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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 2 Kings 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/2-kings-20.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 2 Kings 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-21
2 Rois 20:1
* La maladie d’Ézéchias, son rétablissement, en réponse à la prière. (1-11)
Ézéchias montre ses trésors aux ambassadeurs de Babylone, Sa mort. (12-21)
(1-11)
Ézéchias était malade à la mort, l’année même où le roi d’Assyrie assiégeait Jérusalem. Ésaïe avertit solennellement le roi, pour que ce dernier s’apprête à faire face à l’issue fatale.
La prière est l’un des meilleurs moyens pour s’apprêter à affronter la mort : en nous adressant au Seigneur, nous pouvons en effet puiser en Lui Sa force et Sa miséricorde, afin de nous permettre de passer sereinement ce cap difficile.
Ézéchias pleura vraiment, affecté par la douleur : certains estimèrent alors que le roi priait pour sa guérison, en vue d’échapper à la mort ; la nature humaine redoute en effet la séparation de l’âme et du corps. Il y avait toutefois un fait particulier dans la situation d’Ézéchias : il était maintenant parvenu au milieu de son règne. Sa prière, relatée en Ésaïe 38:1-22, mérite notre attention. Les larmes du roi sont un véritable enseignement : rien n’était pire pour lui que cette crainte de la mort, véritable hantise et supplice. La piété d’Ézéchias le soulagea du désagrément de sa maladie.
« Éternel, souviens-Toi maintenant »... Le roi ne s’adressa pas à Dieu, pour qu’Il se souvienne de certains faits passés ici-bas, ou pour réclamer une quelconque récompense plus ou moins due.
Seule la droiture de Christ est capable de nous placer au bénéfice de la Miséricorde et de la Grâce. Ézéchias ne pria pas pour que Dieu l’épargne ; il demanda simplement : « Éternel, souviens-toi de moi », ce qui, en fait, sous-entendait, « quelle que soit l’issue de ma maladie, ne m’abandonne pas » ! Dieu entend toujours les prières d’un cœur contrit : Il accorde alors la santé, la délivrance dans l’épreuve, une longue vie, tout ce qui peut contribuer au bonheur des Siens.
Ézéchias reçut un cataplasme de figues, en traitement de son ulcère ; si l’on considère la gravité et la soudaineté de la maladie du roi, on ne peut s’empêcher de penser que l’efficacité de son traitement fut vraiment miraculeuse !
Il est de notre devoir, pour contrecarrer la maladie qui peut parfois nous atteindre, d’employer les moyens simples, naturels, plutôt que d’autres, d’origine « douteuse » : si nous ne faisons pas confiance à Dieu, en fait nous Le tentons.
Pour affermir la foi d’Ézéchias, l’ombre du soleil recula, et la lumière brilla plus longtemps que d’ordinaire, d’une façon miraculeuse. Ce prodige merveilleux révèle bien que la Puissance divine, se manifeste aussi bien dans le ciel que sur terre ; cela montre également que Dieu est attentif à la prière, et nous révèle le soin qu’Il prodigue à Ses enfants !
2 Rois 20:12
(12-21)
Le roi de Babylone était à cette époque, et pour quelque temps, indépendant et hors de la soumission du royaume assyrien. Ézéchias montra aux envoyés de ce roi, ses trésors et son armure, ainsi que d’autres preuves de sa richesse et de sa puissance. Tout ceci n’était que l’effet ostentatoire de sa fierté, traduisant son éloignement de Dieu et son manque de confiance en Lui. Il semble également avoir manqué l’occasion de témoigner aux Chaldéens, de tous les miracles divins accomplis en sa faveur, et de préciser à ces ambassadeurs, l’absurdité et le mal qui résultent de l’idolâtrie.
N’y a-t-il rien de plus commun, que de montrer à nos amis notre maison, avec tout ce que nous possédons ? Mais si nous le faisons avec fierté, pour éblouir nos visiteurs, sans donner d’éloge à Dieu, comme l’a fait le roi Ézéchias, cela devient un péché. Nous pouvons nous attendre à subir tôt ou tard une certaine honte, pour chacun des objets que nous aurons « choyés » à l’excès.
Ésaïe, qui fut souvent le conseiller spirituel d’Ézéchias, adressa une mise en garde à ce dernier. Béni soit le Saint-Esprit, Jean 16:7, 8 ! Les serviteurs de Dieu doivent être toujours disposés à aider ceux qui s’égarent spirituellement.
Ézéchias discerna dans les propos d’Ésaïe et dans le sursis que l’Éternel lui accordait, la Justice et la bonté divines. Malgré tout, les perspectives futures de sa famille et de la nation d’Israël durent l’attrister douloureusement. Ézéchias fut en effet humilié, après avoir fièrement étalé ses richesses.
Bénis sont les hommes qui meurent en Christ ! Ils pourront se reposer de tous leurs travaux, et leurs œuvres les suivront.