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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-32
Chapitres 2 à 4 â Royauté sur Juda
Hébron
Tout en prononçant une complainte sur Saül et sur Jonathan, David, nous lâavons vu, avait pour but dâenseigner aux fils de Juda à se servir de lâarc. Nous avons remarqué que lâarc signifie, pour le croyant, la force de Dieu qui ne se manifeste que dans la dépendance. Au début du chap. 2, la conduite de David est lâillustration de cette vérité. Les jours de son affliction sont passés, une ère nouvelle commence; le chemin du trône sâouvre devant lui; il va prendre la place que Dieu, dès longtemps, lui a destinée. Or la première chose que fait David, câest de consulter lâÃternel, de montrer quâil dépend entièrement de Lui. On peut dire que la dépendance caractérise avant tout sa carrière. Auprès des parcs des brebis, quand il était aux prises avec le lion et lâours, devant Goliath, dans le désert de Juda, à Kéhila, à Tsiklag (1 Sam. 30:6, 7), David est lâhomme dépendant et par conséquent lâhomme fort. Rien nâest plus agréable à Dieu que cela. Les incertitudes et les vacillations de notre marche sâexpliquent par notre manque de dépendance. Quand elle existe, nous nous posons, en toute circonstance, cette première question: Quelle est la volonté de Dieu? Quelle Åuvre nous a-t-il préparée? Nous lâinterrogeons pour le savoir, car on consulte Dieu quand on dépend de Lui. Aussi notre chemin sera simple et béni, parce quâil sera le chemin de Dieu. Il nâoffre des complications que si nous nâen référons pas à Dieu, avant de prendre une décision.
Néanmoins les occasions ne manquent pas dans la vie de David où il oublie de consulter lâÃternel. Souvent lâennemi nous attaque aux points où nous nous croyons invulnérables. On peut dire que lâhistoire de David, modèle de dépendance, nous montre, plus quâune autre, lâindépendance, ses dangers et ses suites. Câest ainsi que, de son propre chef, nous lâavons vu descendre deux fois à la cour du roi des Philistins. La première fois, il nây récolte que mépris et humiliation; la seconde fois, sous lâempire de la crainte et pensant sauver sa vie, il abandonne les heureuses expériences du désert de Juda, perd son caractère de témoin et court le danger de sâallier aux incirconcis pour combattre le peuple de Dieu. Sous la discipline, il réapprend à consulter lâÃternel et recouvre tout ce que son manque de foi lui avait enlevé1. Nous verrons, au chap. 6, que le manque de dépendance fut cause de la «brèche dâUzza». Toutes ces choses sont une source dâenseignements pratiques pour nos âmes.
1 Voyez Méditations sur premier livre de Samuel, par H. R.
«David interrogea lâÃternel, disant: Monterai-je dans une des villes de Juda? Et lâÃternel lui dit: Monte. Et David dit: Où monterai-je? Et il dit: à Hébron» (2:1). Câest Dieu qui choisit lâendroit spécial où son oint devra se rendre. David, livré à lui-même, aurait peut-être hésité entre beaucoup dâautres, mais Dieu en détermine un seul pour son serviteur; câest Hébron.
Dans le livre de Josué1, nous avons fait remarquer ce quâétait Hébron: lieu des sépulcres, lieu de la mort, fin de lâhomme, image frappante de ce quâest pour nous la croix de Christ. Il était nécessaire, selon les pensées de Dieu, que David montât à Hébron, parce que câétait le seul point de départ de la royauté, et le règne de David nâest quâun type de celui de Christ, fondé sur la croix. Son royaume est la conséquence et la récompense de sa croix. Les anciens, réunis autour du trône, chantent un cantique nouveau: «Tu es digne de prendre le livre et dâen ouvrir les sceaux, car tu as été immolé» (Apoc. 5:9). Il inaugurera toutes les voies gouvernementales de Dieu qui le conduiront au trône millénaire, parce quâil a souffert et que son sang précieux a été répandu. Chose à jamais merveilleuse! On voit dans le ciel, au milieu du trône et des quatre animaux et des anciens, un agneau immolé qui est le centre de tout. Il nâest pas sur le trône, mais au milieu. De lui, comme de ce centre, partent, et à lui aboutissent tous les conseils écrits au dedans du livre, toutes les voies de Dieu, écrites sur son revers. Il se lève; ces voies sâouvrent; les quatre animaux, attributs des jugements divins, se mettent en marche, la royauté du lion de Juda est établie, et les conseils de Dieu sont accomplis à toujours. Le «câest fait» éternel a trouvé son point de départ au gibet dâignominie où le Fils de lâhomme a souffert, où le monde a cloué le Fils de Dieu!
1 Voyez Méditations sur le livre de Josué, par H. R.
Mais Hébron est aussi le centre du rassemblement des bien-aimés de David. Ses compagnons y demeurent autour de lui. «Ses hommes qui étaient avec lui, David les fit monter, chacun avec sa maison, et ils habitèrent dans les villes de Hébron» (v. 3). Là même où David a son domicile, les siens ont plusieurs demeures. Câest ainsi que lâAgneau immolé, le roi dâéternité, sera «au milieu des anciens», figures de tous les saints glorifiés. En attendant ce moment glorieux, sa croix nous réunit autour de Lui. Elle reste et restera toujours le centre du rassemblement des enfants de Dieu.
Hébron devient aussi (5:1) le centre du rassemblement de toutes les tribus dâIsraël. Quand le peuple terrestre reconnaîtra Celui quâils ont percé et se soumettra à Lui, il sera le premier objet des bénédictions de son règne. Un autre fait semble encore indiqué dans ces versets: «David monta à Hébron et ses deux femmes aussi, Akhinoam, la Jizreélite, et Abigaïl, femme de Nabal, le Carmélite» (v. 2). Lâhomme de douleurs, le roi rejeté, a non seulement, à Hébron, des compagnons et un peuple, il y a sa femme et son épouse. Abigaïl est, comme Rebecca, un des rares types de lâAncien Testament qui préfigure lâÃglise; elle est lâÃpouse, lâassociée volontaire, humble et joyeuse de David, aux jours de sa réjection. Akhinoam, figure plus effacée, représenterait plutôt, selon moi, le résidu dâIsraël entré en relation avec le Messie avant lâétablissement de son règne1. Quoi quâil en soit, David possède à Hébron des liens plus intimes que ses rapports avec son peuple. Câest ainsi que nous voyons, à la fin de lâApocalypse, lâÃpouse de lâAgneau associée à toute sa gloire et, dans les prophètes, Jérusalem reconnue comme bien-aimée de lâÃternel. Ainsi le Christ devient, par sa mort, le centre de bénédictions pour tous.
1 Abigaïl signifie «joie du père», Akhinoam, «grâce du fils».
«Les hommes de Juda vinrent et oignirent là David pour roi sur la maison de Juda» (v. 4). Comme le règne de David, celui de Christ ne sera pas établi dans ce monde par un coup de théâtre. Son jugement sera subit, mais non pas son règne. Ce ne serait pas selon les pensées de Dieu qui veut laisser à la conscience des siens le temps dâêtre exercée. Il faut à Christ un «peuple de franche volonté au jour de sa puissance», non pas un peuple pareil aux nations qui, à part la «grande multitude» des sauvés dâentre les gentils, ne sâapprocheront du roi quâavec les «paroles flatteuses» et mensongères dâune apparente soumission. Ici, David est dâabord reconnu par les compagnons de sa réjection, puis Juda se réunit autour de lui. Ensuite (5:1) viennent les autres tribus, quand elles ont perdu le soutien de la chair dans la personne dâIsh-Bosheth. Enfin (5:11), les nations sâapprochent, captivées par la grâce du roi et heureuses de le servir.
La suite du chapitre offre des faits importants sur une partie desquels nous aurons à revenir dans le chapitre suivant. Nous trouvons dâabord les hommes de Jabès de Galaad, loués par David, selon lâesprit de grâce qui le caractérise, de ce quâils ont usé de bonté envers Saül et lâont enterré. Il leur fait annoncer que Juda lâa oint pour roi, et cette nouvelle pénètre ainsi jusquâaux confins de la terre dâIsraël.
Nous trouvons ensuite Abner, chef de lâarmée de Saül, qui ne veut pas se soumettre à David, homme honorable selon le monde, très vaillant, avec une noblesse de cÅur native, mais dâun caractère violent et orgueilleux. Il soutient, dans la personne dâIsh-Bosheth, le principe de succession selon la chair, revêtu dâautorité apparente, car Saül avait été choisi de Dieu. Ce principe, les hommes le défendent à outrance, car câest celui de la religion de leurs pères, de la religion nationale, bien plus respectable aux yeux des hommes que lâopinion de quelques-uns qui se singularisent en suivant le fils dâIsaï. Tout un système politique se lie à ce système religieux. La chose doit être bonne, puisque Dieu y a mis son sceau, à une époque reculée, et, par là même, respectable. Abner emploie son énergie naturelle à le défendre. Quây a-t-il à objecter? Une seule chose: câest que tout ce système sâoppose aux pensées de Dieu et fait la guerre à son oint. On combat pour sa propre cause et, comme plus tard Saul de Tarse, lâon se trouve être lâennemi de Celui auquel Dieu a donné la suprématie.
Fait digne de remarque, David ne paraît pas dans ce conflit et nây joue aucun rôle, quand même, en apparence, il sâagit de lui. Un homme de son entourage, Joab, accompagné de ses frères, se met à la tête des serviteurs du roi. En 1 Chron. 2:16, nous voyons quâils étaient les propres neveux de David, par Tseruïa, sa sÅur. Ils avaient, par ce fait, une haute position et tenaient de fort près à la maison royale. Joab, homme ambitieux, cherche à se pousser dans le monde, et à conquérir la première place sous la royauté. Quoiquâil ne soit pas nommé, et pour cause, parmi les «hommes forts de David», il est homme de courage. Le sentiment du juste et de lâinjuste ne lui manque pas, mais il ne sâoppose à lâinjustice que lorsquâelle contrarie ses desseins, et quand une chose juste lui est contraire il la supprime. Rien ne lâarrête; il est sans scrupules pour satisfaire son ambition. Quelquâun a dit de lui: «On le trouve partout où il y a du mal à faire ou beaucoup à gagner». Joab, câest la chair politique. Son avantage est de soutenir la cause de David. Si nous comparons Abner à Joab, le beau rôle est pour le premier. Et cependant Joab entre en scène comme champion du témoignage. Câest sur lui que va bientôt reposer le poids des événements militaires et dâautres encore; câest lui qui dirige en sous main et fait mouvoir bien des intrigues. En présence de cette habileté, David lui-même se sent faible (3:39). Du moment que la chair sâempare du témoignage, voyez le résultat. Des ruines et rien que des ruines. Lâun combat pour David, lâautre pour celui que Dieu ne reconnaît plus. Valent-ils mieux lâun que lâautre? Lorsque la chair soutient David â ou Christ â les résultats ne sont pas meilleurs que lorsquâelle soutient lâAntichrist.
Les deux troupes (v. 12-17) se trouvent en présence. Dans quel but? Pour essayer leurs forces. Où est Dieu? Absent. Où est David? Son nom nâest pas même prononcé. Dans ce champ clos, câest à qui aura le dessus. Pas un des combattants nâéchappe. David y perd ses serviteurs et le résultat est nul pour sa cause.
La suite de ce combat singulier est une bataille en règle, où Joab perd un frère chéri envers lequel Abner avait montré la noblesse naturelle de son caractère. Asçaël ne veut rien entendre; il sâélance, plein de présomption et, victime de son désir de gloire, tombe frappé par la lance dâAbner. Joab nâoubliera pas cette mort et satisfera sa vengeance au moment où elle lui apportera le plus grand profit.
Hélas! que reste-t-il de toutes ces luttes? On nây trouve rien de Dieu, rien pour Dieu, quand même le monde combat en apparence sous le drapeau du Christ; et lââme du fidèle nâa pour ressource que de se réfugier à Hébron auprès de celui qui est le seul centre de bénédiction et dont la présence lui donne paix, bonheur et repos excellent. Mais, quand notre David se lèvera pour combattre, marchons hardiment à sa suite, car, combattre avec Lui câest remporter une victoire certaine et durable sur lâennemi.