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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-timothy-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-15
V. 1-7
Jâexhorte donc, avant toutes choses, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes, â pour les rois et pour tous ceux qui sont haut placés, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté; car cela est bon et agréable devant notre Dieu sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité; car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, lâhomme Christ Jésus, qui sâest donné lui-même en rançon pour tous, témoignage qui devait être rendu en son propre temps, pour lequel moi, jâai été établi prédicateur et apôtre (je dis la vérité, je ne mens pas), docteur des nations dans la foi et dans la vérité.
Nous entrons ici dans le sujet propre de cette épître qui est lâadministration et lâordre de la maison de Dieu basée sur la doctrine qui est selon la piété.
Nâest-il pas frappant que la première exhortation adressée aux gens de la maison de Dieu soit la prière? Câest à elle quâon peut reconnaître à première vue lâAssemblée du Dieu vivant, ou, quand elle est une maison ruinée, ce qui la représente. Son ordre est lié aux rapports habituels des saints avec Dieu par la prière. La prière elle-même a divers caractères: 1° Les supplications. Ce sont des prières instantes montant vers Dieu de cÅurs qui sentent profondément lâimportance vitale de ce quâils demandent. 2° Les prières sont une forme plus habituelle et reflètent les désirs, les besoins, les préoccupations journalières du cÅur. 3° Les intercessions sont plus intimes. Elles proviennent dâun commerce personnel de proximité et de confiance avec Dieu. Nous retrouvons ce même mot au chap. 4:5, traduit par «la prière». 4° La dernière forme de la prière consiste en actions de grâces, car celui qui sâadresse à Dieu par la foi, sait quâil a les choses quâil a demandées.
Ces demandes sâadressent à Dieu pour tous les hommes. Aucun nâest excepté. On voit ici quel rôle lâÃvangile doit occuper dans le fonctionnement de la maison de Dieu. Nâest-ce pas, en effet, le premier caractère de lâÃvangile, quâil sâadresse à tous, par la bouche de ceux qui font partie de cette maison et que le Seigneur envoie dans ce but? Non pas que ce soit lâAssemblée elle-même qui évangélise; le Seigneur a confié cette fonction aux dons quâIl a suscités, mais lâAssemblée participe par les prières à toute lâÅuvre précieuse que le Dieu Sauveur fait dans le monde par lâEsprit Saint.
Quel vaste champ dâactivité pour nos âmes! Toutes les formes de lâintercession y sont employées. Sâil y a beaucoup dâautres bonnes Åuvres, toute prière adressée à Dieu pour le salut des âmes, en est une. Combien de fois prions-nous dans la journée, ayant ce but devant nous? Dans quelle mesure réalisons-nous ce mot: «Priez sans cesse» quand il sâagit de «prier pour tous les hommes»?
«Pour les rois et pour ceux qui sont haut placés», dit lâapôtre. Les autorités du monde ne font que trop rarement partie des prières de lâAssemblée, et pourtant elles sont placées ici au premier rang quand il est parlé de tous les hommes. Nâest-ce pas à elles que nous devons, par lâintervention divine en grâce, de pouvoir mener une vie paisible et tranquille, dans laquelle nous puissions faire connaître au monde ce quâest «la piété» envers Dieu, et «lâhonnêteté» envers les hommes, qualités qui ne pourront se développer que dans une atmosphère tranquille? En des temps de persécution, ce témoignage paisible est entravé ou perdu. La foi et la fidélité qui peuvent aller jusquâà la mort, sont alors mises à lâépreuve par la tribulation. Dieu qui dirige comme il veut lâesprit des hommes (et dâhommes qui sont souvent pareils aux bêtes féroces) peut réprimer leurs instincts les plus cruels pour donner la paix à son peuple et favoriser lâextension normale de lâÃvangile dans une atmosphère de tranquillité.
Il est bien remarquable que la recommandation de prier pour ceux qui sont en dignité soit faite aux chrétiens sous le règne de Néron, le plus odieux, le plus cruel ennemi des saints, celui sous lequel tant de témoins de Christ, et Paul lui-même, ont subi le martyre. Pas un mot de blâme contre cet homme ne sort de la bouche de lâapôtre, qui ne le nomme même pas. Il ne proteste point contre sa violence dont à lâoccasion Dieu sâest servi pour remplir dâassurance le cÅur de ses bien-aimés (Apoc. 2:8-10) et les encourager par la récompense de la couronne de vie, en les préservant, pour un moment du moins, des dangers du déclin.
Mais ce nâest pas seulement en vue de jouir de la paix pour eux-mêmes ou pour rendre témoignage au monde de lâordre qui régit la maison de Dieu, que les chrétiens sont exhortés à prier pour tous les hommes. Lâapôtre ajoute: «car cela est bon et agréable devant notre Dieu Sauveur». Câest aussi en vue dâobtenir son approbation à Lui que les saints font ces demandes. «Notre Dieu Sauveur» le veut ainsi. Lâapôtre ne dit pas: Le Dieu Sauveur. Il est Celui qui a commencé par se faire connaître à nous comme tel; câest à Lui que nous appartenons; Il est entièrement pour nous. Nous avons donc toute hardiesse pour lui faire ces demandes. Quand nous demandons le salut du pire dâentre les pécheurs, nous savons que nous demandons une chose parfaitement agréable à notre Dieu. Il veut que tous les hommes soient sauvés. Il ne sâagit pas ici de ses conseils et de son propos arrêté, mais de ses voies dâamour envers tous les hommes sous lâÃvangile. Il veut. Nous lâavons déjà dit: le seul obstacle au salut de tous les hommes nâest pas du côté de Dieu, mais provient, chez lâhomme, dâune volonté qui repousse résolument celle de Dieu et sây oppose (Luc 13:34; Jean 5:40). Dieu veut, non seulement que tous soient sauvés, mais arrivent à la connaissance de la vérité. Connaître la vérité, câest, à la fois, connaître Christ, connaître la Parole qui nous le révèle, connaître ce que Dieu est, connaître ce que nous sommes. Cette connaissance nous force à nous jeter dans ses bras, comme de pauvres êtres perdus, et à trouver en Lui notre seule ressource comme Dieu Sauveur.
Or cette vérité était, dans une mesure, déjà connue sous la loi qui proclame un seul Dieu. Câest à ce Dieu-là que le pécheur doit venir; mais comment venir à Lui? Lâhomme pécheur est incapable de sâapprocher de Dieu. Ici intervient la vérité chrétienne, proclamant quâil y a «un seul médiateur entre Dieu et les hommes, lâhomme Christ Jésus». Il est venu ici-bas comme homme, pour rendre Dieu accessible à tous. Cet arbitre, Job déclarait quâil nâexiste pas: «Il nây a pas entre nous un arbitre (ou médiateur) qui mettrait sa main sur nous deux» (Job 9:33). Mais il faut que Job apprenne, en type du moins, que cet arbitre existe: «Sâil y a pour lui un messager», dit Ãlihu, «un interprète, un entre mille, pour montrer à lâhomme ce qui, pour lui, est la droiture, Il lui fera grâce, et il dira: Délivre-le pour quâil ne descende pas dans la fosse: Jâai trouvé une propitiation» (Job 33:23-24). Or ce Médiateur est venu dans la personne de Christ, lâhomme Christ Jésus qui a entrepris la cause des pécheurs et a trouvé une propitiation, sâétant «donné en rançon pour tous».
Il était le seul qui pût remplir les conditions requises pour nous réconcilier avec Dieu, car 1° Il est devenu homme pour rendre le «seul Dieu» accessible à tous. 2° Il est devenu homme pour se donner lui-même en rançon pour tous, et câest la propitiation. 3° Il a laissé sa vie en rançon pour plusieurs (Math. 20:28) et câest lâexpiation. â Quant à la propitiation, elle est faite pour tous. Tous peuvent sâapprocher de Dieu. Christ a donné une rançon, une somme entière, totale, égale en nombre et en valeur à la dette quâil sâagit de payer. Tous peuvent venir et sâen prévaloir. Dieu a accepté la rançon. Il ne sâagit plus pour le pécheur que de venir et de le croire. Quant à lâexpiation, elle nâest la part que des plusieurs qui ont cru. Dans ce cas, la rançon est considérée comme ayant été payée pour chaque croyant individuellement, ce qui lâassimile à lâexpiation et à la substitution.
Cette vérité (v. 4), Dieu lâavait confiée à lâapôtre (v. 7) quâIl avait établi pour cela. Elle est ensuite appuyée et soutenue par la conduite de lâAssemblée dans ce monde (3:15). Le temps était venu pour rendre ce témoignage au milieu des nations et Paul avait été établi comme prédicateur, apôtre et docteur, pour proclamer que ces choses pouvaient être acquises par la foi et que la vérité, toutes les pensées de Dieu, avait maintenant été révélée en Christ.
V. 8-15
Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, élevant des mains saintes, sans colère et sans raisonnement. De même aussi, que les femmes se parent dâun costume décent, avec pudeur et modestie, non pas de tresses et dâor, ou de perles, ou dâhabillements somptueux, mais par de bonnes Åuvres, ce qui sied à des femmes qui font profession de servir Dieu. Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission, mais je ne permets pas à la femme dâenseigner ni dâuser dâautorité sur lâhomme; mais elle doit demeurer dans le silence; car Adam a été formé le premier, et puis Ãve; et Adam nâa pas été trompé; mais la femme, ayant été trompée, est tombée dans la transgression; mais elle sera sauvée en enfantant, si elles persévèrent dans la foi et lâamour et la sainteté, avec modestie.
En disant: «Je veux donc», lâapôtre revient à ce quâil a dit dâune manière générale au premier verset. Il ne demande plus «quâon fasse des supplications», mais il spécifie qui doit les faire, câest-à -dire les hommes et non pas les femmes. Ces dernières ne peuvent pas se produire au dehors. Leur attitude est tout autre; celle des hommes en revanche est publique. La prière nâest pas lâexercice dâun don, car beaucoup dâhommes ne possèdent pas ce dernier et Dieu ne leur en recommanderait pas lâexercice. La prière est une attitude et lâexpression dâun état dââme devant Dieu, lequel peut sâexercer en présence de tous, mais seulement de la part des hommes. Ces mots: «en tout lieu» indiquent quâil sâagit bien ici de prières en public, et (comme le sujet de cette épître est lâordre divin de la maison de Dieu quand il était encore, comme au temps des apôtres, dans sa plénitude originelle) quâil sâagit de prières dans tous les lieux où cette maison se rassemble. Il va sans dire quâil nâest aucunement question ici de la maison, foyer et abri de la famille, car les prières de lâhomme aussi bien que celles de la femme y ont une entière liberté de sâexercer, la femme gardant du reste en cela, comme en toutes choses, la position de dépendance que Dieu lui a assignée vis-à -vis de son mari. Il va sans dire, encore, quâune telle prescription nâa rien à faire avec les «églises» dâaujourdâhui, ainsi nommées par les hommes, et où la «volonté» de lâapôtre exprimée ici ne serait ni tolérée, ni même dâexécution possible.
Lâapôtre ajoute: «Ãlevant des mains saintes, sans colère et sans raisonnement». Ces paroles indiquent quâil est certains états dââme qui sont incompatibles avec la prière dans la maison de Dieu qui est lâassemblée du Dieu vivant. La sainteté de Dieu ne pourrait admettre de telles prières, car tout ce qui est en contradiction avec la pureté, la paix et la foi dans le cÅur, rend inapte à la prière et ne peut trouver accès devant Dieu.
Lâapôtre en vient maintenant au rôle des femmes dans la maison de Dieu. La pudeur et la modestie doivent être représentées chez elles par un costume décent et non par les ornements luxueux que recherchent les femmes du monde. Ainsi la tenue de la femme chrétienne la fait reconnaître aussitôt et ce témoignage est bien autrement important que des paroles. à cette attitude, pour ainsi dire négative, sâajoute le témoignage actif des «bonnes Åuvres». Sur ce dernier sujet nous en référons à ce qui en est dit dans notre «Ãtude sur lâépître à Tite», p. 33-35. Bornons-nous à répéter quâune bonne Åuvre peut être faite envers Christ, envers les saints, ou envers tous les hommes et que les bonnes Åuvres sont exclusivement le fait du nouvel homme, des membres de la famille de Dieu. Toute Åuvre accomplie par lâhomme inconverti ne peut être quâune «Åuvre morte» ou une «mauvaise Åuvre».
La tenue et les bonnes Åuvres conviennent donc «à des femmes qui font profession de servir Dieu». Câest ici que lâon peut saisir un des côtés du grand sujet de cette épître. Il sâagit de la profession chrétienne; seulement dans la première épître à Timothée elle nâest nullement séparée, comme dans la seconde épître, de la réalité de la vie divine dans lââme. La réalité de cette profession doit se montrer chez la femme dans sa tenue et dans son activité. Nous trouvons en 1 Pierre 3:1-6, un tableau et des exhortations semblables. Ici, au v. 11, nous trouvons dâautres recommandations adressées à la femme chrétienne; elle est appelée à faire des progrès dans la connaissance de la Parole: «Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission». Beaucoup de femmes chrétiennes manquent aujourdâhui à cette injonction, préférant une activité extérieure plus ou moins agitée à lâattitude silencieuse dâune Marie, assise aux pieds de Jésus pour lâécouter. Marthe parlait et se faisait reprendre, Marie apprenait en toute soumission. Ah! combien peu ces choses sont réalisées à mesure que le mal qui aboutira à lâapostasie finale, gagne et sâétend comme une lèpre dans la maison de Dieu! Des femmes chrétiennes «parlent en tout lieu», sâenorgueillissent dâenseigner au lieu de sâen humilier comme dâune coupable usurpation et dâune désobéissance positive au commandement du Seigneur. Pour qui est soumis à la parole de Dieu, câest la plus audacieuse violation par la femme de lâordre prescrit pour la maison de Dieu. Nous ne parlons ici, cela va sans dire, que de la femme chrétienne ou tout au moins de la femme professant le christianisme et, par conséquent, responsable de se soumettre à la Parole. Quant à la femme du monde, comment songer à lâastreindre à une règle divine quâelle ignore et ne peut suivre? La femme «doit demeurer dans le silence»; câest son devoir et son obligation. Lâapôtre en donne deux raisons péremptoires. La première est la prééminence dâAdam sur Ãve. Il a été «formé le premier». Ensuite est venue la femme, tirée de lui, et formée comme une aide qui lui corresponde, car, dit lâÃternel Dieu, «il nâest pas bon que lâhomme soit seul». Ainsi la femme est devenue os des os et chair de la chair dâAdam.
La seconde raison, câest que ce nâest pas Adam qui a été trompé, mais Ãve, et que cette dernière est tombée dans la transgression. Au lieu dâêtre une aide pour lâhomme, elle a été lâinstrument de Satan pour le séduire et lâamener à désobéir.
Mais, ajoute lâapôtre, la femme (non les femmes croyantes) sera sauvée en enfantant. Il y a salut pour elle, quoiquâelle porte, dans le travail et les douleurs de lâenfantement, une conséquence perpétuelle de sa faute. Mais les douleurs de lâenfantement ne sont pas un arrêt prononcé sur la vie de la femme. En mettant un enfant au monde, cette vie, loin dâêtre condamnée, est plutôt préservée. Mais il y a des promesses positives pour les femmes chrétiennes (de là ce mot: «si elles persévèrent), une vie de persévérance dans la foi qui se prévaut des promesses de Dieu; dans lâamour qui est le caractère même de Dieu montré dans notre vie pratique; enfin dans la sainteté qui est la séparation pour Dieu de tout mélange avec le caractère du monde; une vie présentant les caractères précieux de modestie qui sont dépeints dans ce passage, est une garantie donnée par Dieu lui-même que la femme chrétienne sera préservée au milieu des dangers de lâaccouchement. Toutefois nâoublions pas que, si les femmes chrétiennes ne persévèrent pas dans ces choses, il peut y avoir envers elles une discipline qui les prive des avantages que Dieu leur accorde en vue des dangers de lâenfantement.