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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 7". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-corinthians-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 7". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-40
Ch. 7 v. 1-11 â La relation du mariage pour le chrétien
[7:1] Lâapôtre poursuit son enseignement en répondant à une question en rapport avec le sujet quâil venait de traiter, et il expose aux Corinthiens la volonté de Dieu à lâégard des relations de lâhomme avec la femme. [7:37] Ils font bien ceux qui restent étrangers à cette relation, afin de marcher avec le Seigneur selon lâEsprit et afin de ne céder en quoi que ce soit à la nature. Dieu lui-même a institué le mariage, malheur à qui en dit du mal; mais le péché est entré, et tout ce qui est de la nature, de la créature ici-bas, a été gâté. Dieu a introduit une puissance qui est tout à fait au-dessus et en dehors de la nature, la puissance de lâEsprit. [7:38] Marcher entièrement selon cette puissance, est ce quâil y a de meilleur : on marche en dehors de la sphère où agit le péché. [7:9] Mais câest rare; et sâabstenir de ce que Dieu a ordonné selon la nature aboutit, pour la plupart des hommes, à des péchés positifs. [7:2] En général donc, et pour cette raison, chacun devra avoir sa propre femme. [7:4] Or le lien une fois formé, on nâa plus pouvoir sur soi-même. Quant au corps, le mari appartient à sa femme, la femme à son mari. [7:5] Si, par consentement mutuel, on se sépare pour un moment afin de vaquer à la prière et à des exercices spirituels, le lien doit être immédiatement reconnu de nouveau, de peur que le coeur ne se gouvernant pas lui-même, ne donne occasion à Satan dâentrer, de plonger lââme dans la détresse et de détruire sa confiance en Dieu et dans son amour; de peur aussi que lâEnnemi ne tente par des doutes pénibles (câest
non lâincontinence) un coeur qui viserait trop haut et qui succomberait.[7:6] Cependant cette permission et cette direction qui engage les chrétiens à se marier, nâétait pas un commandement du Seigneur donné par inspiration, [7:7] mais le fruit de lâexpérience de lâapôtre : expérience à laquelle ne manquait pas la présence de lâEsprit1. Lâapôtre aurait bien voulu que chacun fût comme lui; mais chacun avait, sous ce rapport, son don de la part de Dieu. [7:8] Aux non-mariés et aux veuves, il est bon, dit-il, de rester comme je suis moi-même; [7:9] mais sâils ne savent pas dompter leur nature et rester dans une pureté calme, il vaut mieux quâils se marient : lâinsoumission du désir étant plus nuisible que le lien du mariage. [7:10] Quant au mariage lui-même (v. 10 et suivants), il ne sâagissait plus dâun conseil dâexpérience, le commandement du Seigneur était positif. La femme ne doit pas se séparer de lâhomme, [7:11] ni lâhomme de la femme; et sâils se séparent, le lien entre eux nâest pas rompu, ils doivent rester non mariés ou se réconcilier.
1 [7:25] Remarquez que lâapôtre distingue ici formellement ce que les incrédules de lâécole moderne voudraient confondre, savoir les pensées spirituelles de Paul comme homme et lâinspiration. Lâapôtre donne ses pensées et son jugement comme homme spirituel, son esprit étant animé et guidé par lâEsprit Saint, et il met cela en contraste avec lâinspiration et ce que le Seigneur dit. Comme le Seigneur a bien pourvu à tout dans lâÃcriture ! (voyez le v. 25).
Ch. 7 v. 12-17 â Le cas de lâunion existante entre un croyant et un incrédule
[7:12] Lorsque lâhomme était converti et la femme non convertie [7:13] ou que lâinverse avait lieu, le cas devenait plus compliqué. [7:14] Selon la loi, un homme qui aurait épousé une femme dâentre les gentils (une femme par conséquent profane ou impure), se souillait et devait renvoyer cette femme, et les enfants qui étaient nés de cette union nâavaient aucun droit aux privilèges juifs; ils étaient rejetés comme impurs (voyez Esdras 10:3). Le contraire a lieu sous la grâce : le mari converti sanctifie la femme, et vice versa, et leurs enfants sont censés purs devant Dieu; ils ont part aux droits ecclésiastiques du parent converti. â Câest là le sens du mot « » employé en rapport avec la question dâordre et de relation extérieure vis-à -vis de Dieu, que suggérait lâobligation qui, en pareil cas, avait force sous la loi de renvoyer femme et enfants. [7:12] Ainsi le croyant ne doit pas renvoyer sa femme incrédule, [7:13] ni la femme croyante abandonner un époux incrédule. [7:15] Si lâhomme incrédule abandonnait sa femme croyante, ou si la femme incrédule abandonnait lâhomme croyant, la femme ou lâhomme croyants étaient définitivement libres. Que si lâincrédule, homme ou femme, sâen va, le frère nâest plus assujetti à considérer celle qui lâa abandonné comme sa femme, ni la soeur à considérer lâhomme qui lâabandonne comme son mari. Mais nous sommes appelés à la paix et non à chercher une telle séparation, [7:16] car que sait le mari croyant sâil ne sera pas le moyen de la conversion de sa femme incrédule, ou la femme croyante si elle ne sera pas le moyen de la conversion de son mari incrédule (v. 16), car nous sommes sous la grâce. [7:17] Au reste, chacun doit marcher comme Dieu le lui a départi (v. 17).
Ch. 7 v. 18-24 â Demeurer dans lâétat où on se trouve
[7:20] Pour ce qui concerne les occupations et la position dans ce monde en général, la règle donnée ici est que chacun demeure dans lâétat où il se trouvait lorsquâil a été appelé, [7:24] mais il doit y demeurer « avec Dieu », en ne faisant rien qui ne le glorifie. Si lâétat en lui-même était contraire à la volonté de Dieu, il est clair quâon nây saurait rester avec Dieu, et que dây demeurer serait un péché; mais la règle générale est de rester dans lâétat où lâon se trouve et dây glorifier Dieu (v. 18-24).
Ch. 7 v. 25-28, 36-40 â Lâavis de lâapôtre sur le mariage pour le chrétien
[7:25] Lâapôtre ayant parlé du mariage, des non-mariés et des veuves, répond aux questions quâon lui avait faites aussi sur les personnes de lâun et de lâautre sexe qui étaient demeurées vierges (v. 25 et suivants). Sur ce point il nâavait aucun commandement de la part du Seigneur, il pouvait seulement donner son avis comme quelquâun à qui le Seigneur avait fait la grâce dâêtre fidèle. [7:26] Or lâapôtre estimait quâil était bon de demeurer dans cette condition, vu lâétat du monde et les difficultés de la vie chrétienne. [7:27] « Es-tu lié à une femme », dit-il, « ne cherche pas à en être séparé. Nâes-tu pas lié à une femme, ne cherche pas de femme » (v. 27). [7:38] Si lâon se marie, on fait bien, mais en ne se mariant pas, on fait encore mieux : [7:28] celui qui nâa jamais connu de femme, en se mariant ne pèche point, mais il aura des afflictions dans la chair, dans la vie dâici-bas (v. 28).
[7:36] On remarquera quâil ne sâagit pas dans ce passage de la
du chrétien, mais du propre état personnel de celui-ci. [7:37] Si lâhomme lui-même tient ferme et a pouvoir sur sa propre volonté, câest la meilleure voie; [7:38] sâil se marie, il fait bien, sâil ne se marie pas, câest mieux encore. [7:40] Il en est de même pour la femme. Si lâapôtre disait que, à son avis, cela était mieux, il avait lâEsprit de Dieu. [7:25] Son expérience, sâil nây avait pas de commandement, nâétait pas une expérience faite sans lâEsprit, [7:40] mais câétait celle dâun homme qui, si quelquâun en avait le droit, pouvait dire quâil avait lâEsprit de Dieu.Ch. 7 v. 29-35 â Le service du Seigneur doit être devant chaque chrétien
[7:29] Au reste, le temps était difficile, et Paul veut que les hommes mariés soient comme nâayant pas de femme, [7:30] les acheteurs comme ne possédant rien, [7:31] ceux qui usent du monde comme nâen usant pas comme étant à eux : [7:35] lâapôtre désire les voir tous libres de soucis et sans distraction pour servir le Seigneur. Si en se tenant pour mort à la nature, cet effet nâest pas produit, on nây gagne rien, on y perd. [7:33] Ceux qui sont mariés sont préoccupés des choses dâici-bas pour plaire à leur femme et subvenir aux besoins de leurs enfants. [7:32, 34] Si lâon jouit par contre du calme dâun esprit où la nature ne réclame pas ses droits avec une force de volonté quâon nâest pas parvenu à faire taire, si la sainteté de la marche et du coeur est conservée, en un mot, si la volonté de la nature est subjuguée et réduite au silence, on sert le Seigneur sans distraction, on vit selon lâEsprit et non pas dâaprès la nature, même dans les choses que Dieu a instituées comme bonnes en rapport avec celle-ci.
Ch. 7 v. 21-23 â La condition de lâesclave chrétien
[7:22] Quant à lâesclave, il peut se consoler par la pensée quâil est lâaffranchi du Seigneur; [7:21] mais vu la difficulté quâil y a souvent à concilier la volonté dâun maître païen ou même peu spirituel avec celle de Dieu, si lâesclave peut être affranchi, il doit profiter de lâoccasion.
Les principes du ch. 7
La sainteté quant à toutes les directions divines
Remarquons ici en passant deux choses : dâabord, la sainteté que respirent toutes ces directions à lâégard de ce qui touche de si près aux désirs de la chair. [7:10-11] Les institutions de Dieu formées pour lâhomme innocent sont maintenues dans toute leur intégrité, dans toute leur autorité; [7:2] elles sont, dans lâétat où lâhomme se trouve actuellement, une sauvegarde contre le péché auquel la chair sollicite lâhomme de se laisser aller. [7:7] Mais lâEsprit introduit une nouvelle énergie au-dessus de la nature et qui nâaffaiblit nullement lâautorité de lâinstitution. Si lâon peut vivre au-dessus de la nature pour servir librement le Seigneur, câest un don de Dieu, câest une grâce dont on fait bien de profiter.
Lâinspiration divine et la parole de lâexpérience chrétienne par lâEsprit
Mais un second principe très important ressort de ce chapitre. [7:12] Lâapôtre distingue nettement entre son expérience spirituelle, [7:40] entre ce que lâEsprit lui donnait en rapport avec les exercices de sa vie individuelle, câest-à -dire entre la sagesse spirituelle quelque élevée quâelle fût, [7:10] et lâinspiration. [7:25] Sur certains points, il nâavait aucun commandement de la part du Seigneur : il donnait le résultat auquel il était arrivé par le secours de lâEsprit de Dieu, dans une vie de fidélité remarquable, et aidé par lâEsprit quâil lui arrivait peu de contrister. Mais ce nâétait pas un commandement du Seigneur. Ce qui se trouvait dans ses écrits, et quâil nâexceptait pas de lâinspiration de cette manière directe, devait être reçu comme le commandement du Seigneur (comp. 14:37, où il insiste sur ce point). En dâautres termes, lâapôtre affirme lâinspiration proprement dite de ses écrits et il veut quâils soient reçus comme émanant du Seigneur lui-même, en distinguant cette inspiration de sa propre compétence spirituelle : et câest là un principe de toute importance.