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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 26". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-26.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 26". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
Ozias
Le second livre des Rois ne mentionne que très sommairement le contenu de ce chapitre. Voyez 2 Rois 14:21-22 et 15:1-7.
Nous retrouvons pour le règne dâOzias (Azaria) le même principe que pour ceux de Joas et dâAmatsia: la grâce de Dieu établissant un nouveau roi, le bénissant abondamment à lâentrée de son règne, puis, pour une cause ou pour lâautre, ce règne finissant par un désastre moral et le jugement qui en est la conséquence. Comme dâhabitude, le début de ce règne nous est présenté par les Chroniques sans la tache des hauts lieux.
Ozias bâtit Ãloth (ou Ãlath), ville située près dâÃtsion-Guéber, sur le bras oriental de la mer Rouge, et qui avait jadis appartenu à Salomon (8:17), puis avait passé aux mains dâÃdom. Le début de ce règne fut, de tout point, excellent. «Ozias rechercha Dieu pendant les jours de Zacharie, qui avait lâintelligence des visions de Dieu; et pendant les jours où il rechercha lâÃternel, Dieu le fit prospérer» (v. 5). Ce Zacharie nâapparaît dans aucun autre passage; il est certain quâil était de race sacerdotale; de plus, il avait lâintelligence des visions de Dieu; il était donc un prophète et, plus encore, un voyant, tous les prophètes nâayant pas nécessairement ce caractère. Souvent ils recherchaient la vérité dans leurs propres Ãcritures, les étudiaient et en recevaient lâintelligence, mais nâétaient pas nécessairement à même dâexpliquer les visions de Dieu. Joseph avait ce don, Daniel était dans le même cas que Zacharie; il avait «lâintelligence en toute vision et dans les songes» (Dan. 1:17), et, de plus, à lâexemple dâautres prophètes, il comprenait la pensée de Dieu par lâétude de leurs écrits (Dan. 9:2).
Lâintelligence des visions de Dieu nous rend capables dâenseigner et dâexhorter les autres. La prophétie nâest pas nécessairement une révélation de choses nouvelles, elle ne lâest pas du tout de nos jours où les saintes Ãcritures nous donnent la révélation complète des pensées de Dieu, cependant le prophète dâaujourdâhui possède une intelligence des mystères de Dieu (des choses cachées, mais qui ne le sont plus, étant maintenant révélées dans la Parole), intelligence qui le rend capable dâédifier, de consoler, dâexhorter (1 Cor. 13:3). Câétait précisément ce dont avaient besoin les rois de Juda qui traversaient des temps de ruine, comme nous en traversons aussi maintenant. Câétait ce que faisait Zacharie. Sous son ministère, Ozias rechercha lâÃternel et prospéra. Comme lui, il nous faut être attentifs à la parole de Dieu et aux mystères quâelle nous révèle. Si nous sommes diligents pour chercher à les comprendre, nous entrerons comme Ozias dans une ère de prospérité spirituelle. Seulement nâoublions pas que cette prospérité elle-même nous met aux prises avec lâennemi. Ceux qui étaient aux portes de Juda étaient les plus acharnés. En ces temps difficiles les Philistins sâétaient emparés dâune partie du domaine dâIsraël et sây maintenaient. Nous pouvons comparer cet ennemi à la chrétienté nominale, établie, sans y avoir aucun droit, dans les limites qui nâappartiennent quâau peuple de Dieu. Quâavons-nous à faire vis-à -vis dâelle? Ce que fit Ozias quand il abattit les murailles des Philistins et bâtit des villes au milieu dâeux. Câest ainsi que nous devons, dans lâintérêt du peuple de Dieu, prouver lâinanité des prétentions de la chrétienté et élever bien haut les principes divins de la Parole, comme seul moyen de lui résister.
Après cela, Ozias peut porter la guerre au-delà de ses limites. «Dieu lâaida contre les Philistins, et contre les Arabes qui habitaient à Gur-Baal, et contre les Maonites (Ãdomites). Et les Ammonites apportèrent des présents à Ozias; et son renom parvint jusquâà lâentrée de lâÃgypte, car il était devenu extrêmement fort»! (v. 7-8). Appliquant cela au combat de lâÃvangile, nous trouvons quâil suit habituellement la même marche. Il commence comme Gédéon, et tant dâautres, dans un cercle restreint, souvent le cercle de famille, pour sâétendre au-delà . André amène dâabord son frère Simon à Jésus; le démoniaque guéri va raconter dans sa maison les grandes choses que Dieu lui a faites; les apôtres prêchent à Jérusalem; de là lâÃvangile sâétend à la Samarie, puis à Césarée parmi les prosélytes gentils, enfin, par Paul, aux nations. Si, après avoir été convertis, nous sommes fidèles dans notre entourage, soyons certains que le Seigneur étendra nos limites.
«Et Ozias bâtit des tours à Jérusalem, sur la porte du coin, et sur la porte de la vallée, et sur lâangle, et les fortifia» (v. 9). Les tours sont élevées pour défendre les portes. Deux de ces tours regardent la vallée de Hinnom, où Joas, roi dâIsraël, venait dâabattre la muraille après avoir vaincu Amatsia (25:23). Ozias fortifia aussi la «porte de lâangle», partie faible et exposée des fortifications de Jérusalem, par laquelle on pouvait avoir accès au temple et sâen emparer. En un mot, Ozias ne se contenta pas de réédifier ce que lâennemi avait détruit, mais il chercha à mettre le temple de Dieu à lâabri des attaques. Tout cela exigeait un très sérieux travail; appliquons-nous à faire de même. Ce nâest pas tout, de combattre au-dehors; il nous faut avoir soin de lâAssemblée de Dieu.
«Et il bâtit des tours dans le désert, et creusa beaucoup de puits, car il avait beaucoup de bétail dans le pays et sur le plateau, et des laboureurs et des vignerons dans les montagnes et en Carmel; car il aimait la campagne» (v. 10). Outre quâil avait à combattre les ennemis du dedans et du dehors et à garantir la cité de lâÃternel, il avait à tenir tête à bien dâautres dangers. Les tours dâobservation du désert servaient à signaler non seulement les bêtes sauvages, mais, bien plus encore, les pillards de troupeaux. Il appartenait aux fonctions du roi de remplir lâoffice de berger et de mettre les brebis à lâabri. Cette sollicitude pour les troupeaux confiés à sa garde se manifesta encore dâune autre manière: Ozias creusa beaucoup de puits en vue dâabreuver ses gens et son bétail. Ainsi avaient agi les patriarches, Isaac en particulier, ce grand creuseur de puits, ce grand chercheur dâeau vive. Il savait que, sans cette eau vive, ni hommes, ni brebis ne pouvaient subsister â image frappante de la parole de Dieu que lâennemi cherche toujours à nous dérober (preuve en soient toutes les attaques quâil dirige contre elle), comme jadis les Philistins bouchaient et remplissaient de sable les puits creusés par Abraham (Gen. 25:15).
Il nous est dit encore, chose bien rare dans lâÃcriture, quâOzias «aimait la campagne». Il portait intérêt aux troupeaux et à leurs pâturages, aux laboureurs peinant pour récolter «le fruit précieux de la terre», le froment qui donne la nourriture et la force, aux vignerons travaillant pour apporter la joie au cÅur de lâhomme «accablé de maux».
Toute cette activité nâempêchait point les soins constants du roi pour son armée, pour le perfectionnement des armes offensives, et, à Jérusalem, des machines de défense (v. 11-15).
Une telle sollicitude pour toutes les branches du gouvernement et de lâadministration, une telle science dâorganisation ne se rencontrent guère dans lâhistoire des rois, sauf dans celle de Salomon. Câest ainsi que, malgré le contraste douloureux entre le présent et le passé du royaume, malgré sa division et son abaissement, malgré ses ennemis du dedans et du dehors, lâÃternel se plaisait à ébaucher de nouveau lâhistoire du roi de ses conseils, afin de montrer que la ruine ne lâempêchait pas de faire monter «devant lui comme un rejeton, et comme une racine sortant dâune terre aride» (Ãsaïe 53:2). Le Seigneur était avec Ozias: «Son renom sâétendit au loin; car il fut merveilleusement aidé jusquâà ce quâil devint fort» (v. 15).
Jusquâici, pas une tare, pas une faiblesse nâest signalée dans la vie de ce roi; (le livre des Rois qui a un tout autre but en mentionne). Sâil continuait ainsi, le Libérateur dâIsraël était enfin trouvé! Hélas! lâheure du naufrage venait de sonner! «Quand il fut devenu fort, son cÅur sâéleva jusquâà le perdre» (v. 16). Lâorgueil dâOzias sâalimenta des bénédictions reçues et il sâéleva contre Celui même auquel il devait son élévation. Usurpant le droit qui appartenait aux seuls sacrificateurs de faire fumer lâencens sur lâautel dâor, il entra dans le temple de lâÃternel, où ne pénétraient que ceux qui avaient été sanctifiés pour y exercer les fonctions sacerdotales. Lors de la révolte de Coré (Nomb. 16:36-40), les encensoirs dâairain de tous ceux qui avaient conspiré contre Moïse, avaient été martelés pour en plaquer lâautel dâairain; figure indiquant, dâune manière frappante, que les prétentions de lâhomme naturel à faire agréer son offrande devant Dieu nâayant dâautre place que lâautel du sacrifice pour le péché, doivent être cloués à la croix de Christ. Une seule offrande, une seule intercession, étaient valables en elles-mêmes, sans avoir besoin dâexpiation, une seule était reconnue comme efficace, celle dâAaron avec son encensoir (Nomb. 16:47). Les sacrificateurs â et nous-mêmes â ne pouvaient être consacrés à Dieu et remplir le rôle dâintercesseurs quâen vertu du sacrifice et du sang porté sur le propitiatoire (Lév. 8:24-28). Notre souverain sacrificateur intercède en vertu de sa perfection personnelle, et cependant il ne revêt cet office sacerdotal quâà la suite de sa mort et de sa résurrection. Il en est de la louange comme de lâintercession: elle appartenait aux sacrificateurs seuls et le souverain sacrificateur en était le chef. Cela aussi sâapplique à nous, chrétiens. En vertu de la rédemption nous sommes une famille sacerdotale et aucune personne étrangère à cette famille, fût-elle même un roi Ozias, ne peut prendre notre place dans le culte rendu à Dieu. Tout cela semble avoir été sans importance pour le roi aveuglé par son orgueil. Avait-il puisé lâidée de son acte profane dans ce que faisait son père, quand il brûlait de lâencens aux dieux dâÃdom? (25:14).
Les sacrificateurs ne pouvaient que sâopposer à un tel acte. Eux avaient été sanctifiés, placés sous lâaspersion du sang versé à lâautel dâairain, oints de lâhuile de lâonction, pour se présenter devant Dieu comme adorateurs et intercesseurs. Nâen est-il pas de même pour nous, chrétiens? Purifiés de tout péché par le sang de la croix, oints du Saint Esprit de la promesse, mis à part pour Dieu, nous pouvons nous présenter dans le sanctuaire pour adorer, ayant nos coupes dâor pleines de parfum, qui sont les prières des saints.
Ozias, repris par les sacrificateurs, sâemporte. En y regardant de près, on trouve chez lui, chez ses prédécesseurs et leurs conseillers, une certaine jalousie contre la sacrificature selon Dieu, source de toute sorte de mauvaises actions (Voyez 24:17-22; 25:14). Il ne peut convenir à lâhomme dans la chair dâêtre exclu de la présence de Dieu et de son culte, et de ne pouvoir former quelque anneau dâune chaîne qui puisse relier à Dieu la créature déchue. De là vient lâanimosité du monde religieux contre les enfants de Dieu qui ne peuvent ni partager, ni reconnaître ce quâil appelle son culte.
à cause de cette transgression un jugement immédiat tombe sur Ozias. Semblable à Marie, sÅur dâAaron qui, étant prophétesse, avait voulu sâégaler à celui qui était roi en Jeshurun et prophète plus que nul autre; â semblable à Guéhazi qui, méprisant la gloire de Dieu et de son prophète, fut atteint de la souillure dont un Gentil avait été guéri; â semblable à Joab, outrageant lâÃternel par le meurtre dâAbner et voyant la lèpre sâattacher à sa famille pour ne plus la quitter (Nomb. 12:10; 2 Sam. 3:29; 2 Rois 5:27), le roi est frappé de lèpre pour avoir méconnu la sainteté de Dieu. Lui-même, avec le vain remords de son acte et la conscience de son impureté se hâte de sortir de la présence de lâÃternel, sous le châtiment qui lui est infligé. Il nây a pas de rémission pour lui, comme il y en eut pour Marie; le roi, désigné pour accomplir les conseils de Dieu, est déclaré impur à jamais, banni de sa présence, exclu de sa maison, séparé de ce peuple sur lequel il avait été sacré roi, dans une maison dâisolement, incapable de gouverner, un mort-vivant, obligé de conférer le gouvernement à son fils Jotham (verset 21).
La malédiction divine repose sur cet homme qui, au début de son règne, avait fait ce qui était droit aux yeux de lâÃternel et lâavait recherché jusquâau jour où il sâéleva. Il est même privé du tombeau des rois, ses pères; il est enterré dans le champ de leur sépulture, mais non dans leur sépulcre. Souveraine expression du déplaisir de Dieu; même dans leur mort ces rois, comme Joram, comme Joas, sont privés des honneurs de la sépulture.
Lâannée de la mort dâOzias, Ãsaïe, le prophète, eut une vision. Devant le Seigneur, assis sur un trône haut et élevé, les pans de sa robe remplissant le temple, cet homme de Dieu dit: «Malheur à moi! car je suis perdu; car moi, je suis un homme aux lèvres impures, et je demeure au milieu dâun peuple aux lèvres impures; car mes yeux ont vu le roi, lâÃternel des armées» (Ãsaïe 6:5). Ce nâétait pas seulement Ozias qui était impur et souillé devant lâÃternel; câétait aussi le prophète. Ãsaïe voit la gloire de Christ (Jean 12:41), le vrai, seul roi des conseils de Dieu qui ne soit pas même effleuré par la souillure, le seul aussi dont la présence juge toute souillure: devant lui le prophète accepte le jugement, et mieux encore, le prononce sur lui-même. De plus il passe condamnation sur lâétat du peuple, de ce peuple aux lèvres impures au milieu duquel il habite. Ainsi tout était perdu, du côté de la royauté, du peuple et du prophète. Le septième malheur (voyez les six premiers au chap. 5), plénitude de la malédiction était prononcée! Que reste-t-il?
Il reste ce que tout récit des Chroniques a pour but de faire ressortir. Dâabord le roi, le vrai roi, lâÃternel des armées, qui résume en lui-même toutes les perfections du royaume futur, et dans lequel sont accomplis tous les conseils de Dieu â ensuite la grâce; la grâce ayant pour base le sacrifice de la Victime consumée sur lâautel de Dieu. Ainsi, lâiniquité du prophète était ôtée et la propitiation était faite pour son péché (v. 7). Il semble quâavec lâhistoire dâOzias cette grande vérité soit mise particulièrement en lumière: La grâce, basée sur le sacrifice, est la seule ressource du meilleur des rois, du plus grand des prophètes.
Lâénoncé de cette vérité nous porte à remarquer que les jugements prononcés sur les rois dans ce livre, nâimpliquent point nécessairement leur sort futur et éternel. Ce qui nous est montré dans les Chroniques câest le gouvernement de Dieu quant à la terre et ses conseils quant à la royauté terrestre, mais nullement ses conseils quant à la gloire céleste de Christ et aux bénédictions éternelles qui sont la part des élus. Un roi frappé de lèpre, chassé de la présence de Dieu, exclu des sépulcres des rois, a perdu tout droit aux privilèges du royaume sur la terre, mais la grâce de Dieu, quant au ciel, nâest pas anéantie par ces jugements. Nous en rencontrons de nombreux exemples, à commencer par de lui de Salomon, tel que le livre des Rois nous le présente. Cette remarque est importante pour garder nos pensées dans les limites que la Parole leur assigne et pour les empêcher dâopposer lâune à lâautre des vérités qui, sorties de leur place, cesseraient dâêtre des vérités. Il est parfaitement vrai que tel roi idolâtre et meurtrier peut être perdu éternellement, mais il est tout aussi vrai que tel autre roi, fidèle dâabord, puis devenu transgresseur, et jugé sévèrement ici-bas, peut être sauvé comme à travers le feu. En toutes choses nous sommes appelés à ne pas confondre les vérités que la parole de Dieu nous présente, et cela est doublement nécessaire quand nous avons à faire à lâAncien Testament qui nous présente la responsabilité de lâhomme et les résultats du gouvernement de Dieu ici-bas.