Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/exodus-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
Chapitres 1 et 2
Ch. 1 à 2 v. 10 â Circonstances du peuple dâIsraël et providence divine
Direction divine dans toutes les circonstances
[1:11] En premier lieu, nous sont présentées les circonstances qui se rattachent à la captivité dâIsraël [1:16, 22] et aux persécutions que ce peuple eut à subir; [2:6] ainsi que les soins providentiels de Dieu, [2:3] répondant à la foi des parents de Moïse [(Héb. 11:23)] et accomplissant les conseils de sa grâce, [2:10] qui ont pour résultat non seulement de conserver la vie de cet enfant, mais encore de le placer dans une position élevée à la cour du Pharaon. Les choses qui arrivent sur la terre, câest Dieu lui-même qui les opère. Il prépare tout dâavance, lorsque rien nâexiste encore aux yeux de lâhomme.
Providence et guide divin de la foi
Mais, bien que la Providence réponde à la foi et agisse pour accomplir les desseins de Dieu et contrôler la marche de ses enfants, elle nâest pas le guide de la foi, quoiquâelle le soit parfois des croyants qui sont privés dâune vue claire de la volonté de Dieu.
La foi, manifestée en Moïse
Dons de la providence et renoncement de la foi
La foi de Moïse se montre en ce quâil renonce à tous les avantages de la position où Dieu lâavait placé par sa Providence [(Héb. 11:24)]. La Providence peut donner, et de fait donne souvent, ce qui rend, sous divers rapports, les serviteurs de Dieu propres pour leur Åuvre comme vases dâélection; mais cela ne saurait être leur force pour lâÅuvre. Il ne faut pas confondre ces deux choses. Elle donne aussi des avantages secondaires, afin que, en y renonçant, le témoignage soit rendu à la réalité de la foi, et à la puissance de Dieu qui opère dans lââme. Lâavantage est alors accordé afin quâon y renonce. Cela fait partie de la préparation de lâouvrier.
Attachement et identification de la foi au peuple que Dieu aime
[2:11] La foi de Moïse agissant par des affections qui lâattachaient à Dieu et par conséquent au peuple de Dieu qui était dans la détresse, ne se manifeste pas par des secours et des soulagements que sa position lâaurait mis à même de procurer à ce peuple; [2:12] elle fait mieux, elle lâengage à sâidentifier avec lui, par le motif que câest le peuple de Dieu [(Héb. 11:25)]. La foi sâattache à Dieu et Hébreux 11:26)]. Câest ce que Christ a fait. La loi des fidèles consiste à le suivre dans sa carrière de charité, quelle que soit dâailleurs la distance entre eux et lui.
. Elle ne songe donc pas à patronner dâen haut, comme si le monde avait quelque autorité sur le peuple de Dieu, ou comme sâil était capable de lui être en bénédiction; mais elle reconnaît toute la force du lien qui lâunit à Dieu. Elle sent, et câest là ce qui lui appartient en propre, que Dieu aime son peuple; par affection elle veut partager la position de ce peuple qui est précieux à Dieu sur la terre, et se place dans la même position dans laquelle lui se trouve [(Dangers de sâappuyer sur le monde, même pour aider le peuple de Dieu
Que de raisons Moïse aurait eues pour rester où la Providence lâavait placé, et même que de prétextes pour servir plus utilement les enfants dâIsraël; mais câeût été sâappuyer sur la puissance du Pharaon, au lieu de reconnaître le lien qui unissait Dieu à son peuple. Il en serait résulté pour celui-ci un soulagement accordé par le monde, mais non une délivrance accomplie par lâamour et la puissance de Dieu. Moïse eût été épargné, mais eût perdu sa vraie gloire; le Pharaon eût été flatté et
; Israël serait demeuré en captivité, sâappuyant sur le Pharaon, au lieu de reconnaître Dieu dans les relations glorieuses attachées à son adoption comme peuple. En outre, Dieu lui-même nâaurait pas été glorifié. Câest là ce qui aurait eu lieu, si Moïse fût resté dans sa position providentielle. Le raisonnement humain et les considérations puisées dans les voies de la Providence, sâunissaient pour lui donner ce conseil. La foi lui fit quitter cette position. Tout aurait été réellement gâté sâil y fût demeuré.Ch. 2 v. 11-15 â Soumission de lâactivité à Dieu seul, et mise à lâécart du serviteur
[2:11] Moïse sâidentifie donc avec le peuple de Dieu. [2:12] Les premiers actes par lesquels il se rapproche de son peuple, sont empreints peut-être dâune certaine activité naturelle, et de la conscience dâune force qui nâétait pas purement dâen haut; toutefois, câest ce premier dévouement qui est considéré par le Saint Esprit, comme un beau et acceptable fruit de la foi (Hébr. 11:24, 26). Mais il fallait que lâactivité de Moïse fût plus entièrement soumise à Dieu, et quâelle nâeût dâautre point de départ que Dieu lui-même et lâobéissance à sa volonté expresse. Nous avons là , dans le cas de Moïse, un exemple de la manière dont le Seigneur procède souvent. Le zèle et lâénergie de la fidélité se manifestent, [2:15] mais Dieu met lâinstrument momentanément de côté, pour nous enseigner à faire dépendre notre service directement et entièrement de Lui. Lâhistoire de Jésus lui-même nous présente quelque chose dâanalogue, par rapport au temps dâinaction qui sâest écoulé depuis sa première apparition dans le temple [(Luc 2:46)], jusquâà son ministère public [(Luc 3:23)], sauf quâil nây a eu pour lui ni mécompte, ni méprise, et par conséquent nulle direction providentielle extérieure qui eût pour but de lâen ramener. [ Luc 2:49] Chez Lui, la perfection du mouvement intérieur dont il était animé, lui donnait constamment conscience de il était le Fils, et en même temps le soumettait à la volonté de son Père dans les circonstances où il était moralement placé. [ Luc 2:46] Mais le Seigneur se montra comme Fils, lorsquâil se trouva avec les docteurs dans le temple; [ Luc 2:51] et cependant, il était alors soumis à Joseph et à Marie jusquâau temps et à la saison fixés par Dieu, également parfait dans ces deux positions. [2:14] Moïse, craintif encore dans sa fidélité, [2:15] redoutant, dâun côté, la puissance qui, à son insu peut-être, lui prêtait une certaine habitude dâénergie (car on craint ce dont on tire sa force), [2:14] et, de lâautre, repoussé par lâincrédulité de ceux vers lesquels le portaient son amour et sa fidélité (car « ils ne le comprirent point » [(Act. 7:25)]), [2:15] sâenfuit dans le désert, type (quant au fait lui-même) du Seigneur Jésus rejeté du peuple quâil aimait.
Préparation du libérateur rejeté, image de Christ
Ch. 2 v. 16-22 â Moïse, type de Christ, en contraste avec Joseph]
Ce type diffère de celui de Joseph. [Gen. 39:20] Joseph, en sortant de la prison où il a été comme mis à mort, [Gen. 41:40] prend la position de Jésus élevé à la droite du trône suprême parmi les Gentils, [Gen. 45:4] et à la fin il reçoit ses frères, dont il avait été séparé. [Gen. 41:50] Ses enfants lui sont un témoignage de la bénédiction qui lui a été accordée pendant cette séparation. [Gen. 41:51] Il les appelle Manassé, parce que, dit-il, « Dieu mâa fait oublier toute ma peine, et toute la maison de mon père »; [Gen. 41:52] et Ãphraïm, « car Dieu mâa fait fructifier dans le pays de mon affliction ». [2:21] Mais Moïse représente Christ séparé de ses frères; et quoique Séphora puisse être considérée comme un type de lâÃglise (aussi bien que la femme de Joseph [(Gen. 41:45)]), en tant quâépouse du Libérateur rejeté, pendant la séparation de celui-ci dâavec Israël, [2:22] toujours est-il que le cÅur et les sentiments de Moïse, sâexprimant dans les noms quâil donne à ses enfants, sont entièrement dominés par la pensée quâil est éloigné dâIsraël. Ses affections fraternelles, ses pensées, son repos, sa patrie, sont avec ce peuple; il est étranger partout ailleurs. Moïse est le type de Jésus, considéré comme libérateur dâIsraël. Il appelle son fils Guershom, câest-à -dire « étranger là », « car », dit-il, « jâai séjourné dans un pays étranger ». [2:21] Jéthro nous représente les Gentils, parmi lesquels Christ sâest réfugié avec sa gloire lorsque les Juifs lâont rejeté.
Ch. 2 v. 23-25 â Dieu veut faire de Moïse le libérateur de Son peuple opprimé
[2:25] Mais, enfin, Dieu porte ses regards sur Israël, et il veut quâil y ait en Moïse non seulement la foi qui sâidentifie avec son peuple, mais encore la puissance qui le délivre. [Act. 7:35] Ce Moïse, qui avait été rejeté comme prince et juge, doit paraître au milieu dâIsraël et du monde, comme prince et libérateur.
Joseph et Moïse, images de Christ rejeté
[Act. 7:9-35] Ãtienne cite ces deux exemples au Sanhédrin qui a rejeté le Christ, pour convaincre la conscience de ses juges dâun péché semblable, mais plus grand encore que celui commis au sujet de Joseph et de Moïse.