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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Emprisonnement de Pierre
(v. 1-6). â Pendant que lâÅuvre de lâEsprit Saint sâétendait en dehors de la Judée et parmi les Grecs, Satan déployait ses efforts à Jérusalem pour nuire aux chrétiens. Il se servait pour cela du roi Hérode, petit-fils dâHérode-le-Grand qui avait ordonné le massacre des petits enfants de Bethléhem. «Il mit les mains sur quelques-uns de ceux de lâassemblée pour les maltraiter, et il fit mourir par lâépée Jacques, le frère de Jean. Et voyant que cela était agréable aux Juifs, il continua, en faisant prendre aussi Pierre» (v. 1-3). Un homme sanguinaire comme ce roi se rendait aisément agréable aux Juifs en faisant mourir ceux quâils haïssaient. Sans quâils sâaimassent, leur haine commune les mettait dâaccord, comme le précédent roi Hérode avec Ponce Pilate. Si des hommes sâunissent par haine pour Christ, la grâce de Dieu a opéré pour que les chrétiens sâunissent par amour pour Christ, rendus participants de la nature divine, car nous aussi, nous étions «haïssables, nous haïssant lâun lâautre» (Tite 3:3) et ennemis de Christ.
Lorsque Hérode fit arrêter Pierre, câétait la fête des pains sans levain; au lieu de lâexécuter immédiatement, il lâemprisonna pour le livrer aux Juifs après la fête. Dieu se servit du temps qui sâécoula afin dâexercer les frères de Jérusalem à la prière et aussi pour rendre évidente sa puissance en délivrant Pierre, malgré les précautions prises par Hérode pour le garder sûrement: «Il le mit en prison, et le livra à quatre bandes de quatre soldats chacune pour le garder, voulant, après la Pâque, le produire devant le peuple. Pierre donc était gardé dans la prison; mais lâassemblée faisait dâinstantes prières à Dieu pour lui» (v. 4, 5). Or que peut lâhomme en opposition à Dieu dont la puissance est prête à intervenir, quand il le trouve bon? Nous ne savons pourquoi Dieu permit que Jacques fût mis à mort; mais cet apparent succès dâHérode fournit à Dieu lâoccasion de lui montrer son impuissance et sa nullité. Lâassemblée savait que Dieu pouvait délivrer son serviteur. La prière met en évidence la puissance de Dieu. Il peut agir sans elle, mais il veut que nos pensées et notre foi soient en activité devant lui et avec lui à lâégard de ce qui exerce nos cÅurs. «La fervente supplication du juste peut beaucoup» (Jacques 5:16). Dieu ne se pressa pas de délivrer Pierre; il attendit jusquâà la dernière nuit.
«Cette nuit-là , Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes; et des gardes, devant la porte, gardaient la prison». Rien nâétait plus impossible que de sortir Pierre de la prison; mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Seize soldats dâHérode gardaient Pierre; son Seigneur et Maître avait des myriades dâanges au service des siens, car: «Ne sont-ils pas tous des esprits administrateurs, envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut?» (Hébreux 1:14).
Délivrance de Pierre
(v. 7-17). â «Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière resplendit dans la prison; et, frappant le côté de Pierre, il le réveilla, disant: Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et lâange lui dit: Ceins-toi et chausse tes sandales. Et il fit ainsi. Et il lui dit: Jette ton vêtement sur toi et suis-moi. Et sortant, il le suivit; et il ne savait pas que ce qui se faisait par lâange était réel, mais il croyait voir une vision. Et ayant passé la première et la seconde garde, ils vinrent à la porte de fer qui conduit à la ville, et elle sâouvrit à eux dâelle-même; et, étant sortis, ils allèrent jusquâau bout dâune rue; et aussitôt lâange se retira dâavec lui» (v. 7-10). Câest intéressant de considérer le soin avec lequel ce puissant messager céleste sâacquitte de sa mission. Pour lui, il nâexiste aucun obstacle, ni murailles, ni gardes, ni portes. Ãtre spirituel, non assujetti à la matière, il se trouva dans la prison sans autre, comme il se trouvait dans les lieux célestes. Dans la prison il apporte une lumière resplendissante, non pour lui, mais pour Pierre. Il trouve Pierre endormi, nullement agité par les desseins dâHérode, confiant en Dieu, à qui seul il sâattendait. Il réalisait quelque chose de la paix qui remplissait le cÅur de son Maître, lorsquâil dormait sur la barque dans la tempête (Marc 4:35-41). David, dans une des circonstances les plus angoissantes quâil eût traversées, dit: «Je me suis couché, et je mâendormirai: je me réveillerai, car lâÃternel me soutient. Je nâaurai pas de crainte des myriades du peuple, qui se sont mises contre moi tout autour» (Psaumes 3:6, 7). Pleins de confiance en Dieu, sans volonté propre, nous pouvons tous réaliser ce repos dans les difficultés.
Lâange réveille Pierre, le fait lever. Il nâa pas besoin de lui ôter ses chaînes; elles tombent de ses mains, tandis quâil lui dit de se chausser et de se vêtir lui-même, choses qui étaient au pouvoir de Pierre. Mais ce quâil ne pouvait faire lui-même, lâange le fait: il le délivre de ses chaînes, ouvre les portes. Une fois prêt, non pour paraître devant le peuple, mais pour quitter la prison, Pierre nâa quâà suivre lâange tout naturellement, comme sâil sortait de chez lui. Ils passent devant les gardes qui ne sâaperçoivent de rien; devant eux sâouvre, sans clef, la porte de fer qui conduisait à la ville. Arrivés au bout dâune rue, lâange se retira et Pierre, qui avait cru à une vision, «étant revenu à lui, dit: Je connais à présent certainement que le Seigneur a envoyé son ange, et mâa délivré de la main dâHérode et de toute lâattente du peuple des Juifs» (v. 11).
Par une grâce merveilleuse de Dieu, les croyants occupent une position supérieure aux anges, puisquâils sont enfants de Dieu. Quant à nos corps, qui sont matériels, parce quâils appartiennent à la première création, nous leur sommes inférieurs; on voit passer lâange à travers portes et murailles, sans quâelles aient besoin de sâouvrir, tandis que la porte sâouvrit pour laisser passer Pierre. Pendant que nous sommes dans ces corps, nous avons besoin de leurs services; mais bientôt nous aurons des corps spirituels, semblables à celui du Seigneur, qui, après sa résurrection, se trouvait au milieu des disciples, «les portes étant fermées». Lorsque nous serons glorifiés, semblables à Christ, nous aurons hérité le grand salut dont il est question en Hébreux 1:14 et 2:3, et nâaurons plus besoin du service des anges.
Pierre sâétant reconnu dans la rue, «se rendit à la maison de Marie, mère de Jean surnommé Marc, où plusieurs étaient assemblés et priaient» (v. 12). Il alla tout naturellement là où il trouverait des disciples. En effet, chez la mère de Marc, neveu de Barnabas (voir Colossiens 4:10), on priait pour lui. «Et comme il heurtait à la porte du vestibule, une servante nommée Rhode vint pour écouter; et reconnaissant la voix de Pierre, de joie elle nâouvrit point le vestibule; mais étant rentrée en courant, elle rapporta que Pierre se tenait devant le vestibule. Et ils lui dirent: Tu es folle. Mais elle affirmait quâil en était ainsi. Et ils disaient: Câest son ange» (v. 12-15). Lâassemblée, est-il dit, faisait dâinstantes prières à Dieu pour Pierre; cependant leur foi nâallait pas jusquâà croire à un exaucement si merveilleux. Après avoir vu mourir Jacques, ils pouvaient douter de la délivrance de Pierre; mais puisquâils priaient, ils croyaient bien que Dieu pouvait le délivrer; sans cela pourquoi prier? Cela nous montre que nous prions souvent sans croire à lâexaucement. Il est vrai que, pour avoir la certitude que Dieu nous exaucera, il faut être assuré que ce que nous lui demandons répond à sa volonté. Si nous nâavons pas cette assurance, il faut lui demander quâil nous la donne, et en tout cas lui dire: «Si câest ta volonté». Sâagit-il, par exemple, de demander une guérison, une direction dans les événements, une foule de détails dans la vie pratique, il est quelquefois difficile de connaître la pensée de Dieu, mais nous pouvons placer tout cela devant lui, en toute soumission et confiance et il répondra comme il lui plaira. Il y a cependant des choses à lâégard desquelles nous connaissons sa volonté: tout ce qui contribue à le glorifier dans une marche fidèle, le désir de progresser dans la connaissance du Seigneur, la conversion de tel ou tel, enfin tout ce qui concerne les intérêts spirituels de nous-mêmes, des nôtres et de tous les enfants de Dieu, lâÅuvre du Seigneur. Ce qui nous manque le plus souvent, câest de vivre assez près de Dieu pour être plus familiers avec ce qui lui convient. «Qui est lâhomme qui craint lâÃternel? Il lui enseignera le chemin quâil doit choisir, (Psaumes 25:12). Il y a un moyen de connaître la volonté de Dieu, lorsque nous avons une décision à prendre: câest dâexaminer, dans sa présence, quel motif nous fait agir. Sâil est selon Dieu, nous pouvons aller de lâavant; si câest pour une simple satisfaction personnelle ou en vue dâintérêts matériels, il faut sâabstenir. Dans le cas de Pierre, lâassemblée pouvait compter sur lâexaucement, car Pierre avait reçu du Seigneur, auprès de ses brebis, un service qui nâétait pas encore accompli entièrement et il savait de quelle mort il glorifierait Dieu (Jean 21:19), savoir la crucifixion.
Les disciples répondent à Rhode: «Câest son ange» (envoyé ou représentant). Ils pensèrent que câétait un représentant de Pierre et non lui-même. Mais, lorsquâils le virent, ils furent hors dâeux. «Leur ayant fait signe de la main de se taire, il leur raconta comment le Seigneur lâavait fait sortir de la prison; et il dit: Rapportez ces choses à Jacques et aux frères. Et sortant, il sâen alla en un autre lieu» (v. 16, 17). Comme lâassemblée nâétait pas au complet chez Marie, Pierre voulait que tous apprissent de quelle manière Dieu avait répondu à leurs prières. Jacques, un des principaux frères de Jérusalem, appelé «frère du Seigneur» (Gal. 1:19), était lâauteur de lâépître qui porte son nom. Un autre apôtre, fils dâAlphée, un des douze, portait le même nom; mais le récit inspiré nâen parle plus après Actes 1:13. Enfin Hérode décapita Jacques, frère de Jean.
Pierre jugea bon de quitter Jérusalem; nous ne savons où il se rendit. Son activité se poursuivit; mais lâEsprit de Dieu nous occupera surtout de celle de Paul, le grand apôtre des gentils, maintenant que Pierre leur a ouvert la porte du royaume des cieux (chap. 10). Nous le retrouvons à Jérusalem au chap. 15, de même que Jacques (v. 7 et 13), dans une assemblée importante où il sâagissait de savoir si lâon devait imposer la loi aux croyants dâentre les gentils. Là se termine le récit inspiré du ministère de Pierre qui continua pourtant jusquâà sa mort, comme on le constate par ses épîtres, écrites vers lâan 66, tandis que ce que rapporte notre chapitre sâest passé vers lâan 44.
Mort dâHérode
(v. 18-25). â Si le cÅur des disciples débordait de joie à la suite de la délivrance de Pierre, il nâen était pas de même chez les soldats qui devaient le garder, ni chez Hérode. Lorsque le jour fut venu, «il y eut un grand trouble parmi les soldats, au sujet de ce que Pierre était donc devenu» (v. 18). Câest compréhensible! Ils avaient accompli leur devoir; mais le prisonnier quâils gardaient appartenait au Seigneur; il était entre ses mains, non dans les leurs, ni dans celles dâHérode. Il le leur avait ravi sans quâils sâen aperçussent; ils nâavaient aucun pouvoir sur lui. «Hérode, lâayant cherché et ne lâayant pas trouvé, fit subir un interrogatoire aux gardes et donna ordre quâils fussent emmenés au supplice» (v. 19). Ces pauvres hommes payèrent de leur vie la délivrance de Pierre. Dieu le permit; nous ne savons ce qui en fut de leur salut. Pierre les avait peut-être évangélisés durant les quelques jours quâil passa avec eux.
Quant à Hérode, le défi que Dieu lui jetait en cette occasion ne le fit pas réfléchir; au contraire, dans son orgueil blessé, il quitta Jérusalem pour Césarée où Satan lui présenta une occasion de rehausser sa dignité. Il était irrité contre les Tyriens et les Sidoniens, ses puissants voisins du nord, qui cependant avaient intérêt à rentrer dans les faveurs du roi, parce que leur pays était nourri par le sien. «Ils vinrent à lui dâun commun accord, et, ayant gagné Blaste le chambellan du roi, ils demandèrent la paix» (v. 20). Câétait une affaire politique dans laquelle les uns trouvaient leur intérêt matériel et Hérode une occasion de sâélever en croyant aux hommages quâon lui présentait. «à un jour marqué, Hérode, revêtu dâune robe royale et assis sur une estrade, les haranguait. Et le peuple sâécriait: Voix dâun dieu et non pas dâun homme!» (v. 21, 22). En réponse aux flatteries du peuple, Hérode accepta un hommage divin aussi élevé que peu sincère de la part de ceux qui le lui présentaient; il oubliait quâil nâétait quâun homme, et quel homme! «Et à lâinstant un ange du Seigneur le frappa, parce quâil nâavait pas donné la gloire à Dieu; et, étant rongé par les vers, il expira» (v. 23). Nâayant pas tenu compte de la leçon que Dieu lui donnait en délivrant Pierre, il tombe sous son jugement. On ne se moque pas de Dieu.
Cet Hérode, roi sur le peuple Juif, sans droit à cet honneur, sinon par lâautorité de Rome, représente lâAntichrist, persécuteur des fidèles dans lâavenir, qui sera aussi frappé, consumé par le souffle de la bouche du Seigneur lorsquâil viendra dans sa gloire (2 Thessaloniciens 2:8).
On voit dans ce chapitre deux genres dâactivité des anges. Sâils sont employés en faveur des croyants, ils exécutent aussi des jugements de Dieu.
Malgré lâactivité de lâennemi, «la parole de Dieu croissait et se multipliait. Et Barnabas et Saul, ayant accompli leur service, sâen retournèrent de Jérusalem, emmenant aussi avec eux Jean qui était surnommé Marc» (v. 24, 25). Comme au chap. 6:7, la Parole est identifiée avec les résultats quâelle produit: elle croissait et se multipliait, car tout vient de la Parole sous lâaction de lâEsprit de Dieu. Après avoir porté à Jérusalem les secours des disciples dâAntioche, Barnabas et Saul reviennent dans cette ville où ils vont recevoir les directions de lâEsprit Saint pour leur service futur.