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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ecclesiastes-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-26
Avant de continuer cette étude, souvenons-nous que lâAu-delà et lâInvisible sont entièrement étrangers au Prédicateur et sont considérés ici comme lui étant inconnus, car ils ne peuvent être connus que par une Révélation divine, et le but de lâEsprit de Dieu dans ce Livre est précisément de nous faire considérer tout ce qui «est sous le soleil» en dehors de cette Révélation. Sauf donc la connaissance de Dieu, du Dieu souverain, propre à lâhomme qui nâest pas dégradé par lâidolâtrie, le sage ne peut considérer ici que les choses visibles.
v. 1-3. Pour acquérir la connaissance dont il a parlé au chap. 1, le Prédicateur sâest livré à la joie et au bien-être de la vie. Mais voici, le rire sâest trouvé déraison pour le sage, et il a dit à la joie: «Que fait-elle?» Elle était sans but et sans objet! Peut-être faudrait-il chercher le bien dans la folie? Nâest-il pas dit dans les Proverbes: «Donnez... du vin à ceux qui ont lâamertume dans le cÅur: quâil boive et quâil oublie sa pauvreté, et ne se souvienne plus de ses peines»? (31:6, 7). Câest ce que le sage a essayé de faire, dans la mesure où il ne sây abandonnait pas et gardait intacte la sagesse que Dieu lui avait donnée. Et voici, tout cela sâest trouvé être la vanité, le vide, sans durée, sans profit pour les hommes.
Alors, v. 4-11, le Prédicateur a essayé de tout ce que peut donner la puissance royale et la fortune. Il a fait de grandes choses: Plaisir des yeux, bonheur de la possession, palais et jardins, embellissement de la nature, culture, soin des troupeaux, intérêt pour lâagriculture et ses produits, un monde de serviteurs et de servantes; de lâargent et de lâor à foison; toutes les richesses des provinces affluant dans ses trésors; la musique et le chant qui élèvent lââme dans les régions sereines; la satisfaction des sens dans lâamour terrestre, lâaccroissement du pouvoir; en un mot, tout ce que Salomon pouvait désirer, son faste royal lâa obtenu, et «pourtant, dit-il, ma sagesse est demeurée avec moi». Mais il ajoute: «Je me suis tourné vers toutes les Åuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je mâétais travaillé pour les faire; et voici, tout était vanité et poursuite du vent, et il nây en avait aucun profit sous le soleil».
v. 12-19. La sagesse a, sans doute, et qui pourrait le contester, un avantage sur la folie. Le sage est dans la lumière et voit; le fou est plongé dans les ténèbres et y marche. Et cependant le sort des deux est le même! Où est le profit? La mort arrive, atteignant sage et fou. Le ver destructeur est à la racine de toute jouissance (2:16; 3:19, 20; 5:15; 6:6; 9:3). Et remarquons ici que la mort, dans lâEcclésiaste, selon le plan de tout le Livre, ne conduit pas dans lâAu-delà , mais sépare du présent, de tous les fruits du travail, au moment où lâhomme va les récolter. Quel est donc le profit? Aussi le sage sâécrie: «Jâai haï la vie, parce que lâÅuvre qui se fait sous le soleil mâa été à charge, car tout est vanité et poursuite du vent». Il a même «haï tout le travail» auquel il a travaillé sous le soleil. Si au moins son héritier faisait bon usage de ce quâil lui laissera! Mais non, le travail du sage devient lâhéritage du fou!
v. 20-23. Ces considérations conduisent le Prédicateur à désespérer de tout. Tout le travail le plus captivant, le plus productif de lâhomme, ne procure à tous ses jours que douleur et chagrin et lui crée des nuits sans repos pour son cÅur. Ainsi de chapitre en chapitre se répète cette plainte désolée, cette constatation toujours renouvelée de la vanité de toute chose, jusquâà ce quâenfin le sage ait trouvé le dernier mot de toutes les voies à travers lesquelles Dieu le fait passer.
v. 24-26. Il reste cependant une conséquence du gouvernement de Dieu, câest quâIl donne sagesse, connaissance et joie à celui qui lui est agréable; et quâil y ajoute encore, comme il le fit pour Salomon, la jouissance matérielle des biens de ce monde: manger, boire et profit de son travail; tandis que le pécheur est obligé de rassembler et dâamasser pour celui qui est agréable à Dieu. Mais cet ordre établi par le gouvernement de Dieu a-t-il pour lâhomme des conséquences durables? Cela aussi est vanité et poursuite du vent.