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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 22". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-kings-22.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 22". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-20
Josias et le second réveil
Arrivés dans ce chapitre, au second grand réveil qui eut lieu aux derniers jours de Juda, nous allons y trouver ample matière à instruction pour nous-mêmes. Nous lâavons dit, à propos dâÃzéchias, les réveils de la fin sont caractérisés par la rupture avec les traditions, quelque consacrées par lâusage que soient plusieurs dâentre elles, et par le retour aux choses qui avaient été établies au commencement. Il va sans dire, quâen dehors de cette action spéciale et puissante du Saint Esprit, on rencontre des temps où la piété individuelle prédomine et tranche sur lâidolâtrie courante, comme chez Joas, Amatsia et Azaria. Ceux qui agissent avec Dieu peuvent exercer, de ce fait, dans tous les temps, une action bénie autour dâeux; mais une chose remarquable dans les voies de Dieu, câest quâà mesure que le mal augmente et entraîne le monde au jugement final, la vérité de Dieu brille dâun éclat plus vif, et répand autour dâelle une influence plus générale pour réveiller les âmes.
Sous Josias, comme sous Ãzéchias, il y a rupture résolue et complète avec le mal ancien, toléré ou établi en Juda. La fidélité de Josias, sous ce rapport, telle quâelle nous est rapportée dans les Rois, est tout à fait remarquable.
Josias commence à régner étant petit garçon, et par conséquent, sous les soins de sa mère, Jedida, fille dâAdaïa, de Botskath, qui était une femme de Juda (Jos. 15:39). Il marcha, comme Ãzéchias, «dans toute la voie de David, son père, et ne sâen écarta ni à droite ni à gauche» (v. 2). La première chose qui nous soit dite ici1 de lui, câest quâil commença par prendre soin de la maison de lâÃternel, pour réparer ses brèches, comptant sur «la fidélité» de ceux qui étaient chargés de ce travail. Câest là lâun des signes distinctifs dâun réveil aux derniers temps. La maison de Dieu acquiert pour les croyants une importance toute nouvelle, et son état de ruine attire leur sollicitude. Il doit en être ainsi dans les jours que la chrétienté traverse actuellement. La voix des fidèles doit se faire entendre pour attirer lâattention du peuple de Dieu sur Sa maison, sur lâAssemblée du Dieu vivant, comme étant lâobjet le plus cher au cÅur de Christ. Il ne sâagit nullement de reconstruire à neuf le temple ruiné, mais dâen réparer les brèches, dây apporter fidèlement les matériaux nécessaires, dâajouter à cet édifice le bois de cèdre et les pierres de taille, agréables au Dieu qui a bâti la maison. De même, en ces temps de la fin, le chrétien conscient de son appel, au lieu dâajouter à la maison du bois, du foin, du chaume, y apportera ce qui convient à la maison de Dieu, des pierres vivantes, taillées par le Saint Esprit dans la carrière du monde, façonnées par le Maître, et capables de faire partie, dâune manière définitive, de lâédifice de Dieu. Le réveil de nos temps a compris cela. Pour lui, lâAssemblée de Dieu existe, quoique cette assemblée soit en ruines, tandis quâil ne tient aucun compte des édifices appelés par les hommes leurs églises, et entretenus par eux. Ce nâest pas à ces édifices que les fidèles témoins de Christ apporteront des matériaux, mais à lâÃglise du Dieu vivant, et chacun est responsable envers Lui seul du travail qui lui a été confié. «Quâon ne compte pas avec eux», dit Josias, «lâargent remis entre leurs mains, car ils agissent avec fidélité» (v. 7).
1 Lâordre est différent dans les Chroniques où Josias commence par la purification du pays et sâoccupe ensuite du temple. Ce même livre nous montre Ãzéchias commençant par le temple et purifiant le pays ensuite. Ce dernier acte est dans le livre des Rois le premier dâÃzéchias.
Ce zèle pour la maison de Dieu a un résultat immédiat et des plus importants: Le livre de la loi est retrouvé «dans la maison de lâÃternel» (v.8). Si Josias nâavait pas eu à cÅur la restauration du temple, le livre de la loi, qui y était conservé (2 Chron. 34:15) nâaurait pas été remis en lumière. Câest le caractère spécial du réveil de Josias. Ãzéchias avait montré plus spécialement la confiance en lâÃternel, accompagnée, cela va sans dire, dâune réelle soumission à la parole de Dieu, dont Ãsaïe, le prophète, était le porteur, mais nous trouvons sous Josias comme une révélation toute nouvelle de la parole écrite, et, dans le cas particulier, des livres de Moïse. Dans ce réveil, les Saintes Ãcritures, négligées et comme oubliées sous les règnes précédents, reprennent tout à coup leur importance. Ce fut la grande bénédiction attachée au réveil appelé la Réformation. La Bible, sortie de lâombre par des voies providentielles, et présentée à tous, brilla aussitôt du plus vif éclat. Cependant, lâon est douloureusement affecté de voir que la Réformation ne commença pas, comme Josias, par le zèle pour la maison de Dieu, mais, sans doute, lâimportance de lâAssemblée de Christ était réservée pour un temps postérieur et nâavait pas encore été manifestée.
Quand le zèle pour la maison et lâobéissance aux Ãcritures vont ensemble, ces dernières deviennent comme une révélation toute nouvelle. Les choses connues auparavant comme étant de Dieu, ne perdent certes pas leur importance, mais une lumière surgit, qui non seulement étonne et frappe comme totalement inconnue jusque-là , mais atteint aussi profondément la conscience. «Et il arriva que, quand le roi entendit les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements» (v. 11). Est-il possible que la parole de Dieu ait pu être violée dâune telle manière par son peuple! Y a-t-il rien dâétonnant si sa ruine en est la conséquence?
Et maintenant, qui nous interprétera cette parole? Comment «consulter lâÃternel» au sujet de ce que nous avons à faire, sachant que, selon cette Parole, nous avons encouru son déplaisir? Le prophète seul, représentant de lâEsprit de Christ (1 Pierre 1:11), peut nous lâinterpréter. Josias ne sâadresse pas pour cela à Shaphan, le scribe, ni même à Hilkija, le grand sacrificateur; il veut se mettre directement en rapport avec la Parole. Il y avait beaucoup de prophètes au temps de lâimpie Manassé (2 Rois 21:10). Au temps de Josias, en ces jours de réveil, mais de profonde faiblesse, on trouve une prophétesse à Jérusalem. Non pas que les prophètes manquent en Juda (23:2), mais lâactivité confiée à une femme caractérise le déclin, comme celle de Debora, dans le livre des Juges. Pareille à Debora, Hulda, servante de lâÃternel, ne cherche pas à exercer un ministère public, comme les fausses prophétesses de nos jours; elle emploie son don dans la sphère qui lui est assignée. Les serviteurs de Josias se rendent auprès dâelle, «et elle habitait à Jérusalem dans le second quartier de la ville» (v. 14). Ici, nous sommes loin dâun Ãsaïe, dont le ministère embrassait toute la prophétie et dont la présence caractérisait le réveil dâÃzéchias; mais lâEsprit de Christ parle par cette femme, pour confirmer «toutes les paroles du livre quâa lu le roi de Juda» (v. 16), et, en même temps, pour rassurer Josias sur son propre avenir. Dieu avait égard à la profonde humiliation du roi: «Parce que ton cÅur a été sensible, et que tu tâes humilié devant lâÃternel quand tu as entendu ce que jâai prononcé contre ce lieu et contre ses habitants, savoir quâils seraient livrés à la destruction et à la malédiction, et parce que tu as déchiré tes vêtements et que tu as pleuré devant moi, moi aussi jâai entendu, dit lâÃternel» (v. 19). Sâhumilier était, de fait, la seule chose nécessaire. Elle caractérisait Josias et marque de tout temps le Résidu fidèle au milieu du mal (Ãzéch. 9:4), aux jours de la ruine de lâÃglise, et parmi tous ceux qui professent connaître le nom de lâÃternel. On peut reconnaître aujourdâhui le cÅur du fidèle à lâhumiliation quâil ressent de cet état de choses. Celui de Josias y est sensible; il déchire ses vêtements et pleure; mais (v. 20), il devait être «recueilli de devant le mal», comme dit Ãsaïe (57:1).