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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/ephesians-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-32
Ch. 4 v. 1-6 â Unité des croyants
Ch. 4 v. 1-3 â Appel des chrétiens dans lâunité et marche y correspondant
Ch. 4 v. 1-2 â Ãtat individuel convenant pratiquement à lâunité, devant Dieu
[4:1] Or lâapôtre était en prison pour le témoignage quâil avait rendu à cette vérité, pour avoir maintenu et proclamé les privilèges que Dieu avait accordés aux nations, et en particulier celui de former, par la foi, avec les Juifs croyants un seul corps uni à Christ. Paul se sert de ce fait dans son exhortation comme dâun puissant motif qui doit toucher le cÅur des chrétiens dâentre les gentils. [4:2] Or la première chose à laquelle il sâattendait de la part de ses chers enfants dans la foi, comme étant ce qui convenait à cette unité et comme moyen de la maintenir en pratique, câétait lâesprit dâhumilité et de douceur, le support des uns envers les autres en amour : Voilà lâétat individuel dont il désirait la réalisation chez les Ãphésiens. Câest le vrai fruit de la proximité de Dieu et de la possession des privilèges, si lâon en jouit dans sa présence.
Appel des chrétiens présenté au chap. 2, développé au chap. 3 et appliqué au chap. 4
à la fin du second chapitre, lâapôtre avait développé le résultat de lâÅuvre de Christ en unissant les gentils avec les Juifs, en faisant la paix [(2:14)], et en formant la demeure de Dieu sur la terre [(2:22)], Juif et gentil ayant accès auprès du Père par un seul Esprit, par la médiation de Jésus [(2:18)], « les deux » étant réconciliés en un seul corps à Dieu [(2:16)]. Avoir accès auprès de Dieu [(2:18)], être la demeure de Dieu par sa présence, par lâEsprit Saint [(2:22)], être un seul corps réconcilié avec Dieu [(2:16)], [4:1] tel est lâappel des chrétiens. Le troisième chapitre avait développé ces choses dans toute leur étendue; lâapôtre en fait lâapplication dans le quatrième.
Ch. 4 v. 1-3 â Diligence pour garder lâunité de lâEsprit, manifestée ici-bas
[4:3] Les fidèles, dans les dispositions mentionnées plus haut, doivent chercher à garder cette unité de lâEsprit par le lien de la paix. Il y a trois choses dans cette exhortation : l° [4:1] le devoir pour le chrétien de marcher dâune manière digne de son appel; 2° [4:2] lâesprit dans lequel on doit ainsi marcher; 3° [4:3] la diligence pour garder lâunité de lâEsprit par le lien de la paix. Il importe de remarquer que lâunité de lâEsprit nâest pas une similarité de sentiments, mais lâunité des membres du corps de Christ établie par lâEsprit Saint, et maintenue pratiquement par une marche en harmonie avec lâEsprit de grâce. Il est évident que la diligence requise pour le maintien de lâunité de lâEsprit, se rapporte à la terre et à la manifestation de cette unité sur la terre.
Ch. 4 v. 4-6 â Différentes sphères dâunité et relations où sont les croyants
Trois points de vue pour envisager lâunité
Lâapôtre fonde maintenant son exhortation sur les divers points de vue sous lesquels cette unité peut être envisagée â [4:4] en rapport avec le Saint Esprit, [4:5] en rapport avec le Seigneur [4:6] et en rapport avec Dieu.
3>Ch. 4 v. 4 â Unité du corps et espérance par lâEsprit
[4:4] Il y a un seul corps et un seul Esprit : non seulement un effet produit dans le cÅur des individus afin quâils sâentendent entre eux, mais un seul corps. Lâespérance dont cet Esprit est la source et la puissance est une. Câest lâunité essentielle, réelle et subsistante.
3>Ch. 4 v. 5 â Profession et confession publiques de Christ le Seigneur
[4:5] Il y a aussi un seul Seigneur : à Lui se lient « une seule foi » et « un seul baptême ». Câest la profession publique et la confession de Christ comme Seigneur (comp. 1 Cor. 1:2).
3>Ch. 4 v. 6 â Unité en rapport avec Dieu, au-dessus de tout et de tous
[4:6] Enfin il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous.
Tout tend à lâunité des chrétiens, qui ne peut être omise à aucun égard
Quels puissants liens dâunité ! [4:4] LâEsprit de Dieu, [4:5] la seigneurie de Christ, [4:6] lâuniverselle présence de Dieu, le Père, tout tend à amener en unité, comme à un centre divin, ceux qui sont en relation avec chacune de ces choses. Toutes les relations religieuses de lââme, tous les points par lesquels nous sommes en contact avec Dieu, sâaccordent pour former tous les croyants en un dans ce monde, de telle sorte quâon ne peut pas être chrétien sans être un avec tous ceux qui le sont. On ne saurait exercer la foi, ni jouir de lâespérance, ni exprimer dâune manière quelconque, la vie chrétienne, sans avoir la même foi et la même espérance que les autres croyants, sans exprimer ce qui existe chez les autres qui ont la foi. [4:3] Seulement nous sommes appelés à maintenir pratiquement lâunité.
Ãtendue des différents cercles dâunité
On peut remarquer que les trois sphères dâunité présentées dans ces trois versets, ne sont pas de la même étendue; le cercle dâunité grandit chaque fois. [4:4] à lâEsprit (v. 3), nous trouvons liée lâunité du corps, lâunité essentielle et réelle produite par la puissance de lâEsprit liant à Christ tous ses membres. [4:5] Au Seigneur se lie (v. 5) lâunité de la foi et du baptême : ici chaque individu a la même foi, le même baptême; câest la profession extérieure, peut-être vraie et réelle, mais une profession se rapportant à Celui qui a des droits sur ceux qui sâappellent de son nom. [4:6] Le troisième caractère dâunité se rattache à des droits divins qui sâétendent à toutes choses, quoique le lien de cette unité soit plus étroit pour le croyant, parce que Celui qui a droit sur toutes choses demeure dans les croyants.
Pour résumer :
1° [4:4] Il y a un seul corps et un seul Esprit, une seule espérance de notre appel.
2° [4:5] Un seul Seigneur auquel se rattachent une seule foi et un seul baptême.
3° [4:6] Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, partout et dans tous les chrétiens.
Ch. 4 v. 4-6 â Caractères des relations unissant les chrétiens
Ãlargissement de la relation dâunité en fonction de Celui qui en est la base
De plus, lâapôtre tout en insistant sur ces trois grandes relations dans lesquelles les chrétiens sont placés, comme étant dans leur nature les fondements de lâunité et les motifs pour la maintenir, nous montre ces relations sâétendant successivement en largeur. La relation immédiate sâapplique proprement aux mêmes personnes; mais le caractère de Celui qui est la base de la relation élargit lâidée qui sây rattache. [4:4] Par rapport à lâEsprit, sa présence unit le corps, est le lien entre tous les membres du corps : les membres du corps seuls, et eux comme tels, sont envisagés ici. [4:5] Le Seigneur a des droits plus étendus. Dans cette relation, il nâest pas parlé des membres du corps : il y a une seule foi et un seul baptême, une seule profession dans le monde, il ne peut y en avoir deux. Mais quoique les personnes qui sont dans cette relation extérieure puissent être aussi dans les autres relations et être membres du corps, cependant la relation qui rattache au nom de Seigneur, est celle de
individuelle. Elle nâest pas une chose qui ne saurait exister sans une réalité vitale dans lââme : tandis que, lorsquâil sâagit du corps de Christ, on en est membre ou on ne lâest pas. [4:6] Dieu est Père de ces mêmes membres comme étant ses enfants, mais Celui qui maintient cette relation, est nécessairement et toujours au-dessus de toutes choses â personnellement au-dessus de tout, mais divinement partout.Manifestation pratique de lâunité, réalisée par les enfants de Dieu
Remarquez quâil ne sâagit pas ici seulement dâune unité de sentiments, de désir et de cÅur : cette unité-là est recommandée, mais câest afin de maintenir la réalisation et la manifestation ici-bas dâune unité qui tient à lâexistence et à la position éternelle de lâAssemblée en Christ. [4:4] Il y a un seul Esprit, mais il y a un seul corps. [4:3] Lâunion des cÅurs dans le lien de la paix, que lâapôtre désire, est pour le maintien public de cette unité; non quâil ne puisse y avoir du support lâun à lâégard de lâautre, quand celle-ci a disparu, les chrétiens se contentant de son absence. On nâaccepte pas ce qui est contraire à la Parole, bien quâon doive supporter dans certains cas ceux qui sont dans une position qui la contredit. La considération de la communauté de position et de privilèges, qui est lâapanage de tous les enfants de Dieu, dans les relations dont nous venons de parler, servait à les unir les uns avec les autres dans la douce jouissance de cette position si précieuse, en les amenant aussi chacun à se réjouir en amour de la part quâavait chaque autre membre du corps dans ce bonheur.
Ch. 4 v. 7-16 â Dons découlant de Christ glorifié pour opérer dans les membres de Son corps
Ch. 4 v. 7-10 â Les dons, conséquence manifestée de tout ce que Christ a accompli
Ch. 4 v. 7-8 â Pouvoir acquis par Christ pour distribuer des dons aux hommes
3>Åuvre de Christ pour vaincre Satan et délivrer lâhomme du jugement
Mais dâun autre côté, le fait que Christ était exalté pour être, dans le ciel, chef sur toutes choses, apportait une différence qui tenait à cette suprématie de Christ, suprématie exercée avec une souveraineté et une sagesse divines. [4:7] « à chacun de nous la grâce (le don) a été donnée selon la mesure du don de Christ », câest-à -dire comme Christ trouve bon de donner. Par rapport à notre position de joie et de bénédiction en Christ, nous sommes un : quant à notre service, nous avons chacun une place individuelle selon sa divine sagesse et selon ses droits souverains dans lâÅuvre. Or voici sur quoi le titre de Christ à conférer ces dons comme il veut, est fondé, quelle que soit la puissance divine qui sâexerce en eux : lâhomme était sous la puissance de Satan â misérable condition, fruit de son péché, condition où sa propre volonté lâavait réduit, mais dans laquelle, dâaprès le jugement de Dieu qui avait prononcé sur lui la sentence de mort, il était dans son corps et dans ses pensées esclave de lâennemi qui a lâempire de la mort, sauf les souverains droits et la souveraine grâce de Dieu (voyez chap. 2:2). Or Christ sâest fait homme, et est allé dâabord, comme homme conduit par lâEsprit, à la rencontre de Satan, Il lâa vaincu. Quant à sa puissance personnelle, il a pu le chasser partout et délivrer les hommes. Mais lâhomme nâa pas voulu avoir Dieu avec lui, et il nâétait pas possible que dans leur état de péché les hommes fussent, sans la rédemption, unis à Christ. Le Seigneur, cependant, poursuivant son Åuvre parfaite dâamour, a subi la mort et a vaincu Satan dans sa dernière forteresse que maintenait le juste jugement de Dieu contre lâhomme pécheur, â jugement que Christ par conséquent a subi, accomplissant une rédemption complète, finale, et éternelle dans sa valeur, de sorte que ni Satan, le prince de la mort et lâaccusateur des enfants de Dieu sur la terre, ni même le jugement de Dieu, nâont plus rien à dire aux rachetés. Lâempire de Satan lui a été ravi; le juste jugement de Dieu a été subi et complètement satisfait; tout jugement et tout pouvoir sur tous les hommes sont commis au Fils, parce quâil est Fils de lâhomme. Ces deux résultats ne sont pas encore manifestés, quoique le Seigneur possède toute autorité dans les cieux et sur la terre. La chose dont il est question ici est un autre résultat qui sâaccomplit en attendant. La victoire du Seigneur est complète. [4:8] Il a emmené captif lâadversaire. En montant en haut il a placé lâhomme victorieux au-dessus de toutes choses, et a emmené captive toute la puissance qui auparavant dominait sur lâhomme.
3>Dons dans lâAssemblée, preuves du pouvoir acquis par Christ comme homme
Or avant de manifester en personne le pouvoir quâil sâest acquis comme homme en liant Satan, avant de le déployer dans la bénédiction de lâhomme sur la terre, il le montre dans lâAssemblée, son corps, en communiquant, selon sa promesse, à des hommes délivrés de la puissance de lâennemi, des dons qui sont la preuve de ce pouvoir.
3>Contenu du chap. 4 : Unité et fonctions de lâAssemblée, par lâeffet des conseils de Dieu
Le premier chapitre nous avait exposé les pensées de Dieu; le second, lâaccomplissement en puissance
de ces pensées à lâégard des rachetés, Juifs ou gentils, tous morts dans leurs péchés, pour en former lâAssemblée; enfin le troisième était le développement spécial du mystère en ce qui concernait les gentils dans lâadministration du mystère sur la terre par Paul. Ici, au quatrième chapitre, lâAssemblée est présentée dans son unité comme corps, et dans les diverses fonctions de ses membres; câest-à -dire que nous y voyons lâeffet positif des conseils de Dieu dans lâAssemblée ici-bas. [4:8] Mais cela est fondé sur lâexaltation de Christ qui, vainqueur de lâennemi, est monté comme homme dans le ciel.3>Christ exalté reçoit des dons pour les hommes, comme chef du corps
Ainsi exalté, il a reçu des dons dans lâhomme [(Ps. 68:18)], câest-à -dire dans son caractère dâhomme (comp. Actes 2:33). « Des dons dans lâhomme », câest lâexpression par laquelle cette vérité est rendue dans le Ps. 68, dâoù la citation est tirée. Dans le passage qui est devant nous, le Christ ayant reçu ces dons comme Chef du corps, est le canal de leur communication à dâautres. Ce sont des dons pour les hommes.
Dons donnés par Christ comme chef aux saints
[4:8] Trois choses ici caractérisent Christ : un homme monté en haut, un homme qui a emmené captif celui qui tenait lâhomme en captivité, un homme qui a reçu pour les hommes, délivrés de cet ennemi, les dons de Dieu qui rendent témoignage de cette exaltation de lâhomme en Christ, et qui servent de moyen pour la délivrance des autres. Car ce chapitre ne parle pas des signes plus directs de la puissance de lâEsprit, tels que les langues, les miracles, et tout ce quâon appelle ordinairement dons miraculeux. Mais nous avons ici ce que le Seigneur confère comme Chef à des individus; ceux-ci sont les dons, comme étant ses serviteurs en vue de former les saints pour être avec Lui, et pour lâédification du corps [(4:12)] â câest le fruit de sa sollicitude pour les saints. Câest pourquoi, comme on lâa déjà remarqué, la persistance de ces dons â jusquâà ce que nous tous, lâun après lâautre, nous croissions jusquâau Chef [(4:15)] â est établie quant à la puissance, par lâEsprit. En 1 Cor. 12, il nâen est pas ainsi.
Ch. 4 v. 9-10 â Åuvre de Christ, glorifié après sâêtre abaissé
3>Åuvre complète de Christ, nous délivrant pour faire de nous les instruments de Sa puissance
Arrêtons-nous un instant pour contempler la portée de ce que nous venons de considérer. Quelle Åuvre complète et glorieuse que celle que le Seigneur a accomplie pour nous, et dont la communication de ces dons est le précieux témoignage ! Esclaves de Satan et par conséquent de la mort comme aussi du péché, nous avons vu quâil a plu à Christ de subir pour la gloire de Dieu, ce qui pesait sur nous. [4:9] Il est descendu dans la mort, dont Satan avait le pouvoir. Or la victoire de lâhomme en Lui a été si complète, notre délivrance si entière, quâexalté Lui-même, comme homme, à la droite du trône de Dieu, Lui qui avait été sous la mort, il nous a retirés de dessous le joug de lâennemi et use des privilèges que lui donnent sa position et sa gloire, pour faire de ceux qui étaient auparavant captifs, les vases de sa puissance pour la délivrance dâautres aussi. Il nous donne le droit, comme étant maintenant sous sa juridiction, et comme étant rangés sous sa bannière, dâagir dans sa sainte guerre, mus par les mêmes principes dâamour que Lui. Notre délivrance est si grande que nous sommes les instruments de sa puissance contre lâennemi, ses collaborateurs en amour par sa puissance. De là découle la relation entre la piété pratique, le complet assujettissement de la chair, et la capacité de servir Christ comme des instruments dans la main de lâEsprit Saint et les vases de sa puissance.
3>Position de Christ au ciel, acquise comme homme par la rédemption accomplie
[4:10] Or lâascension du Seigneur a une portée immense en rapport avec sa personne et son Åuvre. [4:9] Il est bien monté comme homme, mais il est premièrement descendu comme homme jusque dans les ténèbres du sépulcre et de la mort; [4:10] et de là , ayant remporté la victoire sur la puissance de lâennemi qui avait le pouvoir de la mort, et ayant effacé les péchés de ses rachetés et accompli la gloire de Dieu en obéissance, il prend sa place comme homme au-dessus de tous les cieux, afin quâil remplisse toutes choses, non seulement en tant que Dieu, mais selon la gloire et la puissance dâune position dans laquelle lâa placé lâaccomplissement de lâÅuvre de la rédemption, Åuvre qui lâa conduit dans les profondeurs de la puissance de lâennemi et lâa placé sur le trône de Dieu. Et cette position, il la tient non seulement par son titre de Créateur, qui Lui appartenait déjà , mais par celui de Rédempteur qui met à lâabri du mal tout ce qui se trouve dans la sphère de la puissante efficacité de son Åuvre, sphère remplie de bénédiction, de grâce, et de Lui-même. Glorieuse vérité, qui tient en même temps à lâunion de la nature divine et de la nature humaine dans la personne du Christ, et à lâÅuvre de rédemption accomplie par Lui en souffrant sur la croix.
3>Christ descendu jusque dans la mort, et élevé dans les cieux au-dessus de tout
[4:9] Lâamour lâa fait descendre du trône de Dieu et étant devenu un homme1, par la même grâce, il est descendu dans les ténèbres de la mort. [4:10] Ayant subi la mort en portant nos péchés, il est remonté jusquâà ce trône, comme homme, et remplit toutes choses. [4:9] Il est descendu au-dessous de la création dans la mort, [4:10] et a été élevé au-dessus de tout.
1 [4:9] La descente dans les parties inférieures de la terre est envisagée comme ayant lieu depuis sa place comme homme sur la terre; ce nâest pas sa venue du ciel pour être un homme. Câest Christ qui est descendu.
Dons venant de Christ glorifié en haut pour Son corps
3>Dons donnés aux membres du corps ici-bas, avant la délivrance de tout par Christ
[4:10] Mais en remplissant toutes choses selon les droits de sa personne glorieuse, et en rapport avec lâÅuvre quâil a accomplie, il est aussi en relation immédiate avec ce qui dans les conseils de Dieu est uni étroitement à Celui qui remplit ainsi toutes choses, avec ce qui a été tout particulièrement lâobjet de son Åuvre de rédemption, câest-à -dire son corps, son Assemblée, unie à Lui par le lien de lâEsprit pour compléter cet homme mystique, pour être lâépouse de ce second Homme qui remplit tout en tous [(1:23)] â un corps qui en tant que manifesté ici-bas, est placé au milieu dâune création qui nâest pas encore délivrée, et en présence dâennemis qui sont dans les lieux célestes [(6:12)], jusquâà ce que Christ exerce, de la part de Dieu son Père, la puissance qui Lui a été confiée comme homme. Lorsque Christ exercera ainsi sa puissance, il tirera vengeance de ceux qui ont souillé sa création en entraînant lâhomme, qui avait été le chef de cette création ici-bas, et lâimage de celui qui devait être Chef sur toutes choses. Il délivrera aussi la création de son assujettissement au mal. En attendant, personnellement élevé comme homme glorieux, et assis à la droite de Dieu jusquâà ce que Dieu mette ses ennemis pour le marchepied de ses pieds [(Ps. 110:1)], [4:7] il communique les dons nécessaires pour le rassemblement de ceux qui doivent être les compagnons de sa gloire, qui sont les membres de son corps, et qui seront manifestés avec Lui quand sa gloire brillera au milieu de ce monde de ténèbres.
3>Assemblée délivrée et croissant par la puissance de lâEsprit exercée
Lâapôtre nous montre ici une assemblée déjà délivrée et exerçant la puissance de lâEsprit, qui dâun côté délivre les âmes, et de lâautre les édifie en Christ pour les faire croître jusquâà la mesure de leur Chef [(4:15)], malgré toute la puissance de Satan qui subsiste encore.
3>Christ homme glorifié a reçu ces dons de puissance, donnés à Ses membres
Mais une vérité importante se rattache à ce fait. Cette puissance spirituelle ne sâexerce pas dâune manière simplement divine. [4:10] Câest Christ monté en haut (Celui qui toutefois était auparavant descendu dans les parties les plus basses de la terre) [4:8] qui a reçu, comme homme, ces dons de puissance. Je dis Actes 2:33, expriment cette vérité, ainsi que nous lâavons vu. Ce dernier passage toutefois parle aussi du don fait à ses membres. Dans notre chapitre, câest de ce don seulement quâil est question : « il a donné des dons aux hommes ».
comme homme, car câest de cette manière que le Ps. 68 [(v. 18)] etCh. 4 v. 11-16 â Opération de Christ par les dons pour le bien de Son corps
Ch. 4 v. 11 â Manifestations de la puissance et la grâce de Jésus exalté pour Son corps
3>Les dons sont des ministères pour administrer la bénédiction dans lâAssemblée
Je voudrais aussi faire remarquer que ces dons ne sont pas présentés ici comme des dons dispensés par le Saint Esprit venu ici-bas et distribuant à chacun selon sa volonté, et quâil ne sâagit pas des dons qui sont des signes de puissance spirituelle propres à agir sur ceux de dehors. [4:12] Ils sont des ministères pour le rassemblement et lâédification, [4:11] et sont établis par Christ comme Chef du corps par le moyen de dons dont il revêt les personnes de son choix. [4:8] Il est monté en haut, a pris sa place comme homme à la droite de Dieu, [4:10] et il remplit toutes choses, mais quelle que soit lâétendue de sa gloire, Christ a tout premièrement pour objet dâaccomplir les voies de Dieu en amour en rassemblant les âmes, et en particulier de les accomplir envers lâAssemblée, faisant valoir la manifestation de la nature divine et communiquant à lâAssemblée les richesses de cette grâce que ces voies déploient et dont la nature divine est la source. Câest dans lâAssemblée que la nature de Dieu, ses conseils de grâce, et lâÅuvre efficace de Jésus se concentrent dans leur objet. [4:11] Or ces dons sont les moyens dâadministrer, dans la communication de ces choses, la bénédiction à lâhomme. Apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs sont ces dons; les apôtres et prophètes, posant (ou plutôt étant posés) comme les fondements du bâtiment céleste [(2:20)] et agissant comme venant directement du Seigneur dâune manière extraordinaire; les deux autres classes â la dernière étant subdivisée en deux dons réunis dans leur nature â appartenant au ministère ordinaire de tous les temps. Il est important aussi de remarquer que lâapôtre ne voit rien dâexistant avant lâexaltation de Christ, sinon lâhomme enfant de colère [(2:3)], la puissance de Satan [(2:2)], la puissance qui nous a ressuscités (morts que nous étions dans le péché) avec Christ [(2:5-6)], et lâefficacité de la croix qui nous a réconciliés avec Dieu, et qui a aboli la distinction entre le Juif et le gentil dans lâAssemblée pour les réunir en un seul corps devant Dieu [(2:16)] â la croix où Christ a bu la coupe et a porté la malédiction, de sorte que la colère est passée pour le croyant, la croix où un Dieu dâamour, un Dieu Sauveur est pleinement manifesté.
3>Les dons suivent nécessairement lâascension de Jésus, liant la Tête et le corps
[4:11] Lâexistence des apôtres ne date donc ici que des dons qui ont suivi lâexaltation de Jésus. Les douze, en tant quâenvoyés par Jésus sur la terre, nâont point de place dans lâenseignement de cette épître qui traite du corps de Christ, de lâunité et des membres de ce corps, et le corps nâa pas pu exister avant que la Tête existât et eût pris sa place comme telle. Aussi avons-nous vu que lorsque Paul parle des apôtres et des prophètes [(2:20)], ces derniers sont pour lui exclusivement ceux du Nouveau Testament, et ceux qui ont été faits tels par Christ après son ascension. Câest le nouvel homme céleste qui, comme Tête exaltée dans le ciel, forme son corps sur la terre. Il le fait pour le ciel en mettant les individus qui le composent, spirituellement et intelligemment en rapport avec Lui-même, la Tête, par la puissance du Saint Esprit agissant dans ce corps sur la terre : les dons dont lâapôtre parle ici étant les canaux de communication des grâces du Chef selon les liens que le Saint Esprit forme entre la Tête et le corps.
Ch. 4 v. 12-15 â Lâeffet des dons est le perfectionnement des membres du corps
3>Formation des membres pour ressembler à la Tête et être rempli de Lui
[4:12] Lâeffet propre et immédiat de lâaction des dons est le perfectionnement des individus selon la grâce qui se trouve dans la Tête. La forme que prend cette action divine est lâÅuvre du ministère et la formation du corps du Christ, [4:13] jusquâà ce que tous les membres parviennent à lâétat dâhomme fait, à la mesure de la stature de Christ leur Chef. Christ a été révélé dans toute sa plénitude; [4:15] câest dâaprès cette révélation que les membres du corps doivent être formés à la ressemblance de Christ, connu comme remplissant toutes choses, et comme Chef de son corps, â révélation de lâamour parfait de Dieu et de lâexcellence de lâhomme devant Lui selon ses conseils, de lâhomme vase de toute sa grâce, de toute sa puissance et de tous ses dons. [4:13] Ainsi lâAssemblée et chacun des membres de Christ seraient remplis des pensées et des richesses dâun Christ bien connu, [4:14] au lieu dâêtre ballottés çà et là par toutes sortes de doctrines mises en avant par lâennemi pour tromper les âmes.
3>Ch. 4 v. 15 â Croissance dans lâamour et la vérité, dont Christ est lâexpression parfaite
[4:15] Le chrétien devait croître dâaprès tout ce qui était révélé en Christ, et ressembler toujours plus à son Chef, en usant pour sa propre âme de lâamour et de la vérité, les deux choses dont Christ est la parfaite expression. La vérité expose les vraies relations de toutes les choses les unes avec les autres en rapport avec le centre de tout, qui est Dieu maintenant révélé; lâamour est ce que Dieu est au milieu de tout. Or Christ, comme lumière, met tout précisément à sa place : lâhomme, Satan, le péché, la justice, la sainteté, tout, et cela dans tous les détails et en rapport avec Dieu. Et Christ a été lâamour, lâexpression de lâamour de Dieu au milieu de tout ce qui existe. Il est ainsi notre modèle, et notre modèle comme celui qui a vaincu, et qui, étant monté au ciel, est notre Chef auquel nous sommes unis comme membres de son corps.
Ch. 4 v. 16 â Fidélité de Christ pour faire croître tout le corps en amour
[4:16] De ce Chef découle, par le moyen de ses membres, la grâce nécessaire pour accomplir lâÅuvre dâassimilation à Lui-même. Son corps, bien uni, sâaccroît par lâopération de sa grâce dans chaque membre, et sâédifie lui-même en amour1. Telle est la position de lâAssemblée selon Dieu [4:13] jusquâà ce que tous les membres du corps parviennent à la stature de Christ. Hélas ! la manifestation de cette unité est obscurcie, [4:16] mais la grâce et lâopération de la grâce du Chef pour nourrir et faire croître les membres ne sâaffaiblit jamais, non plus que lâamour du cÅur du Seigneur dâoù cette grâce découle. Nous ne glorifions pas le Seigneur, nous nâavons pas la joie dâêtre les ministres de la joie lâun de lâautre, comme nous pourrions lâêtre, mais le Chef ne cesse pas dâopérer pour le bien de son corps. Le loup vient bien et disperse les brebis [(Jean 10:12)], mais il ne peut les ravir de la main du berger [(Jean 10:28)]. Sa fidélité se glorifie dans notre infidélité, sans lâexcuser. [4:13] Avec ce précieux objet de lâadministration de la grâce, câest-à -dire de faire croître chaque membre du corps de Christ individuellement jusquâà la mesure de la stature du Chef lui-même; [4:16] avec lâadministration de chaque membre à sa place pour lâédification du corps en amour, se termine ce développement des conseils de Dieu, relativement à lâunion de Christ et de lâAssemblée, dans son double caractère du corps de Christ en haut, et de la demeure de lâEsprit sur la terre. Ces deux vérités ne peuvent être séparées, mais ont chacune leur importance distinctive, et elles concilient les opérations certaines et immuables de la grâce dans le Chef avec les manquements de lâAssemblée responsable sur la terre.
1 Le verset 11 présente les dons spéciaux et permanents; le verset 16, ce que chaque jointure fournit à sa place propre. Les deux choses ont leur fonction pour la formation et la croissance du corps.
Ch. 4 v. 17 Ã 5 v. 2 â Principes de la marche du croyant selon Dieu
Exhortations à une marche conforme à notre bénédiction de la part de Dieu
Après cela, nous trouvons les exhortations à une marche qui convienne à la position que Dieu nous a faite, pour que sa gloire en nous et par nous, et sa grâce envers nous, soient identifiées dans notre pleine bénédiction. Nous ferons remarquer les grands principes de ces exhortations.
Ch. 4 v. 17-25 â Contraste entre le vieil homme et le nouveau, Christ
Contraste entre lâancien et le nouvel état du croyant
Dâabord nous avons le
entre [4:18] lâignorance dâun cÅur aveuglé et étranger à la vie de Dieu, et par conséquent marchant dans la vanité de son entendement, câest-à -dire dâaprès les convoitises dâun cÅur livré aux impulsions de la chair, sans Dieu, [4:21] et lâétat dâun homme qui a appris Christ comme la vérité est en Jésus, expression de la vie de Dieu dans lâhomme, de Dieu lui-même manifesté en chair. [4:22] Câest le fait dâavoir dépouillé le vieil homme qui se corrompt selon ses convoitises trompeuses [4:24] et dâavoir revêtu le nouvel homme, Christ. Ce nâest pas une amélioration du vieil homme; câest lâavoir dépouillé et avoir revêtu Christ.1 Jâai déjà fait remarquer que ce contraste entre lâancien et le nouvel état caractérise lâépître aux Ãphésiens plus que celle aux Colossiens. Dans cette dernière, on trouve davantage le développement de la vie.
La vérité, liée à lâunité du corps, comme elle est en Jésus
Ici même lâapôtre ne perd pas de vue lâunité du corps : [4:25] nous parlons la vérité, parce que « nous sommes membres les uns des autres ». [4:21] « La vérité », lâexpression de la simplicité et de lâintégrité du cÅur, est en rapport avec « la vérité telle quâelle est en Jésus », dont la vie est transparente comme la lumière, [4:22] ainsi que le mensonge est en rapport avec les convoitises trompeuses.
Nouvel homme créé selon Dieu, alors que le vieil homme déchu Lui est étranger
[4:18] De plus, le vieil homme est sans Dieu, étranger à la vie de Dieu. [4:24] Le nouvel homme est créé, câest une nouvelle création, et une création (*) selon le modèle de ce quâest le caractère de Dieu : « Justice et sainteté de la vérité ». Le premier Adam nâétait pas créé à lâimage de Dieu de cette façon-là [(Gen. 1:27)]. Par la chute, la connaissance du bien et du mal est entrée dans lâhomme : il ne peut plus être innocent. Innocent, il était ignorant de ce quâest le mal en soi-même; [4:18] maintenant déchu, il est étranger à la vie de Dieu dans son ignorance : mais la connaissance du bien et du mal quâil a acquise, la distinction morale entre le bien et le mal en ce quâils sont en eux-mêmes, est un principe divin : « Lâhomme est devenu comme lâun de nous, pour connaître le bien et le mal », dit Dieu [(Gen. 3:22)]. Mais il faut lâénergie divine, la vie divine, pour posséder cette connaissance et subsister dans le bien devant Dieu.
1 Dans lâépître aux Colossiens nous avons : « Le nouvel homme qui est renouvelé en connaissance, selon lâimage de celui qui lâa créé » [(Col. 3:10)]
Christ est la vérité, expression juste et parfaite de toutes choses selon Dieu
Chaque chose a sa vraie nature, son vrai caractère aux yeux de Dieu; câest là la vérité. Ce nâest pas que Lui soit la vérité. La vérité est lâexpression juste et parfaite de ce quâest une chose â et dâune manière absolue, de ce que sont toutes choses â et des relations dans lesquelles elle est avec dâautres ou des relations de toutes choses entre elles. Ainsi Dieu ne saurait être la vérité : il nâest pas lâexpression de quelque autre chose. Tout se rapporte à Lui; il est le centre de toute vraie relation et de toute obligation morale. Dieu nâest pas non plus la mesure dâautres choses, car il est au-dessus de tout, et rien dâautre ne peut tenir cette place, ou bien Dieu ne lâaurait pas1. [4:21] Câest Dieu fait homme, câest
qui est la vérité et la mesure de tout; mais toutes choses ont leur vrai caractère aux yeux de Dieu, et il juge justement de tout, soit moralement, soit en puissance. Il agit selon ce jugement, il est juste. Il connaît aussi le mal parfaitement, étant Lui-même le bien, de sorte quâil a le mal en horreur parfaitement, et quâil le repousse par sa nature : il est saint. Or le nouvel homme, créé dâaprès la nature divine, est tel en justice et en sainteté de la vérité. Quel privilège et quelle bénédiction ! Câest être comme le dit un autre apôtre, « participants de la nature divine » [(2 Pier. 1:4)]. Adam nâavait rien de cela.1 Il y a un sens dans lequel Dieu est, moralement, la mesure dâautres êtres â considération qui fait ressortir lâimmense privilège de lâenfant de Dieu. Câest lâeffet de la grâce en ce quâétant né de Dieu et participant de sa nature, lâenfant de Dieu est appelé à être imitateur de Dieu [(5:1)], à être parfait comme son Père est parfait [(Matt. 5:48)]. Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu, car Dieu est amour [(1 Jean 4:7-8)]. Dieu nous rend participants de sa sainteté, en conséquence nous sommes appelés à être imitateurs de Dieu comme ses chers enfants [(5:1)]. Cela fait voir les immenses privilèges de la grâce. La grâce, câest lâamour de Dieu au milieu du mal, amour qui, supérieur à tout mal, marche dans la sainteté et nous réjouit aussi ensemble, dâune manière divine, dans lâunité des mêmes joies et des mêmes sentiments. Câest pourquoi Christ dit (Jean 17 [v. 21-22]) : « Un, comme nous, nous sommes un » et « quâeux soient un en nous ».
Contraste entre Adam innocent et le croyant participant à la nature divine
Adam était parfait comme homme innocent. La respiration de vie dans ses narines venait du souffle de Dieu [(Gen. 2:7)], et il était responsable dâobéir à Dieu dans une chose où il nây avait ni bien ni mal à connaître, mais simplement un commandement. Lâépreuve était seulement celle de lâobéissance, non pas la connaissance du bien et du mal en soi. Maintenant, en Christ, la portion du croyant est la participation à la nature divine elle-même dans un être qui connaît le bien et le mal, et qui participe vitalement au souverain bien, à la nature de Dieu lui-même, quoique cependant dépendant toujours de Lui. Câest notre mauvaise nature qui nâest pas dépendante de Lui, ou au moins ne veut pas lâêtre.
Ch. 4 v. 32 à 5 v. 2 â Perfection subjective et objective du modèle de vie donné au croyant
Ch. 4 v. 26-32 â Deux principes subjectifs du chrétien : participation à la nature divine, et Esprit demeurant en lui
3>Conséquences pratiques de lâhabitation de lâEsprit en nous
Or il y a un prince de ce monde étranger à Dieu; et outre la participation à la nature divine, il y a lâEsprit lui-même qui nous a été donné. Ces solennelles vérités entrent aussi comme principes dans les exhortations de lâapôtre. [4:27] Dâun côté, « ne donnez pas occasion au diable », ne lui donnez pas lieu dâentrer et dâagir sur la chair, [4:30] et, dâun autre, « nâattristez pas le Saint Esprit » qui demeure en vous. La rédemption de la créature nâest pas encore arrivée, mais vous avez été scellés pour ce jour-là : respectez et chérissez ce saint et puissant hôte qui, en grâce, demeure en vous. [4:31] Ainsi, que toute amertume et malice cessent, même en paroles, [4:32] et que la douceur et la bonté règnent en vous, selon le modèle que vous en avez dans les voies de Dieu en Christ envers vous. [5:1] « Soyez imitateurs de Dieu » : beau et magnifique privilège, mais qui découle naturellement de la vérité que nous sommes rendus participants de sa nature, et que son Esprit demeure en nous.
3>Modèle de vie parfait donné au croyant, créé selon Dieu et ayant Son Esprit
Voici les deux grands principes subjectifs du chrétien : [4:22] avoir dépouillé le vieil homme [4:24] et revêtu le nouveau, [4:30] puis lâEsprit Saint demeurant en lui. Il ne peut y avoir rien de plus précieux que le modèle de vie donné ici au chrétien, et fondé sur le fait que nous sommes une nouvelle création. Il est parfait subjectivement et objectivement. [4:21] Dâabord, subjectivement, la vérité en Jésus est [4:22] dâavoir dépouillé le vieil homme [4:24] et revêtu le nouveau qui a Dieu pour modèle à imiter. Il est créé
dans la perfection du caractère moral de Dieu. Mais ce nâest pas tout. [4:30] Le Saint Esprit de Dieu, par lequel nous sommes scellés pour le jour de la rédemption, demeure en nous : nous ne devons pas lâattrister. Ce sont là les deux éléments de notre état, [4:24] le nouvel homme créé selon Dieu [4:30] et la présence du Saint Esprit de Dieu. Le Saint Esprit est ici appelé lâEsprit de Dieu, en rapport avec le caractère de Dieu.Ch. 5 v. 1-2 â Principe objectif : imiter Dieu vu en Christ dans toute notre marche
3>Jésus, manifestation de Dieu et modèle du nouvel homme dans sa marche
3>Marche dans lâamour, selon le modèle parfait de Christ, et dans la lumière
Ensuite, objectivement : [4:24] étant créés selon Dieu [4:30] et Dieu demeurant en nous, il est le modèle de notre marche, et cela en rapport avec les deux mots qui seuls expriment lâessence de Dieu, savoir 1 Jean 1:5)], et comme participants de la nature divine, nous sommes lumière dans le Seigneur. Ici encore, Christ est le modèle : « Christ luira sur toi » [(5:14)]. [5:1] Nous sommes donc appelés comme de chers enfants à être imitateurs de Dieu.
et . [5:1] Nous avons à marcher dans lâamour, [5:2] « comme le Christ nous a aimés et sâest livré lui-même pour nous en offrande et sacrifice à Dieu ». « voilà lâamour divin; « », câest la perfection de lâobjet et du motif. La loi prend lâamour de soi-même comme mesure de lâamour pour les autres [(Lév. 19:18)]. Christ sâest livré lui-même entièrement et pour nous, mais à Dieu. indignité rehausse la valeur de lâamour; mais dâun autre côté, une affection et un motif tirant leur valeur de leur objet (et avec Christ, câétait Dieu lui-même qui était lâobjet), câest Lui-même qui se livre entièrement. Car, pour ainsi dire, nous pouvons aimer au-dessus ou au-dessous de nous. Lorsque, dans nos affections, nous regardons au-dessus de nous, plus noble est lâobjet, plus nobles sont nos affections; quand câest au-dessous, plus indigne est lâobjet, plus pur et plus absolu est lâamour. Christ a été parfait dans ces deux manières dâaimer, et cela dâune manière absolue. Il sâest livré pour nous, et il lâa fait . [5:8] Ensuite, nous sommes lumière dans le Seigneur. Nous ne pouvons pas dire que nous sommes amour, car lâamour est la bonté souveraine en Dieu; [5:1] nous marchons dans lâamour [5:2] comme Christ. [5:8] Mais lumière dans le Seigneur. Câest le second nom essentiel de Dieu [(3>Christ a présenté comme homme la vie parfaite selon Dieu
Cette vie à laquelle nous participons et de laquelle nous vivons comme participant à la nature divine [(2 Pier. 1:4)], nous a été objectivement présentée en Christ dans toute sa perfection et dans toute sa plénitude dans lâhomme, et dans lâhomme maintenant amené à la perfection dans le ciel selon les conseils de Dieu à son égard. Cette vie, câest Christ, cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée [(1 Jean 1:2)], Celui qui étant dâabord descendu, est maintenant monté au ciel [(4:10)] pour y porter lâhumanité et la déployer dans la gloire, la gloire de Dieu, selon ses conseils éternels. Nous avons vu cette vie ici-bas dans son développement terrestre : Dieu manifesté en chair, lâhomme parfaitement céleste et obéissant en toutes choses à son Père, mû, dans sa conduite envers les autres, par les motifs qui caractérisent Dieu lui-même en grâce. Plus tard, il sera manifesté en jugement. Déjà ici-bas, il a passé à travers toutes les expériences dâun homme, comprenant ainsi comment la grâce sâadapte à nos besoins, et la déployant actuellement selon cette connaissance, comme il exercera plus tard le jugement avec une connaissance de lâhomme, non seulement divine, mais avec celle dâun homme qui, ayant traversé ce monde en étant parfaitement saint, laissera les cÅurs sans excuse et sans échappatoire.
3>Jésus est la manifestation de Dieu que nous avons à imiter
Mais câest de lâimage de Dieu en Lui que nous parlons maintenant; câest en Lui que la nature que nous avons à imiter nous est présentée, et présentée dans lâhomme comme elle doit se développer en nous ici-bas dans les circonstances que nous traversons. Nous voyons en Lui la manifestation de Dieu, et cela en contraste avec le vieil homme. Là , nous avons « la vérité comme elle est en Jésus » [(4:21)], sauf quâen nous elle comprend le dépouillement du vieil homme [(4:22)] et le revêtement du nouveau [(4:24)], correspondant à la mort et la résurrection de Christ (comp. particulièrement quant à sa mort : 1 Pierre 3:18; 4:1). Ainsi pour attirer et faire marcher nos cÅurs, pour nous donner le modèle sur lequel ils doivent être formés, le but auquel ils doivent tendre, Dieu nous a donné un objet dans lequel il se manifeste Lui-même, et qui est lâobjet de toutes ses délices.
3>Lâobjet du nouvel homme est de manifester le caractère de Dieu ici-bas
[5:1] La reproduction de Dieu en lâhomme est lâobjet que Dieu sâest proposé dans le nouvel homme, et que le nouvel homme se propose à lui-même, comme il est lui-même la reproduction de la nature et du caractère de Dieu. Il y a deux principes pour la marche du chrétien, selon la lumière dans laquelle il sâenvisage lui-même. Dâabord courir la course comme un homme vers lâobjet de son appel céleste [(Phil. 3:14)] : il la poursuit tendant vers Christ monté en haut. Il court la course vers le ciel. Lâexcellence de Christ là -haut est son motif â il veut gagner Christ [(Phil. 3:8)]. Mais tel nâest pas le point de vue de lâépître aux Ãphésiens. Là , il est assis dans les lieux célestes en Christ [(2:6)], et il est comme venu hors du ciel, ainsi que cela eut lieu réellement pour Christ, et il manifeste le caractère de Dieu sur la terre, duquel, comme nous lâavons vu, Christ est le modèle. Nous sommes appelés, comme étant de bien-aimés enfants, à manifester les voies de notre Père.
3>Le nouvel homme est créé selon Dieu, comme manifesté par Christ, dernier Adam
Nous ne sommes pas créés de nouveau selon ce quâétait le premier Adam, mais selon ce que Dieu est : Christ en est la manifestation, et il est le second Homme, le dernier Adam1.
1 Il est bon de remarquer ici la différence entre Rom. 12:1, 2, et cette épître. En Romains, nous lâavons vu, lâhomme est envisagé comme vivant sur la terre, câest pourquoi il doit offrir son corps en sacrifice vivant â vivant en Christ, il doit livrer ses membres entièrement à Dieu. En Ãphésiens, les saints sont vus comme déjà assis dans les lieux célestes [(2:6)], et ils doivent venir de là en témoignage de ce caractère devant les hommes, marchant dans lâamour et dans la lumière comme Christ lâa fait.
3>Caractères du nouvel homme, que nous avons à manifester dans notre marche
3>Dépouillement de tout ce qui est du vieil homme, et marche comme Jésus
Quand lâapôtre entre dans les détails, on trouve ces traits caractéristiques du nouvel homme : la vérité [(4:25)], lâabsence de toute colère ayant le caractère de haine [(4:26)] (le mensonge et la haine sont les deux caractères de lâennemi), la justice pratique liée au travail selon la volonté de Dieu, vraie position de lâhomme, et lâabsence de corruption [(4:28)]. Câest lâhomme soumis à lâordre que Dieu a établi depuis la chute et délivré de lâeffet des convoitises trompeuses. Mais il y a plus : un principe divin est introduit dans lâhomme, le désir de faire du bien aux autres, à leur corps et à leur âme [(4:29)]. Je nâai pas besoin de dire combien on trouve ici le portrait de la vie de Christ, comme ce qui précède est le dépouillement de lâesprit de lâennemi et du vieil homme. Ensuite lâesprit de paix et dâamour régnant dans le cÅur, malgré le mal chez les autres et les torts quâils peuvent nous faire, complète le tableau [(4:32)]. Lâapôtre ajoute, ce qui se comprendra facilement après ce que nous venons de dire, [4:32] quâen nous pardonnant les uns aux autres, [5:1] nous devons être les imitateurs de Dieu [5:2] et marcher dans lâamour, comme Christ nous a aimés et sâest livré pour nous. Beau tableau, précieux privilège ! Que Dieu nous donne de regarder ainsi à Jésus, de manière à ce que son image soit empreinte sur nous, et quâen quelque sorte nous marchions comme Lui.
3>La grâce et lâamour viennent de Dieu, et remontent vers Lui en dévouement pour les autres
En outre, remarquons ici, et câest un trait important de ce tableau des fruits de la grâce et du nouvel homme, que la grâce et lâamour qui descendent de Dieu, agissant dans lâhomme, remontent toujours vers Dieu en dévouement. [5:2] « Marchez », dit lâapôtre, « dans lâamour, comme le Christ nous a aimés et sâest livré lui-même pour nous comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur ». Câest ce que lâon voit en Christ. Il est cet amour qui descend en grâce, mais cette grâce, agissant dans lâhomme, fait quâil se dévoue à Dieu, quoique ce soit en faveur dâautres. Il en est de même en nous; et cette direction du cÅur vers Dieu est la pierre de touche de lâactivité du cÅur chrétien.