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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-60
Discours dâÃtienne
Après avoir entendu les accusations portées contre Ãtienne, le souverain sacrificateur lui dit: «Ces choses donc sont-elles ainsi?» Ãtienne répondit en exposant devant tous lâhistoire du peuple dâIsraël depuis lâappel dâAbraham jusquâà son introduction par Josué dans le pays de Canaan, avec une allusion à la construction du temple de Salomon, mais pour montrer que Dieu nâhabite pas dans des demeures faites de mains dâhommes. Il termine en leur disant que sans avoir gardé la loi, ils ont mis à mort le Juste, après avoir tué les prophètes qui avaient annoncé sa venue. Ce discours avait pour but dâatteindre la conscience du peuple en plaçant devant les Juifs leur culpabilité.
De lâappel dâAbraham à Moïse
(v. 1-19). â Ãtienne sâadresse au sanhédrin en appelant ses auditeurs: «Hommes frères et pères». Il se considère encore comme faisant partie de ce peuple pendant que Dieu prenait patience envers lui; ce temps allait prendre fin. Il prend leur histoire à son début en leur rappelant de quelle manière Dieu avait agi pour se former un peuple à part des autres nations. Celles-ci sâétaient formées depuis lâépoque de la tour de Babel; chacune avait sa langue. Mais elles ne tardèrent pas à se plonger dans lâidolâtrie. Elles «ont changé la gloire du Dieu incorruptible en la ressemblance... dâun homme corruptible et dâoiseaux et de quadrupèdes et de reptiles» (Romains 1:23). Alors Dieu apparut à Abraham pour le faire sortir de son pays et de sa parenté. Ãtienne appelle Dieu, «le Dieu de gloire», car la gloire est lâensemble de toutes les perfections divines, manifestées dans la personne de Christ ici-bas et qui brilleront éternellement en Lui. Il est dit quâil était «le resplendissement de la gloire de Dieu et lâempreinte de sa substance» (Hébreux 1:3), alors que les hommes ne voyaient en lui aucune beauté.
Ce Dieu de gloire appela Abraham à sortir de son pays et de sa parenté pour venir au pays quâil lui montrerait; car sa famille était aussi idolâtre (Josué 24:2, 3). Abraham habitait alors Ur des Chaldéens, en Mésopotamie. Mais au lieu de sortir de son pays et de sa parenté, il habita Charan avec son père jusquâà la mort de celui-ci (Genèse 11 et 12). Après la mort de Térakh, Dieu fit entrer Abraham en Canaan où il vécut en étranger, mais avec la promesse quâil aurait ce pays, ainsi que sa postérité, lorsquâelle aurait séjourné dans une terre étrangère, où elle serait asservie et maltraitée pendant quatre cents ans. Après ce temps, Dieu jugerait la nation qui lâaurait asservie, et, dit Ãtienne, en citant Genèse 15:13-16, «Ils sortiront et me serviront en ce lieu-ci». Le but de Dieu, en formant pour lui-même un peuple à part des autres nations, était quâil le servît dans le pays quâil lui avait donné, en contraste avec les autres nations qui adoraient les idoles. Il en va de même pour les chrétiens depuis la mort de Christ. Paul dit aux Thessaloniciens: «Vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils» (1 Thess. 1:9). Il y a une différence pourtant: Dieu donne au croyant une vie par laquelle il peut le servir, tandis que, sous lâancienne alliance, tout Juif devait servir lâÃternel, tout en ayant une nature qui ne pouvait se soumettre à sa volonté. Câétait le temps de lâépreuve de lâhomme en Adam.
à Abraham, étranger dans le pays de la promesse, naquit Isaac, à Isaac Jacob, à Jacob les douze patriarches.
Ici commence le récit que lâEsprit de Dieu voulait placer devant les Juifs par la bouche dâÃtienne, savoir lâopposition de ce peuple à Dieu, dès le commencement de son histoire. Joseph est un des types de Christ les plus beaux et les plus complets. Le songe quâil fit (Genèse 37) et qui le désignait comme type du Seigneur qui régnerait un jour, sâaccomplit lorsquâil fut élevé à un poste glorieux en Ãgypte. Joseph était aimé de son père tout particulièrement, comme le fils aîné de Rachel, qui mourut à la naissance de Benjamin. à cause de cela ses frères le détestaient et leur haine se manifesta encore davantage lorsquâils entendirent le songe rapporté en Genèse 37:6-8. Ãtienne le rappelle en disant: «Les patriarches, étant pleins dâenvie contre Joseph, le vendirent pour être mené en Ãgypte» (v. 9). Lâhistoire de Joseph est trop connue pour que nous entrions dans ses détails. Il est facile de retrouver chez les frères de Joseph la haine pour Christ qui caractérisait le peuple auquel Ãtienne sâadressait, et en Joseph un type du Seigneur Jésus, vendu par ses frères pour trente pièces dâargent. Pilate savait que les Juifs lâavaient «livré par envie» (Matthieu 27:18). Mais, quoique rejeté par ses frères, Dieu était avec lui, dit Ãtienne, «et il lui fit trouver grâce et sagesse auprès du Pharaon, roi dâÃgypte; et il lâétablit gouverneur sur lâÃgypte et sur toute sa maison» (v. 10). Câest ce que Dieu a fait de son Fils, rejeté par les hommes. Nous avons vu que Pierre dit aux Juifs (chap. 2:36): «Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié». Au Psaumes 8:6, 7 nous lisons: «Tu lâas fait de peu inférieur aux anges, et tu lâas couronné de gloire et dâhonneur; tu lâas fait dominer sur les Åuvres de tes mains; tu as mis toutes choses sous ses pieds». Il est vrai que «nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient assujetties; mais nous voyons Jésus... couronné de gloire et dâhonneur» (Hébreux 2:9), attendant que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds (Psaumes 110:1). Câest ce qui sâaccomplira après lâenlèvement de lâÃglise. Alors ceux qui lâont percé le reconnaîtront, lorsquâils auront traversé un temps dâépreuves terribles, figuré par lâépreuve à laquelle Joseph soumit ses frères avant de se faire connaître à eux. Câest la famine quâils endurèrent au pays de Canaan qui les conduisit aux pieds de leur frère élevé à la gloire suprême. Ãtienne le rappelle: «Il survint une famine dans tout le pays dâÃgypte et en Canaan, et une grande détresse, et nos pères ne trouvèrent pas de nourriture. Et Jacob, ayant ouï dire quâil y avait du blé en Ãgypte, y envoya une première fois nos pères; et, la seconde fois, Joseph fut reconnu de ses frères, et la famille de Joseph fut connue du Pharaon. Et Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa parenté, en tout soixante-quinze âmes» (v. 11-14). Ainsi le peuple se trouva en Ãgypte où il fut asservi et se multiplia, jusquâà sa délivrance par Moïse. Jacob et ses fils y moururent, mais leurs os furent transportés au pays de Canaan. Ils avaient, comme Abraham, la foi que le pays leur appartiendrait un jour et quâils en jouiraient lors même quâils mourraient auparavant; câest pourquoi ils voulaient y être ensevelis, afin de ressusciter là et dâavoir leur part aux bénédictions que Dieu leur avait promises. Ils y auront part, en effet; ils ressusciteront et seront glorifiés, pour jouir, depuis la gloire céleste, de lâaccomplissement de tout ce que Dieu avait dit aux pères. Le Seigneur dit aux Juifs: «Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce quâil verrait mon jour; et il lâa vu, et sâest réjoui» (Jean 8:56). Toutes les promesses que Dieu a faites à Abraham sâaccompliront sous le règne de Christ; câest pourquoi le Seigneur dit quâil a vu son jour et sâen est réjoui. Il lâa vu par la foi. Les Juifs ne lâont pas compris. Ils crurent que le Seigneur disait quâil avait vu Abraham, ce qui, du reste était vrai, puisque câest lui, lâÃternel, qui lui avait parlé.
«Mais comme le temps de la promesse que Dieu avait promise à Abraham, approchait, le peuple sâaccrut et se multiplia en Ãgypte, jusquâà ce quâil se leva un autre roi sur lâÃgypte, qui ne connaissait pas JosÃph. Celui-ci, usant de ruse contre notre race, maltraita les pères jusquâà leur faire exposer leurs enfants pour quâils ne demeurassent pas en vie» (v. 17-19). Le temps de la promesse est celui que Dieu désigna à Abraham en disant que sa semence serait opprimée pendant quatre cents ans, mais quâaprès cela, ils sortiraient avec de grands biens (Genèse 15:13, 14). Ce temps approchait, mais la délivrance devait être précédée dâun temps de détresse, car si le peuple dâIsraël avait joui de la faveur des Ãgyptiens et de lâaisance, il aurait eu peine à sortir du pays. Il devait éprouver le dur esclavage du Pharaon, pour crier, afin que lâÃternel le délivrât. Il en va de même pour une âme qui trouve son bonheur dans le monde; elle ne pense pas à son salut; elle tient à rester où elle trouve son bonheur. Mais si les circonstances changent et deviennent douloureuses; si Dieu lui fait sentir, par ce moyen, la domination cruelle de Satan, la vanité de tout ce qui est visible, et, au-dessus de tout, son état de péché, le jugement à venir: cette âme criera après la délivrance et recevra la réponse du Dieu Sauveur. Dieu permet souvent que des difficultés de tous genres sâabattent sur ceux quâIl veut sauver. Câest ce quâillustre lâhistoire de lâenfant prodigue.
Ce roi qui ne connaissait pas Joseph appartenait à une autre dynastie que celui qui établit Joseph comme gouverneur et installa sa famille dans le pays de Goshen. Les chap. 1 et 2 de lâExode nous donnent lâhistorique de ce que dit Ãtienne dans les versets 17-19.
De Moïse à Christ
(v. 20-53). â Ãtienne raconte brièvement ce qui concerne Moïse jusquâà ce quâil se mît en rapport avec ses frères, croyant quâils comprendraient que Dieu les délivrerait par son moyen. Il dit seulement que Moïse naquit à lâépoque où Israël subissait lâoppression et où le Pharaon cherchait à éteindre la race en tuant tous les enfants mâles. Il était divinement beau, est-il dit, et cet enfant, élu de Dieu pour délivrer son peuple, portait une empreinte divine que discernait la foi de ses parents (voir Hébreux 11:23). Câest pourquoi ils ne craignirent pas lâordonnance du roi. Mais le moment arriva où, ne pouvant plus cacher lâenfant dans leur maison, ils lâexposèrent sur le Nil, où la fille du Pharaon le trouva et le prit pour lâélever pour elle dans la maison même de celui qui avait prescrit sa mort. Dieu est tout-puissant et lâhomme est nul pour sâopposer à ses conseils; il peut même être, malgré lui, un instrument pour les accomplir.
«Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Ãgyptiens; et il était puissant dans ses paroles et dans ses actions. Mais quand il fut parvenu à lââge de quarante ans, il lui vint au cÅur de visiter ses frères, les fils dâIsraël; et voyant lâun dâeux à qui lâon faisait tort, il le défendit, et vengea lâopprimé, en frappant lâÃgyptien. Or il croyait que ses frères comprendraient que Dieu leur donnerait la délivrance par sa main, mais ils ne le comprirent point» (vers. 22-25). Moïse pouvait penser que Dieu, lâayant placé à la cour du roi, se servirait de sa position élevée pour délivrer ses frères ou adoucir leur sort. Or Dieu ne voulait pas seulement les soulager de leur dur service, mais les délivrer entièrement du pouvoir du Pharaon, figure de Satan, prince de ce monde, qui tient captifs tous les hommes depuis la chute. Dieu montra à Moïse que, pour délivrer son peuple, il ne pouvait se servir du Pharaon lui-même. Il devait au contraire être vaincu, comme il le fut à la mer Rouge. Pour arracher les hommes au pouvoir de Satan, le Seigneur a dû remporter une victoire complète sur lui à la croix.
Moïse savait quâIsraël serait délivré. Ses hautes fonctions ne lui firent pas perdre de vue son peuple. Sa foi était active. En Hébreux 11, tout ce qui est dit de lui est attribué à sa foi. Mais il ne suffit pas dâavoir le désir de servir le Seigneur; il faut être formé par lui, à son école, où lâactivité de la chair est brisée pour faire place à la dépendance de Dieu, qui ne se sert que dâinstruments sans volonté propre et dépendants de lui. Câest pourquoi Moïse dut aller quarante ans en Madian, pour que Dieu fît de lui le serviteur quâil pût employer, une fois quâil aurait perdu toute confiance en lui-même. Pendant ce temps, la souffrance du peuple augmenta de manière à lui faire accueillir la délivrance avec bonheur.
Ce quâÃtienne place tout particulièrement devant les Juifs, câest que leurs pères repoussèrent Moïse, au lieu de comprendre quâil voulait les délivrer, tout comme les Juifs vis-à -vis du Seigneur. Après avoir frappé lâÃgyptien, Moïse chercha à intervenir entre deux Israélites qui se battaient; «mais celui qui faisait tort à son prochain, le repoussa, disant: Qui tâa établi chef et juge sur nous? Veux-tu me tuer, toi, comme tu tuas hier lâÃgyptien?» (v. 26-28). On admet lâintervention de Moïse dans un différend entre Israélite et Ãgyptien, mais, entre frères, on ne la supporte pas. Câest ce qui arriva avec le Seigneur. Sâil avait promis de les délivrer du joug de lâétranger, les Juifs lâauraient reçu; mais du moment quâil leur montrait leurs propres fautes, ils le rejetèrent. Voyant le meurtre de lâÃgyptien connu, Moïse sâenfuit au pays de Madian, où il demeura jusquâà lâappel de Dieu.
Joseph et Moïse, rejetés par leurs frères, sont des types du Seigneur Jésus à deux points de vue. Joseph vendu par ses frères, emmené hors du pays, se voit porté au faîte de la gloire. Pendant ce temps il épouse une étrangère. De même Christ rejeté a été glorifié et, lorsquâil sera reconnu de ses frères, il aura une épouse, lâÃglise, prise dâentre les gentils.
Moïse, également rejeté, sâen va aussi dans un pays étranger, mais il conserve son caractère dâétranger. Lui aussi a une épouse qui partage son rejet au lieu de partager sa gloire, comme celle de JosÃph. On voit, par les noms que Moïse donna à ses fils, que son séjour en Madian lui fut pénible. Il appela lâun dâeux Guershom, ce qui signifie «séjournant là », et lâautre Eliezer, «Dieu une aide». Il réalisait douloureusement son séjour loin de son peuple souffrant auquel il sâidentifiait, car il est dit de lui: «Choisissant plutôt dâêtre dans lâaffliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché» (Héb. 11:25). Il lui fallait une aide pour traverser ce temps-là , il la trouva en Dieu, comme Eliezer lâindique. Mais les noms que Joseph donne à ses fils en Ãgypte, nâindiquent pas la souffrance. Lâun se nommait Manassé, qui veut dire «oubli», et lâautre Ãphraïm, «double fertilité».
Lâépreuve écoulée (le chiffre quarante représente toujours un temps dâépreuve complet), un ange apparut à Moïse au désert de Sinaï dans la flamme dâun buisson. En Exode 3, il est dit que le buisson ne se consumait pas lors même quâil brûlait. Câétait une figure du peuple dâIsraël dans la souffrance; mais lâange de lâÃternel demeurait avec lui et il ne pouvait être consumé. Il était le peuple élu de Dieu. «Moïse, voyant cela, fut étonné de la vision; et comme il approchait pour regarder, une voix du Seigneur se fit entendre: Moi, je suis le Dieu de tes pères, le Dieu dâAbraham, et dâIsaac, et de Jacob. Et Moïse, devenu tout tremblant, nâosait regarder» (v. 31, 32). Dieu rappelle quâil a fait les promesses aux pères. «Je suis»: câest lâÃternel, toujours le même, pour accomplir ce quâil a dit. Le peuple passait par le feu de lâépreuve, il est vrai; câétait nécessaire pour sa purification, car le Dieu auquel il appartenait et qui voulait le racheter dâÃgypte est un Dieu saint. Câest pourquoi le Seigneur dit à Moïse lorsquâil veut sâapprocher: «Délie les sandales de tes pieds; car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte» (v. 33). La grâce de Dieu qui nous apporte le salut et nous délivre de la puissance du prince de ce monde ne peut être séparée de la sainteté. Pour être en relation avec Dieu, il faut se purifier de toute la souillure qui sâattache aux pieds; câest pourquoi Moïse devait se déchausser. De même le croyant, rendu saint par lâÅuvre de Christ, ne peut réaliser la communion avec Dieu quâen jugeant pratiquement la souillure qui sâattache à sa marche. Après avoir compris ce qui convenait à la sainteté de Dieu, Moïse entend des paroles de grâce: «Jâai vu, jâai vu lâoppression de mon peuple qui est en Ãgypte, et jâai entendu leur gémissement, et je suis descendu pour les délivrer; et maintenant, viens, et je tâenverrai en Ãgypte» (v. 34). Dieu délivrera son peuple; mais il lui faut un instrument pour cela; il le trouve en Moïse quâil a préparé lui-même à ce service. Il peut lui dire: «Viens, je tâenverrai en Ãgypte». Ãtienne ne rappelle pas tout lâentretien de Moïse avec lâÃternel, en Exode 4, où nous voyons toutes les objections que formule Moïse. Il fait ressortir ici que ce Moïse quâils avaient rejeté en disant: «qui tâa établi chef et juge sur nous?» est précisément celui que Dieu a envoyé pour «chef et pour libérateur, par la main de lâange qui lui était apparu au buisson» (v. 35). De même, prochainement, après lâenlèvement de lâÃglise, celui que les Juifs rejetèrent délivrera le résidu de la main dâoppresseurs encore plus grands que le Pharaon: lâAntichrist et le Chef de lâempire romain renouvelé, sous lesquels il souffrira la grande tribulation.
Ãtienne insiste encore disant: «Câest lui qui les conduisit dehors, en faisant des prodiges et des miracles dans le pays dâÃgypte, et dans la mer Rouge, et au désert pendant quarante ans» (vers. 36). Tous les Juifs honoraient hautement Moïse; ils se prévalaient de ce que lâÃternel lui avait parlé. Ils disent à lâaveugle guéri: «Nous savons que Dieu a parlé à Moïse; mais pour celui-ci (Jésus), nous ne savons dâoù il est» (Jean 9:29). Ãtienne cite une parole de Moïse pour mettre les Juifs à lâépreuve et les convaincre de leur affreuse culpabilité: «Câest ce Moïse qui a dit aux fils dâIsraël: Dieu vous suscitera dâentre vos frères un prophète comme moi; écoutez-le» (v. 37). Ce prophète, câest Christ, tel que le présente lâévangile selon Marc. Lâont-ils écouté? Il ajoute encore: «Câest lui â Moïse â qui fut dans lâassemblée au désert, avec lâange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï, et avec nos pères; qui reçut des oracles vivants pour nous les donner; auquel nos pères ne voulurent pas être soumis; mais ils le repoussèrent et retournèrent de leur cÅur en Ãgypte, disant à Aaron: Fais-nous des dieux qui aillent devant nous, car, quant à ce Moïse qui nous a conduits hors du pays dâÃgypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé» (v. 38-40). Leurs pères nâavaient aucune confiance en Dieu, pas plus quâen Moïse, malgré toutes les manifestations de puissance dont ils avaient été témoins lors de leur délivrance dâÃgypte. Ceux auxquels Ãtienne sâadresse valaient-ils mieux? Ils nâécoutaient pas plus Moïse que ne lâavaient fait leurs pères. Le Seigneur le leur prouve, disant: «Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi», car câest lui qui a écrit de moi (Jean 5:46). Et encore: «Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi? Et nul dâentre vous nâobserve la loi» (Jean 7:19). Bien que délivrés de la fournaise de lâÃgypte, ils gardaient lâidolâtrie dans leur cÅur. Câest pourquoi ils demandent à Aaron de leur faire un dieu quâils voient et qui marche devant eux. Sans être né de nouveau, personne ne peut marcher par la foi. «Ils firent en ces jours-là un veau, et offrirent un sacrifice à lâidole, et se réjouirent dans les Åuvres de leurs mains».
Dans quelle aberration lâhomme est tombé pour quâil remplace, par lâÅuvre de ses propres mains, le Dieu tout-puissant, créateur de lâunivers. Aussi Dieu lâa livré au maître quâil a élu, ce qui est toujours le pire des jugements, parce que cela prouve quâon ne veut plus écouter Dieu et il faut faire la terrible expérience de ce que valent les choses de son choix. Cela arrivera à ceux qui se montrent aujourdâhui si disposés à croire lâerreur plutôt que la Parole de Dieu. Il est dit: «Parce quâils nâont pas reçu lâamour de la vérité pour être sauvés, à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie dâerreur pour quâils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés qui nâont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à lâinjustice» (2 Thess. 2:10-12). Des Israélites qui avaient préféré une idole au Dieu qui les avait délivrés, il est dit: «Et Dieu se retourna, et les livra au service de lâarmée du ciel, ainsi quâil est écrit au livre des prophètes: Mâavez-vous offert des bêtes égorgées et des sacrifices pendant quarante ans dans le désert, maison dâIsraël? Et vous avez porté le tabernacle de Moloch et lâétoile de votre dieu Remphan, les figures que vous avez faites pour leur rendre hommage; et je vous transporterai au delà de Babylone» (citation dâ Amos 5:25-27). Le peuple dâIsraël sâadonna à lâidolâtrie tout le long de son histoire. Il servit les faux dieux en Ãgypte (Josué 24:14) et dans le désert, dâaprès ce passage dâAmos. Câest pourquoi Dieu le livre au service de lâarmée du ciel comme jugement, câest-à -dire à lâidolâtrie1. Et conséquence terrible de ce grave péché, le peuple fut transporté au delà de Babylone par Nebucadnetsar, puis plus loin encore lors de sa dispersion par les Romains. La première transportation eut pour cause le rejet de Dieu pour les idoles, la dernière, le rejet de Dieu dans la personne de son Fils, leur Roi, auquel ils préférèrent César, disant: «Nous nâavons point dâautre roi que César». Mais Dieu relie aussi à lâidolâtrie constante du peuple le jugement qui tomba sur eux par la main des Romains.
1 Lâarmée du ciel ou des cieux désigne les astres que les hommes adorèrent dés lâantiquité (voir entre autres 2 Rois 21:3, 5; 23:4, 5, 11; en Jérémie 7:18: «Reine des cieux»; voir aussi Deutéronome 4:19; 17:3). Les Chaldéens pratiquaient le culte des astres: le soleil, la lune et les planètes, représentés sous diverses figures dans chaque pays.
Au temps de Salomon, Israël adorait Ashtoreth ou Astarté («étoile»), divinité des Sidoniens (1 Rois 11:33; 2 Rois 23:13) qui correspondait à la planète Vénus, divinité féminine, comme Baal désignait une divinité masculine, mais ce nom générique sâappliquait à diverses divinités. En Ãsaïe 65:11, Méni semble être aussi Vénus. Kemosh des Moabites (Nombres 21:29; Juges 11:24; 1 Rois 11:33; 2 Rois 23:13) correspondrait à Mercure; Moloc ou Milcom des Ammonites, à Saturne, divinité malfaisante quâon se rendait favorable en faisant passer par le feu des petits enfants (1 Rois 11:7, 33; 2 Rois 23:13). Remphan, qui nâest nommé quâen Actes 7:43, le Kiun dâ Amos 5:26, équivaut aussi à Saturne; Bel, divinité chaldéenne, à Jupiter, nommé Gad en Ãsaïe 65:11. Le veau ou bÅuf, divinité des Ãgyptiens, symbolisait le soleil, la puissance créatrice dans la nature.
Ãtienne rappelle (vers. 44-48) que les pères avaient eu, dans le désert, le tabernacle de Dieu, introduit par Josué dans le pays de Canaan. Si Dieu est esprit, objet de foi auquel les Israélites préférèrent des dieux visibles, il avait pourtant son tabernacle au milieu dâeux, chose visible, soit dans le désert, soit en Canaan, jusquâau jour où Salomon lui bâtit une maison. «Mais», dit Ãtienne, «le Très-haut nâhabite point dans des demeures faites de main; selon que dit le prophète: «Le ciel est mon trône, et la terre est le marchepied de mes pieds. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, et quel sera le lieu de mon repos? Ma main nâa-t-elle pas fait toutes ces choses?» (Ãsaïe 66:1, 2). Depuis longtemps le temple de Jérusalem ne servait plus de demeure à Jéhovah; sa gloire sâen était retirée au moment de la transportation de Babylone (Ãzéchiel 10:18, 19) à cause de lâidolâtrie du peuple, malgré les avertissements des prophètes. Depuis le retour de la captivité, Dieu permit que le culte fût rétabli et les Juifs considéraient le temple comme la maison de lâÃternel, malgré leur inconséquence avec ce qui la concernait, puisque le Seigneur leur reproche dâen avoir «fait une caverne de voleurs» (Matthieu 21:13). Cependant ils se vantaient de posséder le temple de lâÃternel. Mais lorsque le Seigneur y vint comme roi, acclamé par la foule, accomplissant la prophétie de Zacharie 9:9, les principaux sacrificateurs et les scribes le rejetèrent. Seuls les petits enfants lâacclamèrent (Matt. 21:15-17). à quoi servait leur prétention dâêtre le peuple de Dieu et dâavoir son temple, puisque Dieu nâavait pu habiter au milieu dâeux? Et lorsquâil vint dans la personne de son Fils, ils le rejetèrent encore, couronnant, par cet acte inique, toute lâhistoire de leur opposition à Dieu, que consomma le meurtre dâÃtienne: ils confirmèrent alors quâils ne voulaient pas que le Christ régnât sur eux.
Nous comprenons le cri dâÃtienne par lequel il conclut son discours en disant: «Gens de col roide et incirconcis de cÅur et dâoreilles, vous résistez toujours à lâEsprit Saint; comme vos pères, vous aussi. Lequel des prophètes vos pères nâont-ils pas persécuté? Et ils ont tué ceux qui ont prédit la venue du Juste, lequel maintenant vous, vous avez livré et mis à mort, vous qui avez reçu la loi par la disposition des anges, et qui ne lâavez point gardée» (v. 51-53). Ils nâavaient jamais plié leur cou à la volonté de Dieu, ils ne sây étaient jamais soumis. Leur cÅur et leurs oreilles étaient demeurés étrangers à ce qui convenait à Dieu, pour suivre leur propre chemin. Point de cÅur pour Dieu, point dâoreilles pour lâécouter. Ils avaient reçu la loi donnée par les anges en Sinaï1, ils lâavaient acceptée en disant: «Tout ce que lâÃternel a dit, nous le ferons» (Exode 19:8). Mais avant de la recevoir des mains de Moïse, ils avaient déjà fait le veau dâor.
1 En Galates 3:19, le don de la loi est aussi attribué aux anges, représentants ou envoyés de Dieu pour exécuter sa volonté et employés tout spécialement dans lâhistoire du peuple dâIsraël. En Sinaï, toute cette manifestation terrifiante de la présence de lâÃternel (Exode 19:16-19 et Hébreux 12:18-21) était lâaction des anges dont Dieu se servait pour donner la loi. Il est dit que Dieu «fait ses anges des esprits â câest-à -dire des êtres sans corps matériels â et ses serviteurs des flammes de feu» (Psaumes 104:4). Pour les chrétiens encore sur la terre, ils sont «des esprits administrateurs, envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut» (Hébreux 1:14).
Le discours dâÃtienne fait ressortir la souveraineté de la grâce du Dieu de gloire. Il appela Abraham à sortir de lâidolâtrie établie dans le monde, afin dâavoir un peuple pour lui, privilégié et favorisé entre tous. Il montre la fidélité de Dieu à accomplir sa parole en sa faveur, tandis que le peuple persiste à ne pas lâécouter. Si lâidolâtrie ne caractérisait pas ceux au milieu desquels Christ vint et auxquels Ãtienne sâadressait, ils résistaient toujours à lâEsprit Saint, comme leurs pères, plus gravement encore que dans lâidolâtrie, puisquâils mirent à mort Jésus.
Tableau frappant du cÅur naturel de tout homme, manifesté par lâépreuve que Dieu en fit avec le peuple dâIsraël. Elle se termine à la croix, où Dieu exécuta le jugement de lâhomme, en le faisant tomber sur son Fils bien-aimé. Dès lors, celui qui croit au Seigneur Jésus non seulement est sauvé, mais il reçoit une nouvelle nature, la vie divine qui, sous lâaction du Saint Esprit, le rend capable de faire la volonté de Dieu à laquelle lâhomme en Adam ne se soumet pas.
Mort dâÃtienne
(v. 54-60). â En voyant passer devant leurs yeux le tableau effrayant, mais fidèle, de leur propre histoire, les Juifs «frémissaient de rage dans leurs cÅurs, et ils grinçaient les dents contre lui» (v. 54). Rien nâexaspère autant lâhomme que dâentendre la vérité de ce quâil est, sans quâil soit touché par la grâce de Dieu. Quel contraste entre ces hommes et la Samaritaine qui, après avoir écouté le Seigneur, alla crier dans la ville: «Venez, voyez un homme qui mâa dit tout ce que jâai fait; celui-ci nâest-il point le Christ?» (Jean 4:29). Elle reconnaît comme le Christ cet homme qui dévoila à son âme la triste réalité de sa conduite, tandis que les Juifs, en présence de la même lumière, persistent dans le refus de le reconnaître. La Parole découvre devant le pécheur toute sa culpabilité et, en même temps, la grâce qui pardonne tous ses péchés, moyennant la foi au Sauveur.
Les auditeurs dâÃtienne, qui grinçaient les dents, anticipaient ce que sera leur part éternellement, sâils ne se sont pas repentis, «là où seront les pleurs et les grincements de dents» (Matt. 22:13). Quel contraste avec lâattitude dâÃtienne! «Mais lui, étant plein de lâEsprit Saint, et ayant les yeux attachés sur le ciel, vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu; et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de lâhomme debout à la droite de Dieu» (v. 55, 56). On voit, dans Ãtienne, la différence qui existe entre un homme qui a reçu Christ et ceux qui le rejettent; elle sera établie définitivement pour lâéternité entre le ciel et lâenfer. Christ est venu dans ce monde pour manifester la gloire de Dieu et accomplir lâÅuvre en vertu de laquelle le croyant peut entrer dans sa présence; ainsi dès ici-bas, celui-ci, rempli de lâEsprit Saint, voit par la foi cette gloire en attendant dây entrer. Ceux qui refusent de croire au Seigneur demeurent dans lâétat de péché et de perdition que la Parole de Dieu leur révèle; déjà dans ce monde ils grincent les dents de rage contre la vérité et ses témoins, en attendant de les grincer contre eux-mêmes, lorsquâils reconnaîtront que, seuls, ils auront causé leur malheur éternel. Combien cela doit engager chacun qui nâest pas encore sauvé de recevoir le Seigneur Jésus pour son Sauveur!
Au lieu dâêtre frappés par lâattitude dâÃtienne et les paroles merveilleuses qui sortaient de sa bouche, les Juifs crièrent à «haute voix», ils bouchèrent leurs oreilles, «et dâun commun accord se précipitèrent sur lui; et lâayant poussé hors de la ville, ils le lapidaient; et les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds dâun jeune homme appelé Saul. Et ils lapidaient Ãtienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit. Et sâétant mis à genoux, il cria à haute voix: Seigneur, ne leur impute point ce péché. Et quand il eut dit cela, il sâendormit» (v. 57-60).
La ressemblance du témoin de Christ avec son modèle était trop grande pour que ses ennemis pussent le supporter. Ãtienne, le premier des martyrs (mot qui signifie «témoin»), fut en effet un fidèle témoin du Seigneur dans sa vie et dans sa mort. Après avoir rendu témoignage à Jésus glorifié, il le voit debout à la droite de Dieu â de même que comme Fils de lâhomme, attitude de celui qui attend de savoir sâil doit venir ou non; en effet, Pierre avait dit aux Juifs que, sâils se repentaient et se convertissaient, Jésus reviendrait pour établir son règne selon les prophéties (chapitre 3). Maintenant, définitivement rejeté, Il est assis, jusquâà ce que sâaccomplisse ce quâIl a dit Lui-même (Luc 19:27): «Mes ennemis, qui nâont pas voulu que je régnasse sur eux, amenez-les ici et tuez-les devant moi». Pendant le temps de son absence, le Seigneur exerce la sacrificature en faveur de ceux qui croient en Lui et attendent son retour, non pour exercer ses jugements, mais pour être toujours avec Lui dans la gloire éternelle.
La contemplation du Seigneur remplit le cÅur dâÃtienne, lâélève au-dessus des circonstances et reproduit en lui les caractères de cet objet glorieux. Sous les pierres qui fondent sur lui, il prie; il demande au Seigneur de recevoir son esprit, de même que Jésus disait à son Père: «Entre tes mains je remets mon esprit» (Luc 23:46). Soutenu par la contemplation du Seigneur glorifié, il se met à genoux, et crie à haute voix: «Seigneur, ne leur impute point ce péché». Le Seigneur avait dit: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce quâils font» (Luc 23:34). Mais Ãtienne ne prononce pas ces derniers mots; depuis que Jésus monta dans le ciel, le Saint Esprit est descendu pour faire connaître aux Juifs les gloires de celui quâils ont crucifié et la gravité de leur péché. Le chrétien, qui connaît lâamour de Dieu et la valeur infinie de lâÅuvre de Christ à la croix, peut demander à Dieu la conversion du plus grand des coupables. Câest là lâesprit de Christ, qui caractérise le jour, encore actuel, de la grâce. Au jour du jugement, il serait inutile dâintercéder pour un pécheur.
Ayant fait appel à la miséricorde du Seigneur en faveur de ses bourreaux, Ãtienne sâendormit: Absent du corps, présent avec le Seigneur (2 Cor. 5:8). «Sâendormir» est lâexpression employée pour désigner la mort dâun croyant. Il sâendort, attendant de se réveiller, parce quâil possède la vie éternelle; mais le sommeil concerne le corps seulement, et non lââme du racheté.
Avec la mort dâÃtienne, lâhistoire du peuple juif sâinterrompt jusquâau jour où Dieu reprendra ses relations avec lui, alors quâils reconnaîtront Celui quâils ont percé. Comme a dit le Seigneur: «Vous ne me verrez plus désormais, jusquâà ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!» (Matt. 23:39), cri que jettera au-devant de lui le résidu, repentant.
Dès lors, les croyants dâentre les Juifs nâattendirent plus que la nation se repentît, afin de permettre le retour du Seigneur du ciel pour régner; ils firent partie de lâÃglise qui attend la venue du Seigneur, alors quâil enlèvera les saints vivants et ressuscitera ceux qui se sont endormis, pour être, comme Ãtienne, auprès du Seigneur, après leur délogement. Plus tard, le Seigneur se lèvera et reviendra avec tous ses saints pour établir son règne glorieux, «exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, et contre ceux qui nâobéissent pas à lâévangile de notre Seigneur Jésus Christ» (2 Thess. 1:8).
Jusquâà ce moment, lâÃglise, composée de tous les croyants, Juifs ou Gentils, remplace Israël comme témoignage de Dieu sur la terre; Paul dont le nom apparaît au moment du meurtre dâÃtienne, sera suscité pour faire connaître la position céleste de lâÃglise, qui existait dès la Pentecôte, et lâunion de tous les croyants à Christ, glorifié dans le ciel, position qui ne pouvait être révélée tant que le Seigneur attendait de voir si les Juifs se repentiraient.