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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 30". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/deuteronomy-30.html.
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 30". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-20
Ce chapitre est du plus profond intérêt et de la plus grande importance. Il est prophétique, et nous présente quelques-unes des «choses cachées» auxquelles il est fait allusion à la fin du chapitre précédent. Il révèle quelques-unes des précieuses ressources renfermées dans le cÅur de Dieu, et qui se déploieront quand Israël, ayant manqué entièrement à garder la loi, sera dispersé jusquâaux bouts de la terre.
«Et lorsque toutes ces choses que jâai mises devant toi seront venues sur toi, la bénédiction et la malédiction, et lorsque tu les auras rappelées dans ton cÅur, parmi toutes les nations où lâÃternel, ton Dieu, tâaura chassé, et que tu seras retourné à lâÃternel, ton Dieu, et que tu auras écouté sa voix, selon tout ce que je te commande aujourdâhui, toi et tes fils, de tout ton cÅur et de toute ton âme, il arrivera que lâÃternel, ton Dieu, rétablira tes captifs, et aura pitié de toi; et il te rassemblera de nouveau dâentre tous les peuples, où lâÃternel, ton Dieu, tâavait dispersé» (vers. 1-3).
Combien tout cela est touchant et parfaitement beau! Il nâest pas question dâobservation de la loi, mais de quelque chose dâinfiniment plus profond et plus précieux; câest le retour du cÅur tout entier, de lââme entière à lâÃternel, dans un temps où lâobéissance littérale à la loi était tout à fait impossible. Câest un cÅur brisé et contrit qui se tourne vers Dieu, et Dieu qui le reçoit, dans ses tendres et profondes compassions. Telle est la vraie bénédiction en tous lieux et en tous temps. Câest quelque chose qui est au-dessus et au-delà de toutes les voies dispensationnelles. Câest Dieu lui-même, dans toute sa plénitude et son ineffable grâce, recevant une âme repentante, et nous pouvons dire, en vérité, que lorsque cette rencontre a lieu, tout est divinement et éternellement réglé.
Il doit être parfaitement évident pour le lecteur, que ce que nous avons maintenant sous les yeux est quelque chose dâaussi éloigné de lâobservation de la loi et de la justice de lâhomme, que le ciel lâest de la terre. Le premier verset de notre chapitre prouve, de la manière la plus évidente, que le peuple dâIsraël est envisagé là dans une condition telle que la mise en pratique des ordonnances de la loi était une impossibilité. Mais, béni soit notre Dieu, il nây a pas dâendroit si reculé sur toute la surface de la terre dâoù le cÅur ne puisse se tourner vers Dieu. Si les mains ne pouvaient présenter la victime à lâautel; ou si les pieds étaient incapables de marcher jusquâau lieu désigné pour le culte, le cÅur néanmoins pouvait aller jusquâà Dieu. Oui, le pauvre cÅur meurtri, brisé, contrit, pouvait aller directement à Dieu, et Dieu, dans la profondeur de ses compassions et sa tendre miséricorde, pouvait venir au-devant de ce cÅur, bander ses plaies, et le remplir jusquâà déborder des riches consolations de son amour et de la pleine joie de son salut.
Mais écoutons davantage de ces «choses cachées» qui «sont à lâÃternel», choses précieuses au-delà de toute pensée humaine. «Quand tes dispersés seraient au bout des cieux, lâÃternel, ton Dieu, te rassemblera de là , et te prendra de là ; et lâÃternel, ton Dieu, te ramènera dans le pays que tes pères ont possédé, et tu le posséderas; et il te fera du bien, et il te rendra plus nombreux que tes pères» (vers. 4-5).
Ces paroles sont bien précieuses, mais il y a quelque chose de meilleur. Non seulement lâÃternel les rassemblera, les ramènera et les multipliera, et agira en puissance en leur faveur, mais il opérera en eux une puissante Åuvre de grâce dâune valeur bien plus grande quâaucune prospérité extérieure. «Et lâÃternel, ton Dieu, circoncira ton cÅur et le cÅur de ta semence, pour que tu aimes lâÃternel, ton Dieu, de tout ton cÅur et de toute ton âme, afin que tu vives; et lâÃternel, ton Dieu, mettra toutes ces malédictions sur tes ennemis et sur ceux qui te haïssent, qui tâont persécuté. Et toi, tu reviendras, et tu écouteras la voix de lâÃternel, et tu pratiqueras tous ses commandements que je te commande aujourdâhui» (vers. 6-8).
Rien ne peut égaler la beauté morale de ces paroles. Ce peuple rassemblé, ramené, multiplié, béni, circoncis de cÅur, entièrement dévoué à lâÃternel, et obéissant sincèrement à tous ses précieux commandements! Quelle bénédiction peut surpasser celle-là pour un peuple sur la terre?
«Et lâÃternel, ton Dieu, te fera surabonder en prospérité dans toute lâÅuvre de ta main, dans le fruit de ton ventre, et dans le fruit de tes bêtes, et dans le fruit de ta terre; car lâÃternel prendra de nouveau plaisir en toi, pour ton bien, comme il a pris plaisir en tes pères; car tu écouteras la voix de lâÃternel, ton Dieu, pour garder ses commandements et ses statuts, ce qui est écrit dans ce livre de la loi, quand tu retourneras à lâÃternel, ton Dieu, de tout ton cÅur et de toute ton âme. Car ce commandement que je te commande aujourdâhui, nâest pas trop merveilleux pour toi, et il nâest pas éloigné. Il nâest pas dans les cieux, pour que tu dises: Qui montera pour nous dans les cieux, et le prendra pour nous, et nous le fera entendre, afin que nous le pratiquions?⦠Car la parole est très près de toi, dans ta bouche, et dans ton cÅur, pour la pratiquer» (vers. 9-14).
Ce passage est particulièrement intéressant. Il donne la clef de ces «choses cachées» auxquelles nous avons déjà fait allusion, et met en avant les grands principes de la justice divine, en contraste vivant et magnifique avec la justice légale sous tous ses aspects. Selon la vérité révélée ici, peu importe où lââme se trouve: «La parole est très près de toi». Elle ne pouvait être plus près; car elle est «dans ta bouche et dans ton cÅur». Il nây a, pour ainsi dire, pas un mouvement à faire pour lâatteindre. Si elle était au-dessus de nous ou au delà , nous pourrions nous plaindre de notre absolue incapacité pour lâatteindre. Mais il nâen est pas ainsi; nous nâavons besoin ni de nos mains, ni de nos pieds, dans cette affaire si importante. Le cÅur et la bouche seulement sont ici appelés à agir.
Il y a une bien belle allusion à ce passage dans le chapitre 10 de lâépître aux Romains. Nous le citerons.
«Frères, le souhait de mon cÅur, et la supplication que jâadresse à Dieu pour eux, câest quâils soient sauvés. Car je leur rends témoignage quâils ont du zèle pour Dieu, mais non selon la connaissance. Car, ignorant la justice de Dieu et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. Car Christ est la fin de la loi pour justice à tout croyant. Car Moïse décrit la justice qui vient de la loi: «Lâhomme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles». Mais la justice qui est sur le principe de la foi parle ainsi: Ne dis pas en ton cÅur: «Qui montera au ciel?» â câest à savoir pour en faire descendre Christ; ou: «Qui descendra dans lâabîme?» â câest à savoir pour faire monter Christ dâentre les morts. Mais que dit-elle? «La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cÅur», câest-à -dire la parole de la foi, laquelle nous prêchons, savoir que, si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cÅur que Dieu lâa ressuscité dâentre les morts, tu seras sauvé. Car du cÅur on croit à justice, et de la bouche on fait confession à salut. Car lâÃcriture dit: «Quiconque croit en Lui ne sera pas confus
Remarquez le mot «quiconque». Il comprend assurément le Juif. Cette parole sâadresse à lui, pauvre exilé, où quâil soit, aux extrémités de la terre, dans des circonstances où lâobéissance à la loi, comme telle, était impossible; mais où la riche et précieuse grâce de Dieu et son glorieux salut pouvaient le rencontrer dans sa profonde misère. Là où il ne lui était pas possible dâobserver la loi, il pouvait confesser le Seigneur Jésus de sa bouche, et croire dans son cÅur que Dieu lâavait ressuscité dâentre les morts; et câest là le salut.
Mais alors, ce «quiconque» ne peut absolument pas se borner au Juif; câest pourquoi lâapôtre dit: «Il nây a pas de différence de Juif et de Grec». Sous la loi, il y avait la plus grande différence possible. La ligne de démarcation tracée par le législateur entre le Juif et le Grec nâaurait pu être plus distincte ou plus profonde; mais cette ligne est effacée pour deux raisons: premièrement, parce que «tous ont péché et nâatteignent pas à la gloire de Dieu» (Rom. 3:23). Et secondement, parce que «le même Seigneur de tous est riche envers tous ceux qui lâinvoquent; car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé» (Chap. 10:12-13).
Combien ces simples mots renferment de bénédiction: «croire», â «confesser». Rien ne peut surpasser la grâce qui brille dans ces expressions cela suppose, il va sans dire, que lââme est vraie et le cÅur engagé avec Dieu. Dieu veut des réalités morales. Il ne sâagit pas dâune foi nominale, dâavoir certaines notions dans sa tête; mais ce quâil faut, câest une foi opérée dans le cÅur par le Saint Esprit, une foi vivante qui unit lââme à Christ dâune manière divine, par un lien éternel.
Alors vient la confession de la bouche, ce qui est de toute importance. Quelquâun peut dire: «Je crois en mon cÅur, mais je ne suis pas un homme à faire étalage de ma religion; je ne suis pas un babillard, je garde mes sentiments pour moi. Câest une affaire entièrement entre mon âme et Dieu; je ne crois pas nécessaire dâimportuner les autres de mes impressions religieuses. Plusieurs de ceux qui font grand bruit en public de leur religion font triste mine dans la vie privée, et certainement je ne tiens pas à leur ressembler. Jâai horreur de toute parole creuse. Il me faut des actes et non des paroles».
Tout cela a lâair très plausible, mais ne peut subsister un instant à la lumière de Romains 10:9. Il faut quâil y ait cette confession de la bouche. Plusieurs qui voudraient être sauvés par Christ reculent devant lâopprobre quâattirerait sur eux la confession de son nom. Ils désirent bien aller au ciel quand ils mourront, mais ne se soucient pas dâêtre identifiés avec un Christ rejeté. Or Dieu ne reconnaît pas cela. Il attend des siens une vraie, sincère et énergique confession de Christ à la face dâun monde hostile. Christ, notre Seigneur, attend aussi cette confession. Il déclare que quiconque le confessera devant les hommes, il le confessera devant les anges de Dieu; mais que quiconque le reniera devant les hommes, il le reniera devant les anges de Dieu. On voit dans le brigand sur la croix les deux grands principes de la vraie foi qui sauve. Il crut dans son cÅur et confessa de sa bouche. Oui, il donna un démenti formel au monde entier sur la question la plus vitale possible, celle relativement à Christ. Il était disciple déclaré de Christ. Oh! puisse-t-il y en avoir davantage! Combien ne trouve-t-on pas de ces professants indécis, froids et doubles de cÅur, qui contristent le Saint Esprit, offensent Christ, et sont haïssables aux yeux de Dieu! Combien lâon aimerait voir une franche décision et un témoignage net et vivant rendu à notre Seigneur Jésus Christ! Que Dieu, par son Esprit, veuille ranimer nos cÅurs à tous, et nous amener, dans une consécration du cÅur plus entière, à Celui qui a donné gratuitement sa vie pour nous sauver du feu éternel.
Nous terminerons cette section, en citant au lecteur les derniers versets de notre chapitre, dans lesquels Moïse fait un appel particulièrement solennel au cÅur et à la conscience du peuple, parole dâexhortation puissante.
«Regarde, jâai mis aujourdâhui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur». Ainsi en est-il toujours dans le gouvernement de Dieu. Les deux choses sont inséparablement liées. Que personne nâait la témérité dâen vouloir rompre le lien. Dieu «rendra à chacun selon ses Åuvres: à ceux qui, en persévérant dans les bonnes Åuvres, cherchent la gloire et lâhonneur et lâincorruptibilité, â la vie éternelle; mais à ceux qui sont contentieux et qui désobéissent à la vérité, et obéissent à lâiniquité, â la colère et lâindignation; tribulation et angoisse sur toute âme dâhomme qui fait le mal, et du Juif premièrement, et du Grec mais gloire et honneur et paix à tout homme qui fait le bien, et au Juif premièrement, et au Grec car il nây a pas dâacception de personnes auprès de Dieu.» (Rom. 2:6-11).
Lâapôtre, dans ce passage, nâentre pas dans la question de savoir si lâhomme a ou nâa pas la puissance pour arriver à la gloire; il constate simplement le fait général, applicable à tous les temps, sous toutes les dispensations, gouvernement, loi et chrétienté; il sera toujours vrai que «Dieu rendra à chacun selon ses Åuvres». Cela est de la plus grande importance. Puissions-nous lâavoir toujours présent à lâesprit. On dira peut-être Les chrétiens ne sont-ils pas sous la grâce? â Oui, Dieu en soit loué; mais cela affaiblit-il en quoi que ce soit le grand principe gouvernemental cité plus haut? Au contraire, cela le renforce et le confirme.
Encore se peut-il que quelquâun dise: «Une personne inconvertie peut-elle faire le bien?» Nous répondrons que cette question nâest pas soulevée dans le passage quâon vient de citer. Toute personne enseignée de Dieu sait, sent et reconnaît, que pas un atome de «bien» nâa jamais été fait dans ce monde autrement que par la grâce de Dieu, et que lâhomme, laissé à lui-même, ne fera que du mal, et cela continuellement. «Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent dâen haut, du Père des lumières» (Jacques 1:17). Toute âme pieuse reconnaîtra avec actions de grâce cette précieuse vérité, mais cela ne touche en rien le fait présenté dans Deutéronome 30, et confirmé par Romains 2, savoir que la vie et le bonheur, la mort et le malheur, sont unis ensemble par un lien indissoluble. Puissions-nous ne jamais lâoublier!
«Regarde, jâai mis aujourdâhui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur, en ce que je te commande aujourdâhui dâaimer lâÃternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, de garder ses commandements et ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que lâÃternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays où tu entres pour le posséder. Mais si ton cÅur se détourne, et que tu nâécoutes pas, et que tu te laisses séduire, et que tu te prosternes devant dâautres dieux et que tu les serves: je vous déclare aujourdâhui que vous périrez certainement, et que vous ne prolongerez pas vos jours sur la terre où, en passant le Jourdain, vous entrez afin de la posséder. Jâappelle aujourdâhui à témoin contre vous les cieux et la terre: jâai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta semence, en aimant lâÃternel, ton Dieu, en écoutant sa voix, et en tâattachant à Lui» â chose de toute importance et essentielle pour chacun, pour tous, source et puissance de toute vraie religion dans tous les âges, en tout lieu, â «car câest là ta vie et la longueur de tes jours, afin que tu habites sur la terre que lâÃternel a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob, de leur donner» (vers. 15-20). Rien de plus solennel que ce dernier appel à la congrégation, en pleine harmonie avec le ton et le caractère du livre entier du Deutéronome â livre si remarquable dâun bout à lâautre, par les puissantes exhortations quâil renferme. Nous nâavons rien de si émouvant dans les autres sections du Pentateuque. Nous lâavons déjà dit, chaque livre a son but spécial, son objet et son caractère distincts; ainsi le grand thème du Deutéronome, du commencement à la fin, câest lâexhortation; sa thèse, la parole de Dieu; son objet, lâobéissance sincère, entière, du cÅur, fondée sur une relation connue, sur des privilèges dont on jouit.