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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-timothy-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
V. 1-2
Ne reprends pas rudement lâhomme âgé, mais exhorte-le comme un père, les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, les jeunes comme des sÅurs, en toute pureté.
Nous avons noté, depuis le v. 6 du chapitre précédent les instructions spéciales données par lâapôtre à Timothée. Ces instructions se continuent jusquâau bout de lâépître. Je les résumerai ici en quelques mots.
Tout du long, Paul exhorte Timothée à tenir sincèrement compte des choses quâil lui recommande. Ainsi (4:6), Timothée doit proposer aux frères les choses qui ont trait à la liberté dâuser des aliments que Dieu a créés pour les siens, en les sanctifiant par Sa parole et par la prière. Au v. 11 il lui faut ordonner et enseigner les choses qui ont trait à la piété. Au v. 15 il doit sâoccuper de ces choses et y être tout entier. Ces choses sont une conduite irréprochable et lâexercice du don qui lui a été confié. Au v. 16, il lui faut persévérer dans la surveillance de lui-même et dans lâenseignement. Au chap. 5:21, il doit garder lâordre et la discipline dans la maison de Dieu. Au chap. 6:2, il doit enseigner les choses qui ont trait aux surveillants et aux rapports des esclaves avec leurs maîtres. Enfin au chap. 6:11, il doit fuir les intérêts terrestres et toutes les choses qui pourraient le détourner de la marche de la foi.
De quel sérieux Timothée ne devait-il pas faire preuve pour suivre toutes les directions quâil recevait de lâapôtre sur la conduite qui lui convenait, à lui, dans la maison de Dieu!
Il devait, lui jeune homme, dont les fonctions dans lâassemblée du Dieu vivant étaient dâenseigner et de reprendre, avoir égard à lâhomme âgé (et non dâaprès le contexte, à lâancien, désigné par le même mot). Lââge est accompagné de lâincapacité de soutenir des paroles rudes sans en être écrasé, surtout si la répréhension est justifiée. Il peut arriver quâavec les meilleures intentions un jeune homme, doué pour la conduite de lâassemblée, produise un mal considérable en reprenant un vieillard sans ménagement. Jâai vu un jeune frère donner le coup de mort à un vieillard, en le reprenant rudement au sujet de fautes de conduite qui exigeaient une répréhension légitime. Lâexhortation respectueuse est à sa place et non la rude répréhension. Les mêmes égards sont dus aux jeunes gens et aux femmes âgées. Lâamour qui considère les uns comme frères, les autres comme mères, ôte tout caractère blessant à lâexhortation. Quant aux femmes jeunes, lâapôtre ajoute au caractère de sÅurs quâelles devaient avoir aux yeux de Timothée, ces mots: «en toute pureté». Facilement les sentiments charnels pouvaient entrer en ligne de compte chez un jeune homme que lâobligation dâexercer la discipline mettait en contact avec lâélément féminin. Une vie passée dans la communion avec le Seigneur, dans la sainteté et la pureté était une garantie suffisante contre toute convoitise charnelle. Combien ces recommandations si détaillées doivent en tout temps être un objet de méditation pour les jeunes gens que le Seigneur appelle à son service!
V. 3-6
Honore les veuves qui sont vraiment veuves; mais si quelque veuve a des enfants ou des descendants, quâils apprennent premièrement à montrer leur piété envers leur propre maison et à rendre à ceux dont ils descendent les soins quâils en ont reçus, car cela est agréable devant Dieu. Or celle qui est vraiment veuve et qui est laissée seule, a mis son espérance en Dieu, et persévère dans les supplications et dans les prières nuit et jour. Mais celle qui vit dans le plaisir est morte en vivant.
Ces versets traitent des veuves dans lâAssemblée et considèrent ce sujet jusquâà la fin du vers. 16. Celles qui sont dignes de toute sollicitude, quant à lâassistance de lâassemblée, que ce soit en les entourant de soins respectueux, que ce soit en pourvoyant à leurs besoins1, sont celles qui sont vraiment veuves (voyez encore v. 5, 16) , qui, non seulement ont perdu leur mari, mais qui sont sans enfants et sans descendants. Dans le cas où elles en ont, un devoir incombe à ceux-ci: ils doivent «apprendre premièrement à montrer leur piété envers leur propre maison et à rendre à ceux dont ils descendent les soins quâils en ont reçus». Une telle prescription nâest pas un ordre légal; ce qui engage à la suivre, câest que «cela est agréable devant Dieu». Il en est de même, au chap. 2:3, quant à nos rapports avec tous les hommes et avec les autorités. Ainsi la «piété», câest-à -dire la crainte de Dieu et le désir de lui plaire, se montrent non seulement dans les soins de lâAssemblée, mais dans les rapports de famille, et sont à la base de lâordre dans la maison de Dieu, même quand il sâagit de soins matériels.
1 Ce même terme est employé au v. 17 par rapport aux anciens, ainsi quâen dâautres passages (voyez Actes 28:10; Matt. 15:4, 5) et ne signifie nullement une paye, un gage, des émoluments réguliers.
Au v. 5, lâapôtre fait un portrait du caractère de la femme vraiment veuve, telle que Dieu la considère et lâapprécie. Nâayant ici-bas qui que ce soit sur qui sâappuyer, elle «a mis son espérance en Dieu». Elle nâespère rien des hommes; elle est entièrement rejetée sur Dieu. Quelle sécurité! quel trésor! Dieu est riche pour répondre à sa pauvreté! Mais, dépendant de Lui seul, elle est, par là même, en rapport continuel avec Lui et «persévère dans les supplications et dans les prières nuit et jour». Elle réalise cette primordiale recommandation à la prière du chap. 2:1. Lâimmense bénédiction dâune position sans espoir du côté de lâhomme, câest quâon est rejeté jour et nuit sur les ressources inépuisables qui sont en Dieu.
En contraste avec la vraie veuve, la veuve «qui vit dans le plaisir est morte en vivant». Selon le monde sa vie est assurée et facile; elle vit au point de vue de la terre, elle est morte au point de vue du ciel. Quel triste spectacle!
V. 7-8
Ordonne aussi ces choses, afin quâelles soient irrépréhensibles. Mais si quelquâun nâa pas soin des siens, et spécialement de ceux de sa famille, il a renié la foi et il est pire quâun incrédule.
Timothée avait à ordonner ces choses, car lâapôtre désirait que les veuves, si sympathiques par leur position, nâencourussent aucun reproche. Il désirait de même que les enfants ou descendants des veuves ne fussent pas exposés à lâaccusation dâavoir «renié la foi», câest-à -dire lâensemble de la doctrine chrétienne, reçue par la foi et basée sur lâamour, et à être taxés dâêtre pires que les incrédules. Au moins ces derniers ne sont pas insensibles aux liens de la parenté. Ce qui nous est dit ici est extrêmement sévère, mais nous montre lâimportance aux yeux de Dieu du dévouement de ses enfants dans les choses matérielles. La famille a pour Lui une importance particulière. Et cependant, ne lâoublions pas, les devoirs les plus élémentaires de famille ne peuvent entrer en ligne de compte quand il sâagit de suivre le Seigneur. Seulement ici ces devoirs sont en rapport avec la conduite du chrétien dans lâassemblée qui est la maison de Dieu.
V. 9.10
Que la veuve soit inscrite, nâayant pas moins de soixante ans, ayant été femme dâun seul mari, ayant le témoignage dâavoir marché dans les bonnes (kalos) Åuvres â si elle a élevé des enfants, si elle a logé des étrangers, si elle a lavé les pieds des saints, si elle a secouru ceux qui sont dans la tribulation, si elle sâest appliquée à toute bonne Åuvre (agathos).
On trouve ici dâautres prescriptions au sujet des veuves, en vue du bon ordre dans la maison de Dieu. La veuve ne devait être inscrite au registre des veuves remises aux soins de lâassemblée, que si son âge était avancé, inclinant vers la vieillesse et excluant une union nouvelle. Elle ne devait pas avoir été mariée deux fois, ce qui indiquait plus dâune préoccupation terrestre dans sa vie passée, ou la satisfaction de ses désirs (v. 11). Il fallait quâelle eût le témoignage dâavoir été active dans les Åuvres bonnes et ayant lâapprobation de Dieu, ce qui devait caractériser les saintes femmes (2:10), et disons, en général, la femme selon Dieu. Ces bonnes Åuvres sont détaillées ici. Elles consistent dans lâéducation des enfants. (En cela la femme a toute liberté dâenseigner) â câest la famille; dans lâhospitalité: â ce sont les bonnes Åuvres envers les étrangers; dans les services les plus humbles envers les saints; dans les secours prodigués aux persécutés; dans lâapplication à toute Åuvre charitable, car il en est beaucoup que lâapôtre nâénumère pas. Ces choses, ce service, cette abnégation de soi-même, ce don de ses propres ressources aux autres, caractérisent la femme selon Dieu qui a appris à vivre pour le prochain.
V. 11-13
Mais refuse les veuves qui sont jeunes; car, quand elles sâélèvent contre le Christ en sâabandonnant à leurs désirs, elles veulent se marier, étant en faute parce quâelles ont rejeté leur première foi; et en même temps elles apprennent aussi à être oisives, allant de maison eu maison; et non seulement oisives, mais aussi causeuses, se mêlant de tout, disant des choses qui ne conviennent pas.
Ces versets, jusquâau 16°, nous présentent le portrait opposé à celui des «vraies veuves», celui des veuves que Timothée, remplaçant lâapôtre dans lâadministration de la maison de Dieu, devait refuser comme objets des soins particuliers de lâassemblée. Il sâagit des jeunes veuves. Il y a chez elles des désirs; désirs de la chair, désirs dâun établissement sur la terre et de jouissances terrestres, auxquels elles sâabandonnent, et qui sont, de fait, «sâélever contre le Christ», car elles ont «rejeté leur première foi». Cette première foi les avait attachées à Christ, et, par conséquent, séparées de tout ce que le monde pouvait leur offrir. Nous verrons au chap. 6 quâil en est de même de ceux qui aiment lâargent: ils «sâégarent de la foi»; mais il sâagit ici de la «première foi», qui les avait caractérisées quand elles avaient reçu lâépreuve de leur veuvage comme dispensée directement par le Christ et avaient été convaincues quâIl voulait les attacher à lui seul. La première foi abandonnée, ces jeunes veuves, nâayant plus un cÅur entier pour les bonnes Åuvres et le service du Seigneur, doivent remplir par quelque chose le vide qui sâest produit dans leur cÅur. Lâactivité pour Christ et les saints leur manquant, elles se créent une activité factice par laquelle elles cherchent à peupler le désert de leur existence. Allant de maison en maison, elles se livrent au babillage, se mêlent des circonstances du prochain, rapportent des choses quâelles devraient taire. Ce tableau est sévère, mais câest la vérité, et Dieu ne la cache jamais.
V. 14-16
Je veux donc que les jeunes (veuves) se marient, aient des enfants, gouvernent leur maison, ne donnent aucune occasion à lâadversaire à cause des mauvais propos; car déjà quelques-unes se sont détournées après Satan. Si un fidèle ou une fidèle a des veuves, quâil les assiste et que lâassemblée nâen soit pas chargée, afin quâelle vienne au secours de celles qui sont vraiment veuves.
Tout ce passage nous montre quâen se remariant une jeune veuve peut faire sa propre volonté et abandonner Christ et les intérêts célestes pour les choses de la terre; mais quâelle peut aussi, par le même acte, faire la volonté de Dieu et, par conséquent, ne pas perdre la communion avec le Seigneur. Si la position de la jeune veuve la disqualifie pour être inscrite comme méritant la sollicitude de lâassemblée, laquelle nâadmet ni les jeunes veuves, ni les veuves ayant eu plus dâun mari, elles nâen sont pas moins dans le chemin de la volonté de Dieu, si elles se marient, non pas pour être agréables à elles-mêmes, mais par soumission à cette volonté. Le remède indiqué au v. 14 est pratique et selon Dieu.
Il est très remarquable de voir comment Dieu, quand il sâagit de lâordre de sa maison, indique minutieusement ce qui peut parer à tout désordre. Ici lâapôtre exprime la volonté du Seigneur comme son mandataire. Pour les jeunes veuves, le mariage, des enfants, le gouvernement de leur propre maison, sans quoi le gouvernement de la maison de Dieu serait exposé à en souffrir. La jeune veuve éviterait ainsi, comme au chap. 3:7, le piège du diable qui, si elle donne prise aux mauvais propos, sâen servira pour ruiner le témoignage et sâemparer des âmes qui lui en ont fourni lâoccasion par une mauvaise conscience. Déjà quelques-unes sâétaient «détournées après Satan». Câétait la conséquence fatale de sâêtre «élevées contre Christ».
Au v. 16 nous trouvons une dernière recommandation au sujet des veuves, celle-ci adressée aux fidèles, hommes ou femmes. Ils doivent les assister en vue des intérêts de lâassemblée. Il fallait que les charges de celle-ci fussent diminuées, non pas afin quâelle pût se soulager dâun fardeau, mais afin que les secours à celles qui étaient «vraiment veuves» (et nous avons vu ce que la Parole entend par ce terme) pussent être plus abondants.
V. 17-21
Que les anciens qui président dûment soient estimés dignes dâun double honneur, spécialement ceux qui travaillent dans la Parole et dans lâenseignement; car lâÃcriture dit: «Tu nâemmuselleras pas le bÅuf qui foule le grain» et: «Lâouvrier est digne de son salaire». Ne reçois pas dâaccusation contre un ancien, si ce nâest quand il y a deux ou trois témoins. Ceux qui pèchent, convaincs-les devant tous, afin que les autres aussi aient de la crainte. Je tâadjure devant Dieu et le christ Jésus et les anges élus, que tu gardes ces choses, sans préférence, ne faisant rien avec partialité.
Lâapôtre revient maintenant aux anciens dans les instructions quâil adresse à Timothée. Il sâagit de lâhonneur à leur rendre, sans quâil soit question de la forme quâil doit revêtir, quâil sâagisse de respect ou dâaide matérielle ou de soins de quelque autre sorte. Ce même mot «honneur» est employé comme verbe pour les soins que méritent les veuves au v. 3 de notre chapitre, et comme substantif pour les honneurs rendus par les esclaves à leur maître. La manière dont les anciens sâacquittent de leur charge, en «présidant dûment», est mentionnée ici. Ce même mot est traduit au chap. 3:4 par «conduisant honnêtement» quand il sâagit de surveiller leur propre maison. La manière dont les anciens sâacquittaient de leurs fonctions de surveillants devait être reconnue digne dâun «double honneur». Il ne sâagit nullement ici dâun double appointement, car il nâest pas plus mention dâappointements pour les charges que pour les dons. Au chap. 6:1, ce même mot nâa que le sens de tout le respect que les esclaves doivent à leur maître, soit en soumission, soit en dévouement, soit en services rendus. Ici le double honneur est surtout rendu aux anciens quand ils sâacquittent à la fois de deux tâches: la surveillance, et le service de la Parole et de la doctrine, double fonction qui nâétait pas le fait de tous les anciens, quoique tous dussent être capables dâenseigner et de réfuter les contredisants (Tite 1:9. Voyez «Ãtude sur Tite»).
Lâapôtre cite (vers. 18) Deut. 25:4 à lâappui de sa recommandation, passage mentionné aussi en 1 Cor. 8:9 pour montrer quâen donnant une prescription pareille Dieu parle «entièrement pour nous». Il cite ensuite les paroles de Jésus lui-même à ses disciples: «Lâouvrier est digne de son salaire» (Luc 10:7), ce qui place lâinspiration des écrits du Nouveau Testament au même niveau que celle des écrits de lâAncien.
Timothée devait être sur ses gardes au sujet dâaccusations portées contre un ancien. Une charge en vue porte facilement à la jalousie, par conséquent aux mauvais propos et à la calomnie. Il faut être prémuni contre tout cela et suivre les instructions de la Parole: «Par la bouche de deux ou de trois témoins, toute affaire sera établie» (Deut. 19:15; Matt. 18:16; 2 Cor. 13:1).
Mais dâautre part, chacun étant faillible, il ne fallait pas de partialité en faveur de ceux qui étaient en vue ou en dignité. Câétait ainsi que Paul sâétait conduit à lâégard de Pierre qui sâintitule lui-même «ancien» (1 Pierre 5:1). Il lâavait repris devant tous (Gal. 2:14; 1 Tim. 5:20).
Le cas dâun ancien qui péchait était doublement sérieux, car il pouvait, par son influence et son autorité, en entraîner dâautres dans le même chemin. Jadis Barnabas avait été entraîné de cette manière dans la dissimulation. Aussi fallait-il que, la conviction étant publique, dâautres anciens ne fussent pas tentés dâimiter le péché du premier. Paul adjurait Timothée de garder ces choses, et cela, de la manière la plus solennelle, car la maison était celle de Dieu, et du Seigneur Jésus Christ, chef sur sa maison, et elle était offerte en exemple aux «anges élus» qui pouvaient ainsi voir Christ dans lâassemblée des saints. Quelle exhortation pratique et combien importante pour celui qui est appelé à un service dans la maison de Dieu!
V. 22-25
Nâimpose les mains précipitamment à personne et ne participe pas aux péchés dâautrui; garde-toi pur toi-même. Ne bois plus de lâeau seulement, mais use dâun peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. Les péchés de quelques hommes sont manifestes dâavance et vont devant pour le jugement; mais ceux dâautres hommes aussi les suivent après. De même aussi les bonnes Åuvres (kala erga) sont manifestes dâavance, et celles qui sont autrement ne peuvent être cachées.
Timothée est exhorté maintenant à nâimposer les mains précipitamment à personne. Lâimposition des mains, quand elle ne venait pas de lâapôtre lui-même qui avait qualité pour le faire, ne conférait ni un don de grâce, ni le don du Saint Esprit (2 Tim. 1:6; Actes 8:17). Au chap. 4:14, les anciens nâavaient rien conféré à Timothée par cet acte. Lâimposition de leurs mains exprimait la bénédiction, la sanction, et une identification publique avec ce qui était conféré à Timothée par lâapôtre. En imposant les mains, probablement aux anciens, quoique ce ne soit pas dit ici, en tout cas à qui que ce soit, au sujet dâune mission ou dâun service quelconque, Timothée se déclarait solidaire avec eux, sâidentifiait avec leur service ou leur mission et apposait sa sanction sur leur charge, leur appel ou leur Åuvre. Sâils péchaient, il sâexposait ainsi à participer aux péchés quâils auraient commis dans lâexercice de leurs fonctions. En évitant ce piège tendu sur ses pas, Timothée se gardait pour lui-même. Il devait ne pas donner la moindre prise à un blâme quâil aurait mérité par sa précipitation, car il se serait souillé en participant ainsi au péché dâautrui.
La recommandation du vers. 23, dâuser dâun peu de vin, me semble se lier à ce qui précède, en ce que la participation pouvait provenir de lâexcitation de la chair. Timothée aurait cru devoir sâabstenir dâautant plus de toute boisson excitante. Lâapôtre montre son souci de la santé de son cher enfant dans la foi, mais de plus, il connaissait combien la conscience délicate et peut-être un peu maladive de Timothée (voyez 2 Tim. 1:6) pouvait sâalarmer facilement des dangers auxquels ses fonctions lâexposaient. Ces petits détails sont très touchants et montrent à la fois la sollicitude de lâapôtre pour son bien-aimé compagnon dâÅuvre et la sollicitude du Seigneur pour son cher disciple en la consignant dans lâécrit inspiré de lâapôtre.
Ayant parlé des péchés dâautrui, lâapôtre mentionne deux caractères de ces péchés. Il y en a qui «sont manifestes dâavance, et vont devant pour le jugement». On les connaît, ils proclament dâavance le jugement de ces hommes, en sorte que personne ne peut les ignorer. Dâautres péchés sont cachés maintenant, mais suivront ces hommes ci-après. Ils les retrouveront au grand jour du jugement. Ce nâétait pas seulement le fait de péchés manifestes qui devait mettre Timothée sur ses gardes au sujet de lâimposition des mains, mais aussi le fait de péchés qui ne viendraient en mémoire que plus tard, afin quâil ne fût pas «couvert de honte à Sa venue» (1 Jean 2:28). Il sâagit donc pour Timothée de ne pas imposer les mains à un homme qui pèche secrètement. Le moyen de reconnaître cet homme, ce sont les bonnes Åuvres. Elles sont manifestes dâavance et celles qui ne le sont pas maintenant le seront nécessairement plus tard. De là la nécessité de nâuser dâaucune précipitation dans la sanction à donner à un ouvrier du Seigneur.