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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-35
4 à 35 Murmures à Kibroth-Hatthaava
Le ramas de gens : voyez Exode 12:38, note.
De la viande. Les Israélites avaient sans doute des troupeaux avec eux; mais ils nâauraient jamais suffi sâils avaient dû servir à nourrir tout le peuple de viande (verset 22).
Pour rien. Les poissons sont si abondants dans le Nil quâils se vendent à vil prix.
Concombres. Le concombre vert qui atteint en Ãgypte une longueur de trente centimètres et qui est assez tendre et doux pour être mangé cru.
Melons. Les melons dâeau (hébreu : abattichim) sâappellent aujourdâhui encore battich; ils sont cultivés en Ãgypte en si grande abondance quâils se vendent à vil prix sur le marché.
Poireaux. Pline dit que les poireaux dâÃgypte sont recommandés pour leur délicatesse.
Oignons. Nulle part les oignons ne prospèrent comme en Ãgypte; leur saveur en fait le mets de prédilection du peuple, qui les mange cuits ou rôtis. Dâaprès Hérodote (II, 125), une inscription des pyramides indiquait combien les ouvriers qui y avaient travaillé, avaient mangé dâoignons et dâaulx. Tous ces aliments sont encore aujourdâhui la nourriture habituelle des basses classes en Ãgypte. Cette longue énumération fait contraste avec la manne toujours la même.
Desséchée. Parce que nous nâavons rien de succulent à manger.
7 Ã 9 La manne
Nous avons déjà vu une description de la manne Exode 16:14; Exode 16:31, voir les notes. Peut-être les détails nouveaux que nous trouvons ici doivent-ils montrer que la manne pouvait être apprêtée de manières diverses et que la lassitude du peuple se justifiait dâautant moins.
Bdellium : voir Genèse 2:12
Il la broyait⦠On se demande si ces verbes désignent une série dâopérations consécutives que doit subir la manne, ou si chacun dâeux représente un mode de préparation distinct. Cette dernière alternative est la plus probable, en tout cas il faut distinguer comme deux apprêts différents la manne cuite au pot, câest-à -dire bouillie, et la manne cuite au four en gâteaux. Il est impossible de traiter de la sorte la manne naturelle provenant du tamarix, laquelle est molle et ne se cuit point.
Dans chaque famille. Un violent mécontentement se répand dans tout le peuple : une révolution se prépare.
Cela déplut à Moïse : placé entre le peuple en révolte et lâÃternel irrité, il se sent écrasé par sa tâche.
Trouvé grâce. Pourquoi nâas-tu pas acquiescé à mes refus, quand tu mâappelais à me mettre à la tête du peuple ? (Exode, chapitres 3 et 4).
Le nourricier. Ce terme sâapplique à lâacte de nourrir sous toutes ses formes et en général à celui dâélever (Ãsaïe 49:23; 2 Rois 10:1-5).
Mon malheur. Les scribes proposent une correction qui nâest pas nécessaire : soit, son malheur, le malheur du peuple, soit ton malheur, le mal que tu envoies au peuple.
La plainte de Moïse est amère. Il déclare son rôle de médiateur intolérable, car il se trouve entre le peuple qui réclame de lui lâimpossible et Dieu qui dans sa colère se détourne du peuple; et Moïse reste seul, chargé dâune tâche écrasante. Dans son découragement il appelle la mort. Cette plainte était justifiée aussi lâÃternel ne blâme-t-il point Moïse de la hardiesse de son langage; il tient compte de lâangoisse de son serviteur et il lui vient en aide, dâabord en lui associant des aides, puis en intervenant directement par lâenvoi des cailles.
Soixante-dix hommes. Moïse nâavait pas demandé de collaborateurs humains; il sâétait plaint seulement que Dieu se désintéressât de son peuple. Dieu juge à propos de répondre à cette plainte sous cette forme : pour lui ôter le sentiment de son isolement il lui associe des conseillers qui partageront avec lui la responsabilité de la conduite du peuple.
Ces aides ne sont point les juges que Moïse institua sur le conseil de Jéthro (Exode chapitre 18) et qui nâavaient à sâoccuper que des affaires litigieuses, ni les soixante-dix anciens qui montèrent, avec Moïse et Aaron sur le mont Sinaï et dont le mandat de représentants du peuple ne fut pas prolongé (Exode 19:7; 24.l-9). Les conseillers dont il est ici question devront porter avec Moïse le fardeau du peuple, câest-à -dire lâaider à le diriger et à pourvoir à ses besoins. Nous nâavons aucun détail sur la manière dont ils remplirent leur mandat, ni même sur la nature de ce mandat. On a supposé quâils formaient un corps destiné à fonctionner périodiquement ou dans toutes les circonstances graves, sinon en permanence; les Juifs ont vu dans ce conseil dâAnciens lâorigine du Sanhédrin qui cependant ne paraît que longtemps après le retour de lâexil.
Que tu saches être Anciens : et par là même influents et capables dâexercer une action salutaire sur le peuple.
Il nây aura ni déperdition spirituelle pour Moïse, lâesprit nâétant pas une quantité qui diminue en se divisant, pas plus quâune flamme ne baisse lorsque dâautres lumières y sont allumées; ni affaiblissement dâautorité par manque dâunité dans lâaction, car ces conseillers agiront dans le sens de Moïse, étant animés du même esprit que lui.
Sanctifiez-vous : car lâÃternel va intervenir directement.
Un mois entier. Cette promesse est en même temps une menace : les Israélites recevront plus quâils nâont demandé, et cela à tel point que lâabondance engendrera le dégoût.
Comme les disciples lors de la seconde multiplication des pains, Moïse semble avoir oublié que la toute-puissance divine sâest déjà manifestée dans un cas analogue.
Les poissons de⦠Il est évident que cette manière de sâexprimer est une simple supposition et quâelle ne prouve absolument rien en faveur de lâitinéraire que nous avons rejeté.
Est-elle raccourcie ? Ou bien : Dieu ne peut-il faire de nouveau ce quâil a fait déjà ? Ou bien : Est-elle trop courte ? Moïse mérite cette parole de reproche parce quâil persiste dans sa résistance, malgré lâassurance quâil a reçue que lâÃternel y pourvoira (verset 18).
Sortit : du Lieu très saint où il avait parlé avec Dieu.
Autour de la Tente : en demi-cercle devant lâentrée de la Tente.
Descendit : dans la nuée qui se transporta de dessus le Lieu très saint au-dessus du seuil de la Demeure.
Et lui parla : lui parla relativement à ce qui allait se passer.
Ils prophétisèrent. Cela ne veut pas dire quâils annoncèrent lâavenir, mais quâils se mirent à parler sous lâimpulsion de lâEsprit, peut-être dans un état extatique et avec ces mouvements étranges qui accompagnaient parfois lâinspiration (1 Samuel 10:10-13; 1 Samuel 19:20 et suivants).
Ils ne continuèrent pas : sans que pour cela lâEsprit se fût retiré dâeux, mais son action prit un caractère plus calme.
Restés dans le camp. Ce fait prouve que ce nâest pas Moïse personnellement, qui leur a communiqué son esprit, mais que câest lâÅuvre de lâÃternel.
Des jeunes gens; hébreu : le jeune garçon, (terme collectif).
Josué. Voir Exode 17:9, notes, et Nombres 24:13. Il estime la position de Moïse compromise (comparez Marc 9:38-39).
Jaloux : Il nây a là aucun empiétement sur nos droits ! LâÃternel est maître de ses dons. Bien loin de vouloir limiter lâaction de lâEsprit à quelques privilégiés, Moïse désirerait quâelle sâétendit au peuple entier. Ce vÅu sera un jour réalisé (comparez Joël 2:28-29).
De la mer. Câest en cet endroit même que Schubert et ses compagnons virent passer des troupes dâoiseaux tellement étendues et épaisses quâelles ressemblaient à des nuages. Ce phénomène se renouvelle à plusieurs reprises chaque année au printemps. Nous avons déjà vu (Exode chapitre 16) un fait semblable qui se passait lâannée précédente à la même saison. Malgré leur ressemblance, il est impossible dâidentifier ces deux faits. Dans Exode 16, les cailles ne jouent quâun rôle secondaire à côté de la manne; câest un surplus que lâÃternel accorde; ici le peuple demande de la viande parce quâil est lassé de la manne; ces cailles sont en nombre beaucoup plus extraordinaire, pouvant suffire pour un mois entier, et enfin elles deviennent une plaie pour le peuple, ce dont il nây a pas trace dans le cas précédent.
Sur le sol. On a supposé quâil fallait traduire au-dessus du sol, câest-à -dire que le vent abattit le vol assez bas pour quâon pût les saisir avec la main. Ce nâest pas là le sens naturel du texte, qui signifie plutôt que la terre fut couverte à la hauteur de deux coudées (un mètre), il va sans dire : dans les endroits où les cailles sâétaient le plus considérablement amoncelées.
Dix homers (voir Ãzéchiel 45:11). Câest pour chaque famille un minimum de vingt hectolitres, à peu près un millier de cailles. Ce nombre paraît colossal; mais il est bien présenté comme tout à fait extraordinaire et le texte dit quâon les recueillit pendant dix-huit heures. Il ne sâagissait pas de les manger immédiatement, mais de les sécher au soleil, comme le font les Orientaux. pour les manger plus tard. Dâaprès le verset 19, la provision devait être assez abondante pour suffire durant tout un mois.
Avant dâêtre consommée. Dâautres traduisent : mâchée, sens que le mot carath nâa nulle part ailleurs.
Ce nâétait pas pour rien que lâÃternel avait ordonné de se sanctifier pour bien recevoir le don quâil leur préparait. Le sentiment de la présence invisible et de lâintervention immédiate de Dieu, ainsi que celui de la reconnaissance, auraient dû remplir le cÅur du peuple et lui inspirer une sainte retenue dans lâusage dâun pareil don. Ce fut sans doute le cas pour un grand nombre; mais plusieurs se précipitèrent avec une gloutonnerie animale sur lâobjet de leur convoitise. Ceux-là payèrent leur avidité par une punition immédiate. Quant aux autres, ils purent sans doute conserver quelque temps encore la provision amassée et sâen nourrir jusquâà ce quâils en fussent dégoûtés. Câest dans ce sens que le Psalmiste paraît avoir compris aussi cet événement Psaumes 78:26-31; comparez en particulier le verset 29 : Ils en mangèrent abondamment.
Très grande plaie. Rien ne dit que la plaie fut causée directement par les cailles elles-mêmes, comme si, par exemple, elles avaient mangé des baies vénéneuses. Le contraire ressort plutôt des mots : avant quâelles fussent consommées.
Kibroth-Hatthaava signifie : sépulcres de convoitise. Il est inutile de vouloir retrouver actuellement des traces des noms de Tabeéra et de Kibroth-Hatthaava. qui nâétaient pas des noms géographiques et qui rappelaient seulement aux Israélites le souvenir de ces tristes épisodes de leur voyage au désert.
Hatséroth (comparez Nombres 10:13). Hatséroth signifie enclos. On trouve souvent dans ce désert des pierres rangées en cercle, de manière à enfermer un espace assez grand pour une troupe nomade avec ses troupeaux. Ce fut déjà le troisième jour après son départ de Sinaï que Schubert atteignit la belle vallée, arrosée par la source Aïn-el-Hudhera, nom dans lequel on reconnaît celui de Hatséroth. Il y avait là beaucoup dâarbres et de buissons et lâon comprend que les Israélites sây soient arrêtés après les jours de marche fatigants quâils avaient eu à supporter depuis Sinaï.
De Kibroth-Hatthaava⦠Nous avons dit (à Nombres 10:33) que les Israélites étaient arrivés à Kibroth après trois journées de marche depuis Sinaï : Palmer a trouvé au nord-nord-est du Sinaï, quelques lieues avant el-Hudhera (Hatséroth), les restes dâun ancien campement, entouré dâune immense quantité de sépulcres. Serait-ce là lâemplacement de notre Kibroth-Thaava ? On pourrait dâautant mieux lâadmettre que ce lieu ne se trouve pas sur la voie des caravanes allant à la Mecque.