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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-21
7.1 Ã 6.8 Â Les visions
Les huit visions qui suivent ne sont pas reliées entre elles dâune manière visible; chacune forme un tableau distinct. Elles nâen constituent pas moins un ensemble, dâabord parce quâelles ont toutes été accordées au prophète dans le cours dâune seule nuit, et surtout parce quâelles se rapportent toutes à la restauration actuelle du peuple dâIsraël et à son avenir comme porteur du règne de Dieu au sein de lâhumanité. On a essayé de les ramener à sept en réunissant en une seule les deux du chapitre 5, mais ce procédé est arbitraire. La 8e clôt le cycle en ramenant sous les yeux du prophète les chevaux quâil avait contemplés dans la 2e.
Le tout est couronné par un acte symbolique (6.9-15) qui se rattache spécialement à la 4e et à la 5e vision et qui ferme la perspective prophétique ouverte par la série entière.
1 à 7 Première vision :
Le cavalier au milieu des myrtes.
Du onzième mois; câétait le mois de février. Lâannée commençait à lâanniversaire de la sortie dâÃgypte, à lâépoque de la Pâque. On compta plus tard à partir de lâautomne (20 septembre), parce que câétait lâépoque où lâhistoire dâIsraël avait recommencé avec le retour de lâexil.
Au vingt-quatrième jour. Cette date du vingt-quatrième jour revient plusieurs fois à cette époque (Aggée 2:10; Aggée 2:18; Aggée 2:20), peut-être parce que câétait en ce jour-là que le peuple avait repris le travail de la construction du temple. Câétait donc une date bénie dans son histoire, et Dieu, en se manifestant en ce jour, voulait sans doute montrer que ces communications étaient une récompense de la fidélité du peuple dans lâaccomplissement de ce devoir.
La parole de lâÃternel. Le terme hébreu a un sens plus étendu que celui de notre mot parole : il sâapplique à toute révélation divine, même sous forme de vision.
Jâeus une vision. La parole 4.4 prouve que le prophète reçut ces visions, non pas en songe, mais dans un état de veille, où il fut ravi en extase prophétique. Comparez le ravissement dâesprit de saint Pierre à Joppe (Actes 10:10) et la scène de la transfiguration (Luc 9:32-36).
Un homme monté sur un cheval roux. Sur ce personnage, voir plus loin.
Entre des myrtes⦠dans un lieu profond. Le mot que nous traduisons par lieu profond est rendu quelquefois par le terme de lieu ombragé; le sens adopté par nous ressort dâExode 15:10. Il faut se représenter une vallée profonde, aux pentes ombragées de myrtes. Il est inutile de chercher quelque part cette vallée; dans la vision, il nây a de réel que le tableau lui-même, et si lâhébreu dit le lieu profond, câest uniquement pour désigner la vallée que le prophète a devant les yeux de son esprit en ce moment même. Ce bosquet de myrtes est certainement le symbole du peuple élu, aujourdâhui pauvre et humble, mais pourtant agréable aux yeux de lâÃternel. Sâil nâest pas comparable, comme les grandes empires du temps, à un magnifique bois de cèdres que lâon aperçoit de loin sur les hauteurs du Liban, dans son abaissement il jouit cependant dâun avantage que nâont pas les peuples les plus puissants de la terre : il possède en son sein lâange de lâÃternel.
Des chevaux roux, bruns et blancs. Le second de ces termes est dâune signification douteuse. Il est appliqué, Ãsaïe 16:8, à une espèce de cep produisant des raisins rouges, et paraît désigner ici une nuance plus foncée que le roux, en opposition au blanc qui est la nuance la plus claire. En tout cas, le sens de tacheté que lâon donne parfois à ce terme doit être écarté.
On a essayé dâappliquer ces couleurs aux différents côtés, le roux à lâorient et à lâoccident, le brun au nord, le blanc au sud; mais cette application ne repose sur aucune raison suffisante. Il en est autrement au chapitre 6 (voir à ce passage). Les trois couleurs indiquées servent sans doute uniquement à distinguer les trois groupes de cavaliers, et, ceux-ci (dâaprès lâanalogie du passage 6.5-8), figurent la connaissance que prend lâÃternel de la situation des peuples au nord, à lâest et au sud, câest-à -dire dans tout le cercle des contrées environnant la Terre Sainte (voir verset 10). Il nây a aucun rapport entre ces cavaliers et ceux dâApocalypse 6:1-8; les couleurs sont différentes et les cavaliers de Zacharie ne se préparent nullement, comme ceux de lâApocalypse, à intervenir activement dans les destinées du monde.
Et je dis⦠à qui sâadresse cette question ? Il semble, au premier coup dâÅil, tout naturel de supposer quâelle est adressée au cavalier que Zacharie vient de voir apparaître sur le cheval roux, comme chef des trois troupes de cavaliers qui le suivent. Cependant on peut admettre aussi que Zacharie voit déjà , présent à côté de lui, lâange qui va lui répondre et qui lui servira dâinterprète dans tout le cours de ses visions pour lui expliquer les tableaux quâil contemple. Cet ange est appelé littéralement lâange parlant en moi, non quâil soit question dâune voix intérieure communiquant sans paroles les pensées à lââme; mais le prophète entend les paroles de lâange comme on peut entendre dans une vision, par une audition intérieure. Il nâen est pas moins vrai que cet ange interprète, comme on lâa appelé, remplit à lâégard du prophète, relativement à la vision, un office analogue à celui que remplit pour nous le Saint-Esprit par rapport à la personne du Sauveur et, aux enseignements de lâÃcriture; comparez Jean 16:14 et 1 Corinthiens 2:12.
Je te ferai voir. La réponse suivante (verset 10) de lâhomme qui se tient dans les myrtes est sans doute le résultat dâune demande qui lui est adressée au nom de Zacharie par lâange interprète. Câest là ce qui permet à celui-ci de dire : je te ferai voir.
Lâhomme qui se tenait entre les myrtes répondit⦠Il répondit directement à lâange interprète et indirectement à la question du prophète. Mais qui est cet homme ? Comme il est dit, au verset 11, que lâange de lâÃternel se tenait entre les myrtes, on pourrait admettre que cet homme nâest autre que lâange de lâÃternel lui-même. Au verset 11 il interroge les autres cavaliers et leur fait rendre compte de leur course dâinspection, comme un chef interroge ses subordonnés; câest ainsi que, Ãzéchiel 9:2, lâange de lâÃternel conduit la troupe des anges envoyés pour massacrer la population de Jérusalem et que, Josué 5:13-15, il est désigné comme le chef des armées de lâÃternel. Une seule chose sâoppose à ce sens, câest que le cavalier monté sur le cheval roux arrive lui-même à la tête des trois troupes de cavaliers (derrière lui, verset 8). Câest, ce qui fait plutôt penser que cet homme nâest que le chef de la troupe des cavaliers, et que lâange de lâÃternel est mentionné tout à coup au verset 11, sans que sa présence eût été indiquée dâavance. Il en avait été de même au verset 9 pour la personne de lâange interprète. Mais, dès quâil est entré en scène, câest lui qui joue le rôle principal (versets 11 et 12).
Ceux que lâÃternel a envoyés⦠On peut établir un rapprochement entre ces cavaliers qui parcourent la terre sur lâordre de lâÃternel, et les courriers réguliers que les rois de Perse instituèrent dans toute lâétendue de leur empire. Les images, dans les visions divines, sont toujours empruntées aux choses connues.
Ils répondirent à lâange de lâÃternel. Le rapport des messagers est adressé à lâange de lâÃternel, qui est maintenant le centre de la scène. Ce rapport renferme en même temps la réponse à la question de Zacharie : Qui sont ceux-ci ? On voit, en effet, par son contenu, quâils ont été envoyés pour rendre compte de lâétat du monde à ce moment. Ils sont donc le symbole du regard divin qui se promène sur la terre.
En repos et tranquille. Au commencement du règne de Darius, pour la première fois depuis la chute de lâempire babylonien et lâédit de Cyrus, la terre (du moins dans la partie formant le pourtour de la Terre Sainte) était en pleine paix, fait bien rare dans lâantiquité, surtout dans ces pays de lâOrient.
Prière dâintercession de lâange de lâÃternel. Câest à cette prière et à la réponse de lâÃternel que tendait, dès le commencement, toute la vision. Lâange de lâÃternel vient de paraître, comme le représentant de la majesté divine, comme celui dont dépendent les anges et leurs chefs. Il se présente maintenant à Zacharie comme le représentant du peuple élu auprès de son Dieu. Câest comme tel quâil sâadresse ici à lâÃternel comme un être distinct de lui et qui sâidentifie avec Israël. Sur lâange de lâÃternel, voir Ãsaïe 63:9, note.
Sans merci pour Jérusalem. Cette ville, ainsi que les villes de Juda, nâétait encore, en quelque sorte, que ruines.
Voilà soixante-dix ans. Il y avait, à proprement parler, quatre-vingt-six ans que la captivité de Babylone avait commencé; voir Jérémie 25:11-12. Mais Zacharie compte les soixante-dix ans depuis le moment où Jérusalem avait été complètement détruite, ainsi que toutes les villes de Juda, câest-à -dire depuis lâan 588.
Et lâÃternel adressa⦠à la suite de cette intercession, lâÃternel lui-même adresse (par lâintermédiaire de lâange interprète) au prophète un message dâencouragement que celui-ci doit transmettre au peuple. Ce message est renfermé dans les paroles suivantes, versets 14 à 17.
Dâune grande jalousie. Cette jalousie est lâardeur de lâamour, qui ne veut pas détruire la personne qui en est lâobjet mais la purifier de telle sorte que celle-ci réponde pleinement à lâamour qui lui est témoigné.
Jérusalem et Sion : Jérusalem, la capitale, centre de la vie politique; Sion, la colline sacrée où lâÃternel a fixé sa demeure.
Aidé au mal. Les nations, dont Dieu se servait comme dâune verge pour châtier Israël, ont outrepassé la limite fixée et frappé avec une excessive dureté. La violente indignation (violemment irrité) que lâÃternel éprouve contre les ennemis de son peuple pour cette conduite, dépasse de beaucoup la colère quâil avait éprouvée contre son peuple lui-même (peu irrité). Câest pourquoi leur bien-être actuel fera place aux plus sévères châtiments.
Je me suis retourné. Plus Jérusalem a souffert, plus lâÃternel va travailler à la relever; avant tout, le temple sera reconstruit; puis, la ville elle-même.
Le cordeau sera étendu⦠pour mesurer les places et aligner les rues de la nouvelle ville.
Promesse se rapportant à toutes les villes de Juda qui doivent renaître, aussi bien quâà la capitale et au temple.
Le sens général de cette vision nous paraît être la réinstallation dâIsraël dans la Terre Sainte qui lui a été donnée pour patrie, après le long exil quâil vient de subir. Semblable aux myrtes qui croissent dans ce vallon, Israël habite de nouveau cette terre bénie et lâange de lâÃternel y habite avec lui et veille de là sur toute la terre pour diriger les destinées des nations en faveur du peuple que Dieu a choisi.
Dans le texte hébreu, le chapire 2 commence avec le verset 18.
18 à 21 Deuxième vision :
Les quatre cornes et les quatre forgerons.
Quatre cornes. Cette nouvelle vision se rattache étroitement à la parole du verset 15 : Je suis violemment irrité contre les nations. La corne est le symbole habituel de la force. Il faut probablement se représenter ces quatre cornes comme apparaissant dans lâespace, car il nâest point parlé dâanimaux qui les portent, et il est inutile de chercher le nom des empires qui correspondent à chacune dâelles, car rien nâindique une succession, mais elles apparaissent et disparaissent ensemble; et lâAssyrie, qui devrait certainement être il une dâelles, puisque câest elle qui a détruit le royaume des dix tribus, était déjà tombée depuis longtemps à lâépoque de Zacharie. La chute de Babylone avait également eu lieu. Le nombre quatre représente donc, comme à lâordinaire, les quatre côtés de lâhorizon, câest-à -dire le monde entier avec ses puissances hostiles au peuple de Dieu.
Juda, Israël et Jérusalem. On a pensé que le premier de ces trois noms désignait lâensemble du peuple, le second la population des campagnes, et le troisième, celle de la capitale; ou bien, que Juda désignait le royaume du sud, Israël celui du nord, et Jérusalem, la capitale commune. Dâaprès le groupement des mots dans lâhébreu, il semble plutôt que Juda ait sa place à part et désigne lâensemble du peuple, et par Israël et Jérusalem, qui sont plus étroitement liés, le prophète désigne de nouveau le peuple par son nom dâhonneur (Israël), puis sa capitale comme renfermant le sanctuaire.
Quatre forgerons. Ce sont les représentants des forces que Dieu a suscitées ou suscitera pour abattre les puissances ennemies de son peuple. Il y avait deux choses dans la vision précédente : la punition des nations qui avaient aidé au mal, et la glorieuse restauration du peuple de Dieu. Lâaccomplissement de la première de ces promesses est représenté dans la seconde vision; lâaccomplissement de la seconde, dans la troisième.