Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-17
Sulammith explique cette préférence; elle nâest pas née dans les villes, elle est une fille des campagnes.
Narcisse (comparez Ãsaïe 35:1). Dâautres traduisent crocus ou tulipe; une fleur très commune.
Saron : la côte de la Méditerranée, de Jaffa jusquâau Carmel, plaine réputée pour la richesse de sa végétation.
Le lis : il y a des fleurs de ce nom de différentes couleurs (Cantique 5:13). On peut penser à lâanémone rouge. Câest comme si Sulammith disait en notre langage : Je ne suis que la primevère ou lâhépatique printanière.
Salomon entre dans la pensée de Sulammith, mais la corrige en la changeant en louange par lâopposition du lis aux épines, qui sont lâemblème de tout ce quâil y a de commun, de laid et de fastidieux (Juges 9:14).
Sulammith relève la balle, mais pour la faire tourner à lâhonneur de son bien-aimé.
Un pommier : rien de plus ravissant quâun pommier dans sa parure printanière, qui le distingue de tous les arbres de la forêt.
Son fruit est doux : le pommier de Syrie et de Palestine donne un fruit exquis et parfumé; dans Joël 1:12, il est mis au rang des plus excellents arbres fruitiers.
Jâai pris plaisir : elle croit sentir son bien-aimé près dâelle et jouir de sa présence.
Il mâa fait entrer dans la maison du vin : un lieu de récréation où se réunissent les jeunes gens des deux sexes. Sulammith sâimagine jouir en ce moment même dâune réunion de ce genre avec son ami.
Sa bannière : image de la protection. Elle a beau être captive, elle sent que lâamour de son bien-aimé la protège contre les séductions dont elle est lâobjet.
Soutenez-moi⦠Elle sâadresse aux jeunes filles qui lâentourent en ce moment où elle se sent défaillir dans la lutte avec sa situation périlleuse.
Gâteaux de raisins; comparez Ãsaïe 16:7; Osée 3:1; 2 Samuel 6:19.
Avec des pommes : dont le goût fortifiant lui servira de cordial.
Sa main gauche â¦, sa droite ⦠: dans la vivacité de sa passion, elle croit se sentir dans les bras de son bien-aimé.
En parlant ainsi, elle se sent tomber en défaillance et supplie les jeunes filles qui lâentourent de ne pas la réveiller de son rêve dâamour avant quâelle en sorte dâelle-même.
Les gazelles, les biches des champs. Ces animaux, charmants par leur grâce et leur timidité qui les fait fuir au moindre bruit, sont le symbole le plus délicat dâun amour tel que celui de Sulammith.
Dès ce moment, nous assistons à des scènes dâextase qui se prolongent jusquâà Cantique 3:5. Sulammith, plongée dans une douce rêverie, voit son bien-aimé et sâentretient avec lui, comme sâil était réellement présent. Les scènes qui suivent se passent uniquement au-dedans dâelle et perdent ainsi tout ce que bien des traits auraient de choquant, si on les prenait à la lettre.
Voix de mon bien-aimé ! Elle entend dans son rêve le bruit, soit de la voix, soit des pas de son ami. Plutôt les pas, puisquâelle le dépeint sautant, bondissant comme une gazelle ou un jeune cerf.
Derrière notre mur : le mur dâenceinte qui entoure lâenclos devant sa demeure.
Regardant par les fenêtres : cherchant à voir à travers les fenêtres ce qui se passe dans la maison. Elle aperçoit son Åil brillant, qui perce à travers le treillis qui orne les fenêtres (comparez Juges 5:28).
10 Ã 13
Le bien-aimé invite Sulammith à une promenade pour jouir de toute la beauté dâune journée printanière. Rien de plus exquis que ce tableau de la nature qui se réveille après la courte saison des pluies.
Le figuier rougit ses jeunes figues. Le figuier porte en Palestine deux espèces de figues : les précoces, qui poussent sur le bois de lâannée précédente et qui sont mûres au mois de juin, et les tardives, qui poussent sur les branches nouvelles de lâannée et apparaissent à la base des feuilles, mûrissant successivement dès le mois dâaoût, les unes encore durant lâété, les autres restant suspendues à lâarbre pendant tout lâhiver et nâétant mûres quâau printemps, souvent seulement après lâapparition des feuilles; comparez Marc 11:13.
Comme Sulammith ne répond point, le berger la compare à une colombe qui se cache dans les fentes des rochers; il désire voir sa figure ou du moins entendre sa voix.
Câest ici lâune de ces paroles énigmatiques, comme Cantique 1:6, qui mettent en quelque sorte aux abois les interprètes. Câest en tout cas un fragment de chanson populaire que sâapproprie Sulammith pour répondre à la demande de son bien-aimé.
Dans son application primitive, on se demande si elle doit être prise au sens propre, comme un ordre à des jeunes filles de veiller à la garde des vignes, en ce moment où elles sont exposées à des déprédations causées par les jeunes renards, ou sâil faut, comme lâont entendu plusieurs, y voir une invitation figurée à ceux qui ont à surveiller les jeunes filles pour les mettre en garde contre leurs galants. à notre point de vue (voir lâintroduction), les vignes dont parle Sulammith figurent, comme Cantique 8:12, la terre de Canaan, et les déprédations des renards sont lâemblème des razzias que ne cessaient de faire en Canaan les peuples voisins, particulièrement les Philistins et les Syriens. Lâobligation imposée à Sulammith de garder les vignes représenterait le service militaire auquel Israël était soumis depuis lâétablissement de la royauté pour réprimer ces agressions.
Sulammith, obligée de refuser lâinvitation du bien-aimé, nâen déclare pas moins quâelle lui reste étroitement unie, lors même quâelle ne peut le suivre sur la montagne fleurie, où il va faire paître son troupeau.
Mais elle le prie de revenir avant la fin du jour, passer au moins la soirée avec elle.
Jusquâà ce que fraîchisse le jour. Le vent du jour désigne le soir, et non pas le matin, comme lâont cru plusieurs interprètes; comparez Genèse 3:8 (Ewald traduit : Avant que vienne le soir). Le soir est en Orient le moment où lâon sort; câest lâheure où, avec le soleil qui disparaît, sâévanouit toute ombre particulière. Alors le bien-aimé reviendra, aussi leste et agile quâil va repartir maintenant.
Les montagnes de séparation. On a entendu aussi : les montagnes de parfum. Le terme est obscur. Dans le sens que nous adoptons, Sulammith ferait allusion aux énormes crevasses qui se creusent dans les montagnes du désert de Juda.