle à venir. Si nous négligeons une partie quelconque de la vérité, nous devenons sous-développés en ce qui concerne cette partie, «comme un gâteau qui nâa pas été retourné», selon lâexpression dâ Osée 7:8. Nous devons aussi prendre en considération les versets 10 et 11 de notre chapitre qui nous disent que lâadministration du mystère, telle quâelle est appliquée dans lâassemblée, est une sorte de livre de leçons sous les yeux des anges. Le livre de leçons dâaujourdâhui que les anges regardent, est bien tristement taché et obscurci. Mais, puisque les anges ne meurent pas, ces mêmes yeux ont regardé autrefois, et ont vu la beauté de la sagesse si diverse de Dieu, quand lâexcellence de lâadministration divine, exercée par Paul, était vue pour la première fois aux premiers jours de lâéglise.
Alors, durant un brève période, les choses ont été «selon le propos des siècles, lequel il a établi dans le christ Jésus notre Seigneur» (3:11). Depuis, et pendant longtemps, les choses ont été surtout selon les désirs et arrangements décousus des hommes, bien que nombre dâentre ceux qui ont fait les arrangements étaient sans aucun doute des hommes pieux et bien intentionnés. Puissions-nous avoir la grâce de tenir, dans la mesure où cela dépend de nous, à lâadministration telle quâordonnée par Dieu, car il est évident que ce qui était «caché en Dieu» doit être «maintenant donné à connaître par lâassemblée». En même temps, ne nous attendons pas à faire cela sans opposition ni troubles, car Paul rencontrait passablement de tribulation, comme il y fait allusion au verset 13.
V. 14-15
En outre nous nâentrons pas facilement ni rapidement dans la puissance et la jouissance de ces choses. Câest pourquoi, arrivé à ce point, lâapôtre se met à prier, et il est conduit à nous donner par écrit le contenu de sa prière, pour que nous en soyons ranimés. La prière est adressée au Père, et elle a trait aux opérations de lâEsprit en vue de ce que Christ ait la place qui Lui est due dans nos cÅurs. Le Père, le Fils et Le Saint Esprit sont ainsi impliqués dans cette prière.
La prière sâadresse au Père comme à Celui qui confère Son nom et Son caractère à toute famille qui finalement remplira les cieux et la terre. Le Seigneur Jésus est notre Chef, et Il est aussi, en un certain sens, le Chef et le Conducteur de chacune de ces différentes familles. La traduction est bien «toute famille», et non pas «toute la famille». Dieu aura plusieurs familles, certaines pour le ciel et dâautres pour la terre. Parmi les familles célestes il y aura lâéglise et les esprits des hommes justes rendus parfaits [ou: «consommés»; Héb. 12:23], câest-à -dire les saints de lâAncien Testament. Parmi les familles terrestres, il y aura Israël, les Gentils rachetés, etc. De nos jours, parmi les hommes, les familles tirent leur nom de celui qui en est le père, de celui qui en est à lâorigine. Or la paternité parmi les hommes nâest quâun reflet de la paternité divine.
V. 16-17
Le sujet principal de la prière est que Christ habite par la foi dans nos cÅurs, quâIl reste à demeure le centre de direction de nos plus profondes affections. Cela ne peut avoir lieu que si nous sommes fortifiés par la puissance de lâEsprit quant à lâhomme intérieur, car par nature, câest lâégoïsme qui nous contrôle, et nous sommes inconstants et incertains. Si Christ habite dans nos cÅurs, nous devenons enracinés et fondés dans lâamour (Son amour, non pas le nôtre). Câest seulement quand nous sommes enracinés et fondés dans lâamour, que nous pouvons commencer à connaître lâamour de Christ qui surpasse toute connaissance.
V. 18-19
Le verset 17 parle de ce qui se trouve au centre de tout, Christ habitant en nous, et nous étant enracinés et fondés dans lâamour. Aux versets 18 et 19, on passe au cercle le plus large possible de bénédiction, dâamour et de gloire. Une paire de compas peut servir dâillustration. Il nâest pas facile de dessiner un cercle à moins que lâune des branches ne soit fixée fermement. Une fois lâune des branches fixée, le cercle peut être facilement dessiné. Il en est ainsi ici. Une fois enraciné et fondés dans lâamour, le vaste et puissant embrassement du verset 18 devient possible.
Si le verset 19 nous dit que nous devons connaître ce qui surpasse toute connaissance, le verset 18 implique que nous devons comprendre ce qui échappe à toute vraie définition. Quatre dimensions sont énumérées, mais il ne nous est pas dit à quoi elles se réfèrent. Les dimensions de quoi? Sans doute celles de toute la grande vérité que Paul avait déployée, les dimensions des richesses insondables de Christ. Ces choses ne doivent être comprises quâavec tous les saints. Nous avons besoin lâun de lâautre quand nous commençons à les apprendre. Tous les saints devraient être désireux de les comprendre, et on ne peut les comprendre quâen gardant en vue tous les saints. En ces jours dâéclatement et de division dans lâéglise de Dieu, on ne peut rassembler tous les saints ensemble, et on ne peut pas non plus inciter tous les saints à saisir ces choses, mais on peut tenir avec beaucoup de ténacité à la pensée divine de tous les saints, et dans la mesure où cela tient à nous, vivre et agir en ayant tous les saints en vue. Ceux qui font cela sont les plus propres à comprendre la portée puissante des richesses insondables de Christ, à connaître Son amour qui est centré sur tous les saints, et à être remplis de toute la plénitude de Dieu.
V. 20-21
La contemplation, en prière, de telles hauteurs de lumière, dâaffections et de bénédiction spirituelles poussait le cÅur de lâapôtre à adorer, et le chapitre se termine par une doxologie attribuant la gloire au Père. Ce quâil avait désiré dans sa prière serait impossible à accomplir sâil nây avait pas la puissance qui opère en nous, le Saint Esprit de Dieu. Par cette Puissance, le Père peut accomplir ce qui surpasse irrésistiblement nos pensées et nos désirs. Beaucoup dâentre nous, en lisant les désirs de lâapôtre pour nous, ont pu se dire: Tout à fait merveilleux, mais tout à fait hors de ma portée. Rappelons-nous pourtant, que cela ne dépasse pas la Puissance qui opère en nous. Toute cette bénédiction peut être réellement et consciemment à nous, et à nous comme possession présente.
La gloire que le dernier verset attribue à Dieu sera certainement la Sienne. Pendant tous les âges, lâéglise irradiera Sa gloire. En tant quâépouse, femme de lâAgneau, on dira dâelle: «Ayant la gloire de Dieu: son luminaire était semblable à une pierre très précieuse, comme à une pierre de jaspe cristallin» (Apoc. 21:11). Et tout ce que lâéglise est, et tout ce quâelle sera à jamais, est par et dans le Christ Jésus. Jésus Christ est le plus glorieux Serviteur de la gloire de Dieu. Il a opéré cette gloire, et sâest couvert de gloire en le faisant. Câest ainsi que nous pouvons chanter avec tant de joie:
Christ, le centre de la multitude,
Brillera là dans toute Sa gloire,
Et tous les yeux de cette troupe immense
Ne verront que Sa gloire.