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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/1-timothy-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-15
Verset 1
Lâintercession pour tous les hommes (1-8)
Paul ne voulait pas seulement donner des conseils à Timothée sur son attitude à lâégard des fausses doctrinesâ¯; il avait diverses recommandations à lui faire concernant la vie intérieure de lâÃglise elle-même.
Il passe à ce sujet par un donc qui nâintroduit pas précisément une conclusion logique de ce qui précède, mais qui rattache le nouveau sujet quâil aborde à ce quâil a dit (1 Timothée 1.3 suivants) de la raison pour laquelle il a laissé son disciple à Ãphèse.
Il commence par des instructions relatives aux assemblées.
Les prières doivent y tenir la principale place. Ce sont elles que lâapôtre recommande en premier lieu.
Il désigne ces prières à faire par des noms divers qui répondent à tous les besoins, selon les circonstances (comparer Philippiens 4.6). Aux prières ordinaires, aux supplications qui sont des demandes positives et plus instantes auprès de Dieu dans les temps mauvais, lâapôtre veut quâon ajoute des intercessions, non seulement pour des frères en la foi, mais pour tous les hommes.
Les chrétiens doivent être animés de cette charité qui ne connaît pas de limites, de cette sympathie pour tous les maux, à qui rien dâhumain ne reste étranger. Et si une Ãglise plaide ainsi devant Dieu la cause de tous, lui demandant le salut de tous (1 Timothée 2.4), elle doit aussi, sensible aux bénédictions que dâautres reçoivent, adresser à Dieu au nom de tous des actions de grâces.
On comprendra mieux lâimportance de ces préceptes, si lâon se représente lâétat du monde dâalors. La connaissance dâun seul Dieu, qui aime tous les hommes, qui les appelle tous au salut (1 Timothée 2.3 et 1 Timothée 2.5)â¯; le sentiment dâune misère commune qui ne pouvait trouver de remède que dans la grâce dâun Sauveur mort pour les péchés du monde entierâ¯: (1 Jean 2.2) câétaient là des vérités parfaitement ignorées, en dehors du christianisme.
Même les Juifs, dans leur étroit particularisme, nâavaient pas su les trouver dans les Ãcritures de lâAncien Testament, où elles sont pourtant clairement énoncéesâ¯; et les faux docteurs judaïsants, qui cherchaient à propager leurs erreurs dans les Ãglises dâAsie, ne pouvaient quâobscurcir encore ces grandes et précieuses vérités. LâÃglise devait les mettre en évidence, et cela, par des actes solennels de son culte, par ses prières, plus impressives que tous les enseignements.
Mais qui ne voit combien ces recommandations sont nécessaires pour tous les temps, en présence de lâégoïsme du cÅur humain, si porté à les oublierâ¯? Elles sont inspirées par un esprit missionnaire qui se manifestera avec puissance dans toutes les Ãglises où elles seront fidèlement mises en pratique.
Verset 2
On ne saurait prier «â¯pour tous les hommesâ¯Â» sans le faire spécialement pour ceux qui les gouvernent et desquels dépend dans une si grande mesure le bonheur ou le malheur de tous.
Lâordre extérieur, maintenu par les autorités, est un bienfait de Dieuâ¯; câest le seul moyen de mener une vie paisible et tranquille et le chrétien doit apprécier hautement ce bien. Il doit prier pour ceux qui le dispensent, alors même quâils ne lui paraîtraient que fort peu dignes de son intérêt, ce qui était bien le cas des autorités païennes du temps de lâapôtre. Au reste, il est évident que le premier objet de ces prières pour les rois et ceux qui sont en dignité, doit être leur conversion à Dieu (1 Timothée 2.4).
Verset 4
Ces prières pour tous sont une chose bonne et agréable à Dieu.
Cette pensée est pour le chrétien le motif suprême de toutes ses actions. Mais lâapôtre ajoute à cette considération la raison pour laquelle cela est agréable à Dieuâ¯: câest que, dans sa miséricorde infinie, il veut le salut de tous les hommes et quâainsi il daigne associer à son amour et à son Åuvre ceux que déjà il a sauvés (Dieu notre Sauveur, 1 Timothée 1.1, note).
Cet enseignement si clair et si beau que Dieu veut le salut de tous les hommes, il faut se garder de lui faire violence pour lâaccommoder à lâesprit dâaucun système (comparer 2.11).
Dire avec nos réformateurs que Paul a en vue ici tous les peuples, toute les classes (parce quâil vient de parler des rois) et non les individus, câest se mettre en opposition avec la recommandation renfermée à 1 Timothée 2.1 et briser lâunité de la pensée apostolique.
Distinguer un conseil universel de Dieu, qui se manifeste par lâappel adressé à tous au moyen de lâÃvangile et un conseil particulier, qui nous reste caché, câest une pure contradiction, qui ôte à ces paroles toute leur vérité et leur sincérité.
Mais puisque, dâune autre côté, il est bien évident que les hommes ne parviennent pas tous à la connaissance de la vérité, ces paroles nous obligent à reconnaître que la condamnation des impies, comme toute opposition à la volonté de Dieu, comme la première chute de lâhomme, renferme pour nous un mystère impénétrable.
Mais au-dessus de ce mystère plane une double vérité, qui ressort clairement de la pensée de notre passage, câest que, dâune part, ceux qui se perdent ne pourront attribuer leur ruine quâà eux-mêmes et non à Dieuâ¯; et que, dâautre part, le salut des élus de Dieu sera reconnu comme lâÅuvre de sa libre grâce. De toutes manières, à Dieu sera la gloire et à lâhomme pécheur la confusion.
Verset 5
Dieu unique, Dieu de tous également (Romains 3.29â¯; Romains 3.30). Cette pensée doit motiver la précédente, comme lâindique le car.
Médiateur pour tous. Comment il lâa été, lâapôtre lâenseigne ici même (1 Timothée 2.6â¯; comparez Hébreux 9.14â¯; Hébreux 9.15). Ãtablir entre Dieu et les homes dâautres médiateurs, soit sur la terre, soit dans le ciel, câest donner un démenti à cette parole et renier en partie Jésus-Christ et son Åuvre.
Ce mot de Médiateur ne se trouve, sous la plume de Paul, quâici et Galates 3.19â¯; Galates 3.20. Mais lâépître aux Hébreux lâemploie plusieurs fois (Hébreux 8.6â¯; Hébreux 9.15â¯; Hébreux 12.24).
Lâapôtre accentue particulièrement lâhumanité de Jésus-Christ, parce quâil ne pouvait être médiateur quâen étant homme. Il fallait quâil appartint à la fois aux deux parties quâil devait réconcilier dans sa personne (Hébreux 2.14â¯; Hébreux 4.15). Par son humanité, il est le second Adam, la souche dâune humanité nouvelle, «â¯le Fils de lâhommeâ¯Â» (Matthieu 8.20, note).
Ainsi encore lâapôtre confirme lâidée dâun salut pour tous, accompli en Jésus-Christ.
Verset 6
Matthieu 20.28. La rançon était le prix que lâon payait pour racheter les esclaves ou les prisonniers de guerre. Celle que Christ a payée, câest sa propre vie (2.14â¯; 1 Pierre 1.18â¯; 1 Pierre 1.19, etc.).
Encore ici lâapôtre répète que la rançon payée par Christ, selon lâintention de Dieu (1 Timothée 2.4) est suffisante pour tous.
Grecâ¯: «â¯Témoignage (réservé) à ses propres tempsâ¯Â» Le rachat de lâhumanité, par la rançon de Jésus-Christ, ne pouvait être témoigné, prêché quâen son temps, câest-à -dire après quâil eut été accompli selon le plan de Dieu (1 Timothée 6.15â¯; 1 Timothée 1.3â¯; Galates 6.9â¯; Actes 17.26â¯; Ãphésiens 3.5).
Verset 7
Le texte reçu ajoute à ces motsâ¯: je dis la vérité, ceux-ciâ¯: en Christ, empruntés à Romains 9.1.
Cette affirmation solennelle de son apostolat nâétait pas nécessaire pour Timothée, mais bien pour les adversaires.
Pour les instruire dans la foi et dans la vérité. Dâautres pensent que ces mots caractérisent la fidélité et la véracité avec laquelle Paul sâacquitte de son apostolat. Cette interprétation nâest pas admissible. Il sâagit de la foi comme élément subjectif de la vie chrétienne et de la vérité révélée, qui en est lâélément objectif. Paul en appelle à sa vocation comme prédicateur, apôtre et docteur (termes accumulés à dessein) des païens, pour prouver lâuniversalité du salut offert par lâÃvangile (1 Timothée 2.3), de même quâil en appelait naguère (1 Timothée 1.12-16) à sa conversion pour établir la gratuité de la miséricorde de Dieu envers les plus grands pécheurs.
Ce genre dâargumentation a beaucoup de forceâ¯; car dans toute lâhistoire de son règne, câest par des faits que Dieu manifeste ses desseins et sa volonté.
Verset 8
Les hommes seuls, par opposition aux femmes (1 Timothée 2.9), selon la signification du mot grec. Il sâagit ici des assemblées publiques (1 Timothée 2.12).
Par ces mots lâapôtre revient à sa recommandation de 1 Timothée 2.1.
Dans toutes les assemblées et partout où ils se trouvent, puisque Dieu est partout présent pour les entendre.
Ces paroles prouvent aussi que dans lâÃglise apostolique tous les hommes, tous ceux qui avaient le don de la prière, étaient admis à offrir à Dieu les requêtes de lâassemblée. On ne connaissait point encore lâoffice exclusif du prêtre ou du pasteur.
Ãlever les mains en priant, comme pour recevoir de Dieu ce quâon lui demande, était un usage israélite (Psaumes 28.2â¯; Psaumes 44.21â¯; Psaumes 141.2).
Ces paroles semblent indiquer que les premiers chrétiens avaient la même coutume. Mais, ce qui est plus important, ces mains doivent être pures (grecâ¯: «â¯saintesâ¯Â») et le cÅur libre de passions. La prière est parfaitement incompatible avec les mauvais sentiments du cÅur et avec les divisions au sein dâun troupeau.
Verset 9
Elles doivent être modestes et sans luxe dans leur mise, parées de bonnes Åuvres, silencieuses dans les assemblées, soumises à leurs maris (9-12).
Paul motive cette attitude de la femme par le fait quâelle a été créée pour lâhomme et non lâhomme pour la femme et aussi par le fait que la femme a été cause de la chute ; toutefois elle se relève en sâacquittant des fonctions de la maternité et en remplissant les devoirs de la vie chrétienne (13-15).
Tenue des femmes dans lâÃglise (9-15)
Verset 10
Selon les mÅurs orientales, câétait déjà une grande liberté pour les femmes que de paraître dans des assemblées publiques.
Les apôtres avaient donc raison de désirer quâelles évitassent dans leur mise tout ce qui aurait pu prêter à la calomnie de la part des adversaires de la foi (1 Pierre 3.3-5), et quâen général leur vie fût ornée, non des objets de luxe, aliments de la vanité, mais de bonnes Åuvres, servant à lâédification.
Il serait peu conforme à lâÃvangile, qui est la loi de la liberté, de vouloir astreindre les femmes chrétiennes à observer à la lettre ces préceptes qui peuvent varier selon les temps, les mÅurs et les positionsâ¯; mais très certainement lâesprit de ces recommandations est universellement violé en nos temps Il est tout simplement scandaleux de voir une femme faisant profession de piété, qui cherche à attirer sur elle les regards par son luxe et qui se montre esclave de la mode.
Verset 12
Voir 1 Corinthiens 14.34, note.
Verset 13
Lâapôtre montre la destination de la femme dans ce que la Genèse (Genèse 2) nous raconte de sa création. Comme aide et compagne de lâhomme, elle devait, dès lâorigine et selon lâintention du Créateur, être dans la dépendance de son mari. Le même argument se retrouve ailleurs sous la plume de Paul (1 Corinthiens 11.8).
Verset 14
Dans lâhistoire de la chute (Genèse 3), plus encore que dans celle de la Création apparaît cette nature de la femme, plus faible, plus mobile, plus facilement ébranlée, qui justifie sa dépendance (comparer 2 Corinthiens 11.3).
Verset 15
Lâapôtre ne permet pas à la femme dâenseigner dans lâÃglise, ni dây déployer aucune activité publique (1 Timothée 2.11â¯; 1 Timothée 2.12).
En revanche, il lui assigne sa vraie place, soit dans le cercle de la famille, soit dans la vie chrétienne.
Ãtre mère, élever ses enfants pour le ciel, leur donner lâexemple de la foi, de la charité, de la sainteté, de la modestie, voilà sa destination. Par là , elle est affranchie de la malédiction prononcée sur elle après la chute (Genèse 3.1)â¯; ses douleurs, ses humiliations, ses renoncements deviennent pour elle des bénédictions et elle sera sauvée quoiquâelle soit le premier auteur du péché (1 Timothée 2.14).
Telle est lâexplication la plus habituelle de cette parole obscureâ¯: «â¯La femme sera sauvée par lâenfantementâ¯Â».
Dâautres commentateurs pensent quâil sâagit ici spécialement dâÃve (1 Timothée 2.13â¯; 1 Timothée 2.14) dont la postérité écrasera la tête du serpent (Genèse 3.15).
Ce quâil dit dâEve, le type de la femme, lâapôtre lâétend à tout son sexe. Cette transition est marquée dans lâoriginal par le passage subit du singulier au plurielâ¯: «â¯Elle (la femme) sera sauvée par lâenfantement, pourvu quâelles (les femmes) persévèrent dans la foiâ¯Â».
Quoi quâil en soit, il est évident que lâapôtre ne voit pas la cause du salut de la femme dans sa vocation de mère, puisquâil lui montre, comme à tout pécheur, le chemin du salut dans la foi, la charité, la sainteté et quâil lui demande de persévérer dans ces vertus en y joignant la modestie.
Il a recommandé celle-ci à propos du vêtement (1 Timothée 2.9)â¯; il la mentionne de nouveau, parce quâelle doit imprimer son caractère à tout lâêtre moral de la femme, à sa piété, à son activité chrétienne.