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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 31". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/deuteronomy-31.html.
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Whole Bible (6)
versets 1-30
Ici, le cÅur de Moïse sâadresse encore avec une profonde tendresse et une sollicitude affectueuse, à la congrégation, comme sâil ne pouvait se lasser de leur faire entendre ses plus sérieuses exhortations. Il sentait leurs besoins, prévoyait les dangers auxquels ils seraient exposés, et, comme un vrai et fidèle berger, il cherchait à les préparer à ce qui les attendait avec toute la tendre et profonde affection de son cÅur large et aimant. Il est impossible de lire ses dernières paroles, sans être frappé de leur solennité. Elles nous rappellent les touchants adieux de Paul aux anciens dâÃphèse. Ces deux fidèles serviteurs sentaient profondément le sérieux de leur position particulière et de celle des personnes auxquelles ils sâadressaient. Ils comprenaient la gravité des intérêts qui étaient en jeu, et la nécessité urgente dâagir fidèlement sur le cÅur et la conscience. Cela explique ce que nous pouvons appeler la redoutable solennité de leurs appels. Tous ceux qui entrent réellement dans la situation et la destinée du peuple de Dieu dans un monde comme celui-ci, doivent être sérieux. Le sentiment vrai de ces choses, lâintelligence que nous en avons dans la présence divine, doivent nécessairement donner une sainte gravité au caractère, et une puissance spéciale et pénétrante au témoignage.
«Et Moïse alla, et dit ces paroles à tout Israël et il leur dit: Je suis aujourdâhui âgé de cent vingt ans, je ne puis plus sortir et entrer; et lâÃternel mâa dit: Tu ne passeras pas ce Jourdain» (vers. 1-2). Combien est touchante cette allusion à son grand âge, et aux dispensations solennelles du gouvernement de Dieu envers lui personnellement! Son but direct et évident en les rappelant, était de donner à son appel plus de poids sur le cÅur et sur la conscience du peuple, de rendre plus puissant le levier moral au moyen duquel il cherchait à le faire marcher dans lâobéissance. Sâil attire lâattention sur ses cheveux blancs, ou sur la sainte discipline exercée envers lui, ce nâest assurément pas dans le but de faire étalage de lui-même, de ses circonstances ou de ses sentiments, mais simplement pour atteindre, par tous les moyens possibles, les ressorts les plus profonds de leur être moral.
«LâÃternel, ton Dieu, lui-même, va passer devant toi; câest lui qui détruira ces nations devant toi, et tu les déposséderas: Josué, lui, va passer devant toi, comme lâÃternel lâa dit. Et lâÃternel leur fera comme il a fait à Sihon et à Og, rois des Amoréens, et à leur pays, quâil a détruits. Et lâÃternel les livrera devant vous, et vous leur ferez selon tout le commandement que je vous ai commandé» (vers. 3-5). Pas un mot de murmure ou de plainte pour ce qui le concerne; pas le moindre sentiment dâenvie ou de jalousie à lâégard de celui qui allait prendre sa place; au contraire, toute considération égoïste disparaît devant son seul et grand but, savoir dâencourager le peuple à suivre dâun pas ferme et résolu le sentier dâobéissance qui était alors, qui est encore maintenant et qui sera toujours, le sentier de la victoire, de la bénédiction et de la paix.
«Fortifiez-vous et soyez fermes, ne les craignez pas, et ne soyez point épouvantés devant eux; car câest lâÃternel, ton Dieu, qui marche avec toi; il ne te laissera pas, et il ne tâabandonnera pas» (vers. 6). Quelles paroles précieuses et encourageantes que celles-ci, bien-aimé lecteur chrétien, éminemment propres à élever le cÅur au-dessus de toute influence contraire! La conscience de la présence du Seigneur et le souvenir de ses voies dâamour envers nous dans le passé, seront toujours le vrai secret de la force pour marcher en avant. La même main puissante qui avait abattu devant eux Sihon et Og, pouvait vaincre tous les rois de Canaan. Les Amoréens étaient tout aussi formidables que les Cananéens; lâÃternel était plus quâeux tous. «à Dieu! nous avons entendu de nos oreilles, nos pères nous ont raconté lâÅuvre que tu as opérée dans leurs jours, aux jours dâautrefois. Tu as, par ta main, dépossédé les nations, et tu as planté nos pères; tu as affligé les peuples et tu les as chassés» (Ps. 44:2, 3).
Quâon se représente Dieu chassant les peuples de sa propre main! Quelle réponse à tous les arguments et à toutes les difficultés quâoppose une sentimentalité maladive! Combien les pensées de plusieurs sont superficielles et erronées quant aux voies gouvernementales de Dieu! Quelles notions bornées et misérables quant à son caractère et à ses actes! Combien il est absurde de vouloir mesurer Dieu par les sentiments et le jugement humains! Il est très évident que Moïse nâavait rien de ces sentiments, lorsquâil adressait à la congrégation dâIsraël la magnifique exhortation citée plus haut. Il connaissait quelque chose de la gravité et de la solennité du gouvernement de Dieu, quelque chose aussi du privilège de lâavoir pour bouclier au jour de la bataille, et comme refuge et ressource à lâheure de la détresse et du péril.
Ãcoutons les paroles encourageantes adressées à lâhomme qui devait lui succéder: «Et Moïse appela Josué, et lui dit devant les yeux de tout Israël: Fortifie-toi et sois ferme; car toi, tu entreras avec ce peuple dans le pays que lâÃternel a juré à leurs pères de leur donner, et toi, tu le leur feras hériter. Et lâÃternel est celui qui marche devant toi; lui, sera avec toi; il ne te laissera pas, et il ne tâabandonnera pas: ne crains point, et ne tâeffraye point» (vers. 7-8).
Josué avait besoin de paroles sâadressant à lui spécialement, appelé comme il lâétait à occuper une place prééminente et distinguée dans la congrégation. Mais ce qui lui est dit renferme la même précieuse vérité que lâexhortation adressée à lâassemblée tout entière. Il reçoit lâassurance que la présence et la puissance divines sont avec lui. Et cela doit suffire à chacun et à tous; câest assez pour le membre le plus humble de lâassemblée aussi bien que pour Josué. Oui, lecteur, et câest assez pour toi, qui que tu sois, ou quelle que soit ta sphère dâaction. Peu importent les dangers ou les difficultés qui sont devant nous; notre Dieu suffit pleinement à tout. Si seulement nous avions le sentiment de la présence de lâÃternel avec nous, et de lâautorité de sa Parole pour lâÅuvre dans laquelle nous sommes engagés, nous pourrions aller en avant avec une pleine et joyeuse confiance, en dépit de tous les obstacles et de toutes les influences hostiles.
«Et Moïse écrivit cette loi, et la donna aux sacrificateurs, fils de Lévi, qui portaient lâarche de lâalliance de lâÃternel, et à tous les anciens dâIsraël. Et Moïse leur commanda, disant: Au bout de sept ans, au temps fixé de lâannée de relâche, à la fête des tabernacles, quand tout Israël viendra pour paraître devant lâÃternel, ton Dieu, au lieu quâil aura choisi, tu liras cette loi devant tout Israël, à leurs oreilles; tu réuniras le peuple, hommes et femmes, et enfants, et ton étranger qui sera dans tes portes; afin quâils entendent, et afin quâils apprennent, et quâils craignent lâÃternel, votre Dieu, et quâils prennent garde à pratiquer toutes les paroles de cette loi; et que leurs fils qui nâen auront pas eu connaissance, entendent, et apprennent à craindre lâÃternel, votre Dieu, tous les jours que vous vivrez sur la terre où, en passant le Jourdain, vous entrez afin de la posséder» (vers. 9-13).
Deux choses dans ce passage réclament notre attention spéciale. Dâabord, le fait que lâÃternel attachait lâimportance la plus grande à ce que son peuple sâassemblât publiquement dans le but dâentendre sa Parole. «Tout Israël» â hommes, femmes et enfants â avec lâétranger qui avait uni son sort au leur, à tous il était ordonné de sâassembler pour écouter la lecture du livre de la loi de Dieu, afin dâapprendre à connaître sa sainte volonté et leurs devoirs. Chaque membre de lâassemblée, depuis le plus âgé jusquâau plus jeune, devait être amené en contact direct et personnel avec la volonté révélée de lâÃternel, afin que chacun connût la solennelle responsabilité qui pesait sur lui.
En second lieu, nous avons à peser le fait que les enfants devaient être rassemblés devant lâÃternel pour écouter sa Parole. Ces deux devoirs contiennent une instruction importante pour tous les membres de lâÃglise de Dieu, instruction des plus nécessaires, car on manque partout dâune manière déplorable quant à ces deux points. Nous négligeons, il est triste de le dire, le rassemblement de nous-mêmes lorsquâil sâagit dâune simple lecture des Saintes Ãcritures. Il semble quâil nây ait pas assez dâattrait dans la parole de Dieu elle-même, pour nous réunir. Il y a un désir, malsain dâautres choses: éloquence humaine, musique, excitations religieuses dâune nature ou dâune autre, semblent nécessaires pour attirer les gens; on veut tout excepté la précieuse parole de Dieu.
On dira peut-être que chacun a chez soi la parole de Dieu, que les choses ne sont pas les mêmes quâau temps dâIsraël, que chacun pouvant lire sa Bible à la maison, il nây a pas le même besoin dâune lecture en public. Une telle excuse ne subsistera pas un instant en présence de la vérité soyons assurés que si la parole de Dieu était aimée, appréciée et étudiée en particulier et dans la famille, elle le serait tout autant en public. Nous trouverions tout notre plaisir à nous rassembler autour de la source des Saintes Ãcritures, pour nous rafraîchir à ses eaux vives, dans une heureuse communion.
Mais il nâen est pas ainsi. La parole de Dieu nâest aimée et étudiée ni en particulier, ni en public. On se nourrit chez soi dâune littérature malsaine, puis en public on est avide de musique, de formes, de cérémonies imposantes, et de services rituels. Des milliers de personnes accourront et paieront pour entendre de la musique, et combien peu auront ce même zèle pour venir entendre la lecture des Saintes Ãcritures! Ce sont là des faits, et les faits sont des arguments auxquels on ne peut objecter. On voit une soif croissante dâexcitations religieuses, et une répugnance toujours plus prononcée aussi pour lâétude calme des Saintes Ãcritures et les exercices spirituels des assemblées chrétiennes. On ne peut le nier ou fermer les yeux sur cet état de choses; de tous côtés les preuves abondent.
Toutefois, Dieu soit loué, il y en a quelques-uns, ici et là , qui aiment réellement la parole de Dieu, et qui trouvent leur plaisir à se réunir dans une sainte communion, pour lâétude de ses précieuses vérités. Veuille le Seigneur augmenter le nombre de ceux qui sont tels et les, bénir abondamment! Puissions-nous prendre notre place avec eux jusquâau bout du pèlerinage! Ils ne sont quâun faible et obscur résidu, mais ils aiment Christ et sâattachent à sa Parole; et leurs plus riches jouissances sont de se rassembler pour penser à Lui, parler de Lui et le célébrer. Dieu veuille les garder et les bénir! Puisse-t-il approfondir son Åuvre dans leurs âmes, les unir toujours plus étroitement à Lui-même et les uns aux autres, et ainsi les préparer, dans leurs affections, à lâapparition de «lâÃtoile brillante du matin!»
Revenons maintenant aux derniers versets de notre chapitre, dans lesquels lâÃternel parle à son bien-aimé serviteur, dans des termes solennels et touchants, de sa propre mort et de lâavenir si sombre et Si triste du peuple dâIsraël.
«Et lâÃternel dit à Moïse: Voici, le jour de ta mort sâapproche; appelle Josué, et présentez-vous dans la tente dâassignation, afin que je lui donne mon commandement. Et Moïse et Josué allèrent, et se présentèrent dans la tente dâassignation. Et lâÃternel apparut dans la tente, dans la colonne de nuée; et la colonne de nuée se tint sur lâentrée de la tente. Et lâÃternel dit à Moïse: Voici, tu vas dormir avec tes pères; et ce peuple se lèvera et se prostituera après les dieux étrangers du pays au milieu duquel il va entrer; et il mâabandonnera, et rompra mon alliance que jâai faite avec lui. Et ma colère sâenflammera contre lui en ce jour-là ; et je les abandonnerai, et je leur cacherai ma face; et il sera dévoré, et des maux nombreux et des détresses lâatteindront; et il dira en ce jour-là : Nâest-ce pas parce que mon Dieu nâest pas au milieu de moi que ces maux mâont atteint? Et moi, je cacherai entièrement ma face, en ce jour-là , à cause de tout le mal quâil aura fait; parce quâil se sera tourné vers dâautres dieux» (vers. 14-18).
«Les misères de ceux qui courent après un autre seront multipliées». Ainsi dit lâEsprit de Christ, au Ps. 16. Israël a été, est maintenant, et sera encore plus pleinement ci-après, la preuve évidente de la vérité solennelle de ces paroles. Son histoire passée, sa dispersion et sa désolation actuelles, et par-dessus tout cette «grande tribulation» par laquelle il devra passer, â tout tend à confirmer et à développer cette vérité, que la manière la plus sûre et la plus certaine de multiplier nos angoisses est de nous détourner de lâÃternel, et de regarder aux ressources de la créature.
Câest là une des nombreuses leçons pratiques que nous avons à retirer de lâhistoire merveilleuse de la semence dâAbraham. Puissions-nous les apprendre dâune manière efficace, et nous attacher au Seigneur de tout notre cÅur, nous détournant avec une sainte décision de tout autre objet. Câest là , nous en sommes persuadés, le seul sentier du vrai bonheur et de la paix. Puissions-nous toujours y marcher!
«Et maintenant, écrivez ce cantique, et enseigne-le aux fils dâIsraël; mets-le dans leur bouche, afin que ce cantique me serve de témoignage contre les fils dâIsraël. Car je lâintroduirai dans la terre ruisselante de lait et de miel, que jâai promise par serment à ses pères, et il mangera, et sera rassasié et engraissé, et se tournera vers dâautres dieux; et ils les serviront, et ils me mépriseront, et il rompra mon alliance. Et quand des maux nombreux et des détresses lâauront atteint, il arrivera que ce cantique élèvera la voix devant lui en témoignage; car il ne sera pas oublié dans la bouche de sa postérité; car je connais sa pensée quâil a formée déjà aujourdâhui, avant que je lâintroduise dans le pays que je lui ai promis par serment» (vers. 19-21).
Combien tout cela est saisissant et solennel Au lieu quâIsraël soit un témoin pour lâÃternel devant toutes les nations, le cantique de Moïse devait être en témoignage contre les enfants dâIsraël. Ils étaient appelés à être Ses témoins; ils étaient responsables dâannoncer son nom et de proclamer sa louange dans ce pays, où sa fidélité et sa grâce souveraine les avait conduits. Mais hélas! ils y manquèrent complètement et faillirent dâune manière honteuse; câest pourquoi un cantique devait être écrit, qui, en premier lieu, nous le voyons, fait ressortir en accents magnifiques, la gloire de Dieu; et, secondement, rapporte avec une fidélité inflexible les déplorables manquements dâIsraël dans toutes les phases de son histoire.
«Et Moïse écrivit ce cantique, en ce jour-là , et il lâenseigna aux fils dâIsraël. Et lâÃternel commanda à Josué, fils de Nun, disant: Fortifie-toi et sois ferme, car câest toi qui introduiras les fils dâIsraël dans le pays que je leur ai promis par serment, et moi, je serai avec toi» (vers. 22-23). Josué ne devait pas se décourager, ni sâeffrayer à cause de lâinfidélité prédite du peuple. Comme son grand prédécesseur, il devait être fort dans la foi, donnant gloire à Dieu. Il devait aller en avant avec une joyeuse confiance, sâappuyant sur le bras de lâÃternel, se confiant en la parole du Dieu dâIsraël, ne se laissant effrayer en rien par ses adversaires, mais se reposant sur la précieuse assurance que, quand même la postérité dâAbraham manquerait à lâobéissance et attirerait sur elle, comme conséquence, les jugements prédits, le Dieu dâAbraham maintiendrait et accomplirait infailliblement sa promesse, et glorifierait son nom, dans la restauration finale et la bénédiction éternelle de son peuple élu.
Tout cela ressort avec une puissance remarquable du cantique de Moïse; et Josué était appelé à servir dans la foi en ces choses. Il devait fixer ses regards non pas sur les voies dâIsraël, mais sur la stabilité éternelle de lâalliance divine faite avec Abraham. Il devait conduire Israël à travers le Jourdain et lâétablir dans ce bel héritage qui lui était destiné dans les conseils de Dieu. Si lâesprit de Josué avait été occupé dâIsraël, il aurait déposé son épée et se serait abandonné au désespoir. Mais non, il devait se fortifier dans lâÃternel, son Dieu, et le servir avec lâénergie dâune foi qui tint ferme, comme voyant Celui qui est invisible.
Précieuse foi qui soutient lââme et honore Dieu! Puisse le lecteur, quelle que soit sa vocation ou sa sphère dâactivité, connaître dans les profondeurs de son âme la puissance morale de ce principe divin! Puisse tout bien-aimé enfant de Dieu et tout serviteur de Christ la connaître! Câest la seule chose qui nous rendra capables de lutter contre les difficultés, les obstacles, et les influences hostiles qui nous entourent sur la scène à travers laquelle nous passons, et dâachever notre course avec joie.
«Et quand Moïse eut achevé dâécrire dans un livre les paroles de cette loi, jusquâà ce quâelles fussent complètes, il arriva que Moïse commanda aux Lévites qui portaient lâarche de lâalliance de lâÃternel, disant: Prenez ce livre de la loi, et placez-le à côté de lâarche de lâalliance de lâÃternel, votre Dieu; et il sera là en témoignage contre toi. Car moi, je connais ton esprit de rébellion et ton cou roide. Voici, aujourdâhui, tandis que je suis encore vivant avec vous, vous avez été rebelles à lâÃternel; combien plus le serez-vous après ma mort! Réunissez auprès de moi tous les anciens de vos tribus, et vos magistrats, et je prononcerai ces paroles à leurs oreilles, et jâappellerai à témoin contre eux les cieux et la terre. Car je sais quâaprès ma mort vous vous corromprez certainement, et vous vous détournerez du chemin que je vous ai commandé; et il vous arrivera du mal à la fin des jours, parce que vous ferez ce qui est mauvais aux yeux de lâÃternel, pour le provoquer à colère par lâÅuvre de vos mains» (vers. 24-29).
Combien ces paroles nous rappellent vivement le discours dâadieu de lâapôtre Paul aux anciens dâÃphèse! «Moi je sais quâaprès mon départ il entrera parmi vous des loups redoutables qui nâépargneront pas le troupeau; et il se lèvera dâentre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines perverses pour attirer les disciples après eux. Câest pourquoi veillez, vous souvenant que, durant trois ans, je nâai cessé nuit et jour dâavertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, je vous recommande à Dieu, et à la parole de sa grâce, qui a la puissance dâédifier et de vous donner un héritage avec tous les sanctifiés» (Act. 20:29-32). Lâhomme est le même toujours et partout. Son histoire est souillée du commencement à la fin; mais quel soulagement et quelle consolation pour le cÅur de savoir et de se souvenir que Dieu est toujours le même, et que sa Parole demeure et «est établie à toujours dans les cieux». Elle était cachée, cette Parole, à côté de lâarche de lâalliance, et conservée là intacte, en dépit des péchés si graves et de la folie du peuple. Câest ce qui donne en tout temps du repos au cÅur en face des manquements de lâhomme, de la décadence et de la ruine de tout ce qui lui a été confié. «La parole de notre Dieu demeure à toujours», et, tout en rendant un témoignage vrai et solennel contre lâhomme et ses voies, cette Parole communique au cÅur la certitude la plus précieuse et la plus rassurante que Dieu est au-dessus du péché et de la folie de lâhomme, que ses ressources sont absolument inépuisables, et que bientôt sa gloire apparaîtra et remplira toute la scène. Loué soit lâÃternel pour cette précieuse consolation!