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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-kings-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
V. 1-9 â Joakhaz, fils de Jéhu, roi dâIsraël
LâÃternel accomplit la promesse faite à Jéhu: «Tes fils, jusquâà la quatrième génération, seront assis sur le trône dâIsraël» (10:30). Joakhaz succède à son père. Le deuxième livre des Chroniques qui nous donne lâhistoire de la famille de David, ne fait aucune mention de Joakhaz, parce quâil nây eut pas de rapports entre ce roi et Juda. Quand ces rapports nâexistent pas, le livre les passe sous silence. Joakhaz ne se détourne pas plus que son père des péchés de Jéroboam et même lâashère, idole de la Vénus phénicienne, dont le culte impur avait été inauguré par Achab à Samarie (1 Rois 16:33), est maintenue dans la capitale dâIsraël. Aussi la verge de Dieu, dans la personne de Hazaël et de Ben-Hadad, son fils, continue à sâabattre sur les dix tribus.
Cependant, quelle miséricorde dans le cÅur de Dieu! Il suffit que Joakhaz, sans que son cÅur soit aucunement changé, implore lâÃternel pour quâil réponde, ému par la misère et lâoppression dâIsraël. «Et Joakhaz implora lâÃternel, et lâÃternel lâécouta, car il vit lâoppression dâIsraël, car le roi de Syrie les opprimait». Il prend en considération le moindre mouvement vers lui dâune âme malheureuse. Dieu est très facile à trouver. Qui pourra dire désormais quâil lâa recherché en vain, quand lâhomme le plus impie, sâil se tourne un instant vers lui, reçoit une réponse? «Et lâÃternel donna à Israël un sauveur, et ils sortirent de dessous la main de la Syrie; et les fils dâIsraël habitèrent dans leurs tentes comme auparavant» (v. 5). Ce sauveur apparaît, comme nous allons le voir, dans la personne de Joas, fils et successeur de Joakhaz. Le peuple peut enfin jouir de quelque tranquillité. Sâil en avait rapporté le bienfait à Dieu, cette bénédiction eût été durable, mais «ils ne se détournèrent point des péchés de la maison de Jéroboam... ils y marchèrent» (v. 6). Câest une remarque constante que le monde jouit volontiers des bienfaits de Dieu sans se soucier en aucune manière de le servir.
V. 10-25 â Joas, roi dâIsraël, et Ãlisée
Joas, fils de Joakhaz et petit-fils de Jéhu, règne seize ans, les trois premières années en même temps que Joas de Juda, dont le règne dura quarante ans. Non seulement il ne se détourne dâaucun des péchés de Jéroboam, mais «il y marche» (v. 11), la Parole nous indiquant ici quâil les prend comme règle de conduite. Ces rois dâIsraël qui, lâun après lâautre, suivent le même chemin, ont des motifs bien puissants et faciles à distinguer pour agir ainsi. De fait, leur autorité et la possession du royaume étaient, humainement parlant, liées à un culte qui les séparait du culte de Juda avec le temple et Jérusalem pour centre. Retourner au culte de lâÃternel, câétait abandonner leur domination, se soumettre à la famille de David et renoncer à leurs prérogatives royales. Leurs pensées nâavaient naturellement aucun rapport avec celles de Dieu. Le jugement de lâÃternel avait séparé les dix tribus de la maison de David. Si elles étaient restées fidèles au Seigneur il leur aurait, sans doute, enseigné la manière dâallier son culte avec la privation du temple, mais, bien plutôt, en les séparant pratiquement de Juda, il pouvait les garder en rapport religieux avec le temple de Jérusalem. Cela est dâautant plus frappant dans le cas de Joas dâIsraël, que, plus tard, Dieu livra entre ses mains le roi de Juda et Jérusalem. Sâil avait eu quelque souci de lâÃternel, lâoccasion lui était offerte ainsi de renouer le lien religieux avec le temple de Dieu, rompu par Jéroboam. Plus tard encore, Josias, ce roi fidèle de Juda, nous fournit un autre exemple. Sans prétendre reconquérir la prérogative royale sur Ãphraïm, il devint, par son zèle, le restaurateur du culte de lâÃternel parmi ceux qui, des dix tribus, avaient échappé à la captivité (23:15-20).
Quant à la puissance de Joas dâIsraël, elle fut grande; son règne eut de lâimportance, et il accomplit beaucoup de choses, mais il vécut sans Dieu, et que reste-t-il de lui? Comme de tant dâautres dominateurs des hommes, il ne reste à son sujet que cette parole: «Celui-ci était né là » (Ps. 87:4).
Il y eut cependant dans la vie de Joas dâIsraël (v. 14-21), un point lumineux, comme dans celle de Joakhaz. Ce dernier, en un temps dâoppression et de misère, implora lâÃternel qui lui répondit. Joas alla visiter Ãlisée mourant et pleura sur son visage. à ce moment, les circonstances étaient encore aussi difficiles pour lui que pour son père. Hazaël, et après lui son fils Ben-Hadad, faisaient peser lourdement leur joug sur Israël. Le «sauveur dâIsraël» nâétait pas encore manifesté dans la personne de Joas. La grâce seule de Dieu pouvait le consacrer à cette Åuvre; mais, en attendant, le prophète, dispensateur de cette grâce, allait mourir. Avec lui disparaissait le dernier moyen de délivrance pour le peuple. Quâallait devenir Israël sans lui? Le roi gémit, pleure sur le visage dâÃlisée, et sâécrie: «Mon père, mon père, char dâIsraël, et sa cavalerie!» Se souvenant de la parole du prophète lors de lâenlèvement dâÃlie, il exprime ainsi la douleur de le perdre. Nâétait-il pas digne de monter au ciel comme Ãlie, lui, Ãlisée, le prophète de la grâce, qui allait mourir? Le roi témoigne en même temps par ces paroles quâÃlisée a pour lui la valeur quâÃlie avait pour Ãlisée. Si le seul agent de bénédiction entre Dieu et Israël devait mourir, toute bénédiction était donc perdue pour ce peuple opprimé. Le cÅur de Joas se déchire. Sentiment superficiel peut-être, en tout cas bien peu durable, mais qui attire sur ce sectateur idolâtre la sympathie du cÅur de Dieu. Il avait promis un sauveur à Israël; Joas serait ce sauveur. Sâil nâétait pas descendu vers Ãlisée, toute délivrance eût été empêchée, toute victoire impossible.
Remarquons un fait intéressant: nous avons ici deux histoires de Joas, se terminant chacune par un résumé qui reproduit les mêmes paroles (v. 12-13 et 14:15-16). La première histoire contient le caractère général du roi, la seconde sa victoire sur la Syrie et sur Juda. Entre ces deux divisions, nous trouvons la fin de la carrière dâÃlisée, et ce qui a pu faire de ce mauvais roi un instrument de délivrance pour son peuple. Câétait la grâce. Dieu la montre partout et aussi longtemps quâil la peut montrer. La grâce fait ses délices dâune âme où brille un éclair de repentance, ou le simple soupir dâun cÅur oppressé; et les moments comptés du prophète sont encore employés à ranimer, fût-ce un instant, par son dernier souffle, la petite étincelle de vie qui reste encore au cÅur du roi, ce tison noirci.
Remarquons encore que la parole dite à Ãlie: «Celui qui échappera à lâépée de Jéhu, Ãlisée le fera mourir», ne sâaccomplit, et cela prophétiquement, quâaux derniers moments de la vie du prophète. Il est si peu prophète de jugement quâil ne lâexerce quâen figure, et ce jugement même nâest autre chose que le salut dâIsraël et sa délivrance du joug de la Syrie. Ainsi, comme nous lâavons vu tout le long de son histoire, Ãlisée ne perd jamais son caractère de grâce, mais pour communiquer la grâce à son peuple il faut quâil meure, et câest ce que nous allons trouver dans le passage qui nous occupe.
Si Joas devient un sauveur pour Israël, ce nâest nullement que, par lui-même ou en lui-même, il mérite ce titre. Son cÅur nâest pas changé, son impiété demeure, mais Dieu veut bien lâemployer comme instrument dâun salut dont la mort de lâhomme de Dieu est le point de départ. «Ãlisée lui dit: Prends un arc et des flèches. Et il prit un arc et des flèches. Et il dit au roi dâIsraël: Mets ta main sur lâarc. Et il y mit sa main. Et Ãlisée mit ses mains sur les mains du roi et dit: Ouvre la fenêtre vers lâorient. Et il lâouvrit» (v. 15-17). Le roi nâa quâà suivre la parole dâÃlisée et ne doit avoir aucune initiative; mais, plus encore, ce sont les mains dâÃlisée qui dirigent les mains du roi, qui sâidentifient avec le jugement de Ben-Hadad, mais en même temps avec le salut que ce jugement opérera pour Israël. Les mains dâÃlisée sont celles du sauveur du peuple, sans elles il nây aurait pas de délivrance. Le prophète est ici le représentant de lâÃternel; il faut quâil soit prouvé que tout vient de Lui.
«Et Ãlisée dit: Tire! Et il tira. Et il dit: Une flèche de salut de par lâÃternel, une flèche de salut contre les Syriens; et tu battras les Syriens à Aphek, jusquâà les détruire» (v. 17). Le roi tire sa flèche vers lâorient; rien ne se fait sans la parole de Dieu. Joas ne peut rien y comprendre, il faut que le prophète lui explique ce dont il sâagit. Il est nécessaire que Joas sache quâil est un instrument dénué dâaction, sans valeur en lui-même, quand Dieu condescend à lâemployer.
«Une flèche de salut!» Tel est le plan général. Nous trouvons ensuite le détail de la défaite des Syriens. «Et il dit: Prends les flèches. Et il les prit. Et il dit au roi dâIsraël: Frappe contre terre. Et il frappa trois fois et sâarrêta» (v. 18). La destruction de la Syrie dépend du degré de foi, de zèle, de confiance en Dieu que Joas va montrer. Il va être démontré si cet instrument peut devenir par lui-même un moyen de complète délivrance pour Israël. Hélas! quand il sâagit de tirer contre terre, sans que les mains dâÃlisée couvrent ses mains, quand en un mot il est laissé à ses propres ressources, le roi frappe trois fois la terre de ses flèches et sâarrête. Devant tant de grâce et de condescendance de la part de Dieu, lâhomme se montre non seulement insuffisant, mais incrédule. Auparavant, quand il tirait sa flèche vers lâorient, il ignorait la signification de cet acte et nâétait pas responsable de le savoir. Dieu la lui explique. Maintenant quâil peut la comprendre en tirant ses flèches contre terre, il sâarrête. La colère de lâhomme de Dieu, la colère de Dieu, sâembrase contre lui: Je voulais délivrer entièrement ce peuple; cela dépendait de toi, et tu ne lâas pas voulu! Tu ne battras lâennemi que trois fois.
Comme la fin dâÃlie, celle dâÃlisée nous parle de Christ. Câest auprès dâun Christ mourant que nous trouvons la grâce et la délivrance. Il suffit dâun soupir vers lui, pour être libéré de lâennemi qui nous oppresse. Ce salut est offert au plus misérable, au plus indigne, qui peut devenir ainsi un instrument de délivrance pour dâautres. Quel honneur et quel privilège! Mais lâincrédulité naturelle du cÅur paralyse lâaction de lâEsprit et réduit à néant tout le bon vouloir de Dieu envers lâhomme. Tant que nous nous laissons diriger par la Parole pour chaque mouvement que nous avons à faire (ce récit en est la confirmation évidente), le succès nous est assuré; dès que la moindre chose est laissée à notre responsabilité, nous nous arrêtons en chemin et contrecarrons ainsi les desseins de grâce du Seigneur.
La scène qui suit (v. 20-21), est tout aussi frappante que celle que nous venons de considérer. Lâhistoire dâÃlisée ne se clôt pas sur la colère du prophète, mais se termine dans la mort pour lui-même et en résurrection pour dâautres. Pendant sa vie, Ãlisée, comme Ãlie son maître, avait rendu la vie à un mort, et ce fait qui, à lui seul, prouvait la présence de Dieu dans un homme au milieu dâIsraël, ce fait qui plus tard caractérisa le Fils de Dieu au tombeau de Lazare, était parvenu même aux oreilles du roi. Mais une scène autrement merveilleuse que la résurrection du fils de la Sunamite, se présente à nous maintenant. Câest dans sa mort quâÃlisée devient le moyen de vie pour un mort. Il était réservé à un autre, et à Lui seul, de sortir du tombeau par la puissance de vie qui était en Lui et dâêtre déclaré Fils de Dieu en puissance, Fils du Dieu vivant, par sa propre résurrection. Ici, câest dans la mort du prophète, en touchant les os dâÃlisée, quâun mort trouve la vie. La chose fut encore bien plus réelle, même matériellement, lors de la mort de notre bien-aimé Sauveur. Ce fut à sa mort, quand il eut rendu lâesprit, que les corps des saints endormis ressuscitèrent pour entrer ensuite dans la sainte ville. Au point de vue moral et spirituel, câest en entrant, par la foi, en contact avec un Christ mort que nous avons la vie éternelle et la résurrection au dernier jour (Jean 6:54). Dans sa mort, le pouvoir de la mort est vaincu pour nous, et la puissance de Celui qui détenait ce pouvoir, brisée. Celui qui ne pouvait pas ne pas vouloir mourir, meurt pour donner la vie.
Nâoublions pas toutefois le caractère prophétique de cette scène. La fin du dernier grand prophète dâIsraël, du héraut de la grâce, nâest pas avec les chars et la cavalerie qui le transportent dans le ciel; elle est dans le sépulcre. «Ãlisée mourut et on lâenterra». Après sa mort, lâoppression de lâennemi se montre par les incursions de Moab sur le territoire dâIsraël. Ce pauvre peuple nâa pas même le loisir dâenterrer ses morts, mais le sépulcre dâÃlisée se trouve là , à point nommé, pour y déposer le cadavre, et du moment que ce dernier type dâIsraël, couché parmi les morts, entre en contact réel avec le prophète mort, du moment quâil «va toucher les os dâÃlisée, il reprend vie et se lève sur ses pieds» (v. 21). Il en sera de même dâIsraël aux derniers jours; il retrouvera sa vie nationale et sortira de parmi les morts, du moment quâil entrera en rapport avec Celui quâil a percé et quâil croira en Lui. Ce sera un dernier miracle de grâce opéré pour ce peuple, alors quâil sera prouvé que lâétat de la nation est sans ressource et désespéré. Lâhistoire dâÃlisée se termine ici.
Aux v. 22-25, la parole du prophète à Joas sâaccomplit. Hazaël avait enlevé à Joakhaz les villes dâIsraël; Joas les reconquiert sur Ben-Hadad, fils dâHazaël, et «Joas le battit trois fois».