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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Plan
3>II. Directions sur la manière de traiter les anciens
Quant aux anciens il faut honorer doublement ceux qui remplissent bien toutes leurs fonctions, car cela est conforme à l’Écriture ; ne recevoir contre eux aucune accusation qui ne soit appuyée par des témoins ; reprendre publiquement ceux qui pèchent. Paul adjure son disciple d’observer fidèlement ces prescriptions (17-21).
Timothée ne doit imposer les mains à personne sans un sérieux examen, car il se rendrait solidaire des péchés de l’ancien indigne ; or il doit se maintenir pur, sans toutefois se livrer à un ascétisme exagéré. Il est des hommes dont le caractère moral, en mal ou en bien, est évident dès l’abord, il en est d’autres chez lesquels il ne se manifeste que plus tard (22-25).
17 à 25 directions sur la manière de traiter les anciens
L’apôtre a exposé ci-dessus longuement les qualités requises des anciens ou évêques (1 Timothée 3:1 et suivants). Il n’y revient pas ici; mais il donne quelques conseils encore sur la manière dont les Églises doivent les honorer et pourvoir à leurs besoins. Ce sujet se présentait tout naturellement à son esprit après ce qu’il venait de dire des veuves qui remplissaient, pour leur sexe, des offices analogues à ceux des anciens (1 Timothée 5:9, note).
Ces paroles nous montrent trois sortes de fonctions confiées aux anciens : présider, par où il faut entendre, soit la direction des assemblées, soit le gouvernement de l’Église en général; édifier l’Église par la parole, c’est-à-dire par les exhortations, l’exercice du don de prophétie, etc., enfin, l’instruire par l’enseignement proprement dit (Ces deux dernières fonctions sont aussi distinctes d’après d’autres passages, comme Romains 12:7; Romains 12:8).
On voit de plus ici que ces divers emplois se trouvaient tantôt réunis dans les mêmes personnes, tantôt séparés : ce qui était tout naturel dans ces premiers temps où les Églises, se recrutant surtout parmi les classes inférieures de la société, ne comptaient pas toujours dans leur sein des fidèles qui eussent les dons nécessaires à la prédication ou à l’enseignement. Un jugement sain, éclairé et sanctifié par l’Évangile pouvait d’ailleurs suffire pour le gouvernement de l’Église, en des hommes du reste peu instruits.
Quoi qu’il en soit, l’apôtre demande avec instance que les Églises apprennent à estimer la fidélité dans l’emploi de tous ces dons, surtout là où ils se trouvaient réunis dans les mêmes anciens.
Mais qu’est-ce que ce double honneur qui est requis pour eux ? Plusieurs interprètes, s’arrêtant uniquement au sens du verset suivant, (1 Timothée 5:18) ont traduit ces mots par un double salaire ou honoraire (Ainsi la version de Lausanne).
Sans doute ce sens était dans la pensée de l’apôtre, et le mot original peut être rendu ainsi; il était naturel que des hommes qui donnaient tout leur temps au soin des troupeaux en fussent dédommagés, tandis que d’autres anciens, restant dans leur vocation temporelle, avaient moins besoin d’être soutenus par l’Église. Mais il faut conserver aussi à ces paroles leur sens moral d’estime et de respect, qui n’avait certainement pas moins d’importance aux yeux de l’apôtre (comparer 1 Timothée 5:3, note).
Deutéronome 25:4; comparez 1 Corinthiens 9:9, note, où l’apôtre cite ce passage dans le même sens et le même but.
Parole de Jésus-Christ, transmise à Paul par la tradition (Luc 10:7; comparez Matthieu 10:10).
Ce qu’exigeait déjà la loi mosaïque (Deutéronome 17:6; Deutéronome 19:15; comparez Matthieu 18:16; 2 Corinthiens 13:1)
Cette sage précaution était ici doublement nécessaire et commandée par cet honneur que Paul demande pour les anciens (1 Timothée 5:17).
Si, après la précaution requise au verset précédent, il y avait une faute évidente à reprocher à un ancien, cette répréhension devait être faite, devant tous les anciens, afin que les autres, les collègues du coupable, reçussent la salutaire impression d’une sainte discipline.
Ce qui précède semble indiquer qu’il s’agit ici des anciens trouvés en faute et que Timothée devait reprendre soit devant l’assemblée, soit plus probablement devant le presbytère.
D’autres exégètes, s’appuyant des prescriptions disciplinaires qui suivent, (1 Timothée 5:22; 1 Timothée 5:24; 1 Timothée 5:25) admettent que cette répréhension est ordonnée en général pour tous ceux qui pèchent et devait se faire en présence de toute l’Église.
Cette solennelle adjuration se rapport à l’ordre renfermé dans les deux derniers versets, et qui avait pour objet la discipline de l’Église. On voit quelle importance l’apôtre y attachait.
Les « anges élus » sont les plus élevés des anges, les plus excellentes des créatures célestes, par lesquelles Paul adjure son disciple, pour donner plus de solennité encore à ses paroles (comparer 2 Corinthiens 1:23; 2 Corinthiens 11:10).
Imposer les mains à un homme qui n’en serait pas digne par sa foi et par sa vie, pour lui conférer une charge quelconque dans l’Église, c’est participer au péché qu’il commet en acceptant cette charge et se rendre responsable devant Dieu de tout le mal qui en résulterait.
Cette exhortation toute paternelle de Paul à son disciple bien-aimé, ce tendre soin de sa santé, cette sympathie pour des maladies qui mettaient sa vie en danger, ne paraîtront indignes d’un apôtre qu’à ceux qui cherchent des motifs de rabaisser l’autorité de son caractère et de ses lettres.
Loin de parler contre Paul, ce passage est une des mille preuves de l’authenticité de cette épître, car où est le faussaire qui songerait à placer une telle recommandation dans une lettre supposée ?
Cette recommandation est motivée par celle que l’apôtre venait de faire à son disciple : « Conserve-toi pur » ; elle est destinée à y apporter une restriction. La discipline que Timothée doit exercer sur lui-même ne doit pas devenir un ascétisme qui le porterait à se priver de ce qui est nécessaire à sa santé.
Cette remarque sur la manière opposée dont se manifeste chez les hommes leur vrai caractère en mal ou en bien, est relative à la recommandation qu’a faite l’apôtre (1 Timothée 5:22) de n’imposer légèrement les mains à personne, et en général à l’exercice de la discipline.
En disant, d’une part, que les péchés des uns et les bonnes œuvres des autres sont manifestes dès l’abord, Paul en conclut qu’il est facile de les juger avant de les recevoir à une charge dans l’Église ou d’exercer à leur égard quelque répréhension; mais d’autre part, en admettant qu’il en est souvent autrement, que le regard le plus pénétrant peut y être trompé, il atténue la responsabilité qu’il a fait peser sur son disciple; il craint que celui-ci ne se reproche les infidélités qu’il pourrait découvrir ensuite en des hommes auxquels il aurait imposé les mains, ou qu’il n’ait trop de regrets d’avoir refusé tels autres dont il n’avait pas su découvrir les excellentes qualités. Timothée devait en tout cas conclure de cette remarque qu’il fallait observer longtemps et scrupuleusement avant d’agir.
Le verset 1 Timothée 5:24 doit être rendu littéralement ainsi : « Les péchés de quelques hommes sont très évidents, et vont devant en jugement; mais en d’autres, ils suivent », c’est-à-dire ne sont reconnus qu’après. Ce qui fait penser que ce jugement n’est pas la sentence finale de Dieu sur eux, mais la délibération de l’Église appelée à juger si un homme est propre au ministère qu’il s’agit de lui confier. Cette interprétation convient bien à l’ensemble de la pensée.