Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (3)
versets 1-20
Selon Jédthun : voir Psaumes 39:1 et Psaumes 62:1, notes. Jéduthun était contemporain de David, mais il se peut fort bien quâil ait créé un genre particulier de musique religieuse qui ait subsisté longtemps après lui. Câest probablement à ce genre musical que cette note fait allusion.
2 à 10 Les tourments du fidèle
Ses prières prolongées (versets 2 à 4), ses souvenirs (versets 5 à 7), ses questions (versets 8 à 10).
Je crie. Presque tous les verbes des deux premières strophes se présentent sous la forme grammaticale particulière à lâhébreu (le hé paragogique), qui ajoute à la pensée lâidée dâexhortation, comme si le psalmiste prenait la résolution de crier, de se souvenir. de soupirer.
Je cherche, littéralement : Jâai cherché, et je continue à le faire. Il y a longtemps que le psalmiste prie, sans obtenir de réponse.
Mon âme refuse dâêtre consolée : la seule consolation quâelle accepterait serait une réponse de Dieu à sa prière.
Je soupire. Les souvenirs qui réconfortaient jadis le psalmiste ne font que lui rendre plus sensible la différence entre le temps actuel et les jours dâautrefois.
Tu tiens mes paupières [en éveil]. En face du silence prolongé de Dieu, le fidèle ne peut sâaccorder de repos.
Mon esprit médite. Le contenu de ces méditations est exposé dans la strophe suivante.
8 Ã 10
Toutes les questions exprimées ici supposent des choses impossibles et qui semblent pourtant réelles. Lââme angoissée expose, sous forme interrogative, les conséquences quâil faudrait tirer de la situation présente, si elle se prolongeait.
11 Ã 21
Le Dieu du salut (2 Ã 16) et ses grandes Åuvres dâautrefois (17 Ã 21).
3>11 à 16 Dieu a racheté son peuple
La droite du Très-Haut nâest plus la même. Ce nâest plus une question, mais une affirmation; la crise est à son point le plus aigu, le doute semble avoir triomphé. Mais par sa netteté même une telle déclaration aide au psalmiste à reprendre pied sur le terrain de la foi; dès ce moment, il se jette tout entier dans le souvenir des grandes Åuvres de Dieu, qui révèlent non seulement ce quâil a été, mais ce quâil est à toujours.
Ta voie est sainte, hébreu : dans la sainteté. Les voies de Dieu, sa marche à travers lâhistoire et la manière dont il conduit son peuple, ont paru incompréhensibles au psalmiste. Maintenant, à la lumière du passé, il constate quâelles sont infiniment élevées au-dessus des pensées de lâhomme. Lâélément dans lequel Dieu se meut est la sainteté, qui condamne tout ce quâil y a de coupable, dâégoïste, de mesquin dans la conduite de lâhomme.
Quel Dieu est grand comme Dieu ? Comme celui qui seul a le droit de sâappeler Dieu.
Câest toi qui es Dieu, littéralement : Tu es le Dieu, le Dieu unique, le seul vrai. Cette vérité, exprimée déjà au verset précédent, sous une forme un peu différente, est affirmée ici dans toute sa force. Comparez Ãsaïe 43:10; Ãsaïe 44:6, etc.
Tu as racheté ton peuple : par opposition aux autres peuples, mentionnés au verset 15. Ces derniers ont pu voir quâIsraël est le peuple particulier de Dieu. Comparez Deutéronome 7:6; Tite 2:14.
Les fils de Jacob et de Joseph. La version chaldéenne paraphrase ce verset comme suit : Les enfants que Jacob a engendrés et que Joseph a nourris.
Le jeu dâinstruments qui se fait entendre maintenant prélude à lâhymne grandiose par lequel va se terminer le psaume.
17 à 21 Le chemin frayé dans la mer
Le souffle poétique si puissant et les images hardies de cet hymne rappellent le chapitre 3 dâHabakuk.
Les eaux tâont vu. La mer Rouge, personnifiée, pressent que quelque chose de grand et de redoutable va se passer à son égard, par lâintervention de Dieu lui-même. Comparez Psaumes 114:3-5; Habacuc 3:10.
18 et 19
Les nuagesâ¦, le tonnerreâ¦, la terre, sont de même personnifiés, comme autant dâagents concourant à lâÅuvre divine; toutes les forces de la nature sont appelées à servir Israël et à perdre ses ennemis.
Tes flèches : les éclairs. Voir Exode 14:24, note.
Dans le tourbillon. Le sens premier du mot hébreu galgal est : roue, et câest le mot quâemploient les anciens traducteurs : dans ou sous la roue; il sâagirait des roues du char de lâÃternel. Comparez Habacuc 3:8. Cependant il est dâautres passages, entre autres Psaumes 83:14, où le mot hébreu signifie bien : tourbillon.
Tes traces ne furent point reconnues : signe non moins remarquable de la puissance de Dieu que tout ce qui précède. Dieu ébranle le ciel, la terre, la mer, et pourtant toutes choses reprennent comme dâelles-mêmes leur cours naturel (Exode 14:28),
Tu as conduit ton peuple⦠Lâaction de Dieu ne sâest pas bornée à sauver Israël dâune grande détresse; elle sâest continuée dès lors, comme celle dâun berger qui conduit son troupeau. Câest par cette image reposante, fréquemment employée dans les psaumes dâAsaph, que se termine le cantique. Lâapplication aux circonstances présentes se produit dâelle-même dans lâesprit du lecteur.