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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ecclesiastes-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-29
Le caractère de plus en plus proverbial des chapitres qui suivent nous oblige à les considérer dâune manière beaucoup plus détaillée.
Ce chapitre introduit un nouveau sujet que lâon pourrait intituler: La conduite de la sagesse dans un monde tel que le péché lâa fait, câest-à -dire au milieu de ce qui nâest que vanité, douleur et folie.
Dans les v. 1-9, nous voyons quâil y a dans ce monde des choses qui valent mieux que dâautres. Malgré tout le désordre et la ruine le sage sâappliquera à les rechercher et y trouvera son profit. Nous avons déjà constaté une pensée semblable au chap. 4:9-14. Ici les choses profitables sont beaucoup plus accentuées et se trouvent en opposition directe avec ce que le monde choisit ou préfère. Le sage se trouve nécessairement isolé dans un monde où règne la mort, fruit du péché. Mais cette scène elle-même lui offre des choses meilleures. Elles sont au nombre de sept, chiffre des choses complètes.
1° «Mieux vaut une bonne renommée que le bon parfum». En Prov. 22:1, la bonne renommée parmi les hommes vaut mieux que de grandes richesses; ici elle est considérée des yeux de Dieu et vaut mieux devant Lui que lâhuile parfumée dont étaient oints les sacrificateurs pour accomplir leur service (Ex. 30:23-33). Câest par là que commence lâactivité du sage.
2° «Et le jour de la mort que le jour de la naissance». Cette pensée fait suite au n° 1. Arriver au jour de la mort ayant réalisé une réelle consécration à Dieu vaut mieux que lâentrée dans le monde. Deux fois, dans la vie du sage, cette dernière lui avait fait désirer de nâêtre jamais né (4:3; 6:4, 5).
3° «Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que dâaller dans la maison de festin, en ce que là est la fin de tout homme; et le vivant prend cela à cÅur». Dans ce monde où la mort domine, la maison où le deuil est entré vaut mieux que celle où règne la joie. Il convient au sage de fréquenter la première, car il sây trouve en présence de la réalité, de la fin de tout homme, conséquence du péché qui règne dans le monde. Le vivant prend cela à cÅur; il voit où aboutit tout le travail de lâhomme sous le soleil; il ne nourrit pas des espoirs et des projets que la mort peut anéantir.
4° «Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cÅur est rendu meilleur par la tristesse du visage. Le cÅur des sages est dans la maison de deuil, mais le cÅur des sots, dans la maison de joie». Assister au chagrin dâautrui, voir les larmes couler, rend le cÅur meilleur, le dispose à la sympathie, le pousse à offrir des consolations. Il en est de même, non seulement pour celui qui voit souffrir, mais aussi pour celui qui souffre. Câest par la tristesse du visage que Dieu agit sur le cÅur de lâhomme pour lui faire trouver des choses meilleures. Disposé ainsi, le cÅur des sages est dans la maison de deuil; câest le lieu où les affections peuvent être en exercice. Le cÅur des sots ne connaît rien de ces bénédictions; la joie dâun moment leur suffit. Quâen restera-t-il? Nâest-ce pas le texte même de lâEcclésiaste? Celui qui mène le deuil est estimé bienheureux par le Seigneur, car il sera consolé (Matt. 5:4); et, pour le chrétien une bénédiction descend sur lui de la part du Dieu de toute consolation, et cette consolation est éternelle (2 Thess. 2:16).
5° «Mieux vaut écouter la répréhension du sage, que dâécouter la chanson des sots. Car comme le bruit des épines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanité». Les sages profitent des expériences quâils ont faites, pour conduire leur prochain dans le droit chemin. Ils ont acquis lâautorité pour reprendre et redresser. Il vaut mieux les écouter et en faire son profit que dâécouter la chanson des sots: sons agréables à lâoreille, mais qui nâont pas plus de sens que ceux qui les émettent. Le rire du sot ne dure pas; il sâéteint bien vite comme un feu dâépines sous la marmite; il ne bruit et ne flambe quâun instant. Après, tout retombe dans le silence de la mort. Cela aussi est vanité.
6° «Certainement, lâoppression rend insensé le sage, et le don ruine le cÅur. Mieux vaut la fin dâune chose que son commencement». Il y a pour le sage deux dangers dans ce monde. Dâabord lâoppression qui le rend insensé en le poussant à la révolte, quand il voit toutes les injustices qui se commettent sous le soleil (cf. 4:1-3). Ensuite, danger plus grand encore, le don par lequel le cÅur se laisse corrompre et pousser aux pires actions. Tels sont du reste toujours les deux moyens employés par Satan pour perdre les hommes: la violence et la corruption ou la ruse. Câest pourquoi la fin vaut mieux que le commencement. Un cÅur qui a eu affaire au mal sans colère et sans révolte, qui a refusé les présents et ne sâest pas laissé séduire, arrive vainqueur au bout de lâépreuve et telle était la fin que Dieu voulait produire1.
1 Telle est du moins lâexplication de ce passage difficile que nous soumettons au lecteur chrétien.
7° «Mieux vaut un esprit patient quâun esprit hautain. Ne te hâte pas en ton esprit pour tâirriter, car lâirritation repose dans le sein des sots». Dans toutes ces épreuves, le sage a appris la patience; il ne sâest pas élevé devant le mal et contre lui. La patience est toujours humble, douce, paisible; elle sait souffrir; elle atteint les choses promises (Hébreux 6:15). La patience est le caractère même du Christ. Celui qui est patient ne se hâte ni ne sâirrite.
Merveilleux tableau de la vie du sage au milieu de circonstances, fruit du péché, et qui sont toutes faites pour provoquer sa colère, lâirriter ou le séduire. Il traverse un monde dont il connaît bien le caractère, nây attend que souffrance, mais en est victorieux en suivant des principes diamétralement opposés à tout ce qui dirige les hommes.
v. 10-12. Il nâest pas sage de dire que le temps passé était meilleur que le présent, chose que tous les hommes (non pas les sages) sont toujours portés à penser. Dire cela nâest pas la sagesse, car elle a un jugement clair sur lâétat du monde, et ce serait en contradiction avec tout ce que le Prédicateur nous a appris quand il a prononcé le terrible mot «Vanité» sur tout ce qui est sous le soleil depuis la chute. Si tout est perdu et corrompu, il reste une chose aussi bonne quâun héritage, la possession de la pensée divine. Elle est profitable; elle met à lâabri, de la même manière que, dans lâordre des choses humaines, les richesses mettent à lâabri. Elle est, de fait, la seule permanente richesse. Bien plus, elle est une source de vie pour celui qui la possède. Combien plus nous, chrétiens, pouvons-nous dire: «La sagesse fait vivre celui qui la possède», nous qui possédons Christ, la sagesse de Dieu (I Cor. 1:24).
v. 13, 14. «Considère lâÅuvre de Dieu, car qui peut redresser ce quâil a tordu? Au jour du bien-être, jouis du bien-être, et, au jour de lâadversité, prends garde; car Dieu a placé lâun vis-à -vis de lâautre, afin que lâhomme ne trouve rien de ce qui sera après lui».
Le sage continue à se mouvoir au milieu dâun monde gâté par le péché. Il y rencontre lâÅuvre de Dieu et le résultat du mal, qui ne peut être redressé et où les choses sont tordues par le péché (1:15). Mais ces choses tordues, Dieu les laisse subsister et en fait usage. Il a mis lâun vis-à -vis de lâautre: le jour du bien-être dont lâhomme est invité à jouir et le jour de lâadversité qui le porte à réfléchir. De cette manière, lâhomme est laissé dans lâignorance de ce qui sera après lui. Une pareille conclusion est pleinement dâaccord avec le livre de lâEcclésiaste où tout accès aux choses invisibles est caché à lâhomme afin quâil apprenne à voir la vanité des choses qui lâentourent et dont la chute de lâhomme a entièrement troublé lâharmonie.
Le v. 15 confirme ce que nous venons de dire: «Jâai vu tout cela dans les jours de ma vanité: il y a tel juste qui périt par sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge ses jours par son iniquité». Ces jours de vanité qui ont rempli la vie du sage lâont amené à voir la contradiction absolue entre ce qui est tordu et ce qui, selon Dieu, aurait dû être. La justice du juste le conduit à la mort! Nâest-ce pas comme une anticipation prophétique de ce que rencontrera Jésus lui-même? Dâautre part il y a tel méchant dont lâiniquité prolonge les jours. La vue du Prédicateur est toujours limitée par ce qui se passe «sous le soleil». Combien les Psaumes, par exemple, diffèrent de cette conception quand ils nous décrivent ce qui attend les méchants!
Les v. 16-18 font suite à ce que nous venons de voir. Le Prédicateur avait parlé de justice et de méchanceté. Il montre maintenant quâil peut y avoir excès dans les deux directions, et quelles en sont les conséquences. La mesure peut être dépassée quand il sâagit de justice et de sagesse. Ce nâest pas autre chose, dans ce cas, que lâorgueil qui nous fait exagérer ces vertus pour nous rehausser par elles; or lâorgueil va devant lâécrasement: «Pourquoi, dit le Prédicateur, te détruirais-tu?» â Mais on peut être méchant à lâexcès: une telle pensée est en accord avec ce Livre qui nous dépeint le monde tel que le péché lâa fait et ne substitue pas des principes nouveaux à ce désordre parce quâil ne suppose pas une Révélation qui les introduise. Ici donc, lâexcès de la méchanceté est considéré comme amenant sur lâhomme «la mort avant le temps fixé». Quel que soit le triste état du monde, il reste le théâtre du gouvernement de Dieu qui condamne tout excès dans lâhomme et lui en fait porter les conséquences, surtout quand sa méchanceté se donne carrière. Combien cela est frappant dans lâétat actuel du monde où la méchanceté de lâhomme ne connaît plus de bornes. Cet état est le fruit de lâabsence complète de crainte de Dieu: «Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela; car qui craint Dieu sort de tout». Voici la troisième fois que le mot: «craindre Dieu», revient dans ce Livre (voyez 3:14; 5, 7), comme la seule chose qui mette lâhomme à lâabri du jugement.
v. 19. Après avoir prémuni contre lâexcès de sagesse, le Prédicateur en proclame hautement les mérites: «La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville». Elle nâest pas seulement une source de vie pour celui qui la possède (v. 12), mais le sage y trouve la force dont il a besoin. Il est gardé par elle contre les attaques de lâennemi, plus quâune ville par dix hommes puissants.
Mais, v. 20-24, par la sagesse jâapprends à me connaître. Elle est dâorigine divine et me fait savoir ce que Dieu même déclare: «Certes, il nây a pas dâhomme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui nâait pas péché». Et cela concerne aussi bien le sage que les autres hommes. Le sage est-il le seul qui ait fait le bien? A-t-il écouté de faux rapports? Sâest-il fait maudire par son esclave? Maïs, combien de fois lui-même nâa-t-il pas maudit les autres! Combien de fois, quand il a dit: «Je serai sage», la sagesse sâest enfuie loin de lui? Et comment réparer le mal produit par ce manque de vigilance?
Aux v. 25-29, le Prédicateur raconte sa propre histoire, une histoire amère, en vérité! Il sâest appliqué, comme il lâa dit au commencement de son Livre (1:17), à rechercher la sagesse et à connaître que la méchanceté et la folie sont sottise et déraison. La tentation et la séduction sont venues à lui par le moyen de la femme (1 Rois 11:4), et au lieu de lui échapper, lui que Dieu avait si grandement favorisé, a péché et est devenu la proie de la séductrice. Il a été amené à la cruelle constatation, «plus amère que la mort», quâil nây a pas «une femme entre elles toutes» qui nâattire les convoitises «comme des filets et des rets», et dont les mains ne soient des chaînes pour retenir captif celui quâelle a saisi. Et même, quelle insigne rareté de trouver un homme sur la terre qui puisse venir en aide par sa sagesse ou son intelligence: «Jâai trouvé un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne lâai pas trouvée». â Seulement, si la recherche du sage lâa amené à ces désolantes conclusions, il en a retiré un profit: «Voici, jâai trouvé que Dieu a fait lâhomme droit; mais eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements» (v. 29). Lâhomme sorti des mains de son Créateur, au commencement, était droit. Le Prédicateur a montré plus haut que la Création était belle (3:11), et que maintenant tout est tordu (1:15; 7:13). La ruine est survenue, non pas du fait de Dieu, mais du fait de lâhomme: «Eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements». Tel a été le cas dans le jardin dâÃden quand la femme vit que le fruit de lâarbre était bon à manger et quâil était un plaisir pour les yeux et que lâarbre était désirable pour rendre intelligent. Que de raisonnements! Et dès lors il en a toujours été de même.