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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-kings-20.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-21
V. 1-11 â Maladie dâÃzéchias
«En ces jours-là , Ãzéchias fut malade à la mort» (v. 1). Comme nous lâavons dit plus haut, cet événement précède historiquement lâattaque de lâAssyrien contre Jérusalem, mais il la suit dans les trois récits que nous en avons. Le livre des Chroniques nous en parle en quelques mots, celui des Rois plus au long, et Ãsaïe, très en détail, car ce prophète y ajoute «lâécrit dâÃzéchias» qui ne se trouve pas dans les livres historiques. Il y a diverses raisons à cette transposition. La première est que le rôle de Babylone se lie, par lâenvoi des ambassadeurs, à la maladie dâÃzéchias. Babylone était destinée à supprimer lâAssyrien dont elle ressortissait alors, et devait jouer, dorénavant, le rôle prépondérant dans lâhistoire de Juda. Ce rôle, le pouvoir transféré aux gentils et lâétablissement de la première monarchie universelle, ne commence à poindre dans les voies de Dieu envers son peuple, que lorsque le rôle historique (non pas prophétique) de lâAssyrie a pris fin. La seconde raison, câest quâil fallait placer devant nos yeux toute la carrière fidèle dâÃzéchias, avant la maladie mortelle qui menace dây mettre un terme. Cela rend dâautant plus poignantes, au point de vue prophétique, en Ãsaïe surtout, les larmes et les supplications dâÃzéchias. Sa mort pouvait paraître un jugement de Dieu, quand sa vie tout entière sâétait passée dans lâintégrité devant Lui. Câest pourquoi aussi lâécrit dâÃzéchias ne se trouve que dans la prophétie proprement dite, parce quâil décrit les sentiments du résidu voué à la mort. En effet, le résidu sera appelé à traverser des circonstances semblables. Intègre de cÅur, ayant servi Dieu toute sa vie, sâétant, comme Ãzéchias, purifié du mal et de toute association mauvaise, il lui faudra éprouver dans son âme ce que câest que dâêtre retranché de la terre des vivants, sous le poids de lâindignation gouvernementale de Dieu envers Israël, dont il fait partie, mais il sera délivré et reviendra à la vie, conséquence de la part quâil aura à la mort et à la résurrection du Messie. La troisième raison, câest que, dans le livre qui nous occupe, il était important de ne pas interrompre le récit qui commence à la révolte légitime dâÃzéchias, qui continue par lâinvasion de Juda, où la confiance du roi est mise à lâépreuve, et se termine par la merveilleuse délivrance, comme réponse à une confiance implicite en Dieu, quand tout secours humain est impossible.
Après avoir atteint Ãzéchias dans ses circonstances, la discipline de Dieu lâatteint dans sa personne: «Donne des ordres pour ta maison, car tu vas mourir et tu ne vivras pas» (v. 1). Il faut mourir; quel mystère! Celui qui pouvait dire: «Hélas! Ãternel, souviens-toi, je te prie, que jâai marché devant toi en vérité et avec un cÅur parfait, et que jâai fait ce qui est bon à tes yeux» (v. 3), cet homme doit mourir! Pour un Juif pieux, marcher devant Dieu dans la terre des vivants, était le signe évident de Sa faveur. Cette faveur se retirait donc du roi? Dieu ne tenait pas compte de quatorze années de dévouement pour lui, pour sa cause et pour sa maison! Il était donc rejeté comme un instrument inutile, au moment où sa piété et sa confiance en Dieu avaient resplendi dâune manière particulière! Ce royaume, que Dieu lui avait confié, allait tomber en dâautres mains, moins pures que les siennes!
Tout cela nous parle de ce qui atteignit le Messie, dont Ãzéchias nâest quâun faible type. Lui aussi, dut être retranché à la moitié de ses jours, jeté bas, après avoir été élevé bien haut; lui aussi, témoin fidèle qui nâavait fait que la volonté de Dieu, a dû subir la mort; lui aussi a dû sâen aller nâayant rien, et perdre son royaume et toute sa gloire terrestre! Mais Christ, ce qui ne pouvait être le cas dâÃzéchias, souffrit ces choses, parce quâil portait lâiniquité dâun grand peuple, et devait subir la juste condamnation de Dieu à notre place. Un homme comme Ãzéchias ne pouvait, en aucune manière; racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon (Ps. 49:8); mais il pouvait passer par lâexpérience de lâindignation de Dieu dans son gouvernement, et câest ce qui arrivera au résidu. Comme Ãzéchias, élevant sa voix vers Dieu, du sein des lieux profonds, il apprendra que lâÃternel ne prend pas garde à son iniquité, parce quâil lâa visitée sur le Messie.
Câest donc seulement dans la mesure en laquelle Ãzéchias participe aux expériences de Christ, quâil peut être considéré, dans notre passage, comme un type du Messie. Personnellement, comme le Seigneur, «le zèle de la maison de Dieu lâavait dévoré», personnellement aussi, mais non sans défaillance, il avait pu dire: «Je me suis confié en toi»; personnellement, quand il sâagissait de mourir, il semblait exclu sans cause de la terre des vivants; seulement, Ãzéchias était un pécheur, et, comme tel, il fallait quâun autre prît sa place, sous le jugement de Dieu.
«Ãzéchias versa beaucoup de larmes» (v. 3). Jamais le Seigneur ne pleura sur le sort qui lui était réservé, car il était venu dans ce monde pour mourir. Il pleura sur Jérusalem rebelle; il pleurait devant le tombeau de Lazare, en voyant la puissance de la mort peser sur lâhomme déchu et misérable, mais jamais il ne pleura sur lui-même. En un sens seulement, comme Ãzéchias, «il offrit avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort», mais ce nâétait pas, comme Ãzéchias, afin de ne pas mourir, câétait pour être sauvé hors de la mort, pour être délivré par la résurrection dâentre les cornes des buffles, afin que le fruit de son Åuvre pour nous ne fût pas perdu. Quant à Ãzéchias, les larmes lui convenaient, comme elles conviendront au résidu intègre. Il lui fallait apprendre à accepter la sentence de mort, comme lui étant due; à dire sans comprendre, tout dâabord, le but de Dieu: «Que dirai-je? Il mâa parlé, et Lui lâa fait» (Ãs. 28:15); à comprendre enfin, au bout de toutes ses angoisses, que lâÃternel avait «voulu le sauver» (Ibid. v. 20).
La réponse de Dieu ne se fait pas attendre: «Et il arriva quâÃsaïe étant sorti, et nâétant pas encore arrivé au milieu de la ville, la parole de lâÃternel vint à lui, disant: Retourne, et dis à Ãzéchias, prince de mon peuple: Ainsi dit lâÃternel, Dieu de David, ton père: Jâai entendu ta prière, jâai vu tes larmes; voici, je te guérirai; le troisième jour, tu monteras à la maison de lâÃternel» (v. 4-5). à peine lââme dâÃzéchias a-t-elle été sondée, que la parole de Dieu vient à Ãsaïe. On sent que Dieu avait dâavance en réserve, pour le roi, tout ce quâil accorde ici à son affliction. Ãzéchias est ramené à la vie par une sorte de résurrection. «Ãsaïe dit: Prenez une masse de figues. Et ils la prirent et la mirent sur lâulcère; et Ãzéchias se rétablit». En apparence, le moyen nâa aucune valeur, mais appliqué par la parole du prophète, il se trouve être la puissance de Dieu à salut.
«Et Ãzéchias dit à Ãsaïe: Quel est le signe que lâÃternel me guérira, et que le troisième jour je monterai à la maison de lâÃternel? Et Ãsaïe dit: Ceci en sera le signe pour toi de par lâÃternel, car lâÃternel accomplira la parole quâil a prononcée: lâombre avancera-t-elle de dix degrés, ou retournera-t-elle de dix degrés? Et Ãzéchias dit: Câest peu de chose que lâombre descende de dix degrés: non, mais que lâombre retourne de dix degrés en arrière. Et Ãsaïe, le prophète, cria à lâÃternel; et lâÃternel fit retourner lâombre de dix degrés en arrière sur les degrés par lesquels elle était descendue sur le cadran dâAchaz» (v. 8-11).
Achaz avait établi ce cadran. Depuis son règne, lâombre avançait, le temps sâécoulait rapidement et devait aboutir à la nuit, à la disparition complète de la monarchie sous le jugement de Dieu. LâÃternel pouvait avancer cette fin, car la mesure était comble, mais il lui plaisait de répondre au désir du roi pieux et à la demande du prophète, en retardant lâheure au lieu de lâavancer, donnant ainsi un nouveau terme à la puissance du roi. Mais ce miracle a une signification plus profonde. Il signifie que Dieu pouvait renverser et renverserait tout lâordre de la nature et les lois qui soumettaient le pécheur à la mort, afin dâaccomplir le salut de ses bien-aimés. La mort nâa plus son cours fatal; la vie allant à son déclin, puis séparée de la penne, comme la toile du tisserand, recommence pour le résidu fidèle dans la résurrection du Messie, son représentant. Pour nous, elle recommence en vie éternelle par la résurrection du Sauveur. Tel est le signe quâÃzéchias demande. Sa demande dénote une confiance complète en Dieu qui seul peut faire lâimpossible avec lâimpossible. En renversant en Christ, pour nous sauver, ce qui, en vertu du péché, était devenu pour nous lâordre de la nature, lâÃternel nous assure lâaccomplissement de ses conseils à notre égard.
«Le troisième jour, tu monteras à la maison de lâÃternel». Câest ainsi que la mort et la résurrection de Christ nous donnent, au bout de trois jours, une libre entrée dans le sanctuaire.
Ãzéchias avait déjà reçu, sans le demander, un signe de la déroute finale de lâennemi (19:29-31) dans le fait que Dieu conserverait en vie, sans aucune intervention humaine, ce résidu dont il voulait former le nouvel Israël; il apprend ici, par quels moyens ce résidu sera sauvé.
Notons, avant de terminer cette partie de lâhistoire dâÃzéchias, le rôle remarquable du prophète Ãsaïe dans tous ces événements. Comme la parole de Dieu quâil représente, il est le porteur de lâarrêt de mort contre le meilleur dâentre les hommes qui font partie dâune race pécheresse et déchue. La mort est décrétée sans appel. Ce message produit dans lââme qui le reçoit une profonde affliction. Immédiatement Ãsaïe annonce lâheureuse nouvelle de la guérison du roi. Il indique ensuite le moyen par lequel cette guérison peut être opérée et lâapplique à lâulcère mortel. Il fait enfin connaître le signe par lequel, renversant lâordre de la nature, lâÃternel sâengage à effectuer ce quâil a promis. Ces choses ont lieu en vertu de la médiation du prophète qui «cria à lâÃternel», car on ne possède de bénédiction que par lâintervention personnelle du Seigneur Jésus. Nous avons là un exemple complet de ce que lâÃvangile apporte à lââme de tout pécheur.
V. 12-19 â Lâambassade de Babylone1
1 Ãzéchias sâétant dépouillé de ses trésors pour éviter lâattaque du roi dâAssyrie contre Jérusalem (18:15-16), on pourrait supposer que lâambassade de Babylone eut lieu avant ce moment-là , et peu après la maladie dâÃzéchias survenue dans la quatorzième année de son règne. Il semblerait que si Ãzéchias montra tous ses trésors aux ambassadeurs, ils nâavaient pas été amoindris par un tribut énorme, forçant le roi à dépouiller de son or, même le temple de Dieu. Mais il faut se souvenir du fait relaté en 2 Chron. 32:23. Après quâÃzéchias eut été délivré de Sankhérib, «beaucoup de gens apportèrent des offrandes à lâÃternel à Jérusalem, et des choses précieuses à Ãzéchias, roi de Juda; et après cela, il fut élevé aux yeux de toutes les nations». Puis encore: «Ãzéchias eut de très grandes richesses et une très grande gloire» (v. 27). Ce ne fut donc quâaprès lâattaque de Sankhérib que lâambassade de Babylone eut lieu, et que des envoyés passèrent en revue les trésors du roi Ãzéchias (v. 31).
Un court passage des Chroniques, le seul de ce livre qui parle de tout le contenu de notre chapitre, nous renseigne sur lâétat dââme dâÃzéchias, lors de lâambassade envoyée par le roi de Babylone: «En ces jours-là , Ãzéchias fut malade à la mort; et il pria lâÃternel, et lâÃternel lui parla, et lui donna un signe. Mais Ãzéchias ne rendit pas en raison du bienfait quâil avait reçu; car son cÅur sâéleva, et il y eut de la colère contre lui, et contre Juda et Jérusalem. Et Ãzéchias sâhumilia de ce que son cÅur sâétait élevé, lui et les habitants de Jérusalem; et la colère de lâÃternel ne vint pas sur eux pendant les jours dâÃzéchias» (2 Chron. 32:24-26). Nous voyons ici les sentiments du roi, quand il reçut les messagers de Babylone. «Son cÅur sâéleva». En ce temps-là , sous Berodac-Baladan, Babylone nâétait pas encore ce quâelle devint depuis. Son roi avait secoué le vasselage de lâAssyrie et désirait parer à un retour offensif de cette puissance, en cherchant des amis ou des alliés parmi les nations situées à lâoccident de son royaume. Il envoya donc une lettre et un présent à Ãzéchias par ses ambassadeurs. Notre passage dit quâ«Ãzéchias écouta les messagers». Ils avaient donc quelque demande à lui faire, quelque alliance à lui proposer contre lâennemi commun dont Ãzéchias lui-même secouait le joug. La Parole ne nous dit pas que cette alliance fut conclue, mais que le roi reçut favorablement les ambassadeurs. Il fit ici, encore une fois, lâhumiliante expérience que sa confiance en Dieu nâétait pas absolue. Suivant le récit des Chroniques (32:27-31), Dieu lâavait abondamment béni pour sa fidélité pendant les quatorze premières années de son règne: il avait «de très grandes richesses et une très grande gloire», et câest à ce moment-là quâarriva «lâambassade que les chefs de Babylone envoyèrent vers lui pour sâinformer du miracle qui avait été opéré dans le pays».Tel était le but avoué de Berodac-Baladan. Quant à son but secret, il flatte lâorgueil dâÃzéchias. à cette occasion, «Dieu lâabandonna pour lâéprouver, afin quâil connût tout ce qui était dans son cÅur» (Ibid. v. 31). Livré à lui-même, «son cÅur sâéleva». Il montra les richesses que Dieu lui avait données afin de se faire valoir aux yeux de lâétranger, au lieu de glorifier, auprès de ces idolâtres, le Dieu qui lâavait sauvé par un miracle, quand il était voué à la mort, et qui lâavait richement béni en remplissant ses trésors. Ces trésors avec son arsenal, sa maison, ses domaines, sont passés en revue par un monde jaloux, qui ne peut quâà la surface, être lâami des saints et du peuple de Dieu. Et voici que, dans un avenir assez rapproché, «tout ce que ses pères avaient amassé sera porté à Babylone» (2 Rois 20:17; Ãsaïe 39:6). Il y eut, nous disent les Chroniques, «de la colère contre lui et contre Juda et Jérusalem», et Ãzéchias eut à en faire la douloureuse expérience. Mais, dans lâintervalle, son âme avait été humiliée et restaurée; il était préparé, comme il le dit dans son écrit, à sâen aller doucement «toutes ses années» (les 15 années de vie quâil avait devant lui), «dans lâamertume de son âme». Douceur et amertume tout ensemble! Ces choses qui semblent ne pouvoir sâaccorder, sâaccordent parfaitement pour le chrétien. à lâamertume de la discipline, par laquelle nous sommes brisés, se joint lâineffable sentiment de lâamour du Père qui nous lâinflige!
Ãsaïe joue ici un nouveau rôle, celui de la Parole qui nous pénètre et nous sonde. Heureux si, comme Ãzéchias, nous nâessayons pas de cacher quelque chose à Celui auquel nous avons à faire. Le roi pieux, pris à partie, avoue et reconnaît tout devant le prophète. «Quâont dit ces hommes, et dâoù sont-ils venus vers toi?» demande Ãsaïe. «Ils sont venus dâun pays éloigné, de Babylone», répond Ãzéchias. Avait-il rien à faire avec la présence de Dieu, ce «pays éloigné» où le fils prodigue pouvait vivre dans les plaisirs, loin de sa face? (Luc 15:13). Ces hommes venaient «de Babylone», berceau de la révolte contre Dieu et du culte idolâtre. Ãzéchias nâavait pas contracté dâalliance avec son roi, mais sâétait lié dâamitié avec lui. Le prophète demande: «Quâont-ils vu dans ta maison?» Le roi répond, toujours avec la même sincérité: «Ils ont vu tout ce qui est dans ma maison; il nây a rien dans mes trésors que je ne leur aie montré». Alors, Ãsaïe annonce le jugement de lâÃternel: Ãcoute la parole de lâÃternel: Babylone emportera, dans un jour futur, tout ce que tes pères ont amassé jusquâà ce jour. «Il nâen restera rien». Nâest-ce pas le mot final de la Parole, si nos cÅurs se sont laissés attirer et enorgueillir par les choses de la terre? «Le monde sâen va et sa convoitise». Il nâen restera rien!
Ãzéchias, nâayant rien caché à lâÃternel, reçoit en toute humilité sa sentence. Sa parole rappelle celle de David: «Jâai péché contre lâÃternel», mais elle contient plus encore: «La parole de lâÃternel que tu as prononcée est bonne» (v. 19). Il accepte dâun cÅur contrit les conséquences de son acte. Le témoignage que Dieu lui avait confié ne sort pas indemne de ses mains; bien au contraire, il est ruiné sans espoir. Ce réveil, commencé dans la fraîcheur de la puissance divine, prend fin par la faute de celui qui en était lâinstrument. Mais, personnellement, le cÅur et la conscience dâÃzéchias ont gagné à ces expériences. Si son témoignage nâa pu se soutenir et a glissé dans la ruine, son âme a retrouvé, par la discipline, la communion avec le Seigneur, et cette humble confiance en Lui, quâelle avait abandonnée un instant pour se laisser prendre aux paroles de lâennemi qui flattait son orgueil.
«Ãzéchias sâhumilia de ce que son cÅur sâétait élevé, lui et les habitants de Jérusalem», nous disent les Chroniques (2 Chron. 32:26). Heureux résultat de lâhumiliation individuelle; elle la produit chez dâautres. Quand lâAssyrien paraît devant les murs de Jérusalem, le roi et le peuple ne seront quâun cÅur et une pensée pour ne pas lui répondre et mépriser ses menaces en se confiant en lâÃternel. La discipline ayant produit ses fruits, le vÅu dâÃzéchias: «Nây aura-t-il pas ainsi paix et stabilité pendant mes jours?» est exaucé. «La colère de lâÃternel ne vint pas sur eux pendant les jours dâÃzéchias» (2 Chron. 32:26).