Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-11
Sur ma couche. Câest un rêve quâa fait Sulammith, non une fois, mais plusieurs fois (dans les nuits); le sens nâest pas quâelle a cherché son bien-aimé sur sa couche, ce qui supposerait une femme mariée, mais que câest étant couchée, câest-à -dire dans ses rêves, que tout ce qui suit lui est arrivé.
Ne le trouvant pas, elle sâest mise à le chercher au dehors, dans les rues de la ville, ce qui serait chose impossible, sâil sâagissait dâun fait réel.
Dans les rues. Il arrive parfois en Orient que les bergers mettent en sûreté leurs troupeaux, pendant la nuit, dans les endroits habités.
Ne le rencontrant pas, elle erre dans la ville à sa recherche et sâinforme naïvement auprès des gardes de nuit, sâils lâont vu quelque part.
Mais à peine les a-t-elle interrogés, quâelle le rencontre lui-même; elle sâattache à lui, et, quelque effort quâil fasse pour se dégager, elle le tient ferme et le ramène avec elle dans la chambre de sa mère; trait délicat qui montre toute la pureté de cette relation.
Maintenant, son âme a retrouvé le repos, et elle demande de nouveau aux jeunes filles présentes de ne pas troubler le calme dont jouit son cÅur.
Un intervalle est ici supposé, durant lequel Salomon a décidé de soumettre Sulammith à lâépreuve la plus forte quâil puisse imaginer, câest de lui offrir la position de reine, en la faisant monter sur son propre trône portatif et parcourir ainsi les rues de la capitale, entourée de tout le cortège qui lâaccompagne lui-même, quand il sây montre comme roi.
Qui est celle-là , qui monte du désert ? Si lâon traduit ainsi, cette question se rapporte à Sulammith, comme centre du cortège brillant qui sâavance. Mais on peut traduire aussi : Quâest-ce que cela ? en rapportant cette question au cortège dans son ensemble. Ce qui rend le premier sens plus probable, câest le pronom hébreu mi, qui est masculin ou féminin (quel ou quelle estâ¦), et non pas neutre, tandis que lâautre pronom, zoth, qui lâaccompagne, peut signifier également : celle-ci ou cela. Dâailleurs, les passages parallèles, Cantique 6:10 et Cantique 8:5, parlent aussi en faveur du premier sens.
Qui monte du désert. Le désert désigne les campagnes environnant la ville, dâoù est censé arriver le cortège.
Comme des palmiers de fumée. Lâencens que lâon brûle tout à lâentour du palanquin sâélève en colonnes de fumée qui sâépanouissent en un dais, comme le palmier. Il y a là toute espèce de parfums et dâencens quâapportent de bien loin les caravanes de marchands.
Voici la litière de Salomon ! Câest la foule, présente sur la place du palais, qui pousse ce cri de surprise.
Soixante hommes vaillants : la garde royale qui accompagne la future reine comme garde dâhonneur. Les hommes forts de David étaient au nombre de six cents (1 Samuel 27:2; 1 Samuel 30:9). Il nây a ici quâune élite.
à cause des frayeurs dans les nuits. Ce nâest pas quâil y ait ici aucun danger de ce genre, car la scène se passe en plein jour. Mais lâexistence dâune garde royale est dâune manière générale motivée par la crainte de surprises hostiles.
De bois du Liban : du bois précieux des cèdres et des cyprès qui croissent, au Liban.
Les colonnes dâargent : les supports verticaux de la litière qui se prolongent au-dessus du siège.
Le dossier dâor : peut-être de bois plaqué dâor massif.
Lâintérieur en a été brodé. On traduit aussi : incrusté dâébène ou pavé en mosaïques.
Par lâamour des filles de Jérusalem. Le texte est ici à peine intelligible. Si lâon traduit, dans ce qui précède, par broder, il sâagirait dâun travail de main, par lequel les jeunes filles de la capitale auraient témoigné à Salomon leur amour quand il avait fait faire ce palanquin, peut-être à lâoccasion de ses noces avec la fille de Pharaon. Ce meuble était une merveille que lâon ne sortait que dans les grands jours.
De là lâinvitation à la population de Jérusalem dâaccourir pour jouir de ce spectacle inaccoutumé.
Le roi Salomon. Il paraît naturel dâadmettre que le roi se tient là , attendant le cortège. Sâil y eût pris part lui-même, cela aurait dû être indiqué plus clairement. Il porte la couronne royale dont sa mère Bathséba lui a fait don à lâoccasion dâun mariage précédent (1 Rois 3:1).