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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-46
1 Ã 19
Ãlie se montre à Achab.
Dans la troisième année. On peut compter les trois années depuis la dernière date indiquée, 1 Rois 17:7, le départ du torrent de Kérith; de cette manière, il nây a pas contradiction avec la tradition juive mentionnée dans le Talmud, qui compte trois ans et demi de sécheresse, non plus quâavec Luc 4:25 et Jacques 5:17. Lâon donne dans ce cas au séjour près du Kérith la durée dâune année entière. Mais lâon peut dater les trois ans du commencement de la sécheresse. Dans ce sens on arrive difficilement à une durée de trois années et demie, et si lâon ne veut pas admettre que cette donnée soit inexacte, il ne reste quâà ajouter aux trois années de sécheresse proprement dite lâété qui avait précédé la première saison dâautomne où la pluie régulière avait fait défaut.
Montre-toi à Achab. Ãlie nâavait pas demandé une sécheresse de trois ans et demi, mais dâune manière générale une sécheresse. La durée du fléau devait dépendre de lâattitude du roi et du peuple. Dieu, qui lit dans les cÅurs, juge que maintenant le moment est venu de rendre la pluie au pays.
Samarie. La résidence royale elle-même souffrait, et le mal devait être terrible pour que le roi se mît en personne à la tête de ceux qui cherchaient à y remédier.
Comment un homme qui craignait fort lâÃternel avait-il été maintenu dans un poste de confiance au sein dâune cour pareille ? La piété est parfois une recommandation aux yeux des impies eux-mêmes.
De pain et dâeau. Il avait fait pour eux ce quâil avait pu, les empêchant au moins de mourir de faim et de soif, ce qui nâétait pas facile en un temps de famine et de sécheresse.
La disparition subite dâÃlie avait peut-être donné lieu de penser quâil possédait le don de se rendre invisible.
Cette persécution avait eu lieu avant lâintervention dâÃlie. Nous voyons par ces chiffres combien étaient nombreux ces jeunes hommes, appelés fils des prophètes, qui vivaient en commun sous la direction de prophètes plus âgés.
LâÃternel des armées : voir 1 Samuel 1:3, note.
Et maintenant⦠Assez de paroles ! Arrivons au fait.
Rassemble vers moi⦠Ãlie ne sort pas de sa position de sujet : il ne convoque pas lui-même Israël. Le roi accepte; la détresse est grande; à tout prix il faut chercher à y mettre fin.
Carmel (Josué 19:26; Ãsaïe 35:2, note). Cette chaîne atteint 560 mètres au-dessus de la mer. Elle est couverte de pins, de chênes, de myrtes et de lauriers, belle végétation qui lui a valu son nom de Carmel (verger). Elle est toute percée de cavernes qui peuvent conserver lâeau, et possède ainsi une humidité persistante. à son extrémité nord-ouest elle forme un promontoire qui domine la Méditerranée et la baie de Saint-Jean-dâAcre. Le cloître qui le couronne aujourdâhui est élevé de 150 mètres au-dessus de la mer. Câest à quelque distance, au sud-est de ce promontoire, que Van de Velde pense avoir trouvé le théâtre de la scène qui va suivre; ce lieu porte le nom de El-Mohraka, lâendroit brûlé. Câest un plateau pierreux tout couvert de buissons et de broussailles. Ses pentes peu inclinées permettaient aux Israélites rassemblés de voir ce qui se passait. Le terrain abonde en gros blocs de pierre qui ont pu servir à lâérection des deux autels. Nulle part le Kison, où sâest terminée cette scène, nâest aussi rapproché du Carmel quâen ce lieu. Dans le voisinage de El-Mohraka, à 75 mètres au-dessous du plateau, se trouve une source très abondante avec marches dâaccès, comme dans les antiques sources du pays. Enfin, depuis ce plateau, qui regarde au nord-est, on peut, en montant vers le sud-ouest, arriver à un point dâoù on a la vue sur la mer. Cet emplacement convient donc de toute manière au récit qui va suivre. Cette montagne était dâailleurs le lieu le plus en vue de toute la contrée; elle avait été précédemment consacrée par un autel dressé à lâÃternel.
20 Ã 46
Le jugement de Dieu.
Les prophètes. Câétaient peut-être des prêtres qui, pour tenir tête aux prophètes de lâÃternel, avaient adopté leur manière de parler et dâagir. Le verset 22 peut faire supposer que les 450 prophètes de Baal sâétaient seuls rendus au Carmel et que les 400 dâAstarté, mieux avisés ou retenus par Jézabel, sâétaient tenus à lâécart. Il est possible que les 400 prophètes qui se retrouvent 1 Rois 22:6 fussent précisément ces prophètes dâAstarté qui ne périrent pas en cette circonstance; voir 1 Rois 19:1.
Jusques à quand clocherez-vous⦠? Dâun côté ils se laissaient entraîner par les séductions du culte de Baal et, de lâautre, ils ne pouvaient se résoudre à rompre entièrement avec le Dieu national, Jéhova. Cette position indécise et inconséquente doit cesser. Il faut choisir le Dieu que vous servirez.
Le silence du peuple est un aveu tacite de la fausseté de sa position : Le bon sens avait parlé par la bouche dâÃlie.
Seul est opposé à ces quatre cent cinquante. Le peuple pensait que plus un Dieu a dâadorateurs sur la terre, plus sa puissance est grande et peut se déployer magnifiquement
Pas le feu. Cette idée pouvait lui être suggérée par Genèse 15:17, 2 Chroniques 7:1 ou Lévitique 9:24. On a accusé Ãlie dâoublier Deutéronome 6:16, et de tenter lâÃternel. Mais il se sentait tout pénétré de son Esprit et un avec lui.
Ãlie accorde aux adversaires tous les avantages quâil peut leur concéder, afin de mieux faire ressortir leur défaite.
Se balançaient. Même mot quâau verset 21; nous lâavons rencontré déjà Exode 12:13. Proprement : sautaient; ici se démenaient, faisant des mouvements violents et cadencés, comme le font encore aujourdâhui en Orient les derviches-danseurs. Ils semblent avoir cru réellement à la possibilité du miracle.
Il est allé à lâécart : euphémisme.
Des incisions. Lâanliquité et tout le paganisme sont pleins dâexemples de pareilles coutumes, par lesquelles on espérait obliger la divinité à intervenir.
Ils prophétisèrent, poussant des sons rauques qui passaient pour des oracles ou des prières, comme font aujourdâhui les derviches-hurleurs.
Lâoblation : lâholocauste quotidien de lâaprès-midi, accompagné dâune offrande non sanglante (Exode 29:38 et suivants; Nombres 28:3-8); câétait lâheure où le soleil commençait à sâabaisser vers lâhorizon. Les prophètes de Baal avaient donc eu à leur disposition la plus grande partie de la journée. Cette remarque est en même temps destinée à montrer que, dans lâintention dâÃlie, le culte extraordinaire quâil allait offrir, quoique éloigné localement du temple, était spirituellement un avec le culte théocratique central; voir encore verset 36.
30 Ã 39
Le sacrifice dâÃlie.
Approchez-vous de moi : pour tout mieux voir et pour quâils se détournent enfin de ces impuissants imposteurs qui les avaient occupés tout le jour.
Et il répara lâautel. Ou bien cet autel datait dâavant la construction du temple (1 Rois 3:2), ou bien câétaient de fidèles adorateurs de lâÃternel, dans le royaume des dix-tribus quelques-uns de ces 7000 qui nâavaient pas fléchi le genou devant Baal qui lâavaient élevé en ce lieu désert; les partisans de Baal lâavaient renversé.
Douze pierres (Josué 4:3). Il y a dans ces mots du narrateur, comme dans lâacte dâÃlie lui-même, une protestation implicite contre le schisme.
Israël sera ton nom. Cette citation de Genèse 32:29; Genèse 35:10, qui peut avoir fait partie du discours dâÃlie, rappelle en tout cas que le peuple des dix tribus ne mérite son nom dâIsraël quâautant quâil ne rompt pas lâunion avec les deux tribus du royaume de Juda.
Un fossé de la capacité dâune double mesure de grains, câest-à  -dire de treize litres. Ce fossé, creusé tout à lâentour de lâautel, représentait une surface à peu près égale à celle quâon peut ensemencer avec deux mesures. Le fossé rempli dâeau, le bois et lâautel fortement arrosés avaient pour but de faire ressortir dâautant mieux lâorigine surnaturelle du feu qui allait tout dévorer.
Et que tu as ramené leur cÅur ! Plusieurs traduisent : Et ramène leur cÅur ! Notre traduction est plus conforme au texte. Le peuple doit devenir aujourdâhui conscient de lâÅuvre que Dieu a faite et va faire encore pour le ramènera lui. Jamais il ne serait revenu de lui-même à son Dieu.
38 et 39
Câest ici lâun des moments les plus sublimes de lâhistoire Israélite, celui où la manifestation glorieuse de la grandeur de Dieu, à la suite de cette longue et solennelle préparation, arrache enfin au cÅur du peuple stupéfait le cri dâadoration qui aurait dû être lââme de sa vie entière. Cette émotion nâa pas dans sa conscience des racines assez profondes pour pouvoir être de longue durée. Mais il est impossible quâil ne soit pas resté de cette scène une impression salutaire qui ne fut pas entièrement perdue.
Ãlie profite du saisissement qui sâest emparé du peuple et du roi pour appliquer la loi du royaume à ces prêtres idolâtres, coupables du crime de lèse-majesté (Deutéronome 13:15-16; Deutéronome 17:5).
Le peuple exécute la sentence prononcée par le prophète, sans que le roi ait le courage de sây opposer. Lâexécution a lieu au pied de la montagne, près du Kison, qui doit emporter les cadavres dans la mer.
Il ressortait des paroles dâÃlie, versets 18 et 19, quâaprès cette épreuve victorieuse il mettrait fin au châtiment quâil avait, par la puissance de sa prière, infligé au peuple. Câest à quoi il travaille maintenant.
Monte. Cette invitation dâÃlie à Achab prouve quâAchab élait descendu avec le peuple; il doit maintenant remonter pour aller retrouver sa tente et les provisions préparées pour le repas qui avait été oublié pendant une semblable journée.
Car [jâentends]⦠par lâoreille de lâesprit.
Et Ãlie monta : jusquâà un endroit de la montagne dans le voisinage duquel on avait la vue libre sur la mer.
Sa face entre ses genoux : la position du plus profond recueillement; il se concentre en Dieu, tandis que son serviteur observe au dehors.
Du côté de la mer : vers lâoccident, dâoù doit venir la pluie demandée.
Et il lui dit : Retourne ! Ãlie persévère; toute son âme est dans cette prière intense et dans lâattente de lâexaucement.
La septième fois : sept, le nombre de lâaccomplissement divin.
Un petit nuage. Chacun sait ce que signifie, après une longue absence de pluie, une petite nuée montant à lâhorizon, du côté de lâoccident.
De peur que la pluie ne te retienne. Quand la pluie survient après une si longue sécheresse, elle se précipite par torrents; elle pouvait ainsi rendre le retour dâAchab impossible jusquâà son château de Jizréel, éloigné du Carmel de plusieurs kilomètres.
La main de lâÃternel⦠Le but dâÃlie était sans doute, après avoir si profondément humilié le roi, de lui témoigner sa soumission, en faisant pour lui le service dâun humble coureur, tel quâen ont toujours en Orient les riches devant leur chariot. La force de lâÃternel le soutint dans cette course extraordinaire.
à lâentrée de Jizréel. Ãlie continue à précéder le chariot dâAchab jusquâà la porte même du château. Il ne veut pas laisser croire à Jézabel quâil se cache devant elle.