Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 27". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-27.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 27". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-9
Jotham
Dans ce chapitre, Jotham est personnellement sans reproche: «Il fit ce qui est droit aux yeux de lâÃternel, selon tout ce quâavait fait Ozias, son père; seulement il nâentra pas dans le temple de lâÃternel» (v. 2). La Parole compare son règne au début de celui dâOzias qui fut «si merveilleusement aidé»; il en différa en ce quâil nâimita pas lâorgueil de son père qui voulut usurper la place de la sainte sacrificature dans le temple. Ozias avait commencé sa carrière en prenant garde à la parole prophétique, et avait prospéré, mais avait abandonné la Parole, lorsque dans sa prospérité il avait pris confiance en lui-même et sâétait enorgueilli. Jotham fut attentif aux conséquences de la conduite de son père et se garda de suivre le même chemin. Câest une grande bénédiction dâavoir les yeux et les oreilles attentifs aux voies du Seigneur. En cela consiste proprement «la crainte de Dieu» et lâon peut dire que cette dernière caractérisa la vie de Jotham. Peut-être son père avait-il eu, par Zacharie, plus dâintelligence des visions de Dieu, était-il entré plus avant dans la connaissance de la révélation divine. Cependant, quelque précieuse que fût cette connaissance, elle nâavait pas mis Ozias à lâabri dâune chute très grave. Il est de toute importance pour nous de retenir cette vérité. Jotham évita soigneusement ce qui avait causé la ruine de son père, câest-à -dire la désobéissance à la parole de Dieu que cependant il connaissait si bien; il «régla ses voies devant lâÃternel, son Dieu»; il marcha avec droiture, selon la parole du prophète Michée qui commença à prophétiser sous son règne: «LâÃternel est-il impatient? Sont-ce là ses actes? Mes paroles ne font-elles pas du bien à celui qui marche avec droiture?» (Michée 2:7). Aussi nous est-il dit que «Jotham devint fort». Ozias, de même, au début de son règne, était «devenu extrêmement fort» (26:8). La force accompagne toujours lâobéissance; mais elle devient un piège, quand nous la considérons comme notre force. Câest ce qui était arrivé à Ozias: «Il fut merveilleusement aidé jusquâà ce quâil devint fort» (26:15). à lâencontre dâOzias, Jotham vit ses forces rester dans leur entier, parce quâil «régla ses voies devant lâÃternel, son Dieu». «à celui qui règle sa voie, je ferai voir le salut de Dieu», est-il dit au Ps. 50. Régler sa voie, câest la former sur un modèle invariable, comme on règle une montre sur un régulateur. Jotham régla sa voie dâaprès les pensées que Dieu avait exprimées quant à son Oint; il chercha à ressembler à ce modèle, donné de Dieu, et y réussit. Comme dâhabitude, ce quâil pouvait y avoir de défectueux en lui quant au service de lâÃternel, ne nous est pas donné dans les Chroniques, mais le livre des Rois nous dit: «Seulement les hauts lieux ne furent pas ôtés; le peuple sacrifiait encore et faisait fumer de lâencens sur les hauts lieux» (2 Rois 15:35). Sans doute Jotham, qui réglait ses voies, nâavait aucune communion avec les hauts lieux, mais il manquait de lâautorité nécessaire pour les interdire au peuple. Ici nous voyons clairement que si lâétat moral du roi était bon, celui du peuple était mauvais: «Le peuple se corrompait encore» (v. 2), et nous voyons de même en 2 Rois 15: «Le peuple sacrifiait encore sur les hauts lieux». Câétait donc lâétat du peuple qui attirait surtout le déplaisir et nécessitait la discipline du Seigneur. Le livre de Michée, ainsi que le Ps. 50, déjà cité, exposent cela tout au long. Câest lâétat du peuple qui est en question dans le prophète, et non celui du roi. Michée commence à prophétiser sous Jotham et nous parle du peuple, de ses principaux â chefs et princes â de ses prophètes, sans même mentionner le roi. Lisez Michée 1:9; 2:2, 3, 8-10; 3:1-2, 5-12; 6:2-5; 7:2, 3, 18; partout vous trouvez lâétat du peuple, présenté comme cause principale du jugement. Ce sera désormais ce qui caractérisera la prophétie jusquâà la fin. Elle sâadressera au peuple et mettra à nu son état. Jusquâici tous les prophètes, si nombreux, mentionnés dans les Chroniques, sâadressent au roi; mais quand la prophétie, prononcée sous les rois, est écrite et nâest plus parlée, elle nous présente lâétat du peuple même et des pouvoirs qui le constituent. En ce jour-là , le peuple nâétait plus excusable. En présence de la piété et de la marche fidèle de Jotham, sa conscience nâaurait-elle pas dû parler? Câest le contraire qui a lieu.
La piété de Jotham se manifeste dâune manière bien intéressante dans la défense de la maison de Dieu. Ozias (26:9) avait bâti des tours pour protéger la ville, Jotham, pour protéger le temple. «Ce fut lui qui bâtit la porte supérieure de la maison de lâÃternel; et il fit beaucoup de constructions sur la muraille dâOphel» (v. 3). Ophel, situé au sud-ouest de Jérusalem, mettait les jardins du roi, etc., en rapport avec le temple. Jotham compléta les travaux de défense quâOzias avait négligés: «Il bâtit des villes dans la montagne de Juda, et il bâtit dans les forêts des châteaux et des tours» (v. 4). Enfin il fit la guerre contre le roi des fils dâAmmon qui, sans doute (cf. 26:8), refusait de reconnaître la suzeraineté de Juda. Durant trois années, à la suite de la victoire de Jotham, ils lui payèrent un lourd tribut. Sa force provenait de sa piété, et cette dernière lui était assez précieuse pour lui défendre de sâélever.
Les Chroniques omettent intentionnellement un fait, rapporté en 2 Rois 15:37: «En ces jours-là , lâÃternel commença dâenvoyer contre Juda Retsin, roi de Syrie, et Pékakh, fils de Remalia». Ce dernier fait est mis en connexion avec le péché de Juda; câest contre lui que Dieu envoie ces ennemis, et non contre Jotham; mais, dans les Chroniques, la beauté de ce règne aurait été affaiblie si lâagression dâIsraël et de la Syrie avait pu être interprétée comme due à quelque infidélité du roi. Au milieu des ruines de la royauté en Juda, le cÅur sâépanouit devant lâexemple de Jotham. Imitons-le, et réglons nos voies devant notre Dieu!