Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-27
Chapitre 1er
V. 1-16 â LâAmalékite
Deux faits signalent le règne de David à son aurore: le jugement dâIsraël et de son prince sur les montagnes de Guilboa; la victoire remportée sur Amalek par celui qui sera roi demain. Le règne de Christ aura les mêmes caractères: il ne peut être établi que par le jugement de lâantichrist et des juifs apostats et par une victoire réduisant à lâimpuissance le grand ennemi de Dieu, de son Oint et des hommes. Câest en effet, pour lâintroduction du règne millénaire de Christ, que Satan sera lié (Apoc. 19:19 - 20:3).
à peine la victoire sur Amalek est-elle remportée, quâun messager vient du camp de Saül, «ses vêtements déchirés et de la terre sur sa tête», avec les marques de la sympathie, du deuil et de la douleur, et avec les hommages dus à la royauté présumée: Arrivé auprès de David, il tombe contre terre et se prosterne. Tout autre que lâhomme de Dieu eût été touché de ces marques de déférence, mais la simple communion avec le Seigneur, jointe à la prudence du serpent, quand il sâagit de relations avec le monde, lui fait éviter ce piège. Nous-mêmes, en pareille occasion, nous aurons peut-être aussi quelque peine à démêler les intentions de lâennemi, mais évitons toute décision précipitée. Câest ce que fait David. «Dâoù viens-tu?» «Je me suis échappé du camp dâIsraël». «Que sâest-il passé? raconte-le moi, je te prie». «Comment sais-tu que Saül et Jonathan, son fils, sont morts?» Ce nâest quâà la troisième question que le menteur se révèle. David, lâhomme spirituel, peut déjà soupçonner lâinvraisemblance du récit: «Je passais par aventure sur la montagne de Guilboa». Comment! par aventure, au fort de la bataille! «Et voici, Saül sâappuyait sur sa lance, et voici, les chars et les gens de cheval le serraient de près». Ici, la Parole elle-même convainc cet homme de mensonge. Saül sâappuyait sur son épée et ce nâétaient pas les cavaliers, mais les archers qui le menaçaient (1 Sam. 31:3, 4). Tout le reste du récit est la fausseté même. Saül ne pouvait prier lâAmalékite de lâachever, car celui qui portait les armes du roi ne se tua que lorsquâil eut constaté sa mort (v. 5). Alors je me suis tenu sur lui, et je lâai mis à mort» (1:10).
Cet esprit de mensonge émane du grand ennemi qui ne pouvait comprendre le cÅur du fils dâIsaï. Comment aurait-il supposé, lui, le Méchant, que David était plein de grâce, dâamour pour ses ennemis, que leur défaite remplissait son cÅur dâune affliction dépourvue de feinte? Mais il voulait, avant tout, amener David à recevoir de sa main la couronne de Saül, signe dâinvestissement du royaume. Sa ruse est déjouée. Plus tard, quand, transportant le Messie, fils de David, sur une fort haute montagne, il lui offrira tous les royaumes du monde, à la condition de lui rendre hommage, il essuiera une nouvelle et suprême défaite.
Le premier sentiment de David, apprenant la ruine de la royauté et dâIsraël, est le deuil. Que son attitude est touchante! «David saisit ses vêtements et les déchira; et tous les hommes qui étaient avec lui firent de même; et ils menèrent deuil, et pleurèrent, et jeûnèrent jusquâau soir sur Saül et sur Jonathan, son fils, et sur le peuple de lâÃternel, et sur la maison dâIsraël, parce quâils étaient tombés par lâépée» (v. 11, 12). Lâhomme de Dieu a tout oublié, haine, embûches, persécutions, danger continuel menaçant sa propre vie; il ne se souvient que dâune chose, câest que lâÃternel avait confié son témoignage à Saül et lâavait oint, et quâil avait conduit jadis Israël à la victoire. Il mène deuil aussi sur Jonathan et, quelque coupable que fût le peuple de Dieu, il ne sâen sépare pas, comme sâil nâen faisait point partie, et pleure sur ses calamités.
Sérieuse leçon pour nous! Le jugement est déjà prononcé, près de tomber sur cette chrétienté qui hait et méprise et souvent persécute les vrais témoins de Christ. Avons-nous envers elle et ses conducteurs les vrais sentiments de David? Menons-nous deuil, au lieu de nous réjouir, déchirant nos vêtements, au lieu de la condamner? La pensée que Satan trouve son compte à lâanéantissement de ce qui porte le nom de Christ, ou fait profession de lui appartenir, remplit-elle nos cÅurs dâaffliction? Il devrait toujours en être ainsi: ces larmes sur la ruine, cette grâce, cette pitié pour ceux qui sont égarés, parlent plus au cÅur des brebis du Seigneur mêlées à cet état de choses, que les plus justes critiques, et leur ouvre les yeux sur la nécessité de chercher leur refuge auprès du Berger dâIsraël, quand déjà lâépée est levée pour détruire.
Le porteur de nouvelles assiste silencieux à ce spectacle dâaffliction, sans en comprendre le sens et sans se douter du sort suspendu sur sa tête. Câest seulement alors que David lui adresse sa dernière question: «Dâoù es-tu?» Lorsque Satan qui sait se déguiser en ange de lumière, cherche à nous tenter, obligeons-le à nous répondre sur ses origines, à nous donner son vrai nom. Si nous sommes avec Dieu, il se trahira toujours à la fin. Déjà le nom de son peuple avait échappé à ce menteur, quand il rapportait lâentretien supposé avec Saül, lui qui, probablement, nâétait venu à Guilboa que pour dépouiller les morts. Maintenant il ne pourrait se contredire. «Je suis fils dâun homme étranger, dâun Amalékite» (v. 13). «Comment nâas-tu pas craint», dit David, «dâétendre ta main pour tuer lâoint de lâÃternel?... Ta bouche a témoigné contre toi» (v. 14-16). Non, il ne peut y avoir rien de commun entre David et Amalek, et jamais David ne recevra la couronne de sa main. Si nos cÅurs peuvent être pleins de miséricorde quand il sâagit des nécessités, des tribulations du peuple de Dieu infidèle et de ceux qui, rejetés comme Saül, ont néanmoins porté son témoignage, ils doivent être sans merci pour les instruments envoyés par Satan en vue de nous tenter; ils doivent, sans aucune hésitation, appeler le mal, mal, et lâennemi un ennemi.
V. 17-27 â Le chant de lâArc
«David prononça cette complainte sur Saül et sur Jonathan». Il y exprime sa douleur sur le désastre des chefs dâIsraël et de leur armée, mais ce chant de lâArc doit être appris par les fils de Juda (v. 18). Il est un enseignement pour eux. Témoins du désastre dâIsraël, ils devaient savoir comment lâéviter eux-mêmes à lâavenir. Saül avait été vaincu par les archers (1 Sam. 31:3), quand lui-même était privé de cette arme. Nous apprenons en effet par 1 Chron. 12:1-7, quâavant la défaite de Saül le corps des archers, appartenant à la tribu de Benjamin et, en grande partie, à la famille du fils de Kis, sâétait rallié à David et lâavait rejoint à Tsiklag. De là cette «très grande peur» de Saül devant les archers.
Ce chant de lâArc a un refrain poignant: «Comment les hommes forts sont-ils tombés?» (1:19). «Comment les hommes forts sont-ils tombés au milieu de la bataille?» (v. 25). «Comment sont tombés les hommes forts, et sont péris les instruments de guerre!» (v. 27). Que leur avait-il donc manqué? Lâarc par lequel aussi Saül avait été vaincu!
Partout, dans lâÃcriture, lâarc est lâemblème de la force pour vaincre lâennemi. Avec lâépée, on lâattaque corps à corps; avec lâarc, on le combat à distance, en sâopposant à son approche. Lâarcher voit venir lâennemi de loin, se rend compte de ses mouvements et de ses desseins et le couche à terre avant quâil ait attaqué. Lâarc est une arme plus intelligente que lâépée, mais elle est avant tout le symbole de la force, car il faut des mains et des bras puissants pour le bander et sâen servir.
Les hommes forts dâIsraël, Saül en tête, avaient rencontré lâarc dâun ennemi qui était plus fort quâeux. Lâerreur qui les avait conduits à la ruine était dâavoir estimé leur force suffisante. Mais la force ne va pas sans la dépendance, car elle nâest pas en nous-mêmes, mais en Celui qui la possède infaillible pour nous. Jésus Christ homme en est lâexemple. Il nâa voulu chercher sa force quâen Dieu et nâaurait pas été lâhomme parfait sans cela. Percé par les archers (Gen. 49:23, 24), sa force ne lâa pas abandonné. Lorsquâen apparence sa faiblesse succombait sous la puissance de lâennemi, son arc était demeuré ferme, sa force en son entier. Elle nâexistait que dans la dépendance: Les bras de ses mains étaient souples «par les mains du Puissant de Jacob».
Dans sa vie, nâavait-il pas déjà manifesté la puissance de Dieu par une dépendance complète de Lui? Tous ses actes en faisaient foi. Câest ainsi quâau tombeau de Lazare, montrant sa force par la résurrection dâun mort, il ajoute: «Père, je te rends grâces de ce que tu mâas entendu» (Jean 11:41).
Dans sa mort, quoique crucifié en faiblesse, il fut néanmoins la puissance de Dieu. Devant la croix, toute la force de lâhomme et de Satan furent réduites à néant. Par la mort, il a vaincu celui qui avait la puissance de la mort. Câest là surtout que son arc est demeuré ferme, que les bras de ses mains furent souples par les mains du Puissant de Jacob.
Sa résurrection est la démonstration publique de cette puissance de Dieu, dans laquelle il se confiait. Dieu lâa déclaré Fils de Dieu, en puissance, en le ressuscitant dâentre les morts. Il avait le pouvoir de reprendre sa vie, comme de la laisser, mais, même pour sa résurrection, son âme dépendante sâattendait à la puissance de Dieu: «Tu nâabandonneras pas mon âme au shéol, tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption» (Ps. 16:10). «Tu mâas répondu dâentre les cornes des buffles» (Ps. 22:22). «Il mâa fait monter hors du puits de la destruction, hors dâun bourbier fangeux; et il a mis mes pieds sur un roc» (Ps. 40:2). Il a été «ressuscité dâentre les morts par la gloire du Père» (Rom. 6:4). «Lâexcellente grandeur» de la puissance de Dieu... a été «opérée dans le Christ, en le ressuscitant dâentre les morts» (Ãph. 1:19, 20).
Ce nâest pas tout. Son arc demeurera ferme, sa force en son entier, à toujours. Quand le Fils de lâhomme viendra pour juger les peuples, lâarc dâairain qui atteindra les pécheurs sera dans sa main. Là encore, ce sera son Dieu qui le ceindra de force, qui enseignera ses mains à combattre (Ps. 18:33, 35). Câest dans cette dépendance quâil transpercera ses ennemis, sans quâils puissent se relever (v. 38). Ses flèches seront aiguës et atteindront le cÅur des ennemis du roi (Ps. 45:6).
Oui, son arc demeure ferme et les bras de ses mains sont souples par les mains du Puissant de Jacob, jusquâà ce quâil vienne sâasseoir à toujours sur le trône de sa puissance.
Lâhomme peut avoir un arc, mais, entre ses mains, il fait défaut au moment de sâen servir. «Les fils dâÃphraïm, armés et tirant de lâarc, ont tourné le dos le jour du combat» (Ps. 78:9), et quant aux ennemis du Seigneur, «lâarc des puissants est brisé» (1 Sam. 2:4; Ps. 46:10; Jér. 49:35; Osée 1:5; 2:18).
Quant à nous, chrétiens, notre arc peut rester en son entier à condition que nous mettions notre confiance en Dieu qui nous communique sa force. «Va avec cette force que tu as», dit lâÃternel à Gédéon (Juges 6:14), et lâapôtre lui-même faisait lâexpérience que, quand il était faible, alors il était fort (2 Cor. 12:10). Rien nâest plus faible quâun chrétien qui a abandonné Christ comme sa force. Sachons donc nous servir de notre arc et, semblables à Christ, les bras de nos mains seront souples par les mains du Puissant de Jacob. Apprenons le chant de lâarc, en nous exerçant à le bander, à y ajuster la flèche pour atteindre le but. Plus nous nous en servirons, plus nous deviendrons forts contre lâennemi. Les archers de Benjamin qui sâétaient réfugiés auprès du fils dâIsaï, fidèles de la onzième heure, peu avant la défaite dâIsraël, montraient par là quâils ne se confiaient pas en leur arc, avec Saül pour maître, mais dans la force de David méprisé. Faisons comme eux; entourons le roi rejeté. Ne gémissons pas sur notre faiblesse, comme si elle était sans ressource; ce ne serait ni la foi, ni la confiance en Christ. Comptons, avec une très humble dépendance, sur sa force qui affermira nos mains, afin de combattre pour Lui, jusquâau jour où, la lutte terminée, nous entrerons dans son repos éternel.
La complainte de David est lâexpression touchante des affections de cet homme de Dieu. Un cÅur rempli dâamour nâa pas de place pour le ressentiment et les griefs. Sâil avait autrefois gémi sous les accusations injustes de la haine, il a maintenant tout oublié. Pas un mot de reproche contre celui dont les os reposaient sous le tamarisc de Jabès. Mais oublier nâest pas assez pour ce cÅur admirable; il aime à se souvenir; il se rappelle que Saül a été lâoint de lâÃternel, le porteur de son témoignage, quâil a conduit son peuple à la victoire; il reconnaît les dons naturels qui le rendaient aimable pendant sa vie et attiraient sur lui lâamour dâIsraël; il le voit revêtant magnifiquement les filles de son peuple. Son chant exprime le respect et la douleur au sujet de celui qui lâavait toujours haï et persécuté. Sâagit-il dâIsraël, quâen un jour de faiblesse il avait pensé combattre en se joignant aux Philistins, David sâidentifie maintenant avec lui et pleure avec ses larmes. La joie peut être la part des filles des incirconcis, David ne la partagera jamais. Que les montagnes de Guilboa, témoins de la défaite du peuple de Dieu, soient maudites!
Son angoisse au sujet de Jonathan est sans bornes. Ah! comme le cÅur tendre du fils dâIsaï estimait lâaffection de son ami! «Je suis dans lâangoisse à cause de toi, Jonathan, mon frère! Tu étais pour moi plein de charmes; ton amour pour moi était merveilleux, plus grand que lâamour des femmes» (v. 26) affection entièrement désintéressée, ce que serait difficilement celle dâun autre sexe. En effet, Jonathan sâétait dépouillé de ses dignités et de sa gloire et de lâarc de sa force, pour en parer David, au jour de sa victoire sur Goliath, puis, avec toute la chaleur de ses convictions, il avait plaidé la cause de son ami; enfin, son admiration pour le fils dâIsaï nâavait pas diminué dans lâopprobre et lâexil où il lâavait visité, sans avoir, il est vrai, le courage de lây suivre. Sur ce dernier point, David ne dit pas un mot. Il couvre la mémoire de son ami dâune ineffable tendresse. Il ne parle pas de son amour à lui, mais il le prouve en exaltant lâamour de Jonathan.
Oh! comme toutes ces paroles ont la saveur et le parfum du cÅur de Christ! Seulement David avait dû être formé par la discipline à de pareilles effusions; le cÅur de Christ nâen avait nul besoin. Sa vie tout entière nâest quâamour et grâce. «Je vous ai appelés amis», dit-il à ceux qui étaient sur le point, soit de le renier, soit de fuir en le laissant seul. «Vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes tentations», dit-il (Luc 22:28) à ceux qui, peu de temps après, ne pouvaient pas même veiller une heure avec Lui! Prenons exemple sur ce modèle parfait!