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Sunday, November 24th, 2024
the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
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Bible Commentaries
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-kings-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-29
V. 1-22 — Joas, roi d’Israël, Amatsia, roi de Juda
Amatsia, fils de Joas de Juda, commença à régner la deuxième année de Joas, roi d’Israël. Il régna quinze ans en même temps que ce roi, vingt-neuf ans en tout, à Jérusalem. À cette occasion, remarquons, dans l’histoire des rois, le rôle des mères sur la conduite de leurs enfants. Quand ces mères sont originaires de Juda et de Jérusalem, il est rare de voir leurs fils suivre le culte des faux dieux. Seuls les quatre derniers rois de Juda, appartenant à l’entière décadence, échappent à l’influence de leurs mères, issues de la même tribu, et englobées, pour ainsi dire, elles-mêmes dans l’apostasie. Il est dit de ces rois, qu’ils «firent ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel selon tout ce que leurs pères (ou aussi leur père) avaient fait». Au reste, nous reviendrons plus tard sur cette remarque.
Joas de Juda avait pour mère Tsibia, de Beër-Shéba; Amatsia, fils de Joas, avait pour mère Jehoaddan, de Jérusalem. Nous en rencontrerons d’autres exemples. En revanche, l’influence des mères ou femmes idolâtres, fut pernicieuse pour les rois.
Joram de Juda avait pour femme Athalie, fille d’Achab (8:18); Achazia était fils d’Athalie (8:26). Cette remarque est propre à faire comprendre aux mères chrétiennes leur responsabilité, et doit les engager à élever leurs fils dans la crainte du Seigneur; elle montre, d’autre part, que l’alliance d’un chef de famille chrétien avec une femme du monde est moralement désastreuse pour les enfants issus de cette union.
Amatsia fit «ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, non pas toutefois comme David son père; il fit selon tout ce que son père, Joas, avait fait» (v. 3). Pour régler sa conduite, Amatsia aurait dû remonter à l’origine de la royauté et à la conduite de David, roi selon le cœur de Dieu. Sans doute, David avait manqué gravement dans sa vie et dut subir, de ce fait, une discipline sévère; mais le cœur de David fut toujours intègre quand il s’agissait du service de l’Éternel et du trône de Dieu au milieu de son peuple. Amatsia suivit les traces de Joas, son père, dont la vie se divisa, comme nous l’avons vu, en deux périodes bien distinctes, l’une de vraie piété, l’autre d’un déclin d’autant plus marqué, que ses débuts avaient été plus brillants.
Cependant, ses débuts eux-mêmes ne dénotaient pas un cœur voué sans restriction au service de l’Éternel. Il suffit d’une paille dans une pièce de fonte pour en provoquer la rupture quand l’occasion s’en présente. Cette paille était le maintien des hauts lieux. Nous en avons déjà parlé, et nous y revenons pour noter que, sauf deux exceptions déjà mentionnées, ce mot: «Seulement, les hauts lieux ne furent pas ôtés», accompagne, comme un refrain, l’histoire des rois fidèles de Juda; tandis qu’au autre refrain: «Il marcha selon les péchés de Jéroboam, fils de Nebath, par lesquels il avait fait pécher Israël», désigne les rois d’Israël. Ceux-ci réglaient leur conduite religieuse sur celle du chef de leur maison royale qui était idolâtre. Les rois de Juda, au lieu de se régler sur David, leur père, se contentèrent généralement de chercher leur point de départ dans le règne de Salomon, qui n’avait pas aboli les hauts lieux. Or, il est toujours très dangereux de s’accommoder d’un régime qui, même en se targuant d’une haute antiquité, ne va pas chercher la pensée de Dieu à sa source. Cette histoire est aussi celle de l’Église responsable. Au lieu de rattacher son témoignage à «ce qui était au commencement», elle a pris son point de départ dans les coutumes, les traditions, les principes qui la caractérisaient, alors qu’elle était déjà sur le déclin. Joas tolérait que le peuple fît fumer l’encens sur les hauts lieux; lui-même, sans doute, ne participait pas à ces coutumes idolâtres, mais il n’en était pas moins coupable. Tolérer le mal chez le peuple que Dieu lui avait confié, équivalait à le commettre lui-même.
Un second point est à la louange d’Amatsia: «Quand la royauté fut affermie dans sa main, il fit mourir ses serviteurs qui avaient frappé le roi, son père» (v. 5). Il ne laissa pas le mal impuni dans la sphère de sa responsabilité. Au moins sous ce rapport, il comprit, comme Salomon à son avènement, que tolérer le mal et le crime, c’est s’en rendre solidaire. Cette question de la solidarité est bien peu comprise aujourd’hui. Il semble à la plupart des chrétiens qu’ils ne sont pas coupables en tolérant le mal, dans le milieu auquel ils appartiennent, et que leur responsabilité est à couvert s’ils s’en abstiennent personnellement. Grave erreur qui, tôt ou tard, porte ses tristes fruits! «La sainteté appartient à la maison de Dieu», non pas seulement au chrétien individuellement. La ruine et l’apostasie finale de la chrétienté ont une grande part dans la méconnaissance de cette vérité. En cela, du moins, Amatsia fut fidèle et fit un peu contrepoids à son manque de vigilance au sujet des hauts lieux.
«Mais», est-il ajouté, «les fils de ceux qui l’avaient frappé, il ne les mit pas à mort, selon ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse, où l’Éternel a commandé, disant: Les pères ne seront pas mis à mort pour les fils, et les fils ne seront pas mis à mort pour les pères, mais chacun sera mis à mort pour son péché» (v. 6). Là encore, Amatsia montra un respect intelligent pour la parole de Dieu. Ce commandement de l’Éternel avait été donné en Deut. 24:16, et Amatsia se dirigeait d’après lui, avec le cœur obéissant exigé de tous ceux qui entendent ou lisent la Parole.
Entre le 6° et le 7° verset, nous avons une lacune intentionnelle comblée par 2 Chron. 25:5-16. Nous suivrons ici notre habitude de n’empiéter qu’en passant sur ce que ce dernier livre nous présente, car la Parole fait ressortir par cette omission, le péché des rois d’Israël, en lui opposant ce qu’il y avait de juste et de pieux dans la conduite des rois de Juda. Cependant, le récit des Chroniques nous fait comprendre l’événement relaté dans les versets 7-14 de notre chapitre. Amatsia, disposé un moment à employer les troupes d’Israël qu’il prend à sa solde, pour combattre Édom, et averti par un prophète que «Dieu n’est pas avec Israël», renonce à son projet qui avait déjà reçu une demi-exécution, et renvoie ce contingent dans ses foyers. Il entreprend avec sa seule armée, en s’appuyant sur l’Éternel, la campagne contre Édom et remporte une victoire éclatante. Les troupes congédiées d’Israël tombent sur les villes de Juda, frappent trois mille hommes et emportent un grand butin, mais, comme le prophète l’avait dit à Amatsia, il appartenait à l’Éternel de lui donner beaucoup plus que la solde payée aux hommes d’Éphraïm, et s’il devait encourir en quelque mesure la conséquence de son infidélité, en les enrôlant sans avoir consulté l’Éternel, il pouvait compter d’autre part sur la bénédiction qui suit l’obéissance.
Cette calamité, assombrissant sa victoire sur Édom, ne pousse pas le roi vers l’Éternel. Même sa victoire devient pour lui une occasion de chute. Il apporte, en Juda, les dieux des Édomites et se prosterne devant eux, sans écouter les remontrances d’un nouveau prophète.
Blessé dans son orgueil de roi victorieux, outré par l’humiliation que lui ont infligée les troupes d’Éphraïm, Amatsia va provoquer Joas, fils de Joakhaz, roi d’Israël. Il se heurte à un orgueil encore plus hautain que le sien. Joakhaz lui répond par une parabole transparente: Joram de Juda, l’épine du Liban, mari d’Athalie, fille d’Achab, avait envoyé vers Joram d’Israël, le cèdre du Liban, lui demandant une femme de la maison d’Achab pour son fils Achazia. Jéhu, une bête des champs qui est au Liban, avait foulé Achazia, le roi de Juda. Or, maintenant son successeur, au lieu de s’humilier, se glorifiait de sa victoire sur Édom! On voit percer ici l’irritation de Joakhaz, voyant ses forces militaires méprisées, tandis que Juda seul suffisait pour conquérir Édom.
Amatsia n’écoute pas cet avertissement, et «cela venait de la part de Dieu», nous disent les Chroniques (2 Chron. 25:20), «afin de livrer Juda en la main de ses ennemis, parce qu’il avait recherché les dieux d’Édom». Juda est battu.
Amatsia fait prisonnier, Jérusalem démantelée, tous les trésors du roi et du temple enlevés comme butin, avec des otages (v. 12-14). Amatsia rencontre son Dieu qu’il avait fait profession de servir et d’honorer, comme un feu consumant, du moment qu’il l’abandonne pour servir d’autres dieux.
Cette même infidélité est cause de la mort tragique d’Amatsia. Notre chapitre raconte simplement qu’on fit une conspiration contre lui à Jérusalem, qu’il s’enfuit à Lakis, qu’on envoya après lui pour le mettre à mort, et qu’on le transporta sur des chevaux pour l’enterrer auprès de ses pères dans la ville de David; mais les Chroniques nous donnent la raison solennelle de ce drame: «Depuis le temps où Amatsia se fut détourné de l’Éternel», cette conspiration eut lieu contre lui.
Dans l’intervalle (v. 15-16), Joas d’Israël, fils de Joakhaz, était mort, en sorte qu’Amatsia vécut encore quinze ans après son vainqueur. Son fils Azaria lui succéda. Il recouvra Elath pour Juda et la bâtit. Cette ville qui avait été autrefois, avec tout le territoire d’Édom auquel elle appartenait, sous la domination de David (2 Sam. 8:14), avait fait partie du domaine de Salomon, important débouché pour sa puissance maritime, car elle se trouvait non loin d’Etsion-Guéber, sur le bord de la mer Rouge (1 Rois 9:26; 2 Chron. 8:17). Après Azaria, elle ne resta pas longtemps entre les mains de Juda. Soixante-huit ans plus tard, Retsin, roi de Syrie, la recouvra (16:6).
V. 23-29 — Jéroboam II, roi d’Israël
Jéroboam, roi d’Israël, troisième successeur de Jéhu, succède à Joas, son père. «Il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel; il ne se détourna d’aucun des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, par lesquels il avait fait pécher Israël» (v. 24). Et cependant son règne eut une durée de 41 ans! On pourrait croire, et nous en avons plusieurs exemples dans cette histoire, que Dieu retranche toujours promptement les rois dont la conduite l’a déshonoré. Tel est le cas de Zacharie, fils de ce même Jéroboam (15:8), mais il n’en est point de même ici. Dieu a des voies variées, qu’il sait mettre d’accord avec sa longue patience et sa miséricorde. Sa pitié pour l’état d’oppression d’Israël dirige ses voies quant au règne de Jéroboam. «L’Éternel vit que l’affliction d’Israël était très amère, et qu’il n’y avait plus personne, homme lié ou homme libre, et qu’il n’y avait personne qui secourût Israël; et l’Éternel n’avait pas dit qu’il effacerait le nom d’Israël de dessous les cieux; et il les sauva par la main de Jéroboam, fils de Joas» (v. 26-27). Dieu suscite à ce peuple un sauveur dans la personne de ce roi qui avait encouru son déplaisir, comme il l’avait fait précédemment par la main de Joas, son père (13:5). «Il rétablit la frontière d’Israël, depuis l’entrée de Hamath jusqu’à la mer de la plaine» (v. 25).
Autrefois le territoire de Hamath, principale cité de la Syrie supérieure, appartenait à Salomon (2 Chron. 8:3). La victoire de Jéroboam restitue à Israël «l’entrée de Hamath», position stratégique très importante. La ville même de Hamath ne semble pas avoir fait partie de cette conquête, mais la frontière d’Israël est rétablie depuis l’entrée de Hamath, jusqu’à la mer Salée qui est la mer Morte (cf. Jos. 3:16). Cette prise de possession agrandit le territoire d’Israël aux dépens de celui de Juda, car une partie de Damas et de Hamath avait appartenu jadis à ce dernier (v. 28).
Jonas le prophète, fils d’Amitthaï, avait annoncé d’avance cet événement (v. 25). Jonas est le premier prophète au sujet duquel nous possédions un écrit prophétique. Notre passage nous le fait connaître comme prophète d’Israël. Sa prophétie ne nous a pas été conservée; elle parlait d’un événement particulier qui n’avait pas une portée durable. Il en est fait mention dans l’Écriture, mais elle n’est pas, selon la parole de 2 Pierre 1:20, une «prophétie de l’Écriture». Cette dernière ne s’interprète jamais par les événements prochains auxquels elle fait allusion. Jonas nous est présenté dans ce passage comme un prophète de grâce et de délivrance momentanée pour Israël.
Quelques mots suffiront pour caractériser le livre qui parle de lui. Jonas, représentant le peuple qui se glorifie de sa justice légale, se révolte contre l’Éternel qui veut l’envoyer vers les gentils. Il est momentanément jeté à la mer par les nations dont le vaisseau peut voguer en paix sur l’océan apaisé. Au bout de trois jours, le prophète, représentant le Messie qui prend la place d’Israël infidèle, ressuscite, et le nouvel Israël annonce aux gentils le jugement et la grâce qui suit leur repentance. Il est alors éclairé sur les desseins miséricordieux de l’Éternel.
À part son sens prophétique qui ne doit pas nous arrêter ici, la prédication de Jonas contre Ninive a une importance historique pour le cours des événements qui se déroulent dans cette partie du livre des Rois. Elle nous montre le rôle considérable du royaume assyrien à cette époque, royaume qui allait entrer en conflit avec celui d’Israël, pour accomplir les jugements de Dieu.
Le prophète Amos, qui prophétisait à la même époque, annonce à la maison d’Israël que la conquête de Jéroboam n’aurait pas de durée. L’Assyrien devait la reprendre: «Car voici, maison d’Israël, dit l’Éternel, le Dieu des armées, je suscite contre vous une nation, et ils vous opprimeront depuis l’entrée de Hamath jusqu’à la rivière de la plaine» (Amos 6:14). Moins de cent ans plus tard, cette prophétie se réalisa sous Ézéchias (2 Rois 18:34; 19:13). Jéroboam avait «éloigné le mauvais jour» (Amos 6:3), en reconquérant la frontière d’Israël jusqu’à «Hamath la grande» (Amos 6:1-2), et à la mer de la plaine, et voici, dit Amos, que le mauvais jour lui-même était près de paraître. À la veille de la ruine, le prince se reposait, ne pensant qu’à ses aises (6:4), et voici que Hamath même, et Gath (reconquise par Osias, 2 Chron. 26:6), et Calné, et la Babylonie allaient tomber aux mains de l’Assyrien! La maison de Jéroboam menaçait ruine, sous le jugement de l’Éternel qui «ne passerait plus par-dessus son peuple» et ferait tomber le jugement sur lui, de haut en bas, jusque dans ses fondements! (Amos 7:7-9).
Il est remarquable qu’Osée, prophétisant sous les règnes d’Ozias, de Jotham, d’Achaz et d’Ézéchias, rois de Juda, ne mentionne que Jéroboam, roi d’Israël, et passe sous silence tous ses successeurs sous lesquels il a également prophétisé (Osée 1:1). Leur histoire semble s’arrêter pour lui à Jéroboam, bien que Zacharie, fils de ce dernier, représentât la quatrième génération accordée par l’Éternel à la maison de Jéhu (2 Rois 10:30). Mais Zacharie, dernier anneau de cette chaîne est, de fait, déjà rejeté. Il ne règne que six mois, et Dieu se détourne de lui et de ses successeurs, selon sa parole: «Je ne passerai plus par-dessus lui» (Amos 7:9; 8:2). Et selon ce que dit Osée: «Ils ont fait des rois, mais non de par moi» (Osée 8:4).
Amos nous donne quelques détails sur la fin du règne de Jéroboam II (Amos 7:10-17). Amatsia, sacrificateur du veau de Béthel, avertit le roi qu’Amos prophétise contre Israël, ajoutant, ce qui était un mensonge, qu’il avait annoncé la mort violente du roi. Par cette calomnie, Amatsia cherche à se débarrasser du prophète et à le renvoyer en Juda, car il lui fait concurrence à Béthel, «le sanctuaire du roi et la maison du royaume» (Béthel, «la maison de Dieu», était complètement oubliée). Le vrai témoin de Dieu gêne Amatsia qui tient à sa sacrificature usurpée et à sa position officielle. Amos lui répond: «Je n’étais pas prophète, et je n’étais pas fils de prophète; mais je gardais le bétail, et je cueillais le fruit des sycomores; et l’Éternel me prit quand je suivais le menu bétail, et l’Éternel me dit: Va, prophétise à mon peuple Israël» (7:14-15). Amos ne dépendait point d’une école de prophètes, mais directement de Dieu, et n’était pas de la race sacerdotale. C’est ainsi que le Christ s’exprime plus tard dans le prophète Zacharie (13:5). Le Saint Esprit avait choisi Amos d’entre les bergers de Thekoa (1:1), d’auprès des brebis, comme il avait jadis choisi David son oint. L’Éternel lui avait dit: «Va», et il était allé. Nous avons en Amos comme l’exemple d’un ministère qui se rattache directement à celui de Christ, et comme un avant-goût de ce que sera, ou plutôt devrait être, plus tard le ministère chrétien tout entier. Maintenant le prophète prend directement à partie le faux ministère et ses fausses prétentions. «C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel: Ta femme se prostituera dans la ville, et tes fils et tes filles tomberont par l’épée, et ta terre sera partagée au cordeau, et tu mourras dans une terre impure, et Israël sera certainement transporté de dessus sa terre» (v. 17).
Un jugement terrible devait tomber sur ces hommes officiels au service du monde et de ses faux dieux qu’ils baptisaient du nom de l’Éternel; quant à Israël, il devait être certainement transporté. Il n’y avait désormais plus de repentance à son égard dans le cœur de Dieu. Le temps était arrivé; il était trop tard, comme il est dit en Apocalypse 22:11: «Que celui qui est injuste commette encore l’injustice; et que celui qui est souillé se souille encore!» Juda devait être encore épargné pour un temps, et Dieu voulait y produire des réveils jusqu’à ce que l’heure prédite par Jérémie eût aussi sonné pour Juda.