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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-11.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-35
Nombres 11:1
Le feu de Tabeéra. (1-3)
Le peuple désire de la viande, il méprise la manne. (4-9)
Moïse se plaint de la charge qu’il supporte. (10-15)
Des anciens sont désignés pour partager cette charge. La viande promise. (16-23)
L’Esprit de Dieu repose sur les anciens. (24-30)
Dieu donne des cailles. (31-35)
(1-3)
Voici le péché commis par le peuple : ils murmurèrent.
Remarquez l’horreur du péché, qui profite de la vulnérabilité du peuple, en le provoquant dans le désert, malgré les promesses de soutien de l’Éternel. La loi n’a pu, dans sa faiblesse, que révéler le péché, sans pouvoir l’anéantir ; les enfants d’Israël murmurèrent contre l’Éternel et Moïse. Ceux qui sont toujours insatisfaits, sont en réalité inquiets et en permanence enclins à se quereller, même si les conditions qui les environnent, sont favorables. L’Éternel entendit ces murmures, alors que Moïse ne semblait pas être au courant. Dieu connaît bien les tracas et les murmures secrets de notre cœur.
Dans ce texte, nous voyons le mécontentement de l’Éternel et le châtiment qu’Il envoya pour le péché commis par les enfants d’Israël. Le feu de leur rébellion contre Dieu se retourna contre eux : la colère divine fondit alors sur le peuple. Les jugements divins se sont abattus graduellement sur Israël, de façon à l’avertir. Il est clair que Dieu n’aime pas punir les siens ; quand néanmoins Il le fait, c’est pour les prévenir qu’ils ne vont pas tarder à tomber !
Nombres 11:4
(4-9)
L’homme qui ne se repose jamais, finit par se sentir las et dépressif, malgré sa situation parfois aisée. Les enfants d’Israël étaient las de tout ce que Dieu leur fournissait, en particulier leur nécessaire et leur nourriture. Toutes ces choses étaient gratuites et ne nécessitaient guère de fatigue pour en profiter ! Le peuple se rappelait de la nourriture d’Égypte : les poissons, les divers légumes, qu’il pouvait consommer à volonté ; Israël avait l’impression que tout cela était gratuit, alors qu’en fait, c’était le juste salaire d’une difficile servitude ! Alors qu’il mangeait la manne, il semblait exempté de la malédiction que le péché avait amenée, lors de la chute de l’homme, au temps de la Genèse : « c’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain » ; en fait Israël méprisait la manne. Il avait l’esprit maussade...
Tout ce qu’envoyait l’Éternel avait des défauts, malgré les bontés que lui manifestait ce Dernier. Ceux qui ont tout pour être heureux gâchent leur existence par leur insatisfaction permanente. Le peuple voulait à tout prix de la viande. Ce désir révèle bien la domination qu’exerce le côté charnel sur notre vie : nous ne cherchons en fait que les délices et la satisfactions des sens ! Nous ne devrions avoir aucune faiblesse, face aux désirs qui ne seraient pas animés par la foi, dans la prière : ne cherchons pas, comme nous pouvons le voir dans ce texte, à avoir de la « viande », l’objet de notre convoitise. Si nous persistons dans cette envie, malgré le côté légal et normal que cela pourrait avoir, alors que Dieu ne nous permet pas de l’obtenir, c’est commettre le mal !
Nombres 11:10
(10-15)
La provocation contre l’Éternel était énorme ; Moïse en fut attristé. Il sous-estimait l’honneur que Dieu lui avait fait, en lui donnant la responsabilité du peuple. Dans son affliction, le patriarche oubliait la Sagesse et la Toute Puissance divines qui le guidaient et le rendaient capable de récompenser ou de punir les Hébreux. Il manquait de confiance vis-à-vis de la Grâce divine. Même si sa tâche eut été moindre, il n’aurait pu l’accomplir seulement avec ses propres forces ; en fait, il devait compter sur Dieu, le Seul capable de le fortifier.
Sachons nous adresser au Seigneur, dans la prière, afin que nous n’entrions pas en tentation !
Nombres 11:16
(16-23)
Moïse doit choisir parmi le peuple, des anciens, capables de le seconder avec sagesse. Même si ces personnes s’avéraient manquer éventuellement de compétence, Dieu promet de les qualifier pour cette nouvelle tâche. L’Éternel annonce également qu’Il donnera satisfaction au peuple mécontent et que toutes les bouches se tairont. Remarquez bien les faits suivants :
- La vanité causée par les délices des sens : le peuple sera rassasié, mais n’en tirera aucune satisfaction morale. Seuls les plaisirs spirituels peuvent satisfaire l’âme et la soulager. Toutes les convoitises finiront par passer, tout comme les choses du monde.
- La gloutonnerie et l’ivresse sont des péchés vraiment ignobles ! Ils ne peuvent que faire du mal à notre corps et attaquer notre santé.
Moïse semble incrédule à l’annonce de l’Éternel. Même les croyants les plus sincères trouvent parfois qu’il est difficile de croire à tout ce que Dieu promet : ils sont sous le coup du découragement et toute espérance leur semble vaine. L’Éternel rappelle à Moïse qu’Il est le Seigneur Dieu Tout-Puissant ; Il annonce au patriarche : « tu verras maintenant si ce que je t’ai dit arrivera ou non ».
Ce que l’Éternel annonce, s’accomplit toujours !
Nombres 11:24
(24-30)
Nous voyons dans ce texte l’accomplissement de la promesse divine faite à Moïse, annonçant que ce dernier devait être secondé pour gouverner le peuple d’Israël. L’Éternel prit de l’esprit qui était sur Moïse, pour le placer sur les soixante dix anciens. Ils annoncèrent alors au peuple les « choses de Dieu » : tous ceux qui les entendaient pouvaient ainsi dire que la Vérité divine était en eux. Deux de ces anciens, Eldad et Médad, ne vinrent pas au tabernacle comme les autres, étant persuadés qu’ils ne pouvaient se présenter devant Dieu, à cause de leur incapacité et de leur indignité. Mais l’Esprit de l’Éternel reposa sur eux, alors qu’ils se trouvaient dans le camp, et ils manifestèrent ce don par l’exercice de la prière, de la prédication et de la louange divine ; ils parlèrent, étant animés du Saint-Esprit.
Cet Esprit de Dieu n’était pas seulement au sein du tabernacle, mais Il se déplaçait là où Il voulait, tel un vent impétueux. Ceux qui étaient revêtus d’humilité étaient alors capables de Le recevoir ; ceux qui sont le plus capables de diriger sont souvent ceux qui sont le moins ambitieux !
Josué ne voulait pas que ces anciens soient punis, mais uniquement empêchés de prophétiser. Ce geste montre combien il voulait que l’assemblée des anciens soit cohérente, tout comme le devrait être l’église. Josué désirait simplement qu’ils se taisent, de peur qu’ils ne divisent l’assemblée où se tournent contre Moïse ; mais ce dernier ne fut nullement effrayé par cette manifestation de l’Esprit de Dieu sur ces hommes. Oserions-nous rejeter ceux que Christ a choisis, ou mis à part, pour accomplir une œuvre, parce qu’ils ne nous conviendraient pas tout à fait ? Moïse désirait que tous ces serviteurs de Dieu soient à même de prophétiser, que l’Esprit repose sur eux. Moïse voulait que ces hommes puissent témoigner de la présence de la Puissance divine qui demeurait sur eux ; cela ne pouvait que contribuer à aider le patriarche dans son fardeau d’administration du peuple. Il s’agissait en effet d’un devoir assez ingrat, que seuls ceux qui ont une telle charge sont en mesure d’en évaluer la difficulté.
Que cet exemple donné par le patriarche, puisse instruire ceux qui ont des responsabilités ici-bas : qu’ils ne méprisent pas les conseils ni l’assistance donnés par les autres, mais qu’ils les prennent en compte et qu’ils en soient reconnaissants ! Si tous les enfants de Dieu veulent être des prophètes ou serviteurs de Dieu, sous l’autorité de l’Esprit de Christ, qu’ils sachent qu’il n’est pas spécialement nécessaire de se déplacer vers des lieux éloignés : ils devraient songer qu’il y a suffisamment de travail pour eux, là où ils se trouvent, dans l’appel des pécheurs à la repentance, pour que ces derniers trouvent la foi en notre Seigneur Jésus !
Nombres 11:31
(31-35)
Dieu accomplit Sa promesse envers le peuple, en lui donnant de la viande. Avec quelle empressement les hommes se démènent pour collecter leur nourriture périssable, au lieu de de se consacrer à acquérir celle qui concerne la vie éternelle !
En fait, nous ne sommes intéressés que par le « court terme » et notre stupidité nous aveugle, quant aux choses qui concernent l’éternité. Pour faire la chasse aux avantages du monde, nous n’avons pas besoin qu’on nous enseigne !
Par contre, quand il s’agit de se procurer les vraies richesses, nous sommes alors incapables de suivre le bon chemin. Ceux qui sont soumis aux désirs de la chair, verront souvent leur convoitise satisfaite, alors que leur âme, aussi précieuse soit-elle, risque de courir à la ruine.
Les enfants d’Israël payèrent très cher leur « festin ». Dieu, dans Sa colère, accorde parfois aux pécheurs l’objet de leur convoitise, alors qu’Il se refuse d’octroyer ce que Son peuple bien-aimé désire. Quels que soient nos désirs les plus fous, si nous réussissons à les combler, nous avons de bonnes raisons de craindre la colère divine, sachant que nous risquons d’être contrecarrés dans notre cheminement ici-bas.
Combien d’âmes écourtent la durée de leur vie par des excès de tous genres ! Sachons rechercher les plaisirs qui donnent une réelle satisfaction, ne courons pas vers la surabondance ; recherchons les choses éternelles !