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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 77". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/psalms-77.html.
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 77". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (3)
versets 1-20
Plan du commentaire biblique de Psaumes 77
Prière dans une grande détresse
Lâauteur de cette prière ardente lutte avec Dieu et avec lui-même. Une tristesse poignante le domine, à la pensée que Dieu nâest plus pour son peuple ce quâil a été jadis. Câest en effet lâétat dâIsraël qui lâafflige, plutôt que ses circonstances personnelles. Sâil ne le dit pas expressément, cela ressort de paroles telles que celles du verset 6 et surtout de la manière dont il rappelle la délivrance dâÃgypte. La description de ses tourments remplit la première moitié du psaume (versets 2 à 10). Dans la seconde partie, il fait effort pour échapper au présent, qui lâafflige et se replonger dans les souvenirs du passé (versets 14 à 21).
Chose étrangeâ¯: ce souvenir des origines dâIsraël, qui tout à lâheure semblait lui fournir la preuve que Dieu nâétait plus pour son peuple le même quâautrefois, prend pour lui, à partir du verset 12, un sens tout différent. Il y puise la certitude, exposée dans les versets 14 à 16, que Dieu est incomparable, que seul il est Dieu. Cette affirmation est en réalité la vraie conclusion du psaume. La strophe versets 17 à 21, du double plus longue que les autres, nâest autre chose quâun développement de cette vérité, un prolongement de cette conclusion, un admirable chant poétique, où la plainte du commencement du psaume est remplacée par les accents les plus triomphants.
Notre psaume nous offre un exemple remarquable dâune victoire remportée sur le découragement par la seule puissance de la foi. Le changement de ton si subit qui frappe le lecteur, du verset 11 au verset 12, ne sâexplique que par lâeffort de volonté du croyant, qui sent quâaccuser Dieu de nâêtre plus le même, câest lâoffenser. Dès ce moment il rappelle les Åuvres de Dieu, non point pour constater quâelles ne se reproduisent plus, mais pour admirer ce que Dieu est à toujours.
Le psaume ne contient aucune indication positive sur la date de sa composition. Il appartient évidemment à lâune des plus tristes époques de lâhistoire dâIsraël. Les uns ont pensé au règne de Manassé, dâautres au temps qui a suivi la mort de Josias, mais on ne saurait rien affirmer à cet égard avec certitude.
Verset 1
Selon Jédthunâ¯: voir Psaumes 39.1 et Psaumes 62.1, notes. Jéduthun était contemporain de David, mais il se peut fort bien quâil ait créé un genre particulier de musique religieuse qui ait subsisté longtemps après lui. Câest probablement à ce genre musical que cette note fait allusion.
Verset 2
Les tourments du fidèle (2-10)
Ses prières prolongées (versets 2 à 4), ses souvenirs (versets 5 à 7), ses questions (versets 8 à 10).
Je crie. Presque tous les verbes des deux premières strophes se présentent sous la forme grammaticale particulière à lâhébreu (le hé paragogique), qui ajoute à la pensée lâidée dâexhortation, comme si le psalmiste prenait la résolution de crier, de se souvenir de soupirer.
Verset 3
Je cherche, littéralementâ¯: Jâai cherché et je continue à le faire. Il y a longtemps que le psalmiste prie, sans obtenir de réponse.
Mon âme refuse dâêtre consoléeâ¯: la seule consolation quâelle accepterait serait une réponse de Dieu à sa prière.
Verset 4
Je soupire. Les souvenirs qui réconfortaient jadis le psalmiste ne font que lui rendre plus sensible la différence entre le temps actuel et les jours dâautrefois.
Verset 5
Tu tiens mes paupières en éveil. En face du silence prolongé de Dieu, le fidèle ne peut sâaccorder de repos.
Verset 7
Mon esprit médite. Le contenu de ces méditations est exposé dans la strophe suivante.
Verset 8
Toutes les questions exprimées ici supposent des choses impossibles et qui semblent pourtant réelles. Lââme angoissée expose, sous forme interrogative, les conséquences quâil faudrait tirer de la situation présente, si elle se prolongeait.
Verset 11
Le Dieu du salut (2 Ã 16) et ses grandes Åuvres dâautrefois (17 Ã 21).
Versets 11 à 16 â Dieu a racheté son peuple
La droite du Très-Haut nâest plus la même. Ce nâest plus une question, mais une affirmationâ¯; la crise est à son point le plus aigu, le doute semble avoir triomphé. Mais par sa netteté même une telle déclaration aide au psalmiste à reprendre pied sur le terrain de la foiâ¯; dès ce moment, il se jette tout entier dans le souvenir des grandes Åuvres de Dieu, qui révèlent non seulement ce quâil a été, mais ce quâil est à toujours.
Verset 14
Ta voie est sainte, hébreuâ¯: dans la sainteté. Les voies de Dieu, sa marche à travers lâhistoire et la manière dont il conduit son peuple, ont paru incompréhensibles au psalmiste. Maintenant, à la lumière du passé, il constate quâelles sont infiniment élevées au-dessus des pensées de lâhomme. Lâélément dans lequel Dieu se meut est la sainteté, qui condamne tout ce quâil y a de coupable, dâégoïste, de mesquin dans la conduite de lâhomme.
Quel Dieu est grand comme Dieuâ¯? Comme celui qui seul a le droit de sâappeler Dieu.
Verset 15
Câest toi qui es Dieu, littéralementâ¯: Tu es le Dieu, le Dieu unique, le seul vrai. Cette vérité, exprimée déjà au verset précédent, sous une forme un peu différente, est affirmée ici dans toute sa force. Comparez Ãsaïe 43.10â¯; Ãsaïe 44.6, etc.
Verset 16
Tu as racheté ton peupleâ¯: par opposition aux autres peuples, mentionnés au verset 15. Ces derniers ont pu voir quâIsraël est le peuple particulier de Dieu. Comparez Deutéronome 7.6â¯; Tite 2.14.
Les fils de Jacob et de Joseph. La version chaldéenne paraphrase ce verset comme suitâ¯: Les enfants que Jacob a engendrés et que Joseph a nourris.
Le jeu dâinstruments qui se fait entendre maintenant prélude à lâhymne grandiose par lequel va se terminer le psaume.
Verset 17
Le chemin frayé dans la mer (17-21)
Le souffle poétique si puissant et les images hardies de cet hymne rappellent le chapitre 3 dâHabakuk.
Les eaux tâont vu. La mer Rouge, personnifiée, pressent que quelque chose de grand et de redoutable va se passer à son égard, par lâintervention de Dieu lui-même. Comparez Psaumes 114.3-5â¯; Habakuk 3.10.
Verset 18
Les nuagesâ¦, le tonnerreâ¦, la terre, sont de même personnifiés, comme autant dâagents concourant à lâÅuvre divineâ¯; toutes les forces de la nature sont appelées à servir Israël et à perdre ses ennemis.
Tes flèchesâ¯: les éclairs. Voir Exode 14.24, note.
Dans le tourbillon. Le sens premier du mot hébreu galgal estâ¯: roue et câest le mot quâemploient les anciens traducteursâ¯: dans ou sous la roueâ¯; il sâagirait des roues du char de lâÃternel. Comparez Habakuk 3.8. Cependant il est dâautres passages, entre autres Psaumes 83.14, où le mot hébreu signifie bienâ¯: tourbillon.
Verset 20
Tes traces ne furent point reconnuesâ¯: signe non moins remarquable de la puissance de Dieu que tout ce qui précède. Dieu ébranle le ciel, la terre, la mer et pourtant toutes choses reprennent comme dâelles-mêmes leur cours naturel (Exode 14.28).
Verset 21
Tu as conduit ton peuple⦠Lâaction de Dieu ne sâest pas bornée à sauver Israël dâune grande détresseâ¯; elle sâest continuée dès lors, comme celle dâun berger qui conduit son troupeau. Câest par cette image reposante, fréquemment employée dans les psaumes dâAsaph, que se termine le cantique. Lâapplication aux circonstances présentes se produit dâelle-même dans lâesprit du lecteur.