Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-13
Guilboa. L’armée d’Israël s’était retirée sur la hauteur pour s’y défendre plus facilement.
Et ne m’outragent : entre le moment où ils le découvriront et celui où il rendra le dernier soupir.
Saisi de crainte : à la pensée de porter la main sur l’oint de l’Éternel.
L’épée : sa propre épée; car l’écuyer se tue ensuite avec la sienne.
Tous ses hommes : les trois mille qui l’accompagnaient habituellement (1 Samuel 26:2).
De ce côté de la Plaine et de ce côté du Jourdain : sur le versant oriental des montagnes qui bordent la plaine du Jourdain, et dans cette plaine elle-même. Il ne peut être question d’un établissement des Philistins a l’est du Jourdain, comme quelques-uns l’ont entendu. Voir 1 Chroniques 10:7.
Le récit des Chroniques, verset 10, ajoute qu’ils exposèrent sa tête dans la maison de Dagon; à Asdod d’après 1 Samuel 5:7.
Au mur : à l’intérieur, comme cela semble ressortir de 2 Samuel 21:12 où il est parlé de la place de la ville.
Beth-Séan (voir Josué 17:11) : dans la vallée, à l’ouest du Jourdain. Ceci montre que les Philistins avaient conquis le pays jusqu’au Jourdain.
Se levèrent : en souvenir de l’empressement avec lequel Saül les avait secourus contre les Ammonites (1 Samuel 11:1-11).
La nuit : parce que le pays était au pouvoir des Philistins.
Et ils brûlèrent : peut-être pour empêcher qu’ils ne pussent être reconnus par les Philistins s’ils cherchaient à les retrouver, car ce n’était pas la coutume en Israël de brûler les cadavres. Amos 6:10 se rapporte à un cas tout à fait exceptionnel.
Leurs os, qui devaient être consumés, pour être déposés dans le sépulcre de famille dans de meilleurs jours (2 Samuel 21:12-14).
Le tamarisque. Cet arbre était donc encore connu au moment où fut rédigée la relation du fait.
Ils jeûnèrent : hommage extraordinaire dicté par la reconnaissance, mais auquel le reste du peuple ne paraît pas s’être associé.
Conclusion sur 1 Samuel
Le livre dont nous terminons l’explication est un de ceux dont le mode de narration est le plus admirable et aussi celui dans le récit duquel on a signalé le plus de contradictions. On les explique par la diversité des documents auxquels l’auteur a puisé. Nous avons fait ressortir au fur et à mesure ces différences relevées par la critique. Nous croyons devoir les rappeler ici en terminant.
La critique moderne accepte ces contradictions apparentes comme réelles et insolubles; elle y trouve même une preuve de la sincérité du rédacteur qui a fidèlement et littéralement conservé le texte de ses sources, sans s’inquiéter ou sans s’apercevoir des contradictions de l’histoire ainsi racontée. Nous venons cependant de faire ressortir une retouche que la critique lui attribue et qui serait destinée, assure-t-on, à concilier deux relations opposées; et il y en aurait d’autres encore à citer dans la même supposition, ce qui est en contradiction avec l’attitude parfaitement neutre qu’on lui attribue. En fait cet hommage rendu par la critique à la bonne foi de l’auteur n’en est pas un rendu à son bon sens. Tout historien sérieux saura choisir entre ses sources et ne pas juxtaposer stupidement deux récits dont les contradictions lui paraissent insolubles; car il raconte pour être cru, et s’il ne croit pas à son propre récit, comment peut-il espérer que d’autres y croiront ? C’est là ce qui nous a portés à chercher et à présenter au sujet de ces contradictions apparentes des essais de solution tels qu’il pouvait en exister dans l’esprit de l’auteur et dont nos lecteurs apprécieront le plus ou moins de valeur.