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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-kings-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-18
Chapitre 1er
Ãlie et Achazia
La rébellion de Moab contre Israël est la première conséquence de lâinfidélité dâAchazia (voy. 1 Rois 22:52-54). Câest un jugement sur le roi qui, par son idolâtrie, avait provoqué Dieu à la colère. Le changement de règne fournit à Moab une occasion propice pour secouer ce joug abhorré. Nâavait-il pas, dâancienneté, haï et voulu maudire le peuple de Dieu? (Nomb. 22). En ce temps-là , les nations asservies étaient coutumières de ces révoltes, et nâattendaient que la mort de leurs tyrans pour secouer leur joug et sâaffranchir des lourds impôts quâils faisaient peser sur elles. Lâhistoire des rois dâAssyrie, autrement puissants que ceux dâIsraël, est remplie de révoltes semblables. Moab, châtié par Saül (1 Samuel 14:47), puis subjugué par David (2 Samuel 8:2, 12; 1 Chron. 18:2), avait été assujetti sous le règne glorieux de Salomon, comme tous les autres royaumes qui apportaient leur tribut au roi trônant à Jérusalem (1 Rois 4:21; 10:25). Depuis la division des douze tribus, Moab, par sa position géographique, était devenu tributaire dâIsraël et non de Juda (3:5). Son tribut, énorme pour un pays restreint (100,000 agneaux et 100,000 béliers, avec leur laine), devait peser lourdement sur lui, outre lâhumiliation, impatiemment subie par cette nation orgueilleuse et hautaine. Aussi, nâest-il pas étonnant que Moab saisît la première occasion pour sâen affranchir. Mais, au-dessus du fait extérieur qui frappe les regards de lâhomme, le croyant voit la chose invisible, la seule importante pour lui, la main de Dieu, étendue pour juger le peuple et son impie conducteur.
Un second jugement atteint le roi lui-même. «Achazia tomba par le treillis de sa chambre haute qui était à Samarie, et en fut malade». Mais la repentance était étrangère au cÅur du roi dâIsraël, et lâÃternel nâavait place ni dans ses pensées, ni dans sa vie. Le jugement de Dieu le laissait indifférent; il voyait un accident vulgaire dans le coup qui le frappait. «Il envoya des messagers, et leur dit: Allez, consultez Baal-Zebub, dieu dâÃkron, pour savoir si je relèverai de cette maladie». Son Baal, devant lequel il se prosternait (1 Rois 22:54), ne lui suffisait pas; il envoie vers le Baal des Philistins pour connaître son sort. Le dieu qui avait, à ses yeux, beaucoup plus de valeur que lâÃternel, était Baal-Zebub, le seigneur des mouches, invoqué, sans doute, par cette nation idolâtre, pour se garantir de ce fléau des pays dâOrient, un dieu puissant pour ses sectateurs, car, en se prosternant devant lui, ils adoraient, ou suppliaient, dans leur aveuglement, Satan lui-même, le Beel-Zebub, souvent mentionné dans le Nouveau Testament.
Ce qui arrivait à Achazia, arrive encore aujourdâhui à tout sectateur dâune fausse religion. Elle ne peut pas plus satisfaire le cÅur, calmer les frayeurs de lââme, faire connaître lâavenir, que le Baal de Jézabel et dâAchab, adoré par Achazia, ne pouvait le satisfaire. Alors, toute superstition nouvelle est bienvenue, pourvu quâelle nous fasse espérer dâéchapper au sort dont nous nous sentons menacés.
Sur lâordre de lâange de lâÃternel, Ãlie le Thisbite paraît de nouveau sur la scène, et nous le retrouvons avec toute la hardiesse et lâénergie de la foi quâil avait montrée depuis le torrent du Kerith jusquâà la destruction des prophètes de Baal. Le genêt du désert et la leçon dâHoreb avaient porté leurs fruits pour le prophète. Ils avaient formé comme une parenthèse dâexpériences de lui-même, après laquelle sa carrière de foi avait recommencé, lorsque, dans la vigne de Naboth, il sâétait hardiment présenté devant Achab pour prononcer sur lui et sur Jézabel le terrible jugement de Dieu (1 Rois 21:17). Notre chapitre nâest que la suite de ce courageux témoignage. Ãlie monte à la rencontre des messagers du roi, et leur dit: «Est-ce parce quâil nây a point de Dieu en Israël que vous allez consulter Baal-Zebub, dieu dâÃkron? Et câest pourquoi, ainsi dit lâÃternel: Tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras certainement».
Nâavait-il pas été prouvé, en effet, devant Achab et Jézabel, quâil y avait un Dieu en Israël? Où lâhomme de Dieu se trouvait, lâon trouvait Dieu, témoignage bien important pour les jours périlleux que nous traversons. Pourquoi trouvait-on Dieu? Parce que la parole de Dieu était confiée à Ãlie et que lâon pouvait venir à lui pour la consulter.
De plus, le caractère du prophète correspondait à sa mission et lâaccréditait devant le monde, en sorte que ce dernier pouvait reconnaître en lui une autorité donnée de Dieu. Achazia, contre lequel la Parole était dirigée, ne peut sây méprendre. «Câest Ãlie le Thisbite», sâécrie-t-il, quand ses serviteurs lui disent: «Un homme vêtu de poil, et ceint sur ses reins dâune ceinture de cuir». Son vêtement et sa ceinture suffisaient à le faire connaître. Son vêtement, comme la couverture de lâarche, représentait la sainteté qui repousse la corruption, en même temps que la simplicité qui se plaît avec les humbles; sa ceinture empêchait, dâune part, le contact de ses vêtements avec la souillure, mais était aussi lâemblème de son dévouement absolu au service de lâÃternel, de la concentration de ses pensées sur ce seul objet. à ces signes, le méchant est obligé de reconnaître lâhomme de Dieu; il dit: «Câest Ãlie!»1
1 Et, de fait, il est seul à le reconnaître. Personne autour de lui ne connaît le grand prophète dâIsraël; mais combien cela aggrave la culpabilité du roi! En un temps où la parole de Dieu est ignorée par un peuple qui devait en avoir connaissance, le seul qui ne lâignore pas, est celui qui la combat!
Ne doit-il pas en être de même pour nous aujourdâhui? La parole de Dieu est confiée au fidèle, au milieu dâune chrétienté qui lâabandonne. Mais il ne peut avoir dâautorité pour accréditer le témoignage de Dieu devant le monde, quâen montrant, par sa conduite, une vraie séparation du monde, lâhumilité dans la marche, un dévouement réel de toute sa vie pour le Seigneur. Et câest ainsi que nous avons le droit de parler de la part de Dieu. Sâil en est ainsi, le monde sera obligé, bon gré mal gré, de nous entendre; au cas contraire, il se détournera et prendra occasion de notre conduite, pour mépriser la parole de Dieu.
Le prophète prononce un troisième jugement sur Achazia. Le premier, Moab, le frappait dans la gloire de son royaume; le second (sa chute), dans sa santé; le troisième, dans sa vie. «Tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras certainement».
Mais ce nâest pas tout. Le roi se prépare à lui-même un quatrième jugement. Il ne craint pas dâenvoyer contre le prophète un chef de cinquantaine avec ses hommes. Ãlie était «assis au sommet dâune montagne», dans un endroit inaccessible. Le capitaine sâadresse à lui: «Homme de Dieu, le roi dit: Descends». Quelle témérité de la part du roi! à son manque de foi en ses propres idoles, à la superstition grossière, il ajoute lâorgueil qui sâélève contre Dieu, et prétend lâabaisser jusquâà lui. Comme le premier Adam, il estime comme un objet à ravir dâêtre égal à Dieu!
Ãlie, homme de Dieu, est ici un représentant de Christ. Aura-t-il une moindre puissance, maintenant quâil est assis dans les hauts lieux, que lorsquâil marchait sur la terre, méprisé et haï de tous? Aujourdâhui, le péché de lâhomme est encore aggravé par sa haine contre le Christ, assis en haut, à la droite de Dieu. Si le monde est jugé pour avoir rejeté Jésus humilié, que lui adviendra-t-il, quand il fera la guerre à Celui qui est assis sur le trône? «Celui qui habite dans les cieux se rira dâeux», est-il dit au Ps. 2. Quand Ãlie marchait encore au milieu dâIsraël, le feu du ciel, le jugement de Dieu, était à sa disposition, non pour détruire les pécheurs, mais pour consumer lâholocauste. Un sacrifice avait alors répondu pour le peuple, et le jugement de Dieu était tombé sur la victime pour opérer la délivrance dâIsraël. Désormais, cette heure de grâce était passée. Ãlie, assis en haut, fait tomber le feu du ciel sur ses ennemis, sur ce roi qui, oubliant toute crainte, avait lâaudace de donner des ordres à Dieu!
La différence entre les deux positions de Christ, sur la terre en grâce, ou assis, glorieux, dans le ciel, attendant que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds, ressort des paroles du Seigneur à ses disciples. Ils auraient voulu, comme Ãlie, faire descendre le feu du ciel sur les Samaritains, parce quâils ne recevaient pas leur Maître. «Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés», leur dit-il, en les censurant fortement (Luc 9:51-56). En effet, il était à ce moment le Christ rejeté, dressant sa face résolument pour aller à Jérusalem, être offert en holocauste. Ãtait-ce le moment de juger, quand, en grâce, il allait être immolé lui-même, et subir, pour notre salut, le feu du jugement de Dieu?
Mais, dans ce passage, Ãlie nâest pas seulement une figure de Christ; il est aussi une image du résidu fidèle et souffrant de la fin. Ãlie «doit venir» dans la personne de ces témoins de lâApocalypse, dont il est dit: «Si quelquâun veut leur nuire, le feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis; et si quelquâun veut leur nuire, il faut quâil soit ainsi mis à mort» (Apoc. 11:5). Ils viendront, dans la puissance dâÃlie et de Moïse, car alors les jugements de Dieu feront leur Åuvre terrible sur la terre. Il faut que la mort et le jugement glorifient Dieu, quand toutes les ressources de la grâce sont épuisées et que lâapostasie est complète.
«Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende», dit le prophète. Toute sa mission en Israël est concentrée dans ce seul mot: «Un homme de Dieu». «Nây a-t-il point de Dieu en Israël?» avait-il dit à Achazia. Dieu revendiquait son caractère en présence de lâapostasie et avait choisi son prophète pour en être le puissant témoin.
Aveuglé de colère et dâorgueil, Achazia renouvelle sa sommation en lâaggravant encore: «Descends promptement!» Il sâobstine à commander à Dieu. Le jugement tombe sur les serviteurs de ce roi qui va mourir. Hélas! ce qui lâattend encore, câest, après la mort, le jugement final du Dieu vivant quâil a offensé!
Le troisième capitaine (v. 13-14), craint Dieu et prend lâattitude qui convient à un homme pécheur devant Lui. Il sâapproche en suppliant, sâagenouille, reconnaît Dieu dans Ãlie, en lui disant: «Homme de Dieu», dans un tout autre esprit que les deux premiers. Il sait que Dieu peut faire grâce: «Je te prie, que ma vie et les vies de ces cinquante hommes, tes serviteurs, soient précieuses à tes yeux». Il nâa pas encore reçu lâassurance que ce que Dieu peut faire, il veut le faire, mais il est convaincu que le Dieu de jugement peut être un Dieu de grâce pour quiconque se soumet à lui, quâil ne désire pas la mort du pécheur, que sa vie peut lui être précieuse. Ces pensées trouvent leur expression dans les paroles de cet homme: «Voici, le feu est descendu des cieux et a dévoré les deux premiers... mais maintenant, que ma vie soit précieuse à tes yeux». Une telle foi est agréable au Seigneur. Ce troisième «croit que Dieu est», selon lâexpression de lâépître aux Hébreux; il reconnaît tous ses caractères de majesté, de sainteté, de justice et de bonté, conviction nécessaire pour sâapprocher de Lui, mais il croit aussi que Dieu est «le rémunérateur de ceux qui le recherchent» (Héb. 11:6). Aussi, trouve-t-il la récompense de sa foi.
«Descends avec lui; ne le crains pas». Ãlie peut avoir confiance en un tel homme, et Dieu compte sur ce dernier en lui confiant son serviteur, car il peut toujours se reposer sur la foi que lui-même a donnée. Le prophète nâavait rien à craindre; il nâétait, du reste, pas plus en danger à la visite du premier capitaine quâà celle du troisième; il était tout aussi en sûreté devant le roi qui avait soif de son sang, quâau sommet de la montagne, mais Dieu prend soin de le rassurer, car il connaît nos faibles cÅurs. Ãlie reçoit cet encouragement; nâavait-il pas autrefois, sous le genêt, éprouvé combien sa faiblesse en avait besoin? Il se présente hardiment devant Achazia, avec la force que Dieu fournit, comme si souvent autrefois devant Achab. Cette hardiesse est une des qualités éminentes dâÃlie.
Arrivé devant le roi, le prophète lui répète, mot pour mot, les paroles quâil avait dites à ses messagers. Il y a un temps, dans les voies de Dieu envers les hommes, où de nouvelles explications sont inutiles, parce quâils ont endurci leurs cÅurs. Il en fut ainsi des apôtres devant le sanhédrin (comp. Actes 4:19 avec 5:29). Le prophète insiste toutefois sur une chose: «Est-ce parce quâil nây avait point de Dieu en Israël, pour consulter sa Parole?» Ainsi les hommes, en présence de questions où sâagite leur avenir, ne doivent avoir de recours quâà la Parole de Dieu et le mépris quâils en font portera pour eux ses terribles conséquences. Un jour, cette même Parole les jugera. «Il mourut, selon la parole de lâÃternel quâÃlie avait prononcée» (v. 17).