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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-27
1 à 16 La nouvelle de la mort de Saül et de Jonathan
Nous trouvons ici un second récit de la mort de Saül. Le premier avait été présenté objectivement comme celui de lâauteur lui-même; le second est mis dans la bouche dâun jeune homme qui cherche évidemment son intérêt dans le rôle quâil sâattribue, en contradiction avec le premier récit. On ne peut donc douter que les différences entre le second récit et le premier ne doivent être mises sur le compte du jeune Amalékite qui espérait être richement récompensé.
Le troisième jour : non après la bataille, mais après le retour de David à Tsiklag, à la suite de son expédition contre les Amalékites du désert.
Sauvé du camp dâIsraël : non sans doute quâil fût là comme soldat; il rôdait sur la montagne de Guilboa, observant de loin le combat. Ce fut ainsi quâil se trouva tout à coup dans le voisinage de Saül qui fuyait devant les archers et qui avait déjà reçu un coup de flèche.
Appuyé sur sa lance. Le sens nâest pas que Saül cherche à se tuer en sâappuyant sur son épée (dâaprès 1 Samuel 31:4). Blessé, Saül avait besoin dâun appui.
La cuirasse me serre : Je ne puis donc mâachever moi-même et il me reste assez de force pour craindre de tomber vivant entre les mains des ennemis. Le terme employé ici pour cuirasse ne désigne pas une cuirasse de métal, mais, paraît-il, une étoffe très forte préparée de manière à devenir impénétrable. Dâautres traduisent ce mot par la crampe ou le vertige.
Après être tombé : Je savais quâen tout cas il ne survivrait pas à sa défaite : il valait donc mieux abréger son agonie.
Diadème. Ce mot ne désigne pas une couronne de métal, mais un bandeau dâétoffe blanche ou voyante, orné peut-être dâune plaque de métal comme celle du souverain sacrificateur.
Il apporte ce diadème, ainsi que le bracelet de Saül, comme gages de sa véracité et dans lâespoir de recevoir de David une récompense pour avoir tué son persécuteur.
David mène deuil sur les tués, dâune part comme membres du peuple élu de Dieu (le peuple de lâÃternel), et, de lâautre, comme ses propres compatriotes (la maison dâIsraël).
David ne juge pas nécessaire de se livrer à une enquête plus approfondie sur la véracité du jeune homme. Il suffit quâil se soit attribué, lui étranger, lâaccomplissement dâun acte devant lequel avaient maintes fois reculé lâécuyer de Saül et David lui-même, pour quâil porte la responsabilité de cet acte. David agit ici en souverain dâIsraël; il lâest en effet depuis la mort de Saül.
17 à 27 Complainte de David sur Saül et Jonathan
Ce chant a certainement été composé sous lâimpression immédiate de la nouvelle que David venait de recevoir. Si la vivacité du ton ne le disait pas, on devrait le conclure de cette exclamation (verset 20) : Ne lâallez pas dire à Gathâ¦, qui montre que David était en ce moment dans le voisinage de cette ville philistine, dâoù il redoutait dâentendre sâélever les cris de triomphe.
Ce chant devait être enseigné aux fils de Juda; ce furent les seuls Israélites sur lesquels David eût autorité dans les commencements de son règne. Dâaprès le commencement du verset 18, il était dâusage de faire apprendre par cÅur aux jeunes Israélites des chants, poétiques qui rappelaient quelque évènement marquant (Deutéronome 31:19). Le nom de lâarc, câest-dire chant de lâarc, fait allusion au verset 22. Destiné à perpétuer le souvenir de Jonathan comme archer distingué, il accompagnait sans doute les exercices des jeunes Israélites dans le maniement de cette arme. Lâauteur a tiré cette complainte du recueil poétique appelé le livre du Juste, sur lequel voir à Josué 10:13.
Ce cantique se divise en trois strophes : Â
Ton élite : non pas Saül et Jonathan, auxquels il ne vient que plus tard, mais tous les braves Israélites qui ont succombé avec eux.
Gath : la ville philistine la plus rapprochée du territoire dâIsraël; Askalon, autre ville principale des ennemis dâIsraël.
Par une tournure poétique il rend la colline de Guilboa, jusquâici fertile, responsable du désastre dont elle a été le théâtre, et il la voue à la stérilité.
Champs dâoffrandes : champs où lâon recueille les moissons desquelles on tire les prémices pour les offrandes.
Qui nâest plus oint dâhuile : qui est maintenant souillé de sang et de poussière et ne sera plus poli et rendu brillant pour dâautres batailles (verset 27 : Comment les armes, de guerre sont-elles perdues ?). Ces mots sur le bouclier de Saül font la transition à la seconde strophe.
David ne relève dans le caractère, de Saül que ses belles qualités naturelles.
Allusion au riche butin que les victoires de Saül procuraient à son peuple.
Les deux dernières strophes se terminent par un cri de douleur semblable à celui par lequel tout le cantique a commencé.
Sur tes hauteurs : voir verset 19. Après avoir donné essor en commençant à sa douleur patriotique, puis à son attachement pour Saül, David termine par ce qui lui tenait le plus à cÅur, le lien étroit qui lâunissait à Jonathan. Lâintensité extraordinaire de lâamitié de Jonathan surpassait les ardeurs de la passion de la femme pour celui quâelle aime. David avait senti lâhéroïque désintéressement de lâamitié que Jonathan lui avait si soudainement vouée et si fidèlement gardée.