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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 20". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-20.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 20". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
Nous avons ici, dans le résumé de quelques faits capitaux dâentre ceux qui sont arrivés après la résurrection de Jésus, un tableau de toutes les conséquences de ce grand événement, envisagées dans leur rapport direct avec la grâce qui produit ces conséquences, et avec les affections qui devaient se trouver chez les fidèles, mis de nouveau en relation avec le Seigneur; â et en même temps, un tableau de toutes les voies de Dieu jusquâà la révélation de Christ au résidu, avant le millénium. Au chap. 21, le millénium nous est dépeint. Marie de Magdala, de laquelle le Seigneur avait chassé sept démons, paraît la première sur la scène. Touchante expression des voies de Dieu! Cette femme nous présente, je nâen doute pas, le résidu juif de ce temps-là , personnellement attaché à Jésus, mais ignorant la puissance de sa résurrection. Marie est seule dans son affection: la force même de cette affection lâisole. Elle nâest pas la seule qui fût sauvée, mais elle vient seule, mal chercher si vous voulez, mais chercher Jésus, avant que le témoignage de sa gloire luise dans un monde de ténèbres. Elle vient, parce quâelle lâaimait. Elle est au sépulcre avant les autres femmes, tandis quâil faisait encore nuit. Câest un cÅur attaché à Jésus â nous en avons déjà vu un exemple dans les femmes croyantes â qui est occupé de lui, lorsque le témoignage public de lâhomme manque encore entièrement. Et câest à un tel cÅur, ainsi occupé de lui, que Jésus se manifeste premièrement lorsquâil est ressuscité. Cependant ce cÅur savait où il trouverait un écho: Marie ne trouvant pas le corps de Jésus, sâen va vers Pierre et vers lâautre disciple que Jésus aimait. Ceux-ci accourent, et trouvent les preuves dâune résurrection accomplie, et accomplie, en ce qui regardait Jésus lui-même, avec tout le calme qui convenait à la puissance de Dieu, quelle que fût la frayeur que cela eût pu jeter dans lâesprit de lâhomme. Il nây avait pas eu de hâte à cette occasion: tout était en ordre dans le sépulcre, et Jésus nây était pas.
Les deux disciples cependant ne sont pas mus du même attachement que celui qui remplissait le cÅur de la femme qui avait été lâobjet dâune délivrance si puissante1 de la part du Sauveur. Ils voient; â et sur ces preuves visibles, ils croient (vers. 8). Ce nâétait pas lâintelligence spirituelle des pensées de Dieu par le moyen de sa Parole: ils voyaient â et ils crurent. Il nây a rien dans ce fait qui rassemble les disciples. Jésus était loin du sépulcre, il était ressuscité; les deux disciples étaient satisfaits sur ce point, et ils sâen retournèrent chez eux.
1 «Sept démons». Ceci représente la complète possession de cette pauvre femme par ces êtres impurs, auxquels elle avait été en proie. Câest lâexpression du véritable état du peuple juif.
Or Marie, conduite par son affection plutôt que par lâintelligence, ne se contentait pas de reconnaître froidement que Jésus était bien ressuscité1. Elle le croyait encore mort, parce quâelle ne le possédait pas. Sa mort, le fait quâelle ne le retrouvait pas, ajoutait à lâintensité de son affection, parce que câétait lui-même qui en était lâobjet. Toutes les marques de cette affection se produisent ici de la manière la plus touchante. Marie suppose que le jardinier doit savoir, sans quâelle le lui dise, de qui il sâagissait (vers. 15), car elle ne pensait quâà un seul (comme si je mâenquerrais dâun membre bien-aimé dâune famille, en disant: Comment est-il?). Penchée sur le sépulcre, elle tourne la tête quand il sâapproche; mais alors, le Bon Berger ressuscité dâentre les morts appelle sa brebis par son nom; et la voix connue et aimée â puissante selon la grâce qui lâappelait ainsi â le révèle à lâinstant à celle qui lâentendait. Elle se tourne vers Lui et répond: «Rabboni (ce qui veut dire, maître)!» (vers. 16). Mais bien que Christ se révèle ainsi au résidu bien-aimé quâil avait délivré, la position de ce résidu est entièrement changée, ainsi que les relations de Christ avec lui. Jésus nâallait pas maintenant demeurer corporellement au milieu des siens sur la terre; il ne revenait pas pour rétablir le royaume en Israël: «Ne me touche pas», dit-il à Marie. Mais par la rédemption il avait effectué une chose bien autrement importante; il avait placé ses disciples dans la même position que lui-même vis-à -vis de son Père et de son Dieu; et il les appelle â ce quâil nâavait jamais fait et ne pouvait pas faire auparavant â ses frères. Jusquâà sa mort, le grain de froment restait seul. Fils de Dieu pur et parfait, Jésus ne pouvait être dans la même relation avec Dieu que le pécheur; mais par la rédemption, dans la position de gloire quâil allait reprendre comme homme, il pouvait sâassocier ses rachetés purifiés, régénérés, adoptés en lui. Il leur fait annoncer la nouvelle position quâils devaient avoir en commun avec lui. Il dit à Marie: «Ne me touche pas,... mais va vers mes frères, et dis-leur: Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu» (vers. 17). La volonté du Père, accomplie par le moyen de lâÅuvre glorieuse du Fils, qui, comme homme, a pris place en dehors du péché auprès de son Dieu et Père, et lâÅuvre du Fils, source de vie éternelle pour eux, ont placé les disciples dans la même position que le Fils devant le Père.
1 Il mâest impossible en donnant de grands principes, pour aider ceux qui cherchent à comprendre la Parole, de développer tout ce quâil y a de profondément touchant et intéressant dans ce chap. 20, que jâai souvent médité, et, par la grâce, avec un intérêt toujours croissant. Cette révélation du Seigneur à Marie, qui ne pouvait se passer de son Sauveur, est dâun intérêt touchant, dont chaque détail rehausse la beauté. Mais il y a un point de vue sur lequel je ne puis quâattirer lâattention du lecteur. La Parole présente ici quatre états dââme dont lâensemble est très instructif, et qui se réalisent tous dans lâétat dâun croyant.
1° Pierre et Jean qui voient et croient, croient réellement; mais ils ne voient pas en Christ le seul centre de toutes les pensées de Dieu pour lâaccomplissement de sa propre gloire, à lâégard du monde et des âmes. Jésus nâest pas non plus le centre des affections de Pierre et de Jean eux-mêmes bien quâils croient. Ayant trouvé que Jésus est ressuscité, ils peuvent rester tranquilles sans le posséder; â tandis que Marie, qui ne le savait pas, Marie qui était dâune ignorance coupable même, ne pouvait toutefois être heureuse et satisfaite sans Jésus; il faut quâelle le possède, Lui. Pierre et Jean sâen retournent chez eux: â là se trouve le centre de leurs intérêts; ils croient bien, mais le moi, leur chez eux, leur suffisent.
2° Thomas croit et reconnaît avec une foi orthodoxe et réelle, à des preuves irrécusables, que Jésus est son Seigneur et son Dieu; il croit réellement pour lui-même. Il nâa pas les communications de lâefficace de lâÅuvre du Seigneur, et des relations dans lesquelles Jésus place les siens, lâÃglise, avec son Père. Il a la paix peut-être, mais toute la révélation de la position de lâÃglise lui manque. Que dââmes, dââmes sauvées même, se trouvent dans ces deux états de Pierre et de Jean, ou de Thomas!
3° Marie de Magdala est on ne peut plus ignorante; elle ne sait pas que Jésus est ressuscité; elle a si peu la vraie notion quâil est Seigneur et Dieu, quâelle pense que quelquâun aura pu enlever son corps; mais Christ est tout pour elle, le besoin de son âme, le seul désir de son cÅur; sans Lui, elle nâa ni un chez elle, ni Seigneur, ni quoi que ce soit! Or à ce besoin, Christ répond. Ce sont ces besoins qui signalent lâÅuvre du Saint Esprit. Le Seigneur appelle sa brebis par son nom, se montre à elle la toute première, lui fait comprendre que sa présence ne devait pas être alors un retour selon les espérances judaïques, accompli dans son corps sur la terre, mais quâil devait, lui, monter vers son Père, que ses disciples étaient maintenant ses frères, et quâils étaient placés dans la même position que lui-même vis-à -vis de son Dieu et de son Père, â que lui, homme, Homme ressuscité, montait auprès de son Dieu et Père. Toute la gloire de la nouvelle position individuelle lui est ouverte.
4° Câest cette révélation qui rassemble les disciples; alors Jésus leur apporte la paix quâil a faite, et ils ont la joie complète dâun Sauveur présent qui leur apporte cette paix. Il fait de cette paix, possédée par eux en vertu de son Åuvre et de sa victoire, leur point de départ, et les envoie, comme le Père lâavait envoyé, leur communiquant le Saint Esprit comme souffle et puissance de vie, pour quâils soient capables de communiquer cette paix à dâautres. Il fait part à ses disciples maintenant, ainsi quâil lâavait fait à Marie, de lâefficace de son Åuvre, des relations avec le Père qui en résultaient; et toutes ces communications sont la réponse à lâattachement de Marie à Christ, ou le fruit quâil produisait. Si, par la grâce, lâaffection se trouve là , certainement une réponse sera accordée de la part de Dieu au besoin quâil a produit dans le cÅur. Ce que le Seigneur révèle ici est la vérité qui découle de lâÅuvre de Christ. Nul autre état que ce que Christ présente ici, nâest en accord avec ce quâil a fait, et avec lâamour du Père; et Christ ne peut, par son Åuvre, nous placer dans aucun autre.
Or le témoignage rendu à cette vérité rassemble les disciples; ceux-ci, non garantis maintenant par les soins et par la puissance de Jésus, le Messie, Jéhovah sur la terre, se réunissent, les portes étant fermées. Mais sâils nâavaient plus la garantie de la présence du Messie, ils ont Jésus au milieu dâeux, qui leur apporte ce quâavant sa mort ils ne pouvaient avoir: la paix. Mais il ne leur apporte pas cette bénédiction seulement comme leur propre part: leur ayant donné les preuves de sa résurrection, et cela dans son corps, quâil était le même Jésus, il les place dans cette paix parfaite comme point de départ de leur mission. Le Père, source éternelle et infinie dâamour, avait envoyé le Fils, qui demeurait dans cet amour, en était le témoin, ainsi que de la paix que Lui, le Père, répandait autour de lui, là où le péché nâexistait pas. Jésus, rejeté dans sa mission, avait, en faveur dâun monde où le péché existe, fait la paix pour celui qui recevait le témoignage de la grâce qui lâavait faite. Il envoie maintenant ses disciples du sein de cette paix dans laquelle il les avait introduits par la rémission des péchés (paix quâil avait procurée par sa mort), pour en porter le témoignage dans ce monde.
Il leur dit de nouveau: «Paix vous soit!» (vers. 21), et les envoie revêtus et remplis de cette paix, leurs pieds chaussés par elle, comme son Père lâavait envoyé, au milieu du monde; il leur donne le Saint Esprit dans ce but, afin que, selon sa puissance, ils portassent la rémission des péchés à un monde qui croupissait sous le joug que ses péchés lui imposaient. Je ne doute pas, historiquement parlant, que ce que le Seigneur a fait ici, en communiquant lâEsprit à ses disciples, se distingue dâavec le don de lâEsprit dont il est question en Actes 2, en tant que lâEsprit que les disciples reçoivent ici est un souffle de vie intérieure; comme Dieu a soufflé dans les narines dâAdam un souffle de vie. Ce nâest pas le Saint Esprit envoyé ici-bas des cieux. Ainsi Christ, qui est un Esprit vivifiant, communique aux disciples la vie spirituelle, selon la puissance1 de la résurrection.
1 Comparez Rom. 4:8, et Col. 2:3. La résurrection était la puissance de vie qui les faisait sortir du domaine du péché, lequel avait son terme dans la mort, et avait été condamné par la mort de Jésus. Câest une question, non de culpabilité, mais de condition. Notre culpabilité, Dieu soit béni, était aussi enlevée. Mais ici, nous mourons avec Christ, et la résurrection nous présente (les Romains, cités plus haut développent le côté de la mort; lâépître aux Colossiens y ajoute la résurrection. Dans les Romains, câest la mort au péché; dans les Colossiens, la mort au monde) nous présente, dis-je, vivants devant Dieu dâune vie dans laquelle Jésus, et nous par lui, comparaissons en sa présence, selon la perfection de la justice divine. Mais cela supposait aussi son Åuvre.
Quant à sa place dans le tableau général présenté en figure dans ce passage, ce don par le souffle du Seigneur, représente lâEsprit conféré aux saints réunis par le témoignage de la résurrection de Christ et de son ascension auprès du Père, comme toute cette scène représente lâÃglise dans ses privilèges actuels; ainsi, nous trouvons ici le résidu affectionné à Jésus; les croyants individuellement reconnus enfants de Dieu et dans la même position que Jésus devant Lui; ensuite lâÃglise, fondée sur ce témoignage, réunie avec Jésus au milieu dâelle, jouissant de la paix; et ses membres, individuellement, constitués comme possédant cette paix que Jésus a faite, témoin envers le monde de la rémission des péchés, lâadministration de cette rémission leur étant confiée. Thomas représente les Juifs aux, derniers jours, qui croiront quand ils verront. Heureux ceux qui ont cru sans voir! (vers. 29) Mais la foi de Thomas nâa pas le caractère qui se lie avec la position dâenfant et sert de vase à lâEsprit dâadoption. Il reconnaît (câest ce que fera le résidu) Jésus pour son Seigneur et son Dieu. Il nâétait pas avec les disciples, lors de leur premier rassemblement.
Le Seigneur, par ses actes, consacre ici le premier jour de la semaine pour sa réunion avec les siens spirituellement ici-bas.
Lâévangéliste est loin dâépuiser tout ce quâil y avait à dire touchant ce que Jésus avait fait. Le but de ce quâil a raconté est en rapport avec la vie éternelle en Christ: 1° Jésus est le Christ, le Fils de Dieu; et 2° en croyant on a la vie par son nom. Câest à cela que cet évangile est consacré.