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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (4)
versets 1-72
1 Ã 8 Prologue
Le psalmiste expose son projet, qui est de révéler à Israël le vrai sens de son histoire (versets 1 à 4). Ce projet est conforme aux ordres de Dieu (versets 5 à 8).
Pour des sentences. Lâhébreu Maschal, donné comme titre à tout le livre des Proverbes, signifie proprement : parabole, comparaison, et sâapplique, par extension, à tout discours didactique. Voir Ãsaïe 14:4, note. LâÃvangile de saint Matthieu cite cette parole comme concernant prophétiquement les paraboles du Sauveur (Matthieu 13:34-35). Jésus a été en effet le vrai révélateur des pensées divines, que les prophètes de lâancienne alliance nâavaient dévoilées quâen partie.
Nous ne le cacherons point à leurs enfants. Le psalmiste ne dit pas : à nos enfants. Câest un devoir à remplir envers les pères que dâinstruire les nouvelles générations des choses que Dieu a accomplies en faveur des ancêtres du peuple.
Quâil a ordonné à nos pères dâenseigner à leurs enfants : comparez Exode 10:2; Exode 12:26; Deutéronome 4:9, etc.
Comme leurs pères : comme la génération qui sortit dâÃgypte et dont les rébellions vont être racontées (versets 17 à 20).
9 à 11 Lâinfidélité dâÃphraïm
Tireurs armés de lâarc. On était en droit dâattendre dâune tribu guerrière et redoutable comme Ãphraïm le courage moral et la décision nécessaires pour entraîner tout le peuple dans la voie de la fidélité. Au lieu de cela, elle trompa lâattente de Dieu. Câest dans ce sens figuré quâil faut prendre les mots : ils tournnèrent le dosâ¦
Et refusèrent de marcher⦠Il nây eut pas seulement indolence, mais refus positif dâobéir aux envoyés de Dieu (Juges 1:29; Juges 2:2). Même au point de vue politique, la tribu dâÃphraïm eut, pendant la période des Juges, un rôle peu honorable; elle faillit compromettre le succès de Gédéon (Juges 8:1); câest de son sein que sortirent les meurtriers de la famille de ce juge (Juges 9:1-5); elle fit la guerre à Jephthé, après avoir refusé de lui venir en aide contre les Ammonites (Juges 12:1).
Toutes ces infidélités venaient de lâoubli coupable des Åuvres de Dieu.
12 Ã 55
Première partie : les grandes Åuvres de Dieu envers Israël et lâingratitude du peuple.
12 à 31 Le départ dâÃgypte et le séjour au désert
Ce paragraphe lui-même comprend les trois subdivisions suivantes : Pour son peuple, Dieu entrâouvre la mer et fend les rochers (versets 12 à 16). Israël lui répond en le provoquant et en le tentant (versets 17 à 20). Dieu le châtie, en lui accordant la chose même quâil a désirée (versets 21 à 31).
Tsoan : lâantique résidence des rois dâÃgypte, appelée aussi Tanis (voir Ãsaïe 19:11, note). Câest là , au cÅur même du royaume le plus puissant de cette époque, que Dieu fait des prodiges, pour délivrer son peuple.
Une digue : un monceau, une masse infranchissable. Voir Exode 14:22, note.
Il fendit des rochers : allusion aux deux événements analogues de Réphidim, dans la première année du séjour au désert (Exode 17:1), et de Kadès, dans la quarantième année (Nombres 20:1).
Mais ils continuèrent⦠Il nâa pas encore été parlé expressément de murmures, mais lâallusion faite aux scènes de Massa et Mériba (versets 15 et 16) a rappelé à lâauteur comme aux lecteurs les premiers témoignages de lâincrédulité du peuple. Le manque de pain dans une terre aride fournit à Israël lâoccasion de murmurer de nouveau. Le don de la manne et des cailles (Exode 16:1) précéda, il est vrai, le miracle de Réphidim (Exode 17:1); mais le psalmiste, parlant en poète, et non en historien, ne sâastreint ni ici, ni plus tard, dans lâénumération des plaies dâÃgypte, à un ordre chronologique rigoureux; dâailleurs, ici aussi, il réunit deux récits, dont lâun se rapporte aux premiers temps, lâautre (Nombres 11:1) aux derniers temps du séjour au désert.
Ils tentèrent Dieu : en abusant de leur position privilégiée de peuple de Dieu, pour réclamer avec impatience ce que Dieu était décidé à leur accorder, et même pour exiger plus (la viande) que ce quâil était dans sa volonté de leur donner. Tenter Dieu, câest se réclamer de son secours au moment même où lâon pèche contre lui, ou essayer jusquâoù ira sa patience, sa longanimité, sa puissance, et chercher à lui forcer la main. LâÃternel, disait le peuple, est-il au milieu de nous, oui ou non ? Comparez Matthieu 4:7.
Selon leur désir, littéralement : selon leurs âmes. Lors du second envoi de cailles, il sâagissait pour le peuple, non de savoir sâil aurait de quoi manger, mais sâil aurait de quoi satisfaire sa convoitise.
Un feu : image de la colère divine.
Nuéesâ¦, portes des cieux : développement poétique des paroles de lâExode : Je vais faire pleuvoir pour vous du pain du haut des cieux (Exode 16:4).
Le pain des Puissants : des anges. Il était naturel que le peuple, recevant la manne comme un don du ciel, sâimaginât que câétait là la nourriture des anges : conception qui a ceci de vrai que lâexistence dâIsraël, comme celle des êtres célestes, dépendait directement de la toute-puissance de Dieu.
Le vent dâorientâ¦. le vent du midi. Pour concilier ces deux données, on a supposé quâil sâagissait, ou bien de deux vents soufflant successivement, ou bien dâun vent du sud-est, amenant les cailles dâau-delà du golfe Persique. Nous ne pensons pas quâil faille chercher ici des renseignements historiques précis. La pensée du psalmiste est plutôt que Dieu a disposé à son gré des vents, comme de serviteurs chargés dâapporter au peuple la nourriture quâil désirait.
Comme de la poussière. Le vent, passant sur le désert, soulève des tourbillons de poussière; dans ce cas-ci, le nuage qui tomba sur le camp était composé de cailles.
Ce quâils avaient convoité. La répétition voulue des mots : convoité et convoitise (verset 30), semble faire allusion au nom de Kibroth-Hatthaava (sépulcres de la convoitise), donné, dâaprès Nombres 11:34, au lieu où se passa cette scène.
La colère de Dieu⦠Cette viande, quâils avaient si fort désirée, fut la cause de la mortalité.
32 à 39 La méchanceté humaine, en regard de la patience divine
Ce paragraphe résume, en termes généraux, toute lâhistoire dâIsraël au désert.
Malgré tout cela : malgré de si grands bienfaits et de si graves châtiments.
Ils ne crurent pas. Ici, comme au verset 22, le psalmiste fait ressortir quel a été le péché le plus grave dâIsraël, celui qui explique tous les autres, lâincrédulité, qui a atteint son point culminant lors du retour des douze espions (Nombres 14:1).
Il laissa se consumer⦠hébreu : il consuma leurs jours dans la vanité ou dans un souffle, en les livrant à leur propre néant, comme une flamme qui sâéteint, parce quâelle nâest pas alimentée. Câest lâaccomplissement de la sentence prononcée Nombres 14:1-32.
Quand il les frappait de mort. Au milieu de ce déclin continu survenaient de temps en temps des jugements extraordinaires, qui hâtaient la destruction du peuple; ainsi, lâinvasion des serpents brûlants (Nombres 21:6). Ces catastrophes provoquaient des conversions passagères et trompeuses. Comparez Osée 6:4.
Leur cÅur nâétait pas droit. On pourrait traduire aussi : nâétait pas ferme, constant.
Mais lui⦠pardonnait, littéralement : couvrait, expiait. Si peu durables que fussent ces retours, ils nâen donnaient pas moins à Dieu lâoccasion de manifester sa compassion.
Ils nâétaient que chair : faibles et fragiles, en ce qui concerne leur nature corporelle, et, quant à leur vie morale, dominés dès leur naissance par lâattrait des sens. La première de ces notions est accentuée dans le second stiche. Quant à lâincurable faiblesse morale, il est à remarquer quâelle est alléguée, dans le passage Genèse 6:3, comme motivant la destruction de lâhumanité primitive; ici, au contraire, elle explique la longanimité divine. En effet, la faiblesse native de toute une race rend son relèvement difficile et dans certains cas impossible; dâautre part, elle atténue la responsabilité de chaque individu. Comparez Psaumes 103:13-14.
40 à 55 Nouvelle énumération dâÅuvres divines : miracles dâÃgypte et miracles de Canaan
Ce paragraphe est introduit par une nouvelle mention de lâincrédulité du peuple (versets 40 à 42). Ces accusations portées contre Israël reviennent comme un triste refrain tout le long du psaume (versets 9 à 11; 17 à 20; 32 à 37; 40 à 42; 56 à 58).
Les campagnes de Tsoan. voir verset 12, note.
Des scarabées. Câest la quatrième plaie (Exode 8:21), jointe à la seconde, celle des grenouilles. Le psalmiste ne se croit pas obligé de tout dire. Il choisit parmi les plaies celles qui frappèrent lâhomme le plus directement dans ses jouissances, ses intérêts et sa vie.
Lâinsecte dévorant : autre nom de la sauterelle; câest la huitième plaie, qui est sans doute placée ici pour terminer la série des dévastations dues à des animaux nuisibles.
La grêle : septième plaie. Le sens du mot que nous traduisons par lourds grêlons est incertain. Nous suivons la traduction chaldéenne et lâexplication des rabbins.
La foudre. Voir Exode 9:23.
Anges de malheur, littéralement : mauvais anges, mais le terme mauvais nous paraît avoir ici le sens de nuisibles. On sâest demandé si le psalmiste attribue les plaies dâÃgypte, spécialement la mort des premiers-nés, à lâintervention de démons. La question de la nature des anges ne nous semble pas être ici en cause; il sâagit de leur rôle, comme agents destructeurs.
Cham : nom donné à lâÃgypte, conformément à Genèse 10:7. Comparez Psaumes 105:23.
Comme des brebis : contraste frappant avec les versets qui précèdent. La fureur qui se déchaîne sur les Ãgyptiens se transforme en douceur pour Israël, et de la mort des premiers-nés résultent la vie et la délivrance dâIsraël.
Ils nâeurent rien à craindre. Ils auraient pu du moins nâéprouver aucune crainte, car Dieu les protégeait.
Sa sainte frontière, littéralement : la frontière de sa sainteté ou de son sanctuaire. Toute la Terre-Sainte apparaît ici comme la résidence du Dieu saint.
à cette montagne⦠Nous ne pensons pas quâil sâagisse ici ni de Silo, ni de Sion; tout le pays montagneux de la Palestine est désigné comme la montagne de Dieu, par opposition aux plaines du désert. Comparez Exode 15:17.
56 Ã 72
Seconde partie : la réponse dâIsraël à tant de bienfaits, câest le redoublement de péchés et dâinfidélités de lâépoque des Juges, qui a pour résultat la destruction de Silo et le choix de Sion.
3>56 à 61 Infidélité et châtiment
Comme un arc qui trompe, qui se détend et fait dévier la flèche, au moment où elle va partir. Comparez Osée 7:16. Cette image fait allusion à lâarme de prédilection des guerriers dâÃphraïm (voir verset 9).
Dieu entendit⦠Une voix provocante se dégage des actes idolâtres ou impies, pour monter vers Dieu comme un blasphème.
Il abandonna la demeure de Silo. Le départ de lâarche pour le camp avait été décidé par les chefs du peuple, comme moyen de salut (1 Samuel 4:1). Mais cette mesure était voulue de Dieu dans un tout autre sens : il abandonnait définitivement un lieu profané par les péchés du peuple et des sacrificateurs eux-mêmes.
Sa Forceâ¦, sa Gloire : deux noms donnés à lâarche de lâalliance, qui était en effet pour Israël le gage du secours tout puissant quâil pouvait attendre de Dieu.
Il livra son peuple au glaive. Dans la bataille où lâarche fut prise, trente mille Israélites périrent (1 Samuel 4:10).
Le feu dévora⦠Il sâagit du feu de la colère divine, qui vient dâêtre mentionnée au verset précédent. Comparez verset 21.
Ses vierges ne furent pas chantées : ne furent pas célébrées dans des fêtes nuptiales, à cause du désastre où avaient péri tant de jeunes hommes.
Ses veuves ne pleurèrent pas. Obligées de fuir, elles ne purent pas honorer leurs morts par les témoignages de leur deuil et les cérémonies funèbres habituelles. Ce vers se retrouve textuellement Job 27:15.
65 Ã 72 Le choix de Sion
Le Seigneur sâéveilla : image fréquente dans les Psaumes (Psaumes 7:7; Psaumes 35:23; Psaumes 44:24, etc.). Ici lâanthropomorphisme est plus accentué encore quâailleurs, puisque le réveil est représenté dans la suite du verset comme celui dâun héros dont lâardeur et lâenthousiasme sont si exubérants quâen le voyant, on le croirait animé par le vin. La hardiesse du langage biblique atteint ici son extrême limite. Il est à peine besoin de dire quâen parlant dâun réveil de Dieu, le psalmiste se place au point de vue de lâignorance humaine, pour laquelle Dieu semble dormir, quand il nâagit pas comme le voudrait lâhomme. On a vu dans les versets qui précèdent comment Dieu, loin de dormir, abandonne volontairement Silo, livre son peuple au glaive, etc. Néanmoins, aux yeux dâIsraël, jamais le sommeil divin ne fut plus profond que quand lâarche, loin de lui donner la victoire, aggrava la défaite et fut emmenée par lâennemi. Mais le réveil fut dâautant plus étonnant, quand, sans aucune intervention humaine, Dieu frappa cet ennemi et le couvrit de honte (1 Samuel 5:6; 1 Samuel 7:7-11).
Il frappa⦠il répudia ⦠(verset 67) il choisit⦠(verset 68) il bâtit⦠(verset 69) : autant dâactes dans lesquels le psalmiste voit lâaction souveraine de Dieu. Cette action divine est précisément ce qui se cache sous les causes visibles (verset 2) et ce que le prophète a pour mission de mettre en lumière.
Comme les lieux très hautsâ¦, comme la terre : images exprimant lâidée dâune durée éternelle; le sanctuaire subsistera aussi longtemps et plus longtemps que les cieux et la terre. Il est indestructible, comme création spirituelle, alors même que lâédifice dans lequel lâidée divine a pris corps peut disparaître. Comparez Psaumes 24:7 (portes éternelles); Jean 2:19; Matthieu 24:35.
70 Ã 72
Il choisit David⦠Un lien étroit rattache le choix de David à lâérection du sanctuaire. Le roi céleste, qui vient habiter en Sion, se choisit un homme par le moyen duquel il paîtra son peuple.
Il le tira des parcs des brebis⦠pour paître Jacob : parole qui fait ressortir à la fois le contraste et lâanalogie des situations successives de David. En paissant avec prudence et sollicitude celles qui allaitent, il se préparait, sans le savoir, à conduire dâune main sage le peuple de Dieu.
Le psaume pourrait être prolongé, car les forces cachées quâil met en évidence, la sainteté divine et lâinfidélité humaine, sont toujours agissantes dans le cours de lâhistoire. Le jour viendra où Juda lui-même, comme autrefois Ãphraïm, sera mis de côté; il cédera la place aux Gentils, en attendant que ces Gentils eux-mêmes, devenus apostats, voient un nouvel Israël reprendre le premier rang. Ãtienne, dans son discours (Actes 7:1), et saint Paul, dans lâépître aux Romains (Romains 11:1), prolongent en quelque sorte les lignes tracées ici par le psalmiste.