Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/2-corinthians-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
Ch. 3 v. 1-3 â Les Corinthiens étaient la lettre de recommandation de Paul
[2:17] Ces paroles amènent lâapôtre à faire un exposé de lâÃvangile, en contraste avec la loi que les faux docteurs mêlaient avec lâÃvangile. [3:1] Paul introduit cet exposé par le plus touchant appel au coeur des Corinthiens convertis par son moyen. Commencera-t-il par parler de son ministère pour se recommander lui-même de nouveau, ou a-t-il besoin, comme dâautres, de lettres de recommandation pour eux ou de leur part ? [3:2]
sont, , sa lettre de recommandation, la preuve frappante de la puissance de son ministère, preuve quâil porte toujours dans son coeur, prêt à la mettre en avant en toute occasion. Maintenant il peut le dire, heureux quâil était de lâobéissance des Corinthiens. [3:3] Et pourquoi servent-ils de lettre en sa faveur ? Parce quâils sont, dans leur foi, lâexpression vivante de sa doctrine. Ils sont la lettre de recommandation de Christ, qui, par le moyen du ministère de lâapôtre, a été écrite sur les tables de chair du coeur par la puissance du Saint Esprit, comme la loi avait été gravée sur des tables de pierre par Dieu lui-même.Ch. 3 v. 4-17 â Le ministère de la nouvelle alliance et celui de la loi
Ch. 3 v. 4-7 â La loi est un ministère de mort et de condamnation pour le pécheur
[3:4] Câétait là la confiance de Paul à lâégard de son ministère; [3:5] sa capacité pour le ministère de la nouvelle alliance venait de Dieu, [3:6] ministère non pas de la lettre (pas plus de la lettre de cette alliance que de la lettre dâautre chose), mais de lâEsprit, la vraie force du dessein de Dieu, tel que lâEsprit le donnait : car la lettre, comme règle imposée à lâhomme, tue; mais lâEsprit vivifie, comme puissance de Dieu en grâce; câest le dessein de Dieu communiqué au coeur de lâhomme par la puissance de Dieu, qui lui en fait part afin quâil en jouisse. Or le sujet de ce ministère manifestait encore plus fortement sa différence dâavec le ministère de la loi. [3:7] La loi gravée sur des pierres avait été introduite avec gloire, quoique cette loi fût une chose qui, comme moyen de relation entre Dieu et les hommes, devait passer. La loi gravée sur des pierres était « un ministère de mort », car on ne pouvait vivre quâen lâobservant, et elle ne pouvait être ordonnée que sur ce principe. Une loi doit être gardée, mais lâhomme étant déjà pécheur par nature et par sa volonté, ayant des convoitises que la loi défendait, cette loi ainsi ne pouvait être que la mort pour lui; câétait un ministère de mort. [3:9] Câétait aussi « un ministère de condamnation », parce que lâautorité de Dieu intervenait pour donner à la loi la sanction de la condamnation contre toute âme qui la violerait. Câétait un ministère de mort et de condamnation, parce que lâhomme était pécheur.
Lâhomme ne peut supporter la gloire de la loi, malgré la grâce â Ex. 32-34
Et remarquez ici que mêler la grâce avec la loi ne change rien à lâeffet de celle-ci, sinon pour aggraver la pénalité qui en résulte, en aggravant la culpabilité de celui qui la viole, dâautant plus quâil la viole en dépit de la bonté et de la grâce : car câest toujours la loi, et lâhomme était appelé à satisfaire à la responsabilité sous laquelle la loi le plaçait. [Ex. 32:33] « Celui qui aura péché contre moi », dit lâÃternel à Moïse, « je lâeffacerai de mon livre ». [3:7] La figure employée par lâapôtre (v. 7 et suivants) montre [Ex. 34:29, 35] quâil parle de la seconde descente de Moïse de la montagne de Sinaï, lorsquâil entendit proclamer le nom de lâÃternel, miséricordieux et faisant grâce (voyez Ex. 34 [v. 6]). [Ex. 32:15, 19] La première fois que Moïse était descendu du Sinaï, sa figure nâavait pas été rayonnante; il avait brisé les tables avant dâentrer dans le camp (Ex. 32). [Ex. 33:19] La seconde fois, Dieu avait fait passer toute sa bonté devant lui, [Ex. 34:29] et le visage de Moïse avait reflété la gloire quâil avait vue, quelque partielle quâelle eût été. [3:7] Mais ce reflet même, Israël ne pouvait le supporter, car comment supporter cette gloire quand, après tout, elle jugeait les secrets du coeur ? [Ex. 32:14] Car, bien que la grâce se fût montrée en épargnant le peuple en réponse à lâintercession de Moïse, [Ex. 34:1] lâexigence de la loi était toujours maintenue, [Ex. 34:7] et chacun devait subir pour lui-même les conséquences de sa désobéissance. [3:14] Ainsi le caractère de la loi empêchait Israël de comprendre la gloire même qui se trouvait dans les ordonnances, comme figure de ce qui était meilleur et permanent, [3:15] et tout le système ordonné par lâintermédiaire de Moïse était voilé aux yeux du peuple qui tombait sous la lettre, dans cette partie même de la loi qui était un témoignage des choses qui devaient se dire plus tard. Câétait selon la sagesse de Dieu quâil en fût ainsi, car de cette manière tout lâeffet de la loi comme introduite pour agir sur le coeur et la conscience de lâhomme, a été pleinement développé.
Le chrétien peut faire de Christ une loi, en prenant lâamour pour une obligation
Il y a bien des chrétiens qui font de Christ lui-même une loi, et qui en pensant à lâamour du Sauveur comme à un nouveau motif pour les obliger à lâaimer, nây pensent que comme à une obligation, à un accroissement très grand de la mesure de lâobligation qui pèse sur eux â obligation à laquelle ils se sentent tenus de satisfaire. Ils sont ainsi toujours sous la loi, et par conséquent sous la condamnation.
Le ministère de Paul, ministère de justice et par lâEsprit
[3:8, 9] Or, le ministère que lâapôtre accomplissait était tout autre; câétait le ministère de la justice et de lâEsprit, non pas un ministère exigeant de lâhomme la justice pour quâil pût se tenir devant Dieu, mais un ministère qui révélait la justice. Or Christ était cette justice, fait tel de la part de Dieu pour nous; et nous sommes faits justice de Dieu en Lui [(5:21)]. [3:9] Lâévangile proclamait la justice de la part de Dieu, au lieu de lâexiger de 1âhomme selon la loi. [3:6] Or le Saint Esprit pouvait être le sceau de cette justice-là : [Matt. 3:16] il pouvait descendre sur Christ homme, parce quâil était parfaitement approuvé de Dieu, parce quâil était juste â le Juste. [1:22] Le même Esprit peut descendre sur nous, parce que nous sommes faits la justice de Dieu en Christ [(5:21)]. [3:8] Ainsi le ministère de lâapôtre était le ministère de lâEsprit : la puissance de lâEsprit y agissait. [3:17] LâEsprit était donné lorsquâon recevait par la foi ce qui était annoncé : et avec lâEsprit on recevait lâintelligence des pensées et des desseins de Dieu, comme ils étaient révélés dans la personne dâun Christ glorifié, en qui la justice de Dieu était révélée et subsistait éternellement devant Lui.
Ch. 3 v. 17-18 â La contemplation de la gloire de Christ
Le croyant trouve la gloire de Christ dans la Parole de Dieu, comprise par lâEsprit
[3:5-6] Lâapôtre donc, dans ce passage, réunit dans une même notion complexe, la pensée de Dieu dans la parole comprise selon lâEsprit, la gloire de Christ qui y avait été cachée sous la lettre, et lâEsprit Saint lui-même qui lui donnait sa force, qui révélait cette gloire, et qui, en demeurant et agissant dans le croyant, le rendait capable dâen jouir. [3:17] Câest pourquoi, là où il y avait lâEsprit, il y avait la liberté : on nâétait plus sous le joug de la loi, de la crainte de la mort et de la condamnation. [3:18] On était en Christ devant Dieu, en paix devant Lui, selon lâamour parfait et cette faveur qui est meilleure que la vie, et dont on jouissait comme elle luisait sur Christ, sans voile; on était là selon la grâce qui règne par la justice.
Contempler la gloire de Christ dans le ciel par lâEsprit
[3:17] Quand il est dit au v. 17 : « Or le Seigneur est lâesprit », il est fait allusion au v. 6; les v. 7-16 forment une parenthèse. [3:18] Christ glorifié est la vraie pensée de lâEsprit laquelle Dieu avait précédemment cachée sous des figures, et en voici la conséquence pratique : on contemple le Seigneur à face découverte; on peut le contempler ainsi. [3:7] La gloire de la face de Moïse jugeait les pensées et les intentions du coeur, causait la frayeur, en menaçant de mort et de condamnation le désobéissant et le pécheur. Qui pouvait se tenir dans la présence de Dieu ? [3:18] Mais la gloire de la face de Jésus, dâun homme dans le ciel, est la preuve que tous les péchés de celui qui voit cette gloire sont effacés, car Celui qui est dans cette gloire, les a tous portés avant de monter en haut, et il a dû les ôter tous pour entrer dans cette gloire. Nous contemplons cette gloire par lâEsprit qui nous a été donné en vertu de ce que Christ y est entré. Christ ne dit pas comme Moïse : « Je monterai⦠peut-être ferai-je propitiation » (Ex. 32:30) ? mais il a fait la propitiation, puis il est monté. Câest pourquoi nous contemplons cette gloire avec joie; nous aimons à la voir, chaque rayon que nous en voyons briller est la preuve quâaux yeux de Dieu nos péchés ne sont plus. Christ a été fait péché pour nous : il est dans la gloire. Or en contemplant ainsi la gloire avec affection, avec intelligence, en y trouvant nos délices, nous sommes changés en la même image, de gloire en gloire, comme par la puissance de lâEsprit qui nous rend capables de réaliser ces choses et dâen jouir. En cela est le progrès du chrétien. [3:3] Ainsi lâAssemblée aussi devient lâépître de Christ.
Ch. 3 v. 14-16 â Le voile demeure pour Israël
[3:14] Lâallusion faite aux Juifs à la fin de la parenthèse, où lâapôtre compare les deux systèmes, est des plus touchantes. [3:16] Le voile, dit-il, est ôté en Christ. [3:18] Maintenant plus rien nâest voilé. La substance glorieuse de ce qui était caché sous les figures existe. [3:15] Le voile est sur le
des Juifs, lorsquâils lisent lâAncien Testament. [Ex. 34:34] Or toutes les fois que Moïse entrait dans le tabernacle pour parler à Dieu ou pour lâécouter, il ôtait le voile : [3:16] ainsi, dit lâapôtre, quand Israël se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté.Ch. 3 v. 11 â La gloire de Christ, antitype des ombres juives, demeure
Il ne reste quâune remarque à faire. [3:11] « Ce qui demeure » est le sujet dont traite lâÃvangile, et non le ministère qui lâannonce; la gloire de la personne de Jésus Christ, la substance de ce dont les ordonnances juives nâétaient que des figures, ne passeront pas.