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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 18". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-18.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 18". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-46
V. 1-16 â Ãlie et Abdias
Pour la troisième fois, la parole de lâÃternel vient à Ãlie (v. 1; 17:2, 8); Ãlie obéit pour la troisième fois. La carrière de cet homme de Dieu est marquée par lâobéissance. Puisse-t-elle nous caractériser aussi! Une seule fois, Ãlie sâen va où son cÅur lui dit (19:3), et le fil de sa carrière est interrompu. Sans doute il se lève ensuite et se met en route à la parole de lâange (19:8), mais câest pour arriver en la présence de Dieu et y apprendre à se juger. Nous verrons plus tard que, malgré cela, Dieu nâa pas entièrement mis de côté son serviteur, car son expérience de lui-même a porté des fruits, et nous le retrouvons au chap. 21, devant Achab, et en 2 Rois 1, se présentant hardiment devant les messagers dâAchazia pour annoncer le jugement du roi dâIsraël.
«Va, montre-toi à Achab» (v. 1). Auparavant câétait: «Cache-toi au torrent du Kérith» (17:3). Ãlie obéit sans raisonner. Son obéissance provient dâune confiance implicite en Dieu, son autorité, sa puissance et sa bonté. Chaque désobéissance chez les chrétiens, provient du manque dâappréciation de ce que Dieu est.
«Je donnerai de la pluie sur la face de la terre». Cela nâempêche pas Ãlie de prier pour quâil pleuve (v. 42). Il est en pleine communion avec lâÃternel, ayant reçu la révélation de ses pensées et de son dessein, mais, pour être son instrument dans lâaccomplissement de ses voies de grâce, il faut dépendre de Lui. Dieu aurait pu donner la pluie sans Ãlie, ou par un autre que le prophète, mais il ne mettra jamais son sceau sur la désobéissance ou sur lâindépendance; et câest ce qui frappe si souvent de stérilité lâÅuvre des enfants de Dieu.
Tandis quâÃlie jouissait, au Kerith et à Sarepta, de lâabondance divine en un temps de disette, Achab (v. 3-6) met en jeu toutes ses facultés pour chercher à remédier au jugement de Dieu par les plans de la sagesse humaine. Il sâassocie Abdias, préposé sur sa maison, et occupant une place en vue à la cour du roi. «Abdias craignait beaucoup lâÃternel» (v. 3). Cela pourrait sembler suffire pour une marche fidèle, car «la crainte de lâÃternel est le commencement de la sagesse» (Prov. 9:10). Mais il nous est dit aussi: «Crains lâÃternel et éloigne-toi du mal» (Prov. 3:7). Et encore: «La crainte de lâÃternel, câest de haïr le mal» (Prov. 8:13). On peut craindre beaucoup lâÃternel, et cependant le déshonorer en étant associé au monde qui ne veut pas de Lui. Cette position peu franche se rencontre à chaque pas, au milieu de la chrétienté professante. Et cependant la piété dâAbdias lâavait poussé à secourir ceux qui étaient persécutés pour le nom de lâÃternel. «Il était arrivé, quand Jézabel exterminait les prophètes de lâÃternel, quâAbdias avait pris cent prophètes et les avait cachés par cinquante hommes dans une caverne, et les avait nourris de pain et dâeau» (v. 4). En un sens, son Åuvre nâavait pas été insignifiante. Cacher cent prophètes dont la tête était mise à prix et les nourrir, nâétait pas une petite chose, surtout de la part dâun homme en vue à la cour dâAchab.
Seulement â car il y a un «seulement» â Abdias dépendait dâAchab, et câétait le mal. Sâil avait Achab pour seigneur, comment pouvait-il se dispenser de suivre les ordres de son maître, et de témoigner par sa marche le contraire de ce que lui enseignait sa foi? Bien plus, lâalliance avec le monde fait nécessairement perdre peu à peu la vraie appréciation de ce quâil est. Le monde ignore volontairement le jugement de Dieu. Il en souffre, sans doute, comme Achab et son peuple, mais il nâa pas recours à Dieu pour en être délivré. Tous ses actes disent: Jâespère me tirer dâaffaire sans toi.
Même sâil «craint beaucoup lâÃternel» un croyant associé au monde ou dépendant de lui, agira nécessairement dâaprès ses principes, dâaprès ce que la Parole appelle «les éléments du monde». Ce croyant ignorera dâabord que le jugement de Dieu sur lâhomme est absolu et définitif, et que la colère de Dieu est déjà révélée du ciel sur lui. En second lieu, il cherchera à améliorer la condition de lâhomme placé sous ce jugement. Toutes les associations, toutes les unions de nos jours dans la chrétienté â et elles sont innombrables, ce qui nous dispense de les énumérer â nâont pas dâautre caractère. Les chers enfants de Dieu qui, comme Abdias, se «partagent le pays» avec Achab, pour y chercher de lâeau et du fourrage, manifestent dans leur marche les principes du roi impie et en encourent nécessairement la responsabilité.
Ãlie rencontre Abdias (v. 7-16). Cet homme pieux reconnaît le serviteur de lâÃternel et tombe sur sa face devant lui. Dâautres auraient passé peut-être de lâautre côté du chemin, gênés par cette rencontre compromettante. «Va, dis à ton seigneur: Voici Ãlie», telle est la parole du prophète. Ãlie, comme nous lâavons vu, était coutumier de ce mot, souvent entendu: «Va», et il allait. «Va», avait-il dit lui-même à la pauvre veuve sidonienne, qui sâen était allée et avait fait «selon la parole dâÃlie». Chez lâun comme chez lâautre, cela provenait de la foi qui obéit toujours. Mais où est la foi dâAbdias? Un croyant peut «craindre beaucoup lâÃternel» et avoir un cÅur incrédule. Abdias est consterné et épouvanté: «Et maintenant tu dis: Va, dis à ton seigneur: Voici Ãlie!» (v. 11, 14). Quand il sâagit dâobéir à Achab, Abdias ne fait aucune opposition; mais sâagit-il dâobéir à Dieu, il trouve des objections à sa Parole, présentée par le prophète. «Et il arrivera, dès que je mâen irai dâauprès de toi, que lâEsprit de lâÃternel te portera, je ne sais où; et je serai venu informer Achab, et il ne te trouvera pas, et il me tuera» (v. 12). Lui qui sâaccommode aux plans dâAchab pour trouver sa subsistance et éviter la mort, il ne sait pas se fier à lâÃternel et Lui remettre sa vie. Combien dââmes sont dans ce cas! Quand la parole de Dieu réclame dâelles une simple obéissance, vite elles lui trouvent des défauts. De là , soyez-en certains, proviennent en grande partie les raisonnements des enfants de Dieu qui, marchant dans un chemin de désobéissance, cherchent à esquiver lâobligation positive dâobéir, en se persuadant que la Parole se contredit ou manque de clarté: «Tu dis: Va, dis à ton seigneur: Voici Ãlie!... Et il arrivera que lâEsprit de lâÃternel te portera je ne sais où». De là vient aussi le manque dâaffranchissement des âmes liées à cet état de choses. Elles ont peur, peur de lâopinion du monde, peur des difficultés, peur de la mort: «Il me tuera».
«Et maintenant tu dis... Voici Ãlie!» Cette venue dâÃlie, comme nous le verrons dans la suite de ce chapitre, était la délivrance du petit résidu dâIsraël, par le jugement des prêtres de Baal. Elle était aussi le signal de la fin du jugement de Dieu sur son peuple; elle annonçait les bénédictions qui en seraient la suite: «Va, montre-toi à Achab, et je donnerai de la pluie sur la face de la terre» (v. 1). Cette annonce de la venue dâÃlie pouvait-elle contenir, pour un fidèle, autre chose que de la joie? Comme les sept mille hommes qui nâavaient pas fléchi le genou devant Baal, devaient se réjouir à cette nouvelle: «Voici Ãlie!» Câétait pour eux la fin de longues souffrances, lâespoir certain de temps meilleurs. Mais il ne peut en être ainsi pour Abdias. Il est trop engagé avec le monde pour se réjouir dâen voir briser le joug. Nâen est-il pas de même aujourdâhui, quand on présente aux chrétiens lâapparition dâun plus grand quâÃlie? Nous ne parlons pas de sa venue pour enlever les saints, mais de son apparition pour leur distribuer les récompenses et exercer le jugement sur le monde. Ces âmes pourraient-elles dire quâelles «ont aimé son apparition»? (2 Tim. 4:8). Peuvent-elles, comme les anciens de lâApocalypse, nâavoir, devant tout lâappareil du jugement, que lâadoration et lâhommage de leurs couronnes jetées devant le trône? Abdias ne connaissait pas cette assurance. Il ne voyait que le sort qui lâattendait de la part du roi, sort tenu par lui, grâce à son manque de foi, pour plus certain que la délivrance: «Il me tuera!»
On rencontre en Israël bien des caractères divers, en ces jours déplorables pour la foi et le témoignage. Ce nâest plus un temps de puissance spirituelle, où les bien-aimés du Seigneur, groupés autour de Lui, entrent résolument dans le conflit. Ce sont des jours de faiblesse où les fidèles sont persécutés et se cachent, ne pouvant plus, comme témoignage collectif, tenir tête au mal. En somme, Ãlie seul est un témoin. Et Abdias? Sans doute, il montre sa piété en pourvoyant secrètement aux besoins des saints, et câest un dévouement reconnu de Dieu, mais être le messager dâÃlie (de Christ) auprès du monde, cela dépasse son courage. Et cependant Dieu lui disait: Va! On se déchargerait volontiers sur tout autre de la responsabilité que nous impose la parole de lâÃternel; car, comment faire? Aller dire à Achab: «Voici Ãlie», ne serait-ce pas blâmer ouvertement lâapostasie du roi? Et comment parler ainsi, quand on ne lâa jamais fait auparavant?
Puis, voyez encore! Dans cet état dâasservissement au monde, on sent le besoin de se disculper, en se rendant témoignage à soi-même: «Nâa-t-on pas rapporté à mon seigneur ce que jâai fait quand Jézabel tuait les prophètes de lâÃternel, comment jâai caché cent hommes des prophètes, par cinquante hommes dans une caverne, et je les ai nourris de pain et dâeau?» (v. 13). Combien de chrétiens font eux-mêmes rapport de leur Åuvre, de leur activité, de ses résultats, donnant ainsi le change à eux-mêmes et aux autres sur leur condition morale! Abdias ajoute: «Ton serviteur craint lâÃternel dès sa jeunesse» (v. 12), et câétait vrai, mais il nâappartenait pas à Abdias de le constater. Dieu sâétait servi de lui, même dans la fausse position quâil occupait et, il pouvait en avoir la certitude, lâÃternel nâoublie pas un verre dâeau donné à lâun de ces petits, mais combien il aurait été plus agréable à Dieu de voir Abdias, plein de confiance et dâobéissance, aller sur Son ordre sâacquitter auprès du roi de la mission qui lui était confiée!
Nous nous sommes étendus sur le caractère dâAbdias, à cause de son application actuelle; que Dieu nous donne à tous dâêtre attentifs à ce que cet exemple nous enseigne! Ãlie rassure ce pauvre cÅur craintif et tremblant (v. 15, 16). Aussi vrai quâil se tient devant lâÃternel, il se montrera à Achab le jour même, car il nâa rien à craindre; Dieu est avec son serviteur; quâest-ce que la puissance du roi devant celle de Dieu?
V. 17-46 â Ãlie devant les prêtres de Baal
Achab va à la rencontre dâÃlie (v. 17-20); il accuse le serviteur de Dieu dâêtre «celui qui trouble Israël». Câest ainsi que le monde considère lâaction des témoins du Seigneur. Annoncer lâinévitable jugement, déclarer quâil nây a de ressource contre lui quâen Dieu lui-même, tenir ferme pour lâÃternel en présence du mal, câest en effet remuer le monde qui sâendort dans une fausse sécurité et ne veut pas être troublé dans son sommeil. «Celui qui le trouble, câest toi et la maison de ton père», dit le prophète. «Abandonner les commandements de lâÃternel», voilà la vraie cause du trouble, car «il nây a point de paix pour les méchants».
«Envoie, dit Ãlie à Achab, rassemble vers moi tout Israël à la montagne du Carmel». Et «Achab envoya à tous les fils dâIsraël, et rassembla les prophètes à la montagne du Carmel» (v. 19, 20). Dieu le veut; quâAchab le veuille ou ne le veuille pas, il faut que la chose sâaccomplisse. Mais, sans doute, il ne peut venir à la pensée de ce roi impie que sa religion avec ses huit cent cinquante prophètes ne soit rien, vis-à -vis dâun seul prophète de lâÃternel!
«Ãlie sâapprocha de tout le peuple, et dit: Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés? Si lâÃternel est Dieu, suivez-le; et si câest Baal, suivez-le! Et le peuple ne lui répondit mot» (v. 21). Israël, sous le joug dâune religion idolâtre, suivait Baal, sans renier positivement lâÃternel. Il hésitait entre les deux côtés. Câest un des caractères de la religion du monde. Sans doute, le nombre de ceux qui marchent dans lâincrédulité ouverte augmente journellement, mais dâautres ne renient ni la foi, ni lâimpiété, trouvant de bonnes raisons pour les deux, palliant le mal, objectant au bien. Ce sont les indifférents qui sâabstiennent de choisir entre les deux partis, et qui, lorsquâun Ãlie leur parle, ne répondent mot.
Le prophète commence par prendre seul position pour lâÃternel (v. 22) en face des quatre cent cinquante prophètes de Baal. Il propose au peuple (v. 23, 24) un signe que lâÃternel seul pouvait produire et qui avait un sens profond: «Le dieu qui répondra par le feu, lui, sera Dieu». Il ne sâagit pas ici du feu du ciel, tombant en jugement sur les hommes, comme cela arriva plus tard à lâappel du prophète (2 Rois 1:10), mais du feu tombant sur lâholocauste.
Baal ne répond pas (v. 25-29). Avec quelle ironie le prophète traite cet objet inerte, par lequel Satan exerçait son abominable influence sur le cÅur des hommes! Le sang des faux prophètes coule (v. 28), mais ni leur sang, ni celui de lâhomme ne pouvait expier le péché dâIsraël, ou ouvrir le ciel à ce pauvre peuple!
Deux religions sont en présence: celle dâÃlie et celle de Baal, car la troisième, celle dâIsraël, participait des deux. En public, ces deux religions semblaient avoir le même sacrifice. Comment les distinguer? Lâun des taureaux doit être consumé par le feu du ciel, lâautre pas. à cela lâon pouvait reconnaître le vrai Dieu; à cela aussi le peuple pouvait apprendre à se connaître, pour se convertir à repentance.
Ãlie dit: «Approchez-vous de moi» (v. 30). Il était alors, comme Christ le fut en perfection, le représentant de Dieu sur la terre. En restant loin, Israël ne pouvait être témoin de ce que Dieu allait faire. Ãlie répare lâautel renversé (v. 31, 32). Les douze pierres représentaient les douze tribus, le peuple tout entier devant Dieu. Le prophète rend témoignage, en un temps de ruine, à lâunité du peuple, comme les témoins dâaujourdâhui, à lâunité du corps de Christ. Ãlie agit, non comme ferait un homme sectaire, mais par la foi en la profonde réalité de cette unité que Dieu avait établie au commencement. Extérieurement lâautel était renversé, câest-à -dire quâIsraël comme un tout, nâexistait plus. Mais il suffisait dâun seul homme pour témoigner, avec son autel de douze pierres, que ce que Dieu avait établi au commencement demeurait à toujours. Il en est de même aujourdâhui. Ne nous lassons pas de rendre témoignage au fait quâil y a pour nous un seul corps et un seul Esprit, comme il y avait pour Ãlie un autel de douze pierres. Ceux qui proclament cette vérité seront toujours en petit nombre; peut-être resteront-ils seuls, comme Ãlie, mais quâimporte le nombre, si ce témoignage de Dieu nous a été confié, comme il le fut à Ãlie, au milieu de lâapostasie générale?
Lâholocauste était la victime présentée à Dieu pour le peuple. Le feu du ciel, le jugement divin, tombe et consume tout, le sacrifice, le bois, et lâautel lui-même, en ne laissant rien subsister (v. 38). LâÃternel marquait ainsi quâil nây avait quâune seule offrande qui pût faire connaître le vrai Dieu, lâoffrande sur laquelle son jugement était tombé. Chaque Israélite, assistant à ce spectacle, pouvait apprendre en même temps ce qui lui était dû et que le peuple, représenté par les douze pierres de lâautel, ne pouvait subsister devant le jugement de Dieu. Mais, merveille de la grâce! si le peuple assistait à son propre jugement et se voyait consumé avec lâholocauste, il nâétait pas atteint lui-même. Le sacrifice est consumé, le peuple est consumé avec le sacrifice, mais le jugement sans miséricorde sur ce qui le représente devant Dieu, le met en liberté pour jouir de sa délivrance. Câest ainsi que nous aussi nous pouvons dire: «Notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché» (Rom. 6:6).
La sécheresse et la famine avaient été un jugement dâavertissement sur Israël égaré, Dieu se faisant ainsi connaître partiellement par ses voies, mais le peuple ne connaît réellement Dieu, dans la plénitude de son Ãtre, que lorsque le feu du ciel consume lâholocauste et lâautel.
Ãlie avait deux désirs: que Dieu fût glorifié et que le peuple apprît à le connaître. «Ãternel, Dieu dâAbraham, dâIsaac, et dâIsraël, quâil soit connu aujourdâhui que toi tu es Dieu en Israël, et que moi je suis ton serviteur, et que câest par ta parole que jâai fait toutes ces choses. Réponds-moi, Ãternel, réponds-moi, et que ce peuple sache que toi, Ãternel, tu es Dieu, et que tu as ramené leur cÅur» (v. 36, 37). Ce double résultat se produit: le peuple, délivré par la puissance divine, reconnaît lâÃternel, tourne son cÅur vers Lui, et Lui rend hommage!» «Tout le peuple le vit; et ils tombèrent sur leurs faces, et dirent: LâÃternel, câest lui qui est Dieu! LâÃternel, câest lui qui est Dieu!» (v. 39).
«Et Ãlie dit à Achab: Monte, mange et bois, car il y a un bruit dâune abondance de pluie» (v. 41). Le bruit de la pluie est là , mais lâoreille dâÃlie, ou plutôt sa foi seule, le perçoit. «Achab monta pour manger et pour boire». Il est sans force contre Dieu, un instrument dont lâÃternel dispose à son gré. Tout impie quâil est, il est obligé dâobéir. Lui qui avait dit: «Tu troubles Israël», ne peut rien contre la terrible humiliation qui lui est infligée, en voyant égorger devant lui tous les prêtres de son faux dieu. Mais quelle importance avait après tout ce roi profane? Il ne sâagissait pas de son salut, dont il ne se souciait nullement, mais du salut du peuple de Dieu tout entier.
Ãlie monte au sommet du Carmel. Sa patience sort victorieuse de lâépreuve; sa foi a une Åuvre parfaite. La pluie de bénédiction arrive, après que le jugement de Dieu est tombé sur lâholocauste et seulement après quâIsraël, en présence de ce fait, a reconnu lâÃternel et tourné son cÅur vers Lui. On cherche de nos jours lâabondance de pluie sans que la conscience ait été atteinte. Ce désir ne peut être couronné dâun résultat. La pluie nâétait donnée à Israël quâà la suite de lâÅuvre de Dieu pour eux et de son Åuvre en eux.
La main de lâÃternel est sur Ãlie qui, les reins ceints, court devant Achab.
Résumons encore en quatre mots le beau caractère de cet homme de Dieu. Nous le ferons dâautant plus volontiers que nous allons assister à une scène qui ne témoigne plus de la puissance du Saint Esprit chez le prophète.
Avec une entière séparation du mal qui lâentoure, Ãlie ne montre aucune préoccupation de lui-même, aucun désir dâêtre personnellement reconnu. Il se tient devant lâÃternel, écoute sa Parole, lui obéit, vit en toutes choses dans Sa dépendance. Il dépend de Dieu pour sa subsistance, pour porter la grâce aux nations, pour tenir tête à lâennemi, pour rendre témoignage, pour exercer la puissance divine en retenant ou en donnant la pluie, mais avant toutes choses, pour faire tomber le feu du ciel sur lâholocauste et juger le monde. Il sâattend à lâÃternel, marche avec Lui, et sera, comme Ãnoch, élevé dans la gloire. La parole de lâÃternel, lâAnge de lâÃternel, lâÃternel lui-même, parlent à Ãlie; lui, il parle à Dieu, et Dieu lâécoute. Ãlie est un ami de Dieu (17:22; 18:38, 44). Ãlie est une lettre de Christ. Mais, où le Seigneur ne faillit jamais, cet homme de Dieu a failli, et câest ce que nous allons considérer.