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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-21.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-22
V. 1-14 â Ritspa
Le royaume dâIsraël restauré de nouveau, après les épreuves terribles et méritées qui lâont assailli, on aurait pu croire quâune ère de paisible prospérité allait sâouvrir pour lui; au contraire, il est visité dâune nouvelle plaie. Je ne doute pas que cette famine nâait pu avoir lieu à un autre moment du règne, car il est dit: «Il y eut, du temps de David, une famineâ¦Â» (v. 1), mais ce nâest jamais sans intention que lâEsprit de Dieu intervertit lâordre du récit, comme nous le voyons à la fin des Juges et dans cent endroits des évangiles.
Le gouvernement de Dieu ne peut ignorer le mal, quel quâil soit, et le juge avec dâautant plus de sévérité que lâassemblée est relativement dans un bon état. Bien des années sâétaient écoulées depuis lâacte sanguinaire de Saül; lâhistoire de ce roi nâen fait pas mention; le peuple lâa peut-être oublié, peut-être aussi est-il inconnu à David, mais Dieu ne lâa pas oublié, et ce fait est resté devant ses yeux. Lâassemblée dâIsraël nâavait pas trempé dans le crime; Saül qui lâavait commis était mort depuis longtemps; pourquoi donc le remettre en mémoire? Câest quâil sâagit ici dâun principe de toute importance dans les voies de Dieu, soit envers son ancien peuple, soit envers lâÃglise. Le peuple est solidaire de lâacte de Saül, parce quâil a eu lieu sur le terrain de lâassemblée dâIsraël. La violation des engagements et du serment fait au nom de lâÃternel (Jos. 9:18), rendait la congrégation coupable du péché de son conducteur. Des générations sâétaient succédé depuis; elles pouvaient invoquer leur ignorance â le crime reste, et Dieu, en temps voulu, le remet en mémoire.
Des faits pareils ne se passent-ils pas de nos jours et ne parlent-ils pas aux consciences des saints? Peu importe le temps écoulé, lâAssemblée est solidaire de lâiniquité quâelle a laissé commettre et reste souillée par un acte contre lequel elle nâa pas protesté.
Le lecteur connaît lâhistoire des Gabaonites, on peut la lire au 9° chap. de Josué. Les Amoréens sâétaient fait recevoir par ruse dans la congrégation dâIsraël, afin dâéchapper au jugement de leur peuple. Dieu considérait comme lié ce que lâassemblée avait lié: elle ne pouvait révoquer son serment. Sans doute en plaçant les Gabaonites dans une position dâesclavage vis-à -vis du peuple, la grâce de Dieu avait affranchi Israël des suites dâun faux pas fait à la légère et par ignorance, mais la conséquence dâune décision selon la chair demeurait en permanence. Saül en juge autrement, car un homme dans la chair fait toujours exactement le contraire de ce que lâEsprit aurait enseigné. Et cependant Saül était plein de «zèle pour les fils dâIsraël et de Juda» (v. 2), mais dâun zèle qui sâalliait hélas! fort bien avec la haine contre lâoint de lâÃternel. Saul de Tarse était aussi rempli dâun zèle qui faisait de lui le persécuteur de Christ dans son Assemblée. De nos jours encore, on peut être zélé pour sa nation, pour son église, sans que Dieu y ait aucune part.
Ce Saül qui, pour son propre serment téméraire, aurait sacrifié son propre fils, libérateur dâIsraël (1 Sam. 14:24, 44), ce même Saül méprise le serment par lequel Josué et les princes dâIsraël sâétaient engagés au nom de lâÃternel vis-à -vis des Gabaonites.
La famine sévit trois années de suite, les coups se répètent sur lâassemblée de Dieu. La conscience de David est amenée, par lâépreuve, à désirer en connaître la cause: «David rechercha la face de lâÃternel» (v. 1). Câétait sa seule ressource, et Dieu lui répondit immédiatement: «Câest à cause de Saül et de sa maison de sang, parce quâil a fait mourir les Gabaonites» (v. 1). «Sa maison de sang!â¦Â» Quand le fils de Guéra, poursuivant David humilié, lui criait: «Sors, sors, homme de
LâÃternel a fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül... car tu es un homme de sang». Dieu enregistrait ces injures dâun homme de la maison de Saül, mais maintenant, le temps est venu dâexprimer Sa pensée sur cet outrage; Dieu qualifie la maison de Saül de sanguinaire et justifie celle de David.
David, après avoir consulté lâÃternel sur la cause du châtiment, aurait dû, sans doute, continuer à le faire sur la manière de rendre justice aux Gabaonites. Au lieu de cela, il consulte ces derniers qui demandent sept hommes de la famille de Saül pour les pendre «devant lâÃternel à Guibha» (v. 6). David y consent, car, quoiquâil en fût de sa faiblesse, le jugement était nécessaire. Mephibosheth en est préservé. David qui lâavait, en une autre occasion, traité avec une apparence de dureté, montre ici quâil le porte toujours sur son cÅur. Ce nâest pas un David, qui oublie ses serments. Nâavait-il pas juré à Jonathan: «LâÃternel sera entre moi et toi, et entre ma semence et ta semence, à toujours»? (1 Sam. 20:42).
Les deux fils de Ritspa, et les cinq fils de Mical (ou Merab) fille de Saül (conf. 1 Sam. 18:19), sont livrés aux Gabaonites. Le procédé de ces derniers â lâon ne peut sâétonner de leur indifférence aux prescriptions de la loi â nâest pas dâaccord avec lâordonnance du Deutéronome: «Et si un homme a commis un péché digne de mort, et quâil ait été mis à mort, et que tu lâaies pendu à un bois, son cadavre ne passera pas la nuit sur le bois; mais tu lâenterreras sans faute le jour même, car celui qui est pendu est malédiction de Dieu; et tu ne rendras pas impure la terre que lâÃternel, ton Dieu, te donne en héritage» (Deut. 21:22, 23).
La «moisson des orges» pouvait être une excuse pour désobéir ainsi aux injonctions de lâÃcriture, mais des excuses ne justifient pas la désobéissance. Il est probable cependant, dâaprès le récit, quâils furent enlevés du gibet pour rester exposés sur le rocher, au lieu de recevoir leur sépulture.
Ritspa, fille dâAïa, mère de deux dâentre eux, déjà mentionnée auparavant au sujet du différend entre Abner et Ish-Bosheth (3:7), Ritspa accomplit un acte de piété qui mérite que son nom vive dans la mémoire des croyants. Elle se constitue la gardienne des sept cadavres. Le motif de son dévouement nâest pas que ses deux fils sont parmi les condamnés, car elle veille sur les cinq autres aussi bien que sur les siens. La postérité de celui qui avait été «lâélu de lâÃternel» (v. 6) lui tient au cÅur. Elle montre sa piété envers la maison de son époux et de son maître. De plus, Ritspa est une femme de foi. Elle garde leur corps de toute profanation et les veille, nâayant pour remplir sa pénible tâche que le sac de deuil quâelle étend sous elle. Elle allie ainsi son deuil avec sa piété vigilante envers les morts. Il faut que leur sépulture au moins soit honorée. Elle ne veut pas les laisser de jour en pâture aux oiseaux des cieux, de nuit, aux bêtes des champs, comme sâils étaient criminels et réprouvés. Câest ainsi quâagissaient les nations envers le peuple de Dieu (Ps. 79:2), mais ce nâest pas ainsi que lâÃternel a commandé et quâon agit en Israël!
La foi de Ritspa est récompensée: «Ce quâelle avait fait fut rapporté à David» (v. 11). Lâacte de cette femme est digne dâêtre enregistré dans le cÅur du roi. Au milieu de son deuil, quelle joie! Elle a trouvé un cÅur qui la comprend et qui trouve son bonheur à la récompenser; une grâce qui répond à ses désirs. Les os des descendants de Saül sont réunis à ceux de leurs pères dans le sépulcre de Kis. Celle femme était dans le chemin de Dieu et a obtenu la réponse que réclamait sa foi.
Désormais lâÃternel peut être propice au pays, car le jugement est exécuté, mais la grâce aussi a eu son cours, car, dans ses voies, Dieu ne sâarrête pas au jugement, et ce dernier prépare le chemin au triomphe de la grâce.
V. 15-22 â Les fils du géant
La fin de lâhistoire de David a le caractère de son commencement. Goliath semble reprendre vie. Il en fut de même pour le Seigneur: après la tentation au désert, Satan le laissa pour un temps et réapparut en Gethsémané, cherchant à lâeffrayer pour lui faire abandonner son Åuvre. Ses efforts furent vains et, dans le dernier cas comme dans le premier, la dépendance de Jésus remporta la victoire.
Quâaprès la victoire de Christ, les «enfants du géant» sâattaquent à ses rachetés, pensant en avoir plus facilement raison que de leur Maître, leur sort sera le même; ils sortiront vaincus de la lutte. Ce combat se répète quatre fois avec les Philistins; câest dâentre ces ennemis du dedans que sortent les enfants du géant, ces «loups dévorants» qui cherchent à ravir le troupeau en effrayant ses conducteurs.
La première fois, David est personnellement en jeu (v. 15-17). Il était descendu avec ses serviteurs, ne tenant compte ni de son âge, ni de ses forces: «David était fatigué» (v. 15). Jishbi-Benob, qui était des enfants du géant, redoutable par son arme â «le poids de sa lance était de trois cents sicles dâairain» invulnérable à cause de «lâarmure neuve» dont il était ceint, veut profiter de lâapparente faiblesse du roi. Mais «Abishaï, fils de Tseruïa le secourut, et frappa le Philistin et le tua» (v. 17). Câest ainsi que ce serviteur de David est mis à lâépreuve; il nâabandonne pas son maître dans le danger et a lâhonneur dâêtre le sauveur de David. Nâen est-il pas ainsi de nous? Le Seigneur ayant combattu pour nous et nous ayant délivrés, nâavons-nous pas dans un sens le devoir de le secourir? Son nom, sa personne, sa gloire, sont menacés par les agents de lâennemi. Il sâattaque à notre David pour anéantir tout souvenir de Lui, et il sait quâil a peu de temps, car déjà lâaube de Son règne glorieux est sur le point de se lever dans la personne de Salomon. Lâennemi réussira-t-il? Nous sommes responsables de sa victoire ou de sa défaite. à nous maintenant, dans la puissance de lâEsprit de Dieu, à frapper le fils du géant, à vaincre ce qui sâattaque à Christ, à garder son nom et sa Parole intacts devant lâennemi qui voudrait les anéantir.
Et même, si nous nâétions pas des «hommes forts de David», ne devrions-nous pas encore lui jurer, comme le firent tous ses serviteurs: «Tu ne sortiras plus avec nous pour la guerre, et tu nâéteindras pas la lampe dâIsraël» (v. 17)! La foi de tous est ainsi mise à lâépreuve. Ils sentent quâils ont à combattre eux-mêmes, chacun à son rang, afin que la lampe du peuple de Dieu ne soit pas éteinte et continue à briller de tout son éclat. Sans doute, notre David nâest jamais fatigué, comme celui de cette histoire: «Le Dieu dâéternité, lâÃternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne se fatigue pas» (Ãs. 40:28), mais, pour éprouver et fortifier notre foi, pour encourager nos cÅurs dans la lutte et les réjouir par la victoire et la récompense, il aime à se placer, vis-à -vis des siens, dans une position où Lui, le vainqueur de Satan, semble avoir besoin de notre secours. Quel privilège de combattre pour Lui! Le jour est sérieux; Christ est attaqué de toutes parts; lâeffort semble formidable et dépasse de beaucoup nos faibles ressources. Ceux qui devraient être avec Lui et défendre lâintégrité de sa Parole et de sa Personne, font, hélas! la plupart du temps, cause commune avec les fils du géant. Ne nous en mettons pas en peine.
Que notre David soit absent, comme dans les deux combats de Gob (v. 18, 19), il nâimporte; le même Esprit qui lâanimait est encore avec nous. Peut-être serons-nous seuls, comme Sibbecaï le Hushathite, seuls contre Saph, car le géant frappé renaît toujours sous une autre forme. Quâimporte encore? Peut-être, circonstance décourageante, le lieu où il a été vaincu, Gob, nous présentera une seconde fois le même terrain de bataille. Quâimporte, sâil nous faut rentrer dans les mêmes traces, alors que nous croyions en avoir fini avec une lutte déloyale?
Sur ce terrain, voici Goliath, lâancien ennemi, qui reparaît. «Et il y eut encore un combat à Gob avec les Philistins: et Elkhanan, fils de Jaaré-Oreguim, le Bethléhémite frappa Goliath, le Guitthien; et le bois de sa lance était comme lâensouple des tisserands» (v. 19). Goliath nâa donc pas été vaincu par David? Ne tâen inquiète pas, ne tâen effraie pas, Elkhanan, héros de «la grâce de Dieu» 1, ce Goliath, le Guitthien, est un faux Goliath, se parant dâun nom trompeur, dâun nom de mensonge. Il nâest que Lakhmi son frère (conf. 1 Chron. 20:5). Mais il a la même lance, comme lâensouple des tisserands! (conf. 1 Sam. 17:7). Demande-lui, Elkhanan, où est son épée? Elle est restée entre les mains de David et y restera toujours. La victoire, Elkhanan, tâest assurée; il nâest pas même besoin, pour elle, dâune pierre de fronde que, certes, tu ne saurais manier comme ton roi. Ce qui le vaincra, câest la confiance, câest lâhumble dépendance que tu as vues en David. Oui, quoi quâil en soit, la victoire est à toi; elle est à nous, parce quâelle est à Lui!
1 Elkhanan signifie: la grâce de Dieu.
Le dernier ennemi, monstrueux, formidable, nâest pas nommé, mais «lui aussi était né au géant», «homme de haute stature qui avait six doigts aux mains et six orteils aux pieds, en tout vingt-quatre» (v. 20-22). Comme jadis Goliath, il outrage Israël (v. 21; 1 Sam. 17:10). En lâabsence de Christ, nous avons à combattre aussi bien pour Lui, que pour son peuple. Outrager lâun, câest outrager lâautre. Nous avons des frères captifs de lâennemi, comme Lot, tristement alliés comme lui au monde, dont il sâagit de les «sauver avec crainte, les arrachant hors du feu» (Jude 23). Mettons-nous à la brèche, comme Jonathan, fils de Shimha; montrons, comme lui, que nous portons par grâce le nom de «frères de David» (v. 21). Ayons à cÅur, comme lui, les intérêts de son peuple.
Quâil est pénible de sâentendre dire: De quoi vous mêlez-vous? Nous sommes bien où nous sommes. Vous nous faites la guerre; car ils sâidentifient avec lâennemi qui les asservit et préfèrent leur esclavage à la liberté qui leur est offerte. Quâimporte encore? Combattons pour eux, frappons cette puissance formidable qui outrage le peuple de Dieu. Encore un coup; ce sera le dernier. Plus quâune victoire, et lâÃternel nous aura délivrés de la main de tous nos ennemis, et nous pourrons Lui adresser en paix, comme David, les paroles de notre cantique!