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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ecclesiastes-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Après le sujet que le Prédicateur a développé dans les deux premiers chapitres de ce livre, il semble quâil aborde ici un sujet nouveau.
Aux vers. 1-8, il commence par établir que lâactivité humaine est une succession de contrastes, de choses opposées, dont chacune arrive en son temps. Une volonté cachée les dirige. Le péché se montre partout: la mort, la destruction, le meurtre, les ruines, les pleurs, les lamentations, les lapidations, les haines, les guerres. Dâautre part une tendance opposée se montre aussi partout; il y a des brèches restaurées, des douleurs apaisées, des plaies guéries. Toutes ces choses se succèdent; les temps et les saisons en sont réglés pour maintenir lâéquilibre dans ce pauvre monde. Le monde nâest pas, comme on lâenseigne, un mélange de mal et de bien, car il est tout entier «plongé dans le mal» et le constater va être lâexpérience du Prédicateur, le monde est une scène de mal, mais qui nâenlève pas à Dieu son privilège de modifier lâordre des choses en se servant de lâhomme pour réédifier ce que lui-même a détruit ou bien pour détruire ce qui était réédifié. Ainsi chaque chose arrive en sa saison.
Il était bien important de constater que si, du côté de lâhomme, tout est vanité (2:26), Dieu peut se servir en son temps de lâhomme lui-même pour appliquer des remèdes sur les plaies ou pour introduire du bien au milieu du mal.
En résumé, nous trouvons ici un autre aspect du monde quâaux premiers versets du chap. 1. Là , il nous était parlé du retour régulier de tous les phénomènes de la création, se succédant dans un cercle uniforme qui ne donnait pas lieu à lâapparition dâun phénomène nouveau. Ici, Dieu nous fait assister à une Åuvre de destruction et de reconstruction régulière, dans un monde où, dès le début, le péché a tout gâté, mais où la Providence divine se sert de lâhomme pour maintenir lâéquilibre actuel tant que lâheure de la destruction finale nâa pas sonné.
v. 9-11. Maintenant la question se présente: Pourquoi toute lâactivité très réelle de lâhomme ne rapporte-t-elle rien? La réponse est celle-ci: Au commencement Dieu a fait toute chose belle, puis il a mis lâhomme au centre de sa création avec la faculté de la comprendre et de la dominer: «Il a mis le monde dans leur cÅur». Le cÅur de lâhomme est ainsi devenu un «microcosme» au milieu de cette immensité, un petit monde dans lequel se reflète la création tout entière. Maintenant quâest-il résulté de cette beauté initiale et de tout cet ordre ordonné de Dieu? Le péché est entré, la création a été gâtée, le monde reste encore dans le cÅur de lâhomme, mais ce dernier nâest plus capable de concevoir lâordre selon Dieu, au milieu du désordre produit par le péché: «de sorte que lâhomme ne peut comprendre, depuis le commencement jusquâà la fin, lâÅuvre que Dieu a faite» (v. 11)1.
1 Traduire «le monde dans le cÅur» par «lâéternité dans le cÅur» nous semble, quoique cette traduction ait des défenseurs, en contradiction avec toute la pensée de lâEcclésiaste qui se tient en dehors du domaine spirituel et ne considère que la persistance des choses présentes, avec sa désolante conclusion. Jamais lâéternité dans le cÅur ne pourrait amener lâhomme à conclure que tout est vanité.
v. 12-17. Devant cette incapacité, produite par le péché, le Prédicateur en revient à ce quâil a dit au commencement: 1° «Il nây a rien de bon pour eux, sauf de se réjouir et de se faire du bien pendant leur vie; et aussi que tout homme mange et boive, et quâil jouisse du bien-être dans tout son travail: cela, câest un don de Dieu». Il avait conclu de même au chap. 2:24, et ne le nie pas. Cette jouissance était ordonnée pour lâhomme à la création, où Dieu lui avait donné toutes choses pour en jouir. 2° Tout ce que Dieu fait est immuable et demeure. Câest ce que le Prédicateur avait reconnu dès le début (1:4-7). Il nây a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher. Cet ordre complet et magnifique avait pour but que la crainte du Dieu Créateur fût établie dans le cÅur de lâhomme: «Dieu le fait, afin que, devant Lui, on craigne».
Mais voici (v. 16, 17) que tout est gâté par le péché. Au lieu du bien, la méchanceté est trouvée sous le soleil; la crainte de Dieu nâexiste plus dans le cÅur de lâhomme; la justice ne règne pas. Aussi quâarrivera-t-il? Câest que Dieu jugera le juste et le méchant.
Câest ainsi que, sans Révélation positive, lâhomme sage, placé en face de lâénigme du monde, doit conclure. Cet homme sage connaît Dieu; le connaissant, il le craint; le craignant, il sait que Dieu ne peut supporter le mal et doit un jour le juger, où quâil se trouve, que ce soit chez le juste ou chez le méchant. Il nâest pas besoin dâune Révélation pour cela. La conscience naturelle de lâhomme en chute ne le lui dit-elle pas? Adam se cache devant son juge, un pauvre païen idolâtre cherche à lâapaiser.
v. 18-22. Et maintenant, constatation désolante, qui nâexclut nullement le jugement de Dieu, dâoù vient que lâhomme suit le même chemin que la bête? Ãtait-il soumis primitivement à la mort? A-t-il un avantage sur la bête? Non, il retourne à la poussière comme elle. Câest le fruit du péché, comme tout ce que ce chapitre nous présente (voyez Gen. 3:19). La sagesse sans une Révélation ne va pas au-delà de cette pensée. Elle ne saurait dire si lâesprit de lâhomme va en haut, et celui de la bête en bas. Cette simple question arrête la sagesse de lâhomme qui est incapable de la résoudre. Il ne peut sonder même lâavenir le plus prochain. Dieu lâa ordonné ainsi pour éprouver lâhomme et lui faire toucher du doigt la cause de tant de misère et dâignorance. Il ne reste donc à lâhomme quâà se réjouir «dans ce quâil fait, car câest là sa part», devant un avenir dont la vue, sauf le jugement, lui est complètement fermée.