Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ecclesiastes-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-17
v. 1. Lâexpérience dont le Prédicateur vient de parler, expérience si humiliante pour lui, ne diminue en rien la valeur de la sagesse: «Qui est comme le sage? et qui sait lâexplication des choses? La sagesse dâun homme illumine son visage, et lâarrogance de son visage en est changée». Elle est dâun immense avantage pour lâhomme; il a par elle lâexplication des choses qui ont lieu sous le soleil. Elle lui donne une apparence extérieure qui attire et inspire confiance, car la sagesse rend humble et lâhumilité se lit sur les traits du visage.
v. 2-4. Il en était ainsi de Salomon. Son autorité était rendue aimable par sa sagesse, mais il était dâautant plus nécessaire de sây soumettre et de lui obéir. Le roi est le représentant de lâautorité de Dieu pour punir le mal et récompenser le bien. Il est bon de rester en contact habituel avec lui pour être empêché de persévérer dans le mal et être maintenu dans le bien. Dieu lui a confié la puissance, en sorte quâil fait ce qui lui plaît et ne doit rendre de compte à personne.
v. 5-7. Cette soumission aux ordres de lâautorité met lâhomme à lâabri de tout mal. Il est question ici du gouvernement de Dieu confié à lâautorité et considéré dans son principe comme en Rom. 13:1-5. Le sage, lui, va plus loin. Il connaît «le temps et le jugement; car pour toute chose il y a un temps et un jugement». Il sait que, sâil lui faut obéir et sâil y a un temps pour lâexercice de lâautorité, celui qui lâexerce est responsable à Dieu et que tout viendra en jugement (3:16, 17). En attendant, lâhomme, par suite de la misère de son état de péché, est tenu dans lâignorance de ce qui adviendra et du comment cela adviendra. Lâau-delà , comme nous lâavons remarqué si souvent, lui est caché.
v. 8-11. Cependant, si la puissance est confiée au roi, il y a un domaine, celui de lâesprit, sur lequel il nâa aucun pouvoir. Cela est aussi vrai de lâesprit de lâhomme que de lâEsprit de Dieu. LâEsprit est libre. Il nây a pas non plus chez lâhomme de pouvoir contre la vie du corps. Câest Dieu qui détermine seul le jour de la mort, malgré toutes les apparences contraires et celui qui croit avoir le dessus par la méchanceté subira un sort où il nây aura pas pour lui de délivrance. Il y a des temps où lâautorité sâexerce sur les hommes pour leur mal, en contradiction avec ce que nous avons vu au commencement de ce chapitre. Car ce Livre fait toujours ressortir le contraste entre ce que Dieu a établi et ce que lâhomme en a fait. De même on voit les méchants sâen aller avec les honneurs des funérailles, tandis que ceux qui avaient fait le bien et sâétaient tenus devant Dieu dans le lieu saint quittaient à la fois cette présence et la mémoire de leurs concitoyens. Remarquez quâici, comme partout dans ce Livre, la présence de Dieu se borne à la terre, et quâun voile est établi entre la mort et ce qui vient après. Lâoubli plane sur les morts et le Prédicateur peut sâécrier: Cela aussi est vanité! Il relie pour ainsi dire ses pensées à sa thèse initiale: «Tout est vanité».
v. 11-14. Il nây a pas de jugement immédiat sur les méchants (la vérité du jugement est toujours maintenue dans lâEcclésiaste) aussi profitent-ils de cette impunité pour penser au mal et le faire; comptant sur elle, ils prolongent leurs jours (cf. 7:15), mais tout va bien en fin de compte, pour ceux qui craignent Dieu (cf. 7:18), tandis que le malheur du méchant et sa ruine finale proviennent de lâabsence de cette crainte: «Il ne prolongera pas ses jours». Cela semble contredire le v. 12, mais Dieu ne se contredit jamais. Dans le premier cas, il sâagit de lâapparence, le jugement ne sâexerçant pas tout de suite sur le méchant; dans le second cas, câest Dieu qui met fin à la vie du méchant quand lâheure de son jugement est venue. Il nâa pas craint la face de Dieu.
à mesure que lâon avance dans lâétude de ce Livre, on voit que la crainte de Dieu est le seul point lumineux au milieu des questions que la sagesse, aux prises avec lâénigme du monde, tel quâil existe, cherche en vain à résoudre. La vanité consiste ici à ce «quâil y a des justes auxquels il arrive selon lâÅuvre des méchants, et... des méchants auxquels il arrive selon lâÅuvre des justes». Livrée à elle-même, la sagesse ne peut en découvrir la cause, parce quâelle est bornée à la sphère des choses visibles. «Cela aussi est vanité».
v. 15-17. Il ne reste donc «rien de bon pour lâhomme, sous le soleil, que de manger et boire et de se réjouir» (Voyez 2:24; 3:12, 13, 22; 5:18; 6:7). Conclusion désolante, car où est-ce que cela aboutit? Câest tout ce qui reste du travail de lâhomme. Et lâhomme est incapable, malgré tout son travail, de trouver lâÅuvre qui se fait sous le soleil. Il faut donc remettre à Dieu son Åuvre; lâhomme ne peut la comprendre et le sage lui-même est obligé de reconnaître son ignorance!