Guilboa. Lâarmée dâIsraël sâétait retirée sur la hauteur pour sây défendre plus facilement.
Et ne mâoutragent : entre le moment où ils le découvriront et celui où il rendra le dernier soupir.
Saisi de crainte : à la pensée de porter la main sur lâoint de lâÃternel.
Lâépée : sa propre épée; car lâécuyer se tue ensuite avec la sienne.
Tous ses hommes : les trois mille qui lâaccompagnaient habituellement (1 Samuel 26:2).
De ce côté de la Plaine et de ce côté du Jourdain : sur le versant oriental des montagnes qui bordent la plaine du Jourdain, et dans cette plaine elle-même. Il ne peut être question dâun établissement des Philistins a lâest du Jourdain, comme quelques-uns lâont entendu. Voir 1 Chroniques 10:7.
Le récit des Chroniques, verset 10, ajoute quâils exposèrent sa tête dans la maison de Dagon; à Asdod dâaprès 1 Samuel 5:7.
Au mur : à lâintérieur, comme cela semble ressortir de 2 Samuel 21:12 où il est parlé de la place de la ville.
Beth-Séan (voir Josué 17:11) : dans la vallée, à lâouest du Jourdain. Ceci montre que les Philistins avaient conquis le pays jusquâau Jourdain.
Se levèrent : en souvenir de lâempressement avec lequel Saül les avait secourus contre les Ammonites (1 Samuel 11:1-11).
La nuit : parce que le pays était au pouvoir des Philistins.
Et ils brûlèrent : peut-être pour empêcher quâils ne pussent être reconnus par les Philistins sâils cherchaient à les retrouver, car ce nâétait pas la coutume en Israël de brûler les cadavres. Amos 6:10 se rapporte à un cas tout à fait exceptionnel.
Leurs os, qui devaient être consumés, pour être déposés dans le sépulcre de famille dans de meilleurs jours (2 Samuel 21:12-14).
Le tamarisque. Cet arbre était donc encore connu au moment où fut rédigée la relation du fait.
Ils jeûnèrent : hommage extraordinaire dicté par la reconnaissance, mais auquel le reste du peuple ne paraît pas sâêtre associé.
Le livre dont nous terminons lâexplication est un de ceux dont le mode de narration est le plus admirable et aussi celui dans le récit duquel on a signalé le plus de contradictions. On les explique par la diversité des documents auxquels lâauteur a puisé. Nous avons fait ressortir au fur et à mesure ces différences relevées par la critique. Nous croyons devoir les rappeler ici en terminant.
La critique moderne accepte ces contradictions apparentes comme réelles et insolubles; elle y trouve même une preuve de la sincérité du rédacteur qui a fidèlement et littéralement conservé le texte de ses sources, sans sâinquiéter ou sans sâapercevoir des contradictions de lâhistoire ainsi racontée. Nous venons cependant de faire ressortir une retouche que la critique lui attribue et qui serait destinée, assure-t-on, à concilier deux relations opposées; et il y en aurait dâautres encore à citer dans la même supposition, ce qui est en contradiction avec lâattitude parfaitement neutre quâon lui attribue. En fait cet hommage rendu par la critique à la bonne foi de lâauteur nâen est pas un rendu à son bon sens. Tout historien sérieux saura choisir entre ses sources et ne pas juxtaposer stupidement deux récits dont les contradictions lui paraissent insolubles; car il raconte pour être cru, et sâil ne croit pas à son propre récit, comment peut-il espérer que dâautres y croiront ? Câest là ce qui nous a portés à chercher et à présenter au sujet de ces contradictions apparentes des essais de solution tels quâil pouvait en exister dans lâesprit de lâauteur et dont nos lecteurs apprécieront le plus ou moins de valeur.
versets 1-13
Guilboa. Lâarmée dâIsraël sâétait retirée sur la hauteur pour sây défendre plus facilement.
Et ne mâoutragent : entre le moment où ils le découvriront et celui où il rendra le dernier soupir.
Saisi de crainte : à la pensée de porter la main sur lâoint de lâÃternel.
Lâépée : sa propre épée; car lâécuyer se tue ensuite avec la sienne.
Tous ses hommes : les trois mille qui lâaccompagnaient habituellement (1 Samuel 26:2).
De ce côté de la Plaine et de ce côté du Jourdain : sur le versant oriental des montagnes qui bordent la plaine du Jourdain, et dans cette plaine elle-même. Il ne peut être question dâun établissement des Philistins a lâest du Jourdain, comme quelques-uns lâont entendu. Voir 1 Chroniques 10:7.
Le récit des Chroniques, verset 10, ajoute quâils exposèrent sa tête dans la maison de Dagon; à Asdod dâaprès 1 Samuel 5:7.
Au mur : à lâintérieur, comme cela semble ressortir de 2 Samuel 21:12 où il est parlé de la place de la ville.
Beth-Séan (voir Josué 17:11) : dans la vallée, à lâouest du Jourdain. Ceci montre que les Philistins avaient conquis le pays jusquâau Jourdain.
Se levèrent : en souvenir de lâempressement avec lequel Saül les avait secourus contre les Ammonites (1 Samuel 11:1-11).
La nuit : parce que le pays était au pouvoir des Philistins.
Et ils brûlèrent : peut-être pour empêcher quâils ne pussent être reconnus par les Philistins sâils cherchaient à les retrouver, car ce nâétait pas la coutume en Israël de brûler les cadavres. Amos 6:10 se rapporte à un cas tout à fait exceptionnel.
Leurs os, qui devaient être consumés, pour être déposés dans le sépulcre de famille dans de meilleurs jours (2 Samuel 21:12-14).
Le tamarisque. Cet arbre était donc encore connu au moment où fut rédigée la relation du fait.
Ils jeûnèrent : hommage extraordinaire dicté par la reconnaissance, mais auquel le reste du peuple ne paraît pas sâêtre associé.
Conclusion sur 1 Samuel
Le livre dont nous terminons lâexplication est un de ceux dont le mode de narration est le plus admirable et aussi celui dans le récit duquel on a signalé le plus de contradictions. On les explique par la diversité des documents auxquels lâauteur a puisé. Nous avons fait ressortir au fur et à mesure ces différences relevées par la critique. Nous croyons devoir les rappeler ici en terminant.
La critique moderne accepte ces contradictions apparentes comme réelles et insolubles; elle y trouve même une preuve de la sincérité du rédacteur qui a fidèlement et littéralement conservé le texte de ses sources, sans sâinquiéter ou sans sâapercevoir des contradictions de lâhistoire ainsi racontée. Nous venons cependant de faire ressortir une retouche que la critique lui attribue et qui serait destinée, assure-t-on, à concilier deux relations opposées; et il y en aurait dâautres encore à citer dans la même supposition, ce qui est en contradiction avec lâattitude parfaitement neutre quâon lui attribue. En fait cet hommage rendu par la critique à la bonne foi de lâauteur nâen est pas un rendu à son bon sens. Tout historien sérieux saura choisir entre ses sources et ne pas juxtaposer stupidement deux récits dont les contradictions lui paraissent insolubles; car il raconte pour être cru, et sâil ne croit pas à son propre récit, comment peut-il espérer que dâautres y croiront ? Câest là ce qui nous a portés à chercher et à présenter au sujet de ces contradictions apparentes des essais de solution tels quâil pouvait en exister dans lâesprit de lâauteur et dont nos lecteurs apprécieront le plus ou moins de valeur.