Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-19.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-43
Chapitre 19:1-41
La grâce
Joab reprend David de sa faiblesse; Joab exhortant David! Mais qui donc avait amené ce mal et arraché les entrailles de ce père, sinon lui seul? Sans doute, câétait selon les voies de Dieu qui donnait cours au châtiment annoncé (12:10, 11), et David devait y reconnaître Sa main; mais malheur à lâinstrument inique par lequel sâaccomplissaient ces voies. Seulement ce nâétait pas encore le moment de la rétribution. Dieu ne permet pas même que Joab soit remplacé par Amasa, comme David, froissé, en avait lâintention (v. 13). David obtempère au conseil de Joab. Câest, je nâen doute pas, parce quâil reconnaît la justice des voies de Dieu à son égard. Lorsque, plus tard, il remet le jugement de Joab à Salomon, ce nâest pas de la mort dâAbsalom quâil lâaccuse proprement, mais surtout du meurtre dâAbner et dâAmasa en temps de paix (1 Rois 2:5). David donc sâassied à la porte de la ville, où tout le peuple se présente devant lui.
Maintenant la discipline est terminée. En 1 Samuel, elle avait eu lieu pour garder David dans le chemin de la dépendance. Il nây avait pas dâamertume alors, mais lâheureuse conscience de la faveur divine. Dans le deuxième livre, la discipline est amère, car elle sâaccompagne de la conscience dâavoir déshonoré le Dieu saint. Mais aussi, quels fruits elle porte! Dieu remplit le cÅur brisé, comme lui seul peut le faire, et la vie de Jésus se manifeste au dehors. Nous entrons dans une scène de grâce, de pardon et de paix, expression de ce qui occupe maintenant le cÅur du roi.
Aux v. 10-16, câest la grâce. Les dix tribus avaient trahi et abandonné David pour suivre lâinique Absalom; elles reviennent les premières et parlent de ramener le roi. David en a connaissance, et ouvre ses bras à Juda, si lent, si paresseux jusquâici à reconnaître le trône de son roi et qui aurait dû en porter la peine. «Vous êtes mon os et ma chair», lui dit-il (v. 13). Amasa avait été le chef de lâarmée qui poursuivait David, dâautant plus coupable quâil était, comme Joab, cousin du roi. «Nâes-tu pas mon os et ma chair!» lui fait-il dire (Iv. 14). Sa grâce ne demande rien; bien au contraire, elle trouve son bonheur à faire du bien à ses ennemis.
Aux v. 17-24, nous trouvons le pardon. Le roi lâaccorde à Shimhi qui, pour éviter le sort qui lâattend, vient faire sa soumission: «Ne mâimpute pas dâiniquité... ne te souviens pas de lâiniquité commise par ton serviteur... Je sais que jâai péché» (v. 20, 21). Abishaï, toujours le même (conf. 16:9), voudrait tirer vengeance de Shimhi. David lâarrête: «Quâai-je à faire avec vous, fils de Tseruïa? car vous êtes aujourdâhui des adversaires pour moi. Ferait-on mourir aujourdâhui un homme en Israël?»
Non, câest le jour de grâce et de pardon. Quelle que soit la réalité des sentiments exprimés par Shimhi, David ne sây arrête pas; il ne les juge pas maintenant; il lui en sera demandé compte plus tard, quand sa conduite les fera connaître (1 Rois 2:36-46). «Tu ne mourras point», dit David au coupable.
Aux v. 25-31, nous avons une scène de paix (v. 25, 31). Mephibosheth descend à la rencontre de son bienfaiteur; il avait mené deuil depuis le départ de David. Tsiba lâavait trompé et calomnié. Ici, lâon découvre un nouveau trait du caractère de Tsiba. Câétait en compagnie du méchant Shimhi quâil avait passé le Jourdain pour aller à la rencontre du roi (v. 17, 18). Le silence de David à son égard est caractéristique, mais, en apparence, câest Mephibosheth que David reprend. Peut-être que, pour suivre David fugitif, son infirmité nâétait pas un obstacle aussi insurmontable quâil lâavait pensé. Peut-être avait-il, comme Jonathan, son père, un certain manque de courage moral pour sâassocier aux dangers que courait son bienfaiteur. La chose ne nous est pas révélée, et nous en sommes réduits à des conjectures. Mais ce qui est certain, câest quâen lâabsence de son roi, sa vie avait été une vie dâaffliction, de deuil, de vÅux et dâardents désirs pour son retour (v. 25). Comment donc David peut-il le traiter si rudement? «Pourquoi me parles-tu encore de tes affaires?» (v. 30). Ces paroles rappellent un peu celles, en apparence si dures, de Jésus à la Syrophénicienne. Le Seigneur les prononçait pour mettre la foi de cette femme à lâépreuve. Quand un ingénieur a construit un pont, il y fait passer des fardeaux très lourds pour lâéprouver. Il en est ainsi des paroles de David. La précieuse foi de Mephibosheth est mise à lâépreuve, et il nâen sort quâun parfum de dépendance et de renoncement à lui-même. Cette foi a trois caractères: Mephibosheth accepte la volonté de David comme étant la volonté de Dieu: «Le roi, mon seigneur, est comme un ange de Dieu: fais donc ce qui est bon à tes yeux» (v. 28). Cette volonté, quelle quâelle soit, est bonne aux yeux de Mephibosheth, parce quâelle lâest aux yeux de David (conf. Rom. 12:2). Il reconnaît, en second lieu, quâil nâa aucun droit à la faveur du roi par sa descendance ou sa valeur personnelle: «Car toute la maison de mon père nâétait que des hommes morts devant le roi, mon seigneur; et tu as mis ton serviteur parmi ceux qui mangent à ta table; et quel droit ai-je encore? et pour quel sujet crierai-je encore au roi?» (v. 29). Enfin, lorsque David reprend: «Je lâai dit: Toi et Tsiba partagez les champs»1, Mephibosheth répond: «Quâil prenne même le tout, puisque le roi mon seigneur, est revenu en paix dans sa maison» (v. 30). Il renonce à tous ses avantages temporels; il lui suffit que son seigneur ait retrouvé la place qui lui est due.
1 David ne lâavait pas dit (conf. 16:4), ce qui semble indiquer quâil reconnaissait avoir erré en quelque mesure.
Ah! puisse notre foi, mise à lâépreuve, produire toujours de tels fruits!
à lâopposé de Mephibosheth, Barzillaï (v. 32-41) est éprouvé par lâoffre de bénédictions temporelles. Il était très riche, mais bien différent du jeune homme que «Jésus aima», il avait mis sa fortune à la disposition du roi pendant son séjour à Mahanaïm (v. 33). Son grand âge ne lâavait pas empêché de se donner, corps et biens, au service de David. Celui-ci lui offre une récompense proportionnée à son dévouement: «Passe avec moi, et je tâentretiendrai auprès de moi à Jérusalem» (v. 34).
Mais Barzillaï nâavait pas travaillé pour une récompense et, ne sâen jugeant pas digne, la refuse. «Combien seront les jours des années de ma vie, pour que je monte avec le roi à Jérusalem? Je suis aujourdâhui âgé de quatre-vingts ans; puis-je distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais? Ton serviteur peut-il savourer ce que je mange et ce que je bois?... Et pourquoi ton serviteur serait-il encore à charge au roi, mon seigneur?» (v. 35, 36). Que son fils Kimham profite du fruit de son travail, loin de sây opposer, il sâen réjouit (v. 37, 38). Plus tard, comme Mephibosheth à la table de David, les fils de Barzillaï mangeront à la table de Salomon (1 Rois 2:7).
Trois choses suffisent à cet homme de Dieu, outre le bonheur de voir les droits du roi reconnus au-delà du Jourdain et de le voir réintégré dans son royaume. La première est la belle promesse du v. 39. «Kimham passera avec moi, et je lui ferai ce qui sera bon à tes yeux; et tout ce que tu voudras de moi, je te le ferai». La seconde est quâau moment de prendre congé de lui David lui laisse le gage de son amour: «Le roi baisa Barzillaï». Comme Ãnoch, il reçoit (par un baiser) le témoignage dâavoir été agréable à Dieu, dans la personne de son oint. La troisième est que le roi «le bénit» (v. 39). Jésus aussi, quittant ses disciples bien-aimés, étend ses mains pour les bénir et garde encore aujourdâhui la même attitude vis-à -vis de nous. Ses mains, quoiquâinvisibles, restent étendues sur nous, laissant dans nos cÅurs la certitude de toute lâefficacité de son Åuvre. Barzillaï retourne en son lieu avec la chaleur de lâamour, la joie des bénédictions, la promesse de David: «Tout ce que tu voudras de moi, je le ferai», et cette autre promesse glorieuse que son fils, que ses fils même, passeront avec le roi pour ne plus jamais le quitter et être assis à toujours à la table du roi de gloire!
Chapitres 19:42-44 et 20
Conflit entre frères
Pareil à David, le résidu dâIsraël retrouvera en réalité, comme le peuple lâeut autrefois en figure, un chemin pour rentrer en Canaan. Le Jourdain, le fleuve de la mort, est ce chemin. Il faut être mort avec Christ pour entrer dans lâhéritage et dans les bénédictions des promesses. Puis vient Guilgal (19:40), le lieu de la circoncision, où lâopprobre dâÃgypte fut roulé de dessus le peuple. Pour la première fois, ces fidèles de la fin sauront en réalité ce quâest la vraie circoncision du Christ, «le dépouillement du corps de la chair». Ils entreront dans le royaume de Dieu comme des êtres nés de nouveau.
Ce passage qui sâapplique au résidu, sâapplique aussi, quoique dâune autre manière, à nous-mêmes. Sans doute, nous sommes maintenant morts avec Christ; nous avons été circoncis, une fois pour toutes, dune circoncision qui nâa pas été faite de main, qui est la circoncision du Christ (Col. 2:11); nous ne pouvons pas être chassés des lieux célestes qui sont notre héritage; mais notre infidélité a nécessairement pour conséquence la discipline du Seigneur. Câest ainsi que nous pouvons et devons perdre la jouissance des choses célestes par une chute, et si nous ne sommes pas chassés de Canaan comme David ou le résidu, du moins lui sommes-nous devenus étrangers, étant rejetés dans le monde dont la grâce de Dieu nous avait retirés.
Il suffit pour cela dâoublier un instant, en retournant aux choses dont la croix nous a séparés, que la mort de Christ, comme le Jourdain et Guilgal, nous sépare du monde et de la chair. Alors, pour retrouver la puissance de ce que notre folie avait méprisé, nous sommes obligés de refaire en pratique le chemin jadis parcouru, de renouveler connaissance avec notre Jourdain et notre Guilgal et, par la repentance, de retrouver le but de la croix et la puissance de cette mort avec Christ, par laquelle nous avions été crucifiés au péché et au monde. Que Dieu nous donne de faire ces expériences avec sa Parole et non par des chutes positives. Lâhistoire de David nous apprend lâimmense perte quâune chute occasionna à son âme, malgré la perfection de la grâce qui se glorifia en le restaurant.
Du chap. 19:41, au chap. 20:2, nous assistons au dissentiment entre Israël et Juda. De fait, ni lâun ni lâautre parti nâavait pleinement raison. Israël avait trahi en masse, mais était revenu le premier après la mort dâAbsalom (19:10); Juda sâétait montré lent et paresseux dâabord, mais avait racheté ce peu dâempressement en répondant à lâappel de la grâce, alors quâIsraël délibérait encore (19:11-15).
Jalouses de cette décision de Juda, les dix tribus sâen plaignent au roi. Juda répond en faisant valoir ses liens étroits avec le fils dâIsaï et insinue quâen ramenant le roi il nâa pas, comme dâautres, des motifs intéressés (19:42). Israël réplique: «Jâai dix parts au roi, et aussi en David jâai plus que toi; et pourquoi mâas-tu méprisé? Et ma parole nâa-t-elle pas été la première pour ramener mon roi?» (v. 43). Tous ces discours sont de la chair. Lâambition de jouer un rôle dans les choses de Dieu, la jalousie en présence de lâactivité de nos frères, lâamour propre blessé, la préoccupation de nous-mêmes, ne sont certes pas le fruit de lâEsprit et des affections divines. Juda, malgré sa position meilleure, ne vaut pas mieux que les dix tribus. «La parole des hommes de Juda fut plus dure que la parole des hommes dâIsraël» (v. 43). Ceux qui ont raison agissent sans amour, et il ne peut en résulter quâune division. Elle sâaccomplit au chap. 20:1, 2. à lâinstigation de Satan qui emploie Shéba, fils de Bicri, pour cette Åuvre, Israël qui venait de dire: «Jâai dix parts au roi», sâécrie maintenant: «Nous nâavons point de part en David, ni dâhéritage dans le fils dâIsaï» (v. 1). Tout Israël, pour une question personnelle, se sépare ainsi de lui; câest ce que lâennemi désire. Il est souvent difficile au début de deviner ses intentions, mais le moment arrive toujours où il se démasque et entraîne après lui les pauvres saints aveuglés. Quelle folie de préférer à David un «homme de Bélial», un Shéba, fils de Bicri, Benjaminite! Il en est toujours ainsi dans les luttes intestines du peuple de Dieu. Le but de Satan est de détourner les âmes de Christ. Peu lui importe ensuite que Juda reste attaché à lâoint de lâÃternel. Ce petit nombre nâest-il pas déconsidéré par le fait dâavoir été plus dur de parole que ceux dâIsraël? Il est humiliant pour Juda dâavoir manqué dans le conflit, mais une chose lui reste: la grâce de David lâavait prévenu. «Vous êtes mon os et ma chair». Câétait lui qui avait incliné leurs cÅurs comme un seul homme en réveillant chez eux le sentiment de leur union intime avec lui, (19:14). Tout le mérite en revenait à David. Par sa grâce, «les hommes de Juda sâattachèrent à leur roi, depuis le Jourdain jusquâà Jérusalem» (v. 2). La bénédiction est donc pour Juda, malgré sa faute, car il est gardé là où David se trouve.
Ayant repris sa place au milieu du résidu de son peuple, David purifie sa maison de la corruption qui sây était introduite. Il nâen chasse pas ses femmes souillées, pour la réédifier sur un nouveau pied, car il était lui-même coupable de toute cette ruine. Le mal, les vases à déshonneur, la souillure, sont là . David en porte la peine et lâhumiliation, tout en se purifiant personnellement de ces choses, afin dâêtre un vase à honneur pour lâÃternel. Il ne sâallie nullement au mal que, pourtant, il avait provoqué. Au contraire, sa séparation est publique.
Il comprend quâil doit être désormais un «vase à honneur, sanctifié, utile au Maître, préparé pour toute bonne Åuvre».
Ces choses, cher lecteur, sâappliquent à nous aussi. Nous traversons le temps de ruine, proclamé dans la seconde épître à Timothée. Nous ne pouvons rétablir la maison de Dieu, ni briser les vases à déshonneur, mais nous pouvons nous retirer de lâiniquité, portant ainsi le sceau du «solide fondement de Dieu» (2 Tim. 2:19-21).
David, décidé à renvoyer Joab, cherche à tenir la promesse faite à son neveu Amasa, en le faisant chef de lâarmée (conf. 19:13); il le charge de rassembler les hommes de Juda pour poursuivre le fils de Bicri. Amasa tarde à sâacquitter de sa mission. Peut-être David manque-t-il de patience, car Amasa nâétait pas un traître et il était déjà arrivé à Gabaon, non loin de Jérusalem, quand le corps dâAbishaï et lâélite sortaient de la capitale (v. 8). Le fait est que, par crainte du mal que Shéba pourrait faire, David retombe par Abishaï entre les mains de Joab. Nâaurait-il pas dû consulter lâÃternel à ce renouvellement de son règne? Dieu qui avait incliné une fois le cÅur dâIsraël, ne pouvait-il le faire une seconde fois?
Joab, ambitieux sans scrupules, pour qui tout acte servant ses intérêts est légitime, redevient meurtrier pour la troisième fois, afin de reconquérir sa place.
Devant la ville dâAbel, la sagesse dâune femme arrête lâeffusion du sang. La guerre fratricide prend fin par la mort de Shéba, le vrai coupable. Joab a lui-même une parole de sagesse; il accuse Shéba dâavoir «levé sa main contre le roi, contre David» (v. 21). Câétait, en effet, entrer au vif de la question, car lâattaque de Shéba était dirigée contre le roi. La femme dâAbel se rend compte que juger le coupable est la seule chose à faire pour ramener la paix: «Voici, sa tête te sera jetée par la muraille» (v. 21). Il ne sâagit pas, comme on le dit si souvent, que chacun reconnaisse ses torts et sâen humilie; cela nâôte pas le mal; mais celui qui avait levé sa main contre David devait être retranché.
Nâest-ce pas ce qui devrait toujours avoir lieu dans les conflits entre frères au sujet de la doctrine? Les uns jugent, les autres acceptent lâhérétique, et la paix ne peut être rétablie que par le retranchement du méchant.
Ce chapitre se termine, comme le chap. 8:15-18, par lâénumération de lâordre restauré dans lâadministration du royaume. Ce qui suit est comme lâépilogue du livre.