Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-kings-21.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-26
V. 1-18 â Manassé
Souvent une période de réveil est suivie dâune marche plus rapide dans le chemin du déclin; et, chose notable, il nâest pas dit que Dieu souligne particulièrement cet état de choses par ses jugements. Le règne de Manassé, caractérisé par un vrai débordement dâidolâtrie, est le plus long quâenregistre lâhistoire des rois de Juda et dâIsraël. On ne peut juger de lâétat des hommes dâaprès le plus ou moins de sévérité des voies de Dieu envers eux. Câétait précisément lâerreur des amis de Job qui jugeaient de son caractère dâaprès les épreuves, et concluaient du manque dâépreuves à une justice relative de lâhomme. Manassé commence son règne à douze ans et le prolonge 55 ans à Jérusalem. Le nom de sa mère nous est donné: Hephtsiba, «Mon plaisir en elle», le nom même dont Jérusalem restaurée sera appelée par lâÃternel (Ãs. 62:4). Pour le moment, Hephtsiba avait, hélas! enfanté un être monstrueux, objet du déplaisir de lâÃternel. Est-ce pour cela que ni le père, ni le lieu dâorigine de la mère de Manassé ne sont mentionnés? Manassé rebâtit les hauts lieux détruits par son père, élève des autels à Baal, fait une image de Vénus Astarté, dont le culte impur déshonorait même les idolâtres, place sa statue dans le temple, érige des autels dans la maison de lâÃternel et dans les deux parvis, sâadonne au culte des astres, sacrifie son fils à Moloch, se livre aux pronostiqueurs et aux enchanteurs et fait, par toute sa conduite, errer le peuple de lâÃternel. Il nây eut pas en Juda de roi plus abominable; cependant, son règne fut prospère, par sa durée dâabord, et nous ne voyons pas, sauf en une occasion, quâil ait amené des calamités spéciales sur son peuple. Nous tenons à répéter ce que nous avons dit précédemment, Dieu juge des actions des hommes dâaprès ce quâils sont envers Lui, et non dâaprès leur conduite envers le monde. Conclurons-nous quâun athée est moins coupable aux yeux de Dieu, parce quâil se dévoue à une cause humanitaire? En aucune façon. Les hommes seront jugés dâaprès la manière dont ils ont estimé Dieu et son Christ, et si leurs Åuvres nâont pas le Père et le Fils pour objet, leurs Åuvres sont mauvaises. Tel était le cas de Caïn qui prétendait sâacquérir un mérite par les riches fruits de son travail, tandis quâil haïssait Abel, son frère.
Les actes de Manassé appelaient le jugement, mais Dieu nâen avait pas encore fini avec son témoignage en Juda. «LâÃternel parla par ses serviteurs les prophètes» (v. 10). Câest ainsi que la parole de Dieu reste encore la seule ressource en ces temps fâcheux, mais elle nâest plus que le témoignage du jugement imminent pour le peuple, dâun jugement sans appel. «Jâécurerai Jérusalem comme on écure un plat: on lâécure et on le tourne sens dessus dessous. Et jâabandonnerai le reste de mon héritage, et je les livrerai en la main de leurs ennemis; et ils seront le butin et la proie de tous leurs ennemis, parce quâils ont fait ce qui est mauvais à mes yeux et quâils mâont provoqué à colère depuis le jour que leurs pères sont sortis dâÃgypte jusquâà ce jour» (v. 13-15). LâÃternel rattache leur état à la sortie dâÃgypte. Dès ce moment-là , ils avaient péché. Pouvait-on, pourra-t-on dire que Dieu nâait pas usé de patience envers ceux sur lesquels son nom était invoqué?
La Parole ajoute que «Manassé versa aussi le sang innocent en grande abondance, jusquâà en remplir Jérusalem dâun bout à lâautre bout» (v. 16). Ainsi Manassé persécutait le peuple de Dieu, ceux qui étaient innocents de toutes ces infamies. Dieu nous laisse ici sur ce spectacle terrible qui appelle la vengeance divine, mais les Chroniques, qui se plaisent toujours à constater lâaction de la grâce, nous donnent des informations sur la fin de lâhistoire de Manassé. Il avait, jusquâà un certain moment de son histoire, accepté la suzeraineté des rois dâAssyrie. Ãsar-Haddon avait succédé à Sankhérib (2 Rois 19:37), puis Assurbanipal, son fils. Babylone, qui avait secoué le joug dâAssur sous Berodac-Baladan, avait été bientôt reconquise et replacée sous la domination des rois dâAssyrie. Manassé, probablement enveloppé dans une conspiration de tous ces royaumes orientaux contre la dure servitude de lâAssyrien, est emmené captif à Babylone, chargé de chaînes dâairain. Telles sont probablement, à en juger par lâhistoire, les causes de cette cruelle captivité, mais la vraie cause nous est révélée dans la Parole. Câest «lâÃternel qui fit venir sur Manassé et son peuple les chefs de lâarmée du roi dâAssyrie» (2 Chron. 33:11).
Le but de Dieu, qui ne veut pas la mort du pécheur, fut atteint. Manassé sâhumilia, jugeant devant Dieu toute sa conduite, et Dieu le ramena à Jérusalem et dans son royaume. Alors il fut aussi zélé pour brûler ce quâil avait adoré que les rois pieux qui avaient précédé Ãzéchias, son père, et le peuple entra dans la même voie. Joël, qui prophétisait sous Manassé, semble faire allusion à cet événement (Joël 2:12-14). Seulement, les hauts lieux ne furent pas abolis. Ce ne fut pas un réveil proprement dit, mais un retour vers Dieu par lâaffliction qui fait que le malheureux crie à Lui et reçoit la délivrance de toutes ses angoisses. Ce sujet devra être repris plus tard dans lâétude des Chroniques. Le livre des Rois sâarrête quand il a constaté la responsabilité du roi; celui des Chroniques nous montre la grâce agissant par les jugements pour le restaurer. Quelle heureuse pensée, que les cÅurs les plus endurcis puissent devenir des objets de la grâce! Combien nâen rencontrerons-nous pas auprès du Seigneur dont la carrière semblait, comme ici, brisée par le jugement, et qui, sans que nous nous en doutions, ont été touchés par une repentance à salut!
V. 19 Ã 21 â Amon
Le court règne dâAmon (deux ans) est caractérisé par la même impiété que celui de son père, plus grave encore si possible, en ce que, témoin du jugement infligé à Manassé, de sa repentance et de lâabandon quâil avait fait de ses idoles, il aurait dû en recevoir instruction pour lui-même. Sa mère était Meshullémeth, fille de Haruts, de Jotba. Elle devait être une Ãdomite, si Jotha est le même lieu que Jotbatha des traites dâIsraël (Nomb. 33:33; Deut. 10:7). Ce nâest pas sans raison, comme nous lâavons dit souvent, que nôtre livre fait partout une allusion discrète aux origines maternelles des rois. Quoiquâil en soit, relever des idoles détruites, est pire encore aux yeux de lâÃternel que dâen ériger de nouvelles. Câest un mépris insolent de Dieu, après que, par ses voies et par sa Parole, il sâest révélé à nous pour nous faire abandonner ce qui le déshonore. Y revenir, câest agir comme si Dieu nâexistait pas et nâavait pas parlé, et câest aussi ce qui rend la chrétienté si coupable. Dieu lâa séparée de lâidolâtrie et de ses principes immoraux; elle est retournée à ces principes, comme nous le voyons en 2 Tim. 3:1-5, comparé avec Rom. 1:29-32, et retournera plus tard aux idoles elles-mêmes. Amon «abandonna lâÃternel, le Dieu de ses pères»; telle est sa sentence. Pour lui, il nâest pas laissé de place à la repentance. Il meurt de mort violente comme les derniers rois dâIsraël.