Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 3". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/ecclesiastes-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 3". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Verset 1
Enoncé de la vérité, préparée par Ecclésiaste 2.24-26, quâil sâagit maintenant de prendre en sérieuse considération, à savoir que la sagesse consiste à se conformer à la volonté de Dieu et à ne pas se faire des plans qui peuvent venir à la traverse des siens.
Un moment, fixé dâavance pour que la chose se produise.
Un tempsâ¯: une durée, également déterminée par Dieu.
La pensée de ce verset va être illustrée, versets 2 à 8, par deux fois sept antithèses, qui nâont point pour but, comme on lâa cru souvent, de dépeindre ce quâil y a dâimprévu dans les destinées humaines, mais bien de proclamer lâindiscutable souveraineté de la volonté divine, aux directions de laquelle lâhomme doit conformer son Åuvre. Voilà la seule vraie sagesse, qui est celle de Dieu même. Il nâappartient pas à lâhomme de se tracer à lui-même un plan de conduite permanent. Sa tâche est dâentrer à chaque moment dans la voie que Dieu lui indique par sa providenceâ¯: par exemple, pleurer quand il plaît à Dieu de lâaffligerâ¯; sâégayer quand Dieu daigne le réjouir, etc. La sagesse est de faire chaque chose en son tempsâ¯: au fort de la bataille, tuerâ¯; après la bataille, guérirâ¯; en face dâun blasphème, déchirer son vêtementâ¯; en présence dâun crime, lapiderâ¯; chercher à acquérir, au temps de la prospéritéâ¯; jeter, abandonner tout, au moment où le sacrifice est demandé (les protestants après la révocation de lâEdit de Nantes)â¯; en un mot, adapter sa conduite au devoir de chaque moment, en étant toujours prêt à la modifier selon le devoir.
Verset 9
Puisque la succession des événements est déterminée par le dessein de Dieu et que lâhomme ne doit absolument chercher à réaliser dâautres plans que ceux qui rentrent dans la volonté divine, pourquoi se tourmenter (verset 9)â¯? Considérons comme notre tâche unique (verset 10) dâentrer dans les vues de la Providence. Nous reconnaîtrons alors que ses vues sont bonnes (début verset 11), car il y a affinité entre le cÅur de lâhomme et lâéternité, dans laquelle lâharmonie universelle se dévoilera aux yeux des hommes. Malheureusement (fin du verset 11) lâesprit de lâhomme est borné et ne peut encore contempler le plan divin dans son ensemble, mais seulement sâaccommoder à ce qui lui en est successivement dévoilé. Recevons en particulier de lui les joies quâil nous dispense (verset 12). Quoique imparfaites encore, elles viennent de Dieu (verset 13). Dâailleurs il nâest pas en notre pouvoir de rien changer aux voies de Dieu. Craignons-leâ¯! Câest la vraie prudence (verset 14). Soumettons-nous et ne présumons pas pouvoir changer ce qui est immuable (verset 15). Telle est, nous semble-t-il, la marche de la pensée dans ces versets.
Quel profitâ¯? ⦠Cette question rappelle Ecclésiaste 1.3. Seulement, ici, lâaccent est sur les motsâ¯: celui qui agit. Pourquoi lâhomme se donne-t-il tant de mal, puisque, dâaprès versets 1 à 8, tout obéit à une volonté supérieure à la sienneâ¯? Ce blâme jeté en passant à qui agit, câest-à -dire prétend par son activité obtenir quelque avantage réel, fait penser à Romains 4.4-5.
Verset 10
Ici commence la réponse à la question du verset 9.
Jâai vuâ¯: jâai examiné quelle doit êtreâ¦, et, comme conclusion (verset 12), jâai reconnuâ¦
La tâche. Voir Ecclésiaste 1.13, note.
Verset 11
Avant de conclure et dâindiquer le résultat auquel il est arrivé, lâauteur fait intervenir deux grandes pensées, qui font de notre verset lâun des plus riches de tout le livre.
Il a fait toute chose belle en son temps. Parce que tout arrive au moment voulu de Dieu, tout rentre harmonieusement dans le grand ensemble des vues divines, et, dans ce cadre, tout acquiert une réelle valeur, une véritable beauté (Psaumes 104.24â¯; Romains 8.28). Lâhomme peut alors répéter pour son compte leâ¯: Cela est bonâ¯! que Dieu a prononcé à six reprises sur son Åuvre.
Il a même mis lâéternité dans le cÅur de lâhomme. Dieu a doué lâhomme du sens de lâéternel. Nous avons le sentiment que ce que nous savons est peu de chose à côté de ce qui existe. Quelque chose nous dit que nous nâavons sous les yeux quâun épisode du drame immense qui sâappelle lâhistoireâ¯; quâau-delà de notre étroite sphère, il se passe des choses que les langues dâici-bas ne sauraient exprimer. Il nâest pas nécessaire dâexpliquer à un petit enfant qui est Dieu, ce quâest le ciel. Voilà pourquoi, si nous recevons du général en chef des ordres dont nous ne comprenons pas lâopportunité et qui même nous paraissent dangereux, nous pouvons et devons cependant nous soumettre et les exécuter, sachant par la foi que nous concourons par là à la victoire générale et définitive du bien sur le mal (Psaumes 139.24).
Sans que cependant personne puisse comprendre du commencement à la fin lâÅuvre que Dieu a faite. Pour une raison ou pour une autre, ensuite du péché ou simplement de la nature bornée de lâhomme, nul ici-bas nâest pleinement initié à la pensée (Ãsaïe 55.8) du Maître, qui seul domine absolument la position.
Verset 12
Réponse au verset 9. Si lâEcclésiaste traitait, comme le livre de Job, du problème de la souffrance du juste, il parlerait ici de lâacceptation de la douleur et des revers. Son sujet étant au contraire le bonheur, il conclut des versets 10 et 11 que, en fait de joies, il faut savoir attendreâ¯; cueillir celles qui se présentent, et, dâautre part, ne pas se montrer trop difficile, car la vie est courte (pendant sa vie).
Verset 13
Et si même ce bonheur est bien mélangé (au milieu de tout son labeur), ne lâen acceptons pas moins comme venant de Dieu.
Verset 14
Pour toujours. Ces mots ne contredisent pas ce qui a été dit, que chaque chose a son moment et sa duréeâ¯; ils signifient que ce que Dieu fait, il le fait tel quâil lâa résolu irrévocablement. LâÅuvre divine est fixée à jamais. Lâhomme voudrait la modifier, quâil ne le pourrait pas. Et si même il le pouvait, il ne ferait que de la gâter. Quâil craigne doncâ¯! Respect et confianceâ¯!
Verset 15
Même pensée que Ecclésiaste 1.15, mais dans un tout autre contexte. Là il sâagissait de prouver quâil nây a rien de nouveau sous le soleil. Ici il est question de lâimmutabilité de lâÅuvre divine. Si elle est pour toujours (verset 14), elle est aussi dès longtemps. Eternité avant, éternité après le point imperceptible où nous nous mouvons.
Dieu ramènera ce qui est passé. De siècle en siècle le bonheur nâest quâimparfait ici-bas et éphémère. Ne nous flattons pas de lâespoir dâune durable améliorationâ¯!
Ainsi lâEcclésiaste, qui avait commencé sa recherche du souverain bien avec une si aveugle confiance en lui-même (Ecclésiaste 1.16), a vu le bonheur idéal quâil rêvait sâévanouir devant ses yeux (Ecclésiaste 2.3-23), puis se transformer en une chétive et modeste jouissance des biens vulgaires (versets 24 et 26), et se réduire enfin à un simple accident, à un don passager de la Providence (Explication du livre de lâEcclésiaste, par Frédéric de Rougemont, page 91).
Et, ajoutons-nous comme transition à ce qui suit, cette part si restreinte de bonheur est bien amoindrie encore par les injustices qui règnent dans la société.
Verset 16
Troisième morceau (3.16 à 4.16)
Dieu a fait toute chose belle en son temps et nous ne devons pas nous permettre de douter de la sagesse qui a présidé à lâélaboration du plan divin. Il nâen est pas moins vrai quâil y a dans le monde des éléments fâcheux que Dieu laisse subsister et avec lesquels il faut compter. Il y a dans la société des désordres qui se font sentir dâune manière bien douloureuse. Ainsiâ¯:
1°) 16 à 22
Il y a injustice là même où, plus que partout ailleurs, devrait régner la justice (verset 16). Cette pénible constatation amène sans doute le fidèle à croire dâautant plus fermement au jugement final, au triomphe définitif de la justice (verset 17). Mais Dieu a un autre but encore en usant de patienceâ¯: il veut éprouver les hommes (verset 18) et leur permettre, en quelque sorte, avec une apparence de raison, de se livrer au matérialisme. Il nây a point de Dieuâ¯! Peuvent-ils sâécrierâ¯; autrement il se produirait une intervention du ciel en faveur des opprimés. Point de vie à venirâ¯! Point dââme ni de principe immortel en lâhomme (versets 19 à 21)â¯! Il ne lui reste, à ce point de vue, quâà manger et à boire (verset 22).
Au siège du jugement. Si la justice était bannie du milieu des hommes, elle devrait du moins trouver un dernier refuge chez les juges, qui sont sur leur trône les représentants de Dieu (Psaumes 82.1). Mais souvent ils sanctionnent le mal et condamnent les innocents, ce qui est le comble de lâabomination. Voir Psaumes 58, note.
Iniquitéâ¦, iniquité. Iniquité partoutâ¯!
Verset 17
Alors, littéralementâ¯: là , devant le tribunal de dernière instance. Au verset 16 lâoriginal porteâ¯: Jâai aussi considéré sous le soleil quâau siège du jugement, là , iniquité et au siège de la justice, là , iniquité. à tous ces juges iniques le verset 17 oppose celui qui est là -haut.
Verset 18
La pensée du triomphe définitif de la justice est réconfortante. Mais dâici là , que dâinjustices qui ont libre coursâ¯! Dieu a un but en laissant ainsi pour un temps triompher le malâ¯: il veut éprouver les fils des hommes en ouvrant à côté dâeux la porte au matérialisme.
Et quâils voient quâen eux-mêmes ils sont comme la bête. Ceci est le raisonnement de lâhomme qui succombe dans lâépreuve et, à la vue de lâinjustice régnante, se jette dans le matérialisme le plus grossier, faisant lâhomme égal à la brute.
Verset 19
Le sort de la bête et non plus seulement de lâinsensé, comme Ecclésiaste 2.14.
Verset 21
Y a-t-il une différence entre ces deux souffles, tellement que lâun périsse et que lâautre demeureâ¯?
Verset 22
à ce point de vue, il faut direâ¯: Mangeons et buvons, car demain nous mourronsâ¯!